Hello, I'm back ! [Oz]

Hello, I'm back !

@Oz

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Une petite grippe. Voilà ce qui avait empêché Dambi de fouler à nouveau le sol du laboratoire pendant quelques jours. Résultat d’une mauvaise prise en charge de sa santé au profit d’une accumulation d’heure de travail pour avancer sur son projet scientifique accompagné d’une alimentation peu équilibré. Si la fièvre s’était dissipée, la scientifique ressentait toujours une certaine fatigue qu’elle essayait de palier avec des compléments vitaminiques. Ses talons claquèrent sur le sol se dirigeant vers son bureau qu’elle avait laissé vide depuis six jours. Durée pendant laquelle, elle avait également laissé tranquille son cher cobaye Oz. Mais est-ce que celui-ci avait vraiment été tranquille pendant son absence ? Moins sûr, mais Dambi ne voulait pas pensée au fait que potentiellement certains de ses confrères ont pu faire quoique ce soit avec celui-ci.

Arrivée à son bureau, elle enfila sa blouse blanche qu’elle avait laissé sur le porte-manteau et fit marche arrière pour marcher en direction des dortoirs où elle s’arrêta bien avant pour réclamer aux gardes. « Amenez-moi le cobaye Oz en salle d’expérimentation. » Un ordre bref. Elle reprit le pas vers cette salle d’expérimentation où Dambi n’allait malheureusement pas offrir un accueil préparé pour son cher cobaye qui lui avait presque manqué. Oui presque. Une fois dans la pièce blanche, la coréenne ouvrit l’armoire métallisé pour prendre une boîte de prélèvement sanguin.

Elle prépara tout le matériel dont elle avait besoin, puis des pas entrant dans la pièce annonça l’arrivé de cet homme. Un léger sourire prit place sur ses lèvres qu’elle effaça aussitôt qu’elle se retourna pour lui faire face. « Hello ! J’espère que tu as bien profité de mon absence, car c’est à présent fini. » Elle se recula laissant les hommes poser le jeune homme sur le fauteuil et l’attacher avec les sangles pour l’empêcher de bouger. « Vous pouvez disposer. » Même si être seul avec son cobaye n’était pas un choix judicieux pour de multiples raison dont une qu’elle avait déjà vécu. Dambi préférait tout de même l’être, n’aimant pas être gênée par des éléments extérieurs. Enfin seul, elle se retourna vers ce cher Oz dont elle détailla le moindre de ces traits pour en déduire comment il avait été traité en son absence. « Navré pour toi, mais je suis bien vivante. » Sûrement avait-il eu ouïe dire que la scientifique avait été malade au point de ne pas pouvoir venir travailler. Chose extrêmement rare dans son cas.

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Hello, I'm back !

@Im Dambi

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Le temps ne passait pas depuis qu'il était enfermé, enfin, c'était encore pire que d'habitude. Il n'avait pas pu manger tant son appétit avait été coupé par la rage qu'il ressentait à ce moment. Tout était blanc ici, autant dire que tout était fait pour vous rendre fou. Mais il ne pouvait pas lâcher prise, non, pas tant qu'il n'était pas sortit d'ici et qu'il n'avait comprit comment et pourquoi il s'était retrouvé ici. Son cerveau allait exploser, à le voir comme ça allongé sur le sol, on aurait pu croire qu'il se laissait mourir.

Un bruit de gouttes d'eau qui s'écrase sur le sol, c'était le seul son qui résonnait dans ses tympans depuis des jours. C’était un vrai cauchemar qui se répétait en boucle. C'est comme si il n'entendait plus tout ce qui l'entourait depuis que ce scientifique avait essayé de le forcer à aller dans cette baignoire remplie d'eau. La scène avait été horrible à voir pour lui mais sa réaction avait dû être considérée comme horrible pour les personnes autour d’eux. Peu de personne connaissait sa peur pour l’eau et encore moins les nouveaux scientifiques. Oz était devenu super violent d'un seul coup. Il l'était en temps normal sauf que ce jour-là, il avait blessé le scientifique à l'œil avec l'un des pieds de la chaise en lui criant de s'éloigner de lui. Il avait eu l’impression de ne plus pouvoir respirer comme lors de son arrivée au laboratoire. Il fixait le plafond depuis des heures, les tremblements de ses mains s’étaient à présent calmés. Le japonais entendit un bruit et pourtant il ne daigna pas lever les yeux; quatre personnes s’étaient relayées pour l’attraper et le sortir d’ici. Il avait était vif et s’était relevé rapidement pour leur échapper mais le nombre avait primé sur la rage et ils l’avaient eus.

