(NC Violence) Here we go again, Puppy || Ft. Rain

Dernière édition par Kang In Su le 31.08.20 23:28, édité 1 fois

Rain & Kang In Su

Here we go again, Puppy

Arrivé au laboratoire, In Su avait bipé sa carte d’accès avant de se rendre dans sa salle, un sachet dans la main, une cigarette entre ses lèvres. Il entra à l’intérieur, sortit les boites de son sac avant de demander à un surveillant de lui amener Rain qu’il jugea suffisamment remis pour le voir. Il joua un temps avec les emballages avant de sortir les tubes ainsi que les pots. La porte s’ouvrit sur son cobaye, et il se retourna, mettant son bâton de nicotine dans son cendrier. « Assis-toi sur la chaise, pas sur la table d’examen. J’ai envie de m’amuser un peu aujourd’hui. » Il n’attendit pas pour se retourner et reprendre sa tâche, s’appliquant à verser les produits dans les bols avant de mettre ses propres gants et mélanger avec son pinceau pour obtenir un mélange homogène. Il prit un tabouret en hauteur puis sépara les cheveux du jeune cobaye en plusieurs sections. « Pas bouger. » Ordonna-t-il alors qu’il commençait à appliquer la décoloration qui allait lui permettre ensuite de faire un gris bleuté sur ses cheveux. « Il va s’en dire que j’aurais aussi une petite discussion après avoir toi… J’ai entendu des choses qui ne m’ont pas forcément plu mais je veux tout entendre de ta bouche quand je te l’aurais autorisé. Bien entendu. » Reprenant une cigarette, il termina son travail d’application avant de relâcher le pinceau dans le bol sans délicatesse puis retirer ses gants. Il régla le minuteur puis prit ensuite une aiguille sur le petit chariot à côté de lui, jouant avec. « Alors dis-moi, quelles sont ces bêtises que tu as faites de ta sortie de l’infirmerie à maintenant ? » Demanda-t-il en se levant, se mettant face à lui, appuyant ses fesses contre le bureau pour se pencher vers lui après avoir écrasé sa cigarette. Il tendit la main, paume en l’air. « Ta main, Puppy. »

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Here we go again, Puppy

"La déception ne vient jamais des autres, elle n'est que le reflet de nos erreurs de jugement."

 Kang In Su  ϟ  Rain . 

Assis dans un coin d’une pièce, je lutte tant bien que mal contre la fatigue qui s’est installé depuis plusieurs semaines. Cette odeur … Cette silhouette …. Je n’ai plus aucun répit. J’en viens même à me demander par moments si je ne suis pas devenu complètement fou. Cette explosion a changé tant de choses …. Il n’y a pas que mon corps qui est à présent différent, mon mental ainsi que mon être tout entier ne sont plus le même. Je pourrais dire que je suis redevenu le Rain d’avant, mais cela serait mentir. Je ne suis pas comment le rebelle que j’étais, mais je ne suis plus non plus le soumis d’il y a encore quelques mois. Est-ce le résultat de ce souvenir qui tente de refaire surface ? Peut-être bien, mais pas entièrement. Avec le départ de Queen, j’ai pris la décision d’être plus fort pour mon amie Stella, bien que déjà avant cela, ma perspective des choses avait complètement changé. Quand j’y pense, je suis comme ça depuis cette histoire à l’infirmerie…

Quoi qu’il en soit dans tous les cas, je suis bien loin de ce genre de préoccupation et de penser à l’heure actuelle. Il faut dire que ma fatigue est tellement grande, que je ne pense plus à grand-chose pour le moment. Malheureusement pour moi, le destin semble ne pas prédisposer à me laisser un moment de repris. Relevant la tête alors qu’une silhouette massive se positionne devant moi, je comprends très rapidement qu'In Su a décidé d’une nouvelle fois jouer avec moi. Un soupir sort de mes lèvres alors que le gorille m’attrape le bras pour me relever de force. Visiblement, il n’a pas de temps à perdre.

Sans grande motivation, je mets en route les muscles de mes jambes pour me mettre en route direction le laboratoire de mon scientifique. A-t-on besoin de m’y accompagner ? Absolument pas, je pourrais m’y rendre les yeux fermés, mais le garde ne semble pas de cet avis. Est-il méfiant ? Pourtant, au vu de ma réputation, il devrait savoir que je ne suis pas le genre à prendre une autre direction. Du moins, plus pour le moment.

Il ne me faut finalement que quelques minutes pour arriver devant la porte de mon enfer. Nouveau soupir. Je n’ai aucune envie de voir son visage, mais je n’ai pas le choix. La main qui vient me pousser violemment dans le dos, m’indique d’ailleurs que je n’ai pas intérêt à lui faire perdre d’avantage de temps. Que puis-je faire ? Absolument rien, alors c’est sans motivation que j’ouvre finalement la porte. Aucun sourire, aucune terreur sur mon visage. Je suis complètement impassible, agissant sans broncher à l’ordre de m’asseoir sur la chaise, mais ne pouvant m’empêcher de lever les yeux au ciel à la fin de la phrase de mon scientifique. Y-a-t-il réellement un jour où il ne souhaite pas s’amuser avec moi ? Un vulgaire jouet, je ne suis rien d’autre pour lui.

