Cette semaine avait été assez rude pour la jeune femme. Elle avait du courir un peu partout, le nombre de patient ayant augmenté dans l'hôpital et une surcharge de travail lui ayant été attribué pour la partie labo. Elle avait hâte de pouvoir enfin rentrer chez elle, histoire de profiter de la journée de congé qu'elle avait demandé. Il fallait qu'elle prenne du temps pour reprendre des forces, si elle ne voulait pas que ses nerfs lâchent. Pas seulement pour elle, mais aussi pour ces pauvres cobayes qui supportaient des horreurs tout les jours. Elle avait, d'ailleurs, pour objectif de se rapprocher de certains en particulier. Elle devait se préparer pour une futur évasion, pour les faire sortir petit à petit. Sans pour autant que cela paraisse louche aux yeux de ses supérieurs. Et, pour ça, il fallait qu'elle soit complètement reposée !
Elle dut se rendre à une des chambres, afin de soigner des cobayes tout juste lâché par leur scientifique. Elle accompagnait une de ses collègues, afin qu'elles puissent se répartir le travail. La jeune femme n'eut pas à réfléchir, entrant comme elle avait l'habitude de le faire. Comme à chaque fois, son cœur se serra face à ces pauvres gens. Mais un détail différencia ce jour des précédents. Pour être précis, un visage.
L'américaine fut pétrifiée par le choc. Son corps se mit rapidement à trembler, tandis que ses yeux ne pouvaient se détacher de ce qu'elle voyait. Ce visage. Elle ne l'avait vu qu'une seule et unique fois. Pourtant, il l'avait hanté durant plusieurs mois. Elle était si ... différente. L'air hautain et colérique qu'elle portait, le jour de leur rencontre, n'était plus là. Maintenant, seul la peur et la douleur prenait possession de son corps. Pourtant, Esther en était sure. Pas de doutes possible ...
Sa collègue l'appela, plusieurs fois. Mais la métisse ne put sortir de sa torpeur. Au contraire, elle prit la fuite. Elle se mit à courir dans les couloirs, n'ayant qu'un objectif en tête : trouver une preuve fixe. Elle avait besoin de quelque chose de concret, de savoir si ses doutes étaient réels où si elle se faisait des idées. Il fallait qu'elle sache. Il le fallait absolument ! Esther finit par trouver la porte des archives, l'ouvrant sans ménagement. Elle se précipita vers les étagères, sachant parfaitement où elle devait chercher. Après quelques instant à galérer à cause de son stress, elle tomba sur le bon dossier. Elle l'amena rapidement sur la table afin de pouvoir le consulter. Il contenait les documents concernant les cobayes, lors de leur arrivé dans le labo. Etant classé selon la date de leur capture et l'aile dans laquelle ils sont envoyé. Esther aurait sincèrement voulu se tromper, ne rien trouver et pouvoir passer à autre chose. Malheureusement, elle la trouva. Beaucoup trop facilement. C'était belle et bien elle.
Après avoir lu la feuille, elle la jeta dans les airs sous le coup de la panique. Comme si l'éloigner d'elle était la solution pour arrêter le massacre. Bien sur, cela ne changea rien. Son cœur battait si fort que cela devenait insupportable. Des vertiges la prenait, faisant tourner sa tête et lui donnant envie de vomir. Déjà que les souvenirs qui remontaient à la surface ne l'aidaient pas à se ressaisir ... Sa respiration se fit plus courte, l'obligeant à s'asseoir contre le carrelage glacé. Des larmes dans les yeux, elle cacha son visage contre ses genoux. Comme un enfant tentant de se protéger.
- Ce salop ... Ce salop à osé ...
Elle répéta ces mots, encore et encore. Complètement choqué, en réalisant qu'elle s'était laissée bercé par une illusion remplit de naïveté. Il n'avait pas lâché l'affaire. Son cauchemar était encore bien loin de la fin.