On était venu le chercher dans l’isoloir, il y était enfermé depuis une semaine déjà et il n’avait vu personne et par précaution, on l’avait menotté parce qu’il montrait encore des signes d’agressivité. Autant dire qu’en arrivant dans la pièce, on avait prévenu la scientifique que c’était une mauvaise idée de vouloir faire des expériences sur lui tant il était devenu plus agressif qu’avant. Sûrement qu’on avait omis de lui raconter l’incident puisqu’elle venait de revenir. « Je vais vraiment te buter. Je ne suis pas d’humeur à jouer avec toi. » Visiblement, elle était entrain de regarder comment il allait. Sûrement pour jauger ce qu'elle pouvait faire ou non selon son état. Est-ce qu'elle allait reprendre son expérience de la fois dernière ? Autant dire qu'il avait douillé pendant des jours suite à ça et qu'il avait même crû qu'il allait y passer. « Et dire que t'aurais pu crever mais non, faut encore que tu me les brises...» finit-il par dire en soupirant tout en essayant de tirer sur ses sangles même si il savait très bien que c'était peine perdue.

Oz regarda autour de lui, visiblement, il n'y avait pas le moindre signe d'une baignoire autour de lui. On n'avait pas passé le mot sur sa peur à celle qui lui faisait face et autant dire que ça l'arrangeait parce qu'il n'était pas prêt pour une seconde session. « je vais finir par croire que t'es amoureuse de moi vu que c'est toujours moi que tu choisis comme cobaye. Désolé de te décevoir, t'es toujours pas mon genre... depuis la semaine dernière. » finit-il par lui dire à son attention. Elle devait sûrement être la personne qu'il voyait le plus, il allait finir par croire qu'elle avait une réelle obsession envers lui.

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Hello, I'm back !

@Oz

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Une menace. Une de plus qui sortit entre les lèvres de cet homme. La scientifique n’y prenait guère attention, puis qu’elle était persuadée que rien ne pourrait lui arriver. Une pensée qui pourrait bien lui porter préjudice un jour. Elle l’observa. Pourquoi avait-elle l’impression que la rage émanant de lui était bien plus intense. On l’avait effectivement prévenu de cela, mais elle trouvait cela bien étrange. Elle l’écouta ne comprenant pas le sens de sa phrase… Elle aurait dû mourir ? Elle décida de ne pas relever ses mots. « Pourquoi t’entêter à tirer sur les sangles alors que cela ne sert à rien ? Tu gaspilles ton énergie inutilement. » Et de l’énergie il lui en fallait pour continuer à survivre ici.  Elle prend une sangle mobile prête à lui faire un garrot au bras et s’arrêta brièvement pour le regarder. Il y avait bien une raison du pourquoi son choix se portait sur lui et non un autre, mais il était évident qu’elle ne pouvait point lui fournir celle-ci. « Ne prends pas tes rêves pour des réalités. Si c’était réellement le cas, tu ne serais pas en face de moi. » Ou alors la jeune femme avait un attrait pour le sadisme.