Assis, je le laisse donc agir à sa guise sur mes cheveux. Je ne relève même pas la forte odeur qui se dégage de ses produits. Nul sentiment, ni expression ne peut se lire sur mon visage, pas même quand il me fait remarquer que nous devrions avoir une petite discussion après que sa phase de jeu soit terminée. Et dire qu’il y a encore un mois de cela, j’aurais été plus que ravis qu’il s’occupe enfin un peu de moi comme ça …. Et dire qu’il y a plus d’un mois de cela, j’aurais été terrorisé à la simple idée qu’il soit mécontent. Car oui, je le sais très bien que sa petite discussion, n’est en réalité qu’un prétexte pour me faire du mal parce que j’ai certainement dû agir de façon inappropriée à ses yeux. Ma réflexion se voit d’ailleurs assez rapidement confirmée lorsque finalement, il me demande des explications sur mon comportement en m’ordonnant de lui donner la main.

-« Je n’ai fait aucune bêtise, prononçais-je impassible sans lui donner ma main directement. J’ai simplement été voir d’autre cobaye, rien de plus. Dans un sens, ce n’est d’ailleurs pas complètement faux. Si vous me dissiez plutôt ce qui vous à déplus, on irait plus vite non ? De toute façon, quoique je dise vous allez encore me punir. Je dépose ma main dans la sienne, alors que mon cœur reste froid comme du marbre à ce geste. Allez-y, faites moi mal, vous n’êtes bon qu’à ça de toute façon. »

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Rain & Kang In Su

Here we go again, Puppy

Après l’explosion du laboratoire, In Su avait jugé bon de laisser un peu de repos à Rain pour que celui-ci puisse se reposer. Même si on pouvait penser le contraire, il ne souhaitait pas que ce cobaye finisse par mourir par une expérience ratée ou par sa négligence. Un jour, peut-être qu’il finira par l’achever, il n’était pas à l’abris d’un problème irrésolvable mais il essayerait de ne pas le provoquer. Sauf s’il venait à se lasser. Il savait qu’il allait bien, passant malgré tout régulièrement à l’infirmerie quand il dormait pour voir si on s’occuper bien de son cobaye. Il avait déjà engueulé un infirmier pour son irresponsabilité à mal s’occuper de celui qu’il appelait Puppy. Aujourd’hui, il avait décidé de reprendre le cours de ses expériences sur lui, jugeant qu’il l’avait assez laissé se remettre. Il devait aussi s’assurer qu’il n’ait pas perdu sa docilité si plaisante sinon il devrait recommencer tout le travail entrepris par le passé. Pour reprendre un peu d’une manière douce mais pas trop, il avait décidé de s’occuper un peu de lui en colorant de gris ses cheveux bruns comme ceux d’une bonne partie des cobayes… Personne ne l’avait interdit après tout puis il en avait envie alors il avait le droit de faire ce qu’il voulait encore tant qu’il faisait son travail. Il avait envoyé un surveillant le chercher et lorsqu’il arriva, In Su avait toujours son bâton de nicotine mais pas entre ses lèvres, celui-ci se consumait seul dans le cendrier de la pièce. Il ordonna à Rain de s’asseoir avant de commencer à décolorer ses cheveux pour faire la couleur qu’il souhaitait ensuite appliquer tout en continuant de fumer une nouvelle cigarette. Il finit par faire toute la tête avant de retirer ses gants pour passer devant lui, lui demandant sa main ainsi que des explications. Une aiguille dans sa main droite, il attendit qu’il obéisse en tendant la seconde.
Sa langue claqua contre son palet en ne le voyant pas obéir de suite mais aussi en restant aussi impassible alors quand il eut ce qu’il voulait, il retira sa cigarette et serra très fortement la main du cobaye avant de se pencher vers lui pour n’être qu’à quelques centimètres de son visage. « Alors comme ça, je te laisse un mois pour reprendre des forces et voilà ce que ça donne ? Il faut vraiment passer par là ? » Son aura n’avait peut-être jamais paru aussi menaçante. Il voulait voir la crainte dans son regard, pas cette résignation qui feintait la docilité. « Qui est venu te voir à l’infirmerie pour s’occuper de toi ? Qui, tous les jours, passait prendre de tes nouvelles sans que tu le saches ? Moi. Personne d’autre. Que je ne vienne pas te voir quand tu étais réveillé c’était pour ton bien Puppy, parce que tu te blessais toi-même lorsque je suis venu. » Une partie de ce qu’il disait était vraie mais jamais il ne l’aurait dit si la situation avait été différente. Il plaça sa cigarette dans son cendrier sans bouger de sa place avant de passer sa main sur la joue de Rain. « Tu doutes du fait que je tienne à toi ? Mon doux Puppy, si ce n’était pas le cas, je t’aurais tué depuis longtemps, tu es le plus précieux de tous. » Sa voix s’était d’un coup faite plus mielleuse, plus charmeuse alors que sa main qui était sur sa joue glissa pour finalement caresser cette main qu’il tenait toujours. Cependant, il n’en avait pas fini. Il n’en avait jamais fini. « C’est blessant ce que tu dis, il faut que tu comprennes que les mots peuvent parfois être plus blessant que les coups. Cette douleur ressemble à ça. » Et sur ce, lentement, il passa l’aguille sous l’ongle de l’annulaire de Rain pour commencer à le décoller, doucement, lentement, douloureusement. « Est-ce que tu as quelque chose à dire ? » Demanda-t-il sans arrêter son traitement, faisant en sorte de lui faire le plus mal possible.