It's a secret ... Ce cauchemar ne compte pas te lâcherFt. Kim EstherJournée un peu plus tranquille aujourd’hui. Du moins, le temps que j’y passerais au labo, car une séance de photo important m’attend en fin d’après-midi. En attendant, pas d’expérience sur les cobayes pour le moment. Oh, ce n’est pas l’envie qui m’en manque, mais je suis de corvée de paperasse aujourd’hui. Vous savez à force de travailler sur la suppression définitive de ces maudites phobies qui rende faible et vulnérable l’être humain, j’en oublie complètement d’archiver mes anciennes données et autres informations sur des cobayes que j’ai pu récolter.
Appuyé sur une étagère, un dossier entre les mains, j’ai fini par détourner mon attention de ma tâche première. N’ai-je pas droit à une petite pause ? Un petit moment de distraction ? Ayant rangé déjà pas mal de mes dossiers, j’ai fini par me dire qu’un peu de lecture ne me ferait pas de mal. De toute manière, s’informer sur d’autres cobayes peut toujours être utile. Dans la mesure, bien entendu, où ceux-ci sont toujours vivants. Un petit rat, brûlé et transformé en poussière parce que cet idiot n’a pas eu assez de force pour survivre ne me servirait à rien.
Tombant sur des informations plutôt juteuses, mon attention est néanmoins détournée lorsqu’une personne semble faire irruption dans la pièce. De là où je suis, je ne peux pas voir de qui il s’agit, mais je peux facilement en juger par le bruit qu’elle fait que cette personne est assez agitée. Me redressant légèrement, je fixe un point devant moi afin de déterminer les actions et gestes de cette opportun. Des casiers qui s’ouvrent …. Un bruit de personne qui recherche activement quelques choses et ….Ah, visiblement, l’information recherchée a été trouvée ….
Habituellement, je n’aurais pas prêté attention à ce genre de chose. Je serais resté dans mon coin, sans que personne ne puisse me voir, jusqu’à ce que le calme et la solitude reprenne possession de la pièce. Cela aurait été ma réaction, si seulement je n’avais pas perçu la voix d’une jeune femme complètement chamboulé et potentiellement en détresse émotionnelle. Mon point faible ? Pas vraiment, mais j’ai du mal à rester de marbre quand une femme souffre… Peut-être sans doute …. Parce que moi aussi, je suis passé par là.
Refermant le dossier et le rangeant soigneusement, je longe les couloirs d’étagère jusqu’à tomber sur l’une de mes collègue effectivement bien occupé à regarder un dossier parlant visiblement d’une cobaye au vu de la photo que je peux voir de loin.
-« Cela ne va pas ? Prononçais-je naturellement sur un ton assez neutre. Je t’ai entendu injurier un homme. Enfin du moins de ce que j’ai pu comprendre et je me demandais si tu avais besoin d’aide. C’est un collègue ?»
08.04.21 18:52
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Esther tremblait de la tête jusqu'au ieds, complètement déboussolée. Revoir le visage de cette femme la ramenait des mois en arrière. Son pire cauchemar, qu'elle avait presque oubliée grâce à sa nouvelle vie chargée, était de retour. Certes, il ne s'était pas présentait jusqu'à elle. Mais, sans même le savoir, il avait envoyé un avertissement à l'américaine. "Tu ne m'échapperas pas"
Ce malade était allé très loin. Elle avait finit par comprendre que c'était un pervers narcissique, doublé d'un enfant pourri gâté. Mais elle ne savait pas qu'il était capable de faire une telle chose. Elle ne savait pas qu'il horrible, à ce point. Si jamais il arrivait vraiment à la retrouver ... Elle allait mourir. C'était évident.