Dambi tira sur la manche de l’homme pour relever cette dernière afin de serrer le haut de son bras avec l’élastique. Puis elle prit une aiguille pour effectuer la prise de sang, par chance les veines de Oz était bien visibles. « À mon retour, on m’a informé de ton récent comportement. »  Un temps de pause marqué alors qu’une fois l’aiguille enfilé, elle apporta un à un les tubes pour les remplir de la quantité de sang nécessaires pour les analyse. « On ne m’en a pas donné les raisons , mais au vu du j’aurai du crever, je dois en déduire qu’il s’est passé quelque chose pendant que je n’étais pas là. » Si c’était réellement le cas, ça ne lui faisait guère plaisir. Même s’il était courant pour un cobaye de passer par différente main de scientifique, Oz était celui dont il était préférable de ne pas toucher. Du moins pas en présence de la jeune femme et il était préférable qu’elle n’en ai pas vent. « Un autre scientifique a décidé de jouer avec toi ? » Soit on avait prit la décision de ne rien lui dire, elle allait donc trouver la réponse par elle-même en demandant directement au concerné. Encore fallait-il qu’il accepte de lui dire quoique ce soit bien entendu.

Elle leva un œil vers lui, regardant ce visage remplit de colère et d’une autre chose dont elle n’était pas capable de distinguer la nature. « Qui est cet idiot qui a touché à ce qui ne lui appartient pas ? » Oui, la brune ne cachait pas sa possessivité en ce qui concernait les choses qu’elle considérait lui appartenir quelle soit matériel ou bien vivante comme le japonais. « Tu l’as tué ? » N’avait-il pas énoncer qu’elle aurait pu être à sa place bien plus tôt. Crever signifiait bien mourir. Avait-il réellement tuer ce malheureux scientifique ?

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@Im Dambi

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Pourquoi il tirait ? Simplement parce qu'au moins, il se battait, il ne restait pas sagement assit en donnant son corps à ces enfoirés de scientifiques. Oz ne pouvait pas avoir l'air d'un faible et encore moins en ce moment vu qu'il était particulièrement remonté contre toutes les personnes qui l'entourait. Bizarrement, aujourd'hui plus qu'un autre jour, la voix de Dambi le froissait. Pourquoi c'était à lui qu'on infligeait tout ça ? Qu'est-ce qu'il avait bien pu faire par le passé ? Est-ce qu'il avait été un criminel ou quelque chose dans ce genre ? Il voulait tous les tuer, est-ce qu'il avait toujours eu des pulsions meurtrières comme celles-ci ? Le japonais leva ses yeux vers la scientifique et pour la première fois, il la fixa vraiment dans les yeux. Il avait un sentiment bizarre en la regardant mais il ne pouvait pas mettre de mots là-dessus. « Si j'étais en face de toi sans sangles, tu ferais pas long feu. » ponctua-t-il avec un sourire.

Elle parla de cet incident qui était arrivé lorsqu'elle était absente et il ne pût s'empêcher de faire un grand sourire. Autant dire que ça l'amusait, il l'avait bien mérité et encore il avait eu de la chance qu'on l'avait stoppé avant parce qu'il l'aurait tué sinon. « Oui, tu veux subir le même sort, c'est ça ? » D'ailleurs, il se demandait combien de scientifiques ici étaient au courant pour sa phobie. Tant on le faisait souffrir avec bons nombres d'expériences, il ne sentait même plus une simple aiguille sous sa peau. Il trouvait ça curieux que ces enflures ne se disent pas les choses entre elles pour se vanter de leurs expériences. Après, il n'avait pas de quoi se vanter avec un oeil en moins, c'était évident. Mais au moins, les autres retiendraient la leçon par la suite et ce n'était pas plus mal. « Hm, et tu pourras pas le rater vu qu'il n'a plus qu'un oeil, le pauvre chou. » Il riait, Oz riait tant la situation l'amusait. Il avait adoré voir ce mec tremblait et le supplier d'arrêter. Il s'était pensé fort, il pensait avoir assez serrer les sangles et voilà ce qui lui était arrivé. Autant dire que le japonais était assez fier de son oeuvre et qu'il ne distinguait plus le bien du mal, un peu comme les personnes qui lui faisaient face en somme.