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 Kang In Su  ϟ  Rain . 

Il est vrai, les choses ont radicalement changé en un très court laps de temps. Honnêtement, jamais je n’aurais pensé que la flamme qui m’animait autre fois puisse se raviver aussi facilement. Au final, il aura suffi d’un seul petit déclique. D’une seule petite indifférence pour que mon cœur se verrouille une nouvelle fois afin de se protéger de mon scientifique. En définitif, s’il s’était contenté de me laisser tranquille durant un certain temps, les choses n’aurait probablement pas autant changé. Au contraire même, me connaissant, je pense que j’aurais été assez stupide d’être content d’enfin le revoir et de recevoir un peu d’attention de sa part, même si cela voulait dire subir de nouvelles expériences. Malheureusement pour In Su, durant notre entrevue à l’infirmerie, il m’a laissé entrer apercevoir que depuis le début, il sait toujours fichu de moi. Je pensais avoir de l’importance à ses yeux. Être unique, mais tout ça n’était que stratégie pour me forcer à me tenir docilement à ses côtés sans laisse.

Il n’apprécie pas mon comportement, je peux le voir et le ressentir aisément par le simple claquement de langue contre son palet qui le caractérise temps. Il me connaît, il sait que ce genre de chose n’est pas habituel chez moi et que, par conséquent, cela sous-entend un changement radical dans ma façon de penser et de me comporter. Cependant, s’il me connaît bien, cela en va de même pour moi. Je sais exactement ce qu’il va s’en suivre. Je sais exactement qu’elle stratégie, il va tenter d’utiliser pour me reconduire sur le droit chemin. Du moins, le chemin qui semble le plus satisfaisant à ses yeux. Malheureusement, le simple fait que je le dévie du regard alors qu’il a son visage proche du mien, sous-entend déjà comment cette entrevue va finir.

Je ne suis d’ailleurs pas bien étonné, quand il m’avoue être venu me rendre visite à plusieurs reprise sans que je ne le sache. Suis-je censé être touché par ses paroles ? Je l’avoue, mon cœur à légèrement flanché à cette perspective, mais mon cerveau l’a rapidement remis à sa place en lui rappelant que tout ça n’est que manipulation. Essaye de me faire croire que c’était pour mon bien et qu’il tient vraiment à moi, ce n’est pas nouveau venant d’In Su. Malheureusement pour lui, ce genre de chose ne fonctionne plus avec moi. Cela doit d’ailleurs aisément se lire dans la froideur persistante de mon regard.

-« J’espère que vous n’attendez pas des remerciements de ma part. Lançais-je froidement sans réagir à la caresse qu’il vient faire à ma joue. Oh oui, merci de me garder en vie et de m’utiliser comme jouet, j’en suis vraiment très reconnaissant. »

L’ironie est plus que perceptible dans ma voie. Est-ce que je doute du fait qu’il tienne à moi ? Bien sûr que non, du moins comme cobaye. Je sais pertinemment que je suis son jouet préféré. C’est d’ailleurs pour cela qu’il ne supporte pas l’idée que son travail de dressage n’a plus d’effet sur moi. J’ai bien compris que je suis important à ses yeux, mais uniquement comme objet destiné à combler ses envies de psychopathe.

Est-ce que je pousse le bouchon trop loin ? Peut-être bien, mais je m’en contre-fiche. Je sais de toute façon pertinemment ce qui m’attend après avoir dit ce genre de chose. In Su ne tarde d’ailleurs pas à me le faire remarquer. Mais là ou normalement là peur se serait installer dans mon regard, c’est une lueur de défi qui fait finalement place au niveau de mes pupilles alors qu’il passe doucement une aiguille sous mon ongle. Bien sûr, la douleur est terrible, mais je tiens bon. J’ordonne à mes larmes de ne pas couler, alors que j’essaye de ne pas lui donner de satisfaction en laissant apparaître de la douleur sur mon visage.

J’aurais ensuite bien voulu lui rétorquer une petite phrase bien cinglante, du genre qu’un monstre comme lui ne peux pas ressentir de douleur avec de simples mots, mais la douleur aurait été bien trop perceptible dans ma voix. Je dois d’ailleurs lutter corps et âme, pour ne pas hurler de douleur. Cependant, ce n’est pas parce que je ne lui réponds pas verbalement, que je vais laisser sa question en suspens. Si je ne peux pas lui répondre avec des mots, je vais malgré tout faire passer un message qu’il comprendra aisément. Redressant mon corps pour lui faire parfaitement face, je viens alors lui cracher au visage. Avec ça, je pense que le message sera plus que bien placé.

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Rain & Kang In Su

Here we go again, Puppy

Voir la nouvelle rébellion de Rain ne plaisait pas, mais alors pas du tout à In Su qui pensait que son cobaye aurait apprécié cette petite pause mais apparemment non. Chassez le naturel, il revient au galop comme on dit. Il allait devoir refaire son éducation mais être aussi beaucoup plus malin pour pouvoir mieux le manipuler après mais aussi ne pas laisser ce genre de chose se reproduire. Lui qui voulait le récompenser en le laissant tranquille pour qu’il puisse récupérer, il regrettait amèrement. Il claquait la langue pour montrer son mécontentement vis-à-vis de son comportement plus que limite, il devait le corriger, le punir. Il devait le dresser une nouvelle fois et beaucoup mieux. Son Puppy docile était celui qu’il devait retrouver sinon il allait malencontreusement le tuer… La bonne blague, il le ferait exprès bien sûr. Même si son cobaye manifestait de la rébellion, il avait encore le regard fuyant quand il se rapprochait, signe qu’il y avait une brèche. Il devait retravailler sur ce point fondamental : le lavage de cerveau. Il devait lui rappeler qu’il était le seul à se soucier de lui, qu’il s’inquiétait pour lui mais il se tapait à un mur, il le sentait bien et, au fond, peut-être que cette douleur dont il parlait, il la ressentait effectivement. Il avait besoin de cette vengeance. Il haussa un sourcil à sa remarque très froide. Il retenait un grondement sourd. Il devait garder la face, il le devait. « Ce sont les bases de la politesse que je t’ai appris avec plus de patience que pour les autres et ne confond pas tout, tu n’es pas un jouet pour moi, tu es bien plus. Tellement plus. » C’était comme son chien, celui qui remuait la queue autant qu’il la rentrait entre ses jambes quand il était content ou qu’il avait peur. Bien entendu, il se gardait bien de le dire. « Si tu n’étais qu’un jouet, je n’aurais pas hésité à te tuer et je ne serais pas venu une seule fois. » C’était assez vrai au final ce qu’il disait à son cobaye, c’était le seul à qui il avait rendu visite. Rain devait sentir sa punition arriver, la douleur qui souhaitait lui infliger mais loin de s’en soucier apparemment, il préférait rester sur ses positions. Soit. Il allait s’en mordre les doigts… Ou plutôt les ongles. Il voulait jouer au grand garçon alors qu’il essaye le plus longtemps possible. L’aiguille allait sous son ongle jusqu’au bout. Il attendait sa réponse qui ne vint pas. N’avait-il aucune confiance en sa voix qui risquait de trahir sa douleur ? Il n’eut pas le temps d’y penser que son cobaye lui cracha au visage. Il eut un mouvement de recul au niveau de son visage avant de lui lancer un regard noir. Il passa sa main libre pour essuyer la salive de Rain avant d’attraper son cou, se rapprochant dangereusement de lui. « Tu veux tellement jouer au grand garçon rebelle mais accepte la vérité Rain. Tu souffres de cette aiguille sous ton ongle que tu n’oses pas parler de peur de te trahir alors tu attaques en me crachant au visage. Tu n’apprends donc jamais rien. » Il serra son cou sans pour autant l’étrangler puis leva l’aiguille qui était toujours sous son ongle pour commencer à le décoller doucement. Moins vite on arrachait quelque chose, plus c’était douloureux. Ensuite, sans arrêter ce qu’il faisait, il se pencha pour mordre la lèvre inférieure du cobaye avant de l’embrasser, n’attendant pas son consentement pour faire rencontrer leurs langues, dominant l’échange assez rapidement, se retirant quand l’air vint à manquer. Il stoppa aussi le mouvement de l’aiguille. « La prochaine fois que tu souhaites m’embrasser, fais ça bien et ne me prends pas par surprise. Puppy. » Et sur ces mots, il arracha son ongle avant de retirer sa main pour attraper sur son chariot une compresse imbibée d’alcool qu’il posa sur la plaie.

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 Kang In Su  ϟ  Rain . 