Le cobaye marqua un temps de pause, est-ce qu'il avait bien entendu ? Elle pensait qu'il lui appartenait, autant dire qu'elle se fourrait le doigt dans l'oeil. Ses traits étaient encore tiraillés par la rage qui l'animait. Il tirait de plus en plus fort sur ses sangles. « Tu penses que je t'appartiens ? Tu rêves, je ne suis à personne ici. » ne tarda-t-il pas à dire à l'intention de la jeune femme pour bien lui faire rentrer dans le crâne qu'il ne comptait être le jouet de personne. « Malheureusement non, ils ont dû être six pour m'arrêter, quel dommage j'y étais presque. » Après tout, ils avaient dû quand même être à plusieurs sur lui alors qu'il était censé être très affaibli mais la rage avait réveillé une force qu'il ne se connaissait pas avoir. « Toi aussi, sa gueule ne te revenait pas ? » demanda-t-il tant elle avait l'air curieuse de savoir si il l'avait tué ou non. Peut-être qu'elle ne pouvait pas se le blairer. Lui, il ne pouvait se blairer aucune des personnes ici, à part, peut-être quelques cobayes.

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Hello, I'm back !

@Oz

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S’il était en face elle sans attache que ferait-elle ? Dambi y avait déjà pensé, car ce n’était pas anodin que des cobayes puissent se défaire de leur lien et attaquer leur bourreau. Ça lui était arrivée il y a quelques temps et cela lui avait valu quelque points de suture, par chance l’interne avait plutôt bien fait son travail malgré la mauvaise image qu’il avait pu lui donner. La cicatrice était belle et peu voyante. Même si elle s’en fichait en réalité. La poupée de glace écoute le spécimen sans rien dire, il n’eut guère besoin d’activer plus que cela ses neurones pour comprendre ce que Oz avait fait. « Tu penses réellement être capable de me faire quoique ce soit ? » Dambi n'avait aucune honte a exposé son assurance infaillible. Peut-être était-elle en tort… Mais c’était ce qui lui permettait de venir travailler en ces lieux. Sans assurance et confiance, il serait difficile de travailler dans ce laboratoire sordide où tout pouvait arriver. Aussi bien aux cobayes que les scientifiques qui leur font subir des atrocités.

Prélèvement sanguin fait, elle colla les étiquettes indicatifs sur les tubes et aux réponses du japonais elle leva un nouvel œil vers lui. Il ne lui appartenait pas ? Pourquoi cette phrase l’énervait tellement et lui faisait rappeler le passé. Cette époque où ils étaient fiancés, mais que le jeune homme avait foutu en l’air en allant avec une autre. « N’oublie pas que j’ai le droit de vie sur toi. Je peux décider aisément de raccourcir ta vie si ça m’enchante. » Le laisser vivre ou le tuer ? Une question que la coréenne s’était de nombreuses fois posées au vue de la rancœur qu’elle avait à l’égard du japonais. Elle referma la boîte et la posa sur le plateau du chariot tout cochant sur une feuille quelques cases. Elle écouta sa question. « Je me fiche bien de ce que tu as pu lui faire . » répondit-elle simplement à sa question. Dambi ne voyait pas de quel scientifique il s’agissait et quand bien même elle connaissait son identité, cela ne l’impacterait guère. Après tout elle était la poupée de glace. « Tu sais comment on me surnomme ? » La scientifique était bien au courant de tous les bruits qui courraient à son sujet, notamment les surnoms qu’on lui avait trouvé pour la décrire. Est-ce que ça l’impactait ? Pas réellement, car dans le fond elle savait pertinemment sa personnalité n’était point chaleureuse. « La poupée de glace. » lâcha-t-elle tout en finissant de ranger pour se retourner vers lui. « Je n’en ai que faire des autres, tout ce qui compte pour moi c’est moi et les résultats de mes travaux. » Une réalité pas tout à fait vrai, car la jeune femme ne se fichait guère de la vie de son meilleur ami. « Je me fiche clairement de ce qu’on peut penser de moi ou dire sur moi. Alors si tu crois que la moindre de tes paroles m’impacteront comme je te l’ai déjà dit économise ta salive. » Elle était une cause perdue pour beaucoup dont le changement était impossible. Etait-ce vrai ?

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