Je ne peux m’empêcher de sourire en l’entendant me dire que, à ses yeux, je ne suis pas un jouet. Suis-je réellement sensé croire à ce mensonge ? Suis-je supposé comprendre que, parce qu’il a bien voulu prendre soin de moi et venir me voir à l’hôpital, c’est parce qu’il me considère autrement ? Je retiens un rire de s’échapper de mes lèvres. Que c’est drôle. Je me sens presque idiot d’avoir cru si longtemps à ce genre de chose. Après tout, n’existe-t-il pas dans ce monde un concept de jouet préféré ? Oh bien sûr dépourvu de mémoire, je ne peux pas être bien certain de ce que j’avance, mais je suis certain qu’il existe quelques choses comme un jouet préféré. Une chose que l’on emmène partout, que l’on valorise plus que les autres. Un jouet qu’on serait prêt à récupérer au fin fond de l’océan s’il venait à tomber à la mer. En ce qui me concerne, je suis certain qu’aux yeux d'In Su, je ressemble à quelques choses du genre, quand bien même, il ne veut pas se l’avouer.

Pauvre scientifique qui ne se rend pas compte à quel point mon esprit est à présent lucide. Probablement même bien plus qu’à l’époque où je suis arrivé ici, car contrairement au passé, je sais exactement comment les choses se passent ici aujourd’hui. Cependant, il doit se douter de l’un des raisons qui m’a poussé à ce changement. Après tout, il n’est pas stupide et, entre nous, il ne sait pas passé dix millions de chose. Cela dit, il y a une donnée qu'In Su ne connait pas et qui change complètement tout. Cette silhouette qui m’empêche de dormir, cette odeur qui envahit mes narines, mon cœur qui bat au son de cette douce voix ….. Je n’arrive pas encore à mettre des mots précis sur ce que je ressens, tout comme je n’arrive toujours pas à reconnaître cette personne qui semble revenir des entrailles de ma mémoire, cependant je peux affirmer avec certitude que cette personne tient à moi. Je suis même persuadé que, là-haut, une personne souffre de mon absence. Contrairement à ce qu’il m’a fait croire, je suis loin d’être seul et il est loin d’être la personne qui se soucie le plus de mon existence. Cette donnée change en effet tout, car elle me redonne espoir qu’un avenir meilleur peut s’offrir à moi et que pour l’atteindre, je dois lutter corps et âme pour sortir de cet enfer.

Le fait que je lui crache dessus, n’est de ce fait pas anodin. Il lui fait passer le message qu’à présent, je le méprise complètement. Fini le gentil petit chien qui commence à aimer son maître. Oh bien sûr, les mauvaises habitudes ne sont jamais loin et je sais que je ne devrais pas baisser ma garder si je ne veux pas retomber dans mes vieux travers. Néanmoins, voir la surprise s’afficher dans la gestuelle m’arrache un large sourire alors qu’un regard noir s’abat déjà sur ma personne. Avec ça, j’aurais normalement détourné le regard de peur de voir s’abattre sa fureur sur moi, mais à présent, au lieu de ça, je soutiens son regard avec amusement alors que sa main vient se refermer sur ma gorge.

-« Détrompe toi, j’apprends très rapidement. Je souffre, c’est vrai, je ne veux simplement pas te donner satisfaction en te le montrant ouvertement. »

Les mots sont péniblement sortis de mes lèvres alors que la douleur tirait mes entrailles. Une grimace d’extrême souffrance vient d’ailleurs s’installer sur mon visage alors que je sens mon ongle se décoller doucement, très doucement de mon doigt. Hors de question cependant de crier de douleur. Pour ce faire, je viens d’ailleurs me mordre violemment la lèvre inférieure afin de retenir péniblement mes sons de complainte. Cependant, c’est soudainement une toute autre chose qui vient empêcher mes hurlements de s’exprimer. Sans préavis. Sans aucune raison. Les lèvres de mon scientifique viennent s’abattre sur mes lèvres. Bien trop occupé à essayer de gérer ma douleur, j’ai beaucoup de mal à gérer cet événement supplémentaire. Mes neurones ne savent plus où donner de la tête alors que je pose malgré tout, ma main libre sur son torse pour essayer de le repousser.

Quand le baiser se termine enfin, mon esprit essaye d’analyser la situation. Grave erreur cependant, car c’est le moment que choisi In Su pour venir m’arracher entièrement mon ongle. La surprise de ce geste inattendu et la vive douleur m’arrache finalement un cri de douleur alors que mon corps se recroqueville sur lui-même comme si cela allait aider à faire passer cette souffrance infernale. Un grognement de mécontentement et de douleur suit d’ailleurs assez rapidement alors qu’In Su vient appliquer sans ménagement une compresse imbibée d’alcool sur ma plaie ouverte.

-« Espèce d’enfoiré. Les mots sont lâchés sans aucune retenue alors que je tire sur ma main pour la récupérer afin de la garder contre mon torse. Ne t’en fais pas, mes lèvres ne se reposeront plus jamais volontairement sur les tiennes. Ma voix est emplie de haine et de colère alors que j’essaye au mieux de m’exprimer en tentant de faire abstraction de cette douleur infernale. C’est bon, tu as fini ? Tu as eu ce que tu voulais ? Je peux retourner à mes occupations et aller embrasser correctement des personnes qui le mérite vraiment ? »

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In Su n’était pas en moyen de dire ce qui arrivait à Rain mais il pouvait certifier d’une chose c’est que ça ne lui plaisait pas. Il avait façonné ce cobaye de sorte qu’il ne lui refuse rien, qu’il accepte de coopérer sans rechigner et le faire délicieusement souffrir mais en le gardant toujours en vie. Il avait travaillé pour le mettre au plus bas psychologiquement, qu’il se repose principalement sur lui sans essayer de protester. Alors oui, il y avait eu toute cette phase de rébellion mais il l’avait façonné pour qu’il soit cette marionnette cassée, ce Puppy qu’il martyrisait autant qu’il y faisait attention. Dans son enfance, il n’avait pas eu tous les jouets qu’avaient les autres enfants ni une enfance très heureuse alors il se vengeait sur ces humains de laboratoire. Alors oui, voir son cobaye agir de cette heure faisait monter la colère en lui. Il s’était passé quelque chose d’autre en plus de l’entrevue à l’infirmerie, il en était sur et certain mais il n’arrivait pas à dire ce que cela pouvait être. Il ne pouvait pas retrouver cette attitude belliqueuse du jour au lendemain et s’il aurait pu soupçonner d’autres cobayes comme par exemple Diamond, il se doutait que ça ne pouvait pas être ça. Depuis le temps que Rain côtoyait d’autres de ses semblables plus ou moins belliqueux, s’il était pour suivre leurs idées, il l’aurait fait depuis bien longtemps. Il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus pour l’instant mais il finirait par y arriver tôt ou tard, il le fera parler s’il refuser de le faire de lui-même. Il refusait de parler ou faisait une bêtise ? Très bien alors comme toujours dans ces moments, la punition était ce qu’il privilégiait mais s’il avait déjà été assez loin, il ne reculait devant rien, surtout lorsqu’il lui cracha au visage. Il avait été surpris, il n’avait pas pu le cacher, ce qui sembla plaire à Rain. Au début, il n’avait pas prévu d’aller jusqu’à lui décoller son ongle quand il avait commencé à faire traverser l’aiguille mais il décida de lui faire comprendre la bêtise de son action. Il ne pouvait plus reculer. Il refusait d’obéir et se rebellait ? Très bien. Il l’attrapa par la gorge, lui renvoyant un regard noir qui n’eut pas l’effet escomptée mais il n’allait pas se laisser déstabiliser. Un sourire en coin avait étiré ses lèvres en l’entendant parler, sentant combien les mots sortaient péniblement, douloureusement, avouant sa douleur. Il voulait jouer au plus malin mais il ne pouvait pas s’empêcher d’avouer sa souffrance. « Tu n’as pas idée des tours dont je suis capable pour obtenir ce que je veux. Ce que tu ressens n’est rien comparé à ce qui t’attend ensuite ou ce que je peux te faire. » Sans lâcher sa gorge, il avait laissé son index caresser sa mâchoire doucereusement avant de resserrer sa prise alors qu’il décoller son ongle avec une lenteur extrême. Si le cobaye ne laissait aucun son sortir, son visage parlait pour lui. Rare étaient ceux pouvant résister à ce genre de douleur et en le voyant se mordre la lèvre inférieure, il ne put que lécher les siennes avant de l’embrasser. Il ne pouvait même pas donner de raison à cet acte finalement mais il n’avait jamais pu cacher sa fascination pour lui. Son cadet essayait bien de le repousser, en vain, puisqu’il se retira seulement quand il décida de laisser ses lèvres tranquilles.
C’est ce moment qu’il choisit pour décoller entièrement l’ongle de son Puppy avant de, finalement, libérer sa main. In Su se délecta de son cri de douleur ainsi que de la réaction de son corps mais il ne s’arrêta pas en si bon chemin puisqu’il finit par apposer une compresse d’alcool sur la plaie béante. Il n’allait quand même pas prendre le risque d’une infection quand même. Il en profita pour reprendre sa main en otage. Il ne fut pas choqué par ses propos ni par son ton empli de haine, esquissant un nouveau sourire en coin. « Comment ? Tu me demandes si tu peux retourner à tes occupations ? Il te reste 19 ongles Rain et crois-moi que je suis prêt à te les arracher un par un si tu ne changes pas d’attitude. JE fixe les règles, tu obéis. Ne joue pas à ce jeu-là avec moi, je te connais mieux que quiconque ici ou ailleurs alors fais bien attention parce que si j’ai laissé passer certaines choses c’est parce que tu avais bien agi. Tu as un bon comportement, tu as une récompense. Tu déconnes, crois-moi que je serais là pour te punir. Oh et si j’en ai pas assez avec les ongles, sache que tu as encore des cheveux et de la peau mais que j’irais jamais jusqu’à te tuer. » Dit-il d’un ton sévère en approchant son visage du sien. Si Rain voulait essayer de détruire les résistances de In Su, il finirait par déchanter rapidement parce que ses provocations n’arriveraient pas à l’atteindre. Les années l’avaient trop forgé. « Maintenant va à l’évier que je te rince les cheveux. Tout de suite. » Claqua-t-il comme un ordre.

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Le fait que In Su pense que je ne sais pas ce dont il est capable me fait sourire. Aurait-il oublier tous ce temps passé ensemble ? A-t-il oublié tout ce qu’il m’a fait subir pour me transformer en une véritable loque la première fois ? Je sais pertinemment ce dont il est capable. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que j’avais autant peur de lui au moindre hochement de sourcil ou raclement de gorge. In Su est un scientifique subtile. Sadique à sa façon. Tel un serpent tapis dans les haut herbe prêt à vous sauter dessus à la moindre contrariété. Néanmoins, si je veux un jour retrouver cette silhouette que je vois dans mes rêves et cette voix que j’entends à présent partout, je ne peux pas me résigner à simplement être sage par peur de ressentir une douleur inimaginable. Je ne peux pas retourner en arrière. Pas maintenant. Pas depuis que j’ai perdu autant d’ami et que je sais que des personnes peuvent encore m’attendre dans cette autre monde.

Cependant, si je veux un jour sortir de cette enfer, il va d’abord falloir que je survive à cette punition et au vu de l’expression faciale de mon scientifique, ce n’est pas gagné. Il ne tarde d’ailleurs pas à me le confirmer en m’annonçant que je ne sortirais pas d’ici avant d’être sage et que j’ais largement de quoi faire sur mes doigts pour passer un long moment en sa compagnie. Ais-je frissonné d’effroi à cette idée ? Absolument pas. Je n’ai même pas peur de ce qu’il peut me faire subir. Si j’ai supporté cette douleur une fois, je peux largement la supporter encore 39 fois. Pour ce qui en est de ma peau …. Après la brulure que j’ai subit je n’ai plus peur de grand-chose à ce niveau. Mon corps ne ressemble de toute façon plus à rien depuis bien longtemps.

-« Je doute sincèrement que tu sois celui qui me connaisse le mieux. Peut-être ici certes, mais certainement pas ailleurs. Dis-je avec assurance. Tu pète un câble pour de simple visite nocturne et de la nourriture volé, mais attend de voir ce dont je suis vraiment capable. »

Sautant de la table d’osculation, je me dirige alors comme demandé jusqu’à l’évier. Non pas parce qu'il me l’a demandé, mais parce que je n’ai pas vraiment envie de ressentir de potentille brulure parce qu’un produit chimique est resté trop longtemps sur mes cheveux. Cependant, connaissant parfaitement In Su, je prend les devant en allumant le robinet sur la position eau très chaude jusqu’à voir de la fumé se dégager de l’eau.

-« Cette température sera nécessaire je suppose pour faire passer tes petites envie de sadique qui à envie d’avoir tous les pouvoirs ? »

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Rain & Kang In Su

Here we go again, Puppy

Par le passé, In Su était allé très loin avec Rain pour arriver à ses fins, pour qu’il soit ce cobaye si détruit qu’il en était d’une obéissance parfaite, pour le faire souffrir comme il avait souffert dans le passé. Cependant, contre toute attente, en plus de 6 ans, il s’était peut-être un peu attaché à son cadet alors le voir se rebeller, le rendait dingue. Un autre ? Il l’aurait tué sans état d’âme avec quelques produits mélangés mais il y avait quelque chose qui faisait qu’il ne pouvait pas se séparer de Rain aussi facilement. Alors oui, il était déjà allé très loin avec lui mais il n’avait pas été au maximum de son sadisme. Le plus jeune pensait avoir déjà tout vu, savoir ce dont il était capable, mais lorsqu’il était mis au pied du mur, le scientifique savait faire preuve de nouveauté pour palier à ce genre de comportement. Il devait montrer un autre visage avec le plus jeune, il le ferait. Soit plus douce, soit plus sadique, soit un mélange des deux qui risquait d’être pire peut-être. Il fallait qu’il réfléchisse pour pouvoir prévoir ce qu’il allait faire de lui. Il savait qu’il sévirait mais il fallait voir à quel point il devait le faire alors il laissa ses ongles tranquilles même s’il aurait bien aimé en enlever un deuxième, plus lentement, plus sadiquement. Il haussa un sourcil à ses dires, croisant les bras avec un sourire presque amusé, comme si quelque chose germait dans son esprit. Ses fesses s’appuyèrent contre un meuble à quelques pas de Rain. « Parce que tu penses que quelqu’un t’attend à l’extérieur ? Personne ne t’attend, personne ne te porte de l’intérêt peu importe ce qu’on te dit ou ce que tu vois dans tes rêves mais soit, surprends moi Puppy et j’en ferais tout autant. Tu penses me connaître mais ce que tu as vécu par le passé, ce n’est tellement rien par rapport à ce que je peux vraiment faire. On va tellement s’amuser. » Il se lécha les lèvres comme ayant presque envie que cela se produise finalement, comme presque excité à cette idée. Il lui ordonna ensuite de se rendre à l’évier, le regardant faire sans rien dire avant d’aller derrière lui, remettant une température correcte. « Tu risques de cramer tes cheveux, je me suis pas décarcassé pour ça. Tu ne sais pas ce qui t’attend avec moi Puppy, ne pense pas avoir tout vu. » Dit-il avant de lui mettre la tête sous l’eau pour retirer la décoloration avant d’appliquer un produit pour faire griser ses cheveux afin qu’ils aient une couleur gris bleu avant de rincer une fois le temps passé. Il s’éloigna, reprenant une cigarette. « C’est tout pour aujourd’hui mais sache qu’on se reverra bientôt, Puppy. » Dit-il avec un sourire qui n’annonçait rien de bon.

AVENGEDINCHAINS

Date d'inscription : 12/06/2019

Here we go again, Puppy

"La déception ne vient jamais des autres, elle n'est que le reflet de nos erreurs de jugement."

 Kang In Su  ϟ  Rain . 

Écoutent In Su, je ne suis pas bien surpris qu’il soutienne que personne ne puisse m’attendre dehors. Après tout, ce genre de discours, je l’ai entendu des centaines voire des milliers de fois. Pendant des années, j’ai cru à ce genre de parole, persuadé que ma seule famille était à présent les autres cobayes et mon scientifique. Mais même, s’il y a une partie de moi qui doute de ce que mon cerveau essayé de me faire voir, j’ai espoir que cela ne soit pas le fruit du hasard. J’ai envie de croire que je ne suis pas devenu complètement dingue. Si j’ai commencé à entendre et voir cette personne précisément après mon accident, ce n’est pas pour rien. J’en suis certain.

Le soutenir devant ce taré ne servirait cependant à rien. De plus, je n’ai pas envie qu’il se rende compte qu’en plus de mon comportement changeant, que ma mémoire est occupé à refaire surface. Je ne suis pas dingue, je sais que c’est le genre de chose qu’il faut tenir secret. Même à mes amis, j’y réfléchirais deux fois avant de confier ce genre de chose …. Après tout, ici, nous ne sommes jamais à l’abri d’une trahison dans l’espoir que notre vie s’améliore. Je ne voudrais pas que les progrès de mon corps soient réduits à néant, tout cela parce que j’ai eu confiance en-là mauvaise personne à la langue trop pendante.

Gardant donc mes lèvres soigneusement fermées, j’exécute pour une fois, ce que mon scientifique me demande. Honnêtement, en mettant l’eau aussi chaude, j’étais presque sûr qu'In Su ne me mettrait pas la tête dessous. Il n’est pas du genre à faire les choses aussi facilement. Je sais qu’il déteste exécuter les demandes où les envies d’une autre personne. Il me soutient d’ailleurs qu’il n’a pas envie que son travail de coloration soit fichu, mais moi, je suis persuadé que mon geste n’y est pas pour rien. Peut-être que je ne le connais pas par cœur, comme il le dit, mais suffisamment cependant, pour pouvoir agir de tel façon à contrecarré ses envies.

Passant ma main pour secouer mes cheveux mouillés, je ne prête même pas attention au changement de couleur de mes cheveux. Si cela peut satisfaire mon scientifique de me voir comme ça, grand bien lui fasse. Ce n’est pas ce genre de chose qui changera grand-chose à ma condition de rat de laboratoire. Néanmoins, je suis plus que surpris qu’après cela, il me fasse comprendre que je peux disposer. Ne voulait-il pas jouer ? Me faire comprendre qu’il peut-être bien plus terrible qu’à l’époque ? J’ai parfaitement vu son sourire, je sais donc qu’il a une idée en tête et le fait qu’il me laisse si facilement partir n’annonce rien de bon.

-« Je suppose que j’ai intérêt à profiter plus que largement de ma liberté avant que tu ne déchaînes les enfers sur ma petite personne. Dis-je sans aucune once de peur en me rapprochant de la sortie, sans pour autant tourner complètement le dos à mon scientifique. Ne pense pas que je vais t’attendre la peur au ventre. Quand tu viendras me chercher, je serais plus que prêt à subir ton sadisme. »

Le connaissant et, surtout, me connaissant, il allait falloir que je me prépare parfaitement psychologiquement à ne pas flancher face à ses futures attaques. Je ne devrais pas perdre de vue qu’il est hors de question de refaire marche à arrière. Jamais je ne redeviendrais son petit chien. Je préfère mourir que de lui donner cette satisfaction. Par ailleurs, puisque ma mort est une éventuelle possibilité, je compte bien profiter de Golden et de la présence de mes amis les cobayes, justes au cas où. Fermant la porte, c’est donc vers eux que je me dirige, sans aucune crainte de revoir rapidement mon scientifique.

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