Des larmes commencèrent à monter, mais elle ne quittèrent pas ses yeux. En faite, une voix étrangère l'empêcha de totalement craquer. Surprise, l'américaine leva la tête et croisa le regard d'une très belle femme. Son visage ne lui était pas inconnu. Elle faisait partie des scientifiques qui utilisaient les cobayes pour leurs séances de torture. Esther l'avait déjà croisée, dans les nombreux couloirs du sombre labo. Mais elles ne s'étaient jamais parlé. Il fallait dire que Esther n'avait pas vraiment de lien avec ses collègues. Si on oubliait Jaemin. Il devait être le seul, malgré le fait que ce soit un homme. Sinon, la jeune femme évitait tout lien avec le personnel, qui semblait pour la plupart d'accord avec ce qui ce passait. Elle n'avait pas envie de jouer au monstre avec eux, ou encore de faire griller sa couverture en voulant défendre ouvertement les cobayes. Rester dans l'ombre était la meilleure chose qu'elle pouvait faire.
Bref. Tout ça pour dire que l'américaine n'avait jamais eu l'occasion de parler avec cette femme. D'où le fait qu'elle soit surprise de la voir se rapprocher, en essayant de savoir ce qui ce passait. Esther ne savait pas quoi faire. Après tout, son interlocutrice l'avait entendu jurer sur son ex. De plus, elle ne voyait pas comment lui faire croire que tout allait bien alors qu'elle venait d'éparpiller un dossier entier sur la table et d'injurier un homme inconnu dans ces lieux. Et puis, elle devait bien se l'avouer ... Esther n'en pouvait plus. Cela faisait des mois qu'elle avait fuit sa maison, afin de protéger sa main et de se délivrer de ce salop. Et tout ça pourquoi ? Pour se rendre compte qu'il est vraiment un taré ? Que sa mère était en danger, peut importe ce qu'elle ferait pour la protéger ? Qu'elle avait perdue sa liberté pour toujours ? Esther avait atteins ses limites. Elle ne savait plus quoi faire.
- N ... Non ...
Elle s'était relevée, ramassant la feuille qu'elle avait jeté quelques minutes avant. Elle observa la photo du cobaye, son corps se remettant à trembler. Elle en était sure. Il n'avait pas fait cela seulement pour enlever à Hope Moreau La raison qui l'empêcherait de se remettre avec lui. Cela était aussi un avertissement, au cas où elle serait en relation avec le labo de Mister K. Car même s'il avait bien enjoliver les choses, il lui avait parlé de cet endroit. Il se doutait forcément qu'elle se trouvait aussi en ces lieux. Et il avait décidé de faire passer un message, au cas où. "La prochaine sera ta mère"
Ses lèvres se mirent alors à bouger, sans qu'elle ne puisse le contrôler. Commençant par une révélation, qui allait suivre par plusieurs autres. Plus grande les unes que les autres. Jusqu'à la libérer entièrement.
It's a secret ... Ce cauchemar ne compte pas te lâcherFt. Kim EstherJ’observe la scène, essaye d’analyser la situation que si présente à mes yeux. La collègue qui se trouve devant moi semble sur le point de craquer, visiblement très à fleur de peau. Il va sans dire que si je ne m’étais pas pointé subitement, elle se serait mise à fondre en larmes. Finalement, ce n’est pas plus mal que, pour une fois, je me mêle de ce qui ne me regarde pas. Je n’aime pas savoir une femme occupée à pleurer, mais la question ici est quelle est la raison de ses larmes. Elle m’indique par un mot négatif que cela n’a rien à voir avec un collègue homme, pourtant c’est bien un homme qu’elle a injurié et c’est bien un dossier de cobaye que je vois sur cette table.
Hmmmm …. Étrange …. Mon regard se perd sur les multitudes de feuilles présentes sur la table à la recherche d’une donnée qui me sauterait aux yeux. Malheureusement, je ne vois rien. Du moins, rien d’inhabituelle. Qu’elle est donc le problème ? Je cherche dans mon cerveau des réponses plausible à ma question, jusqu’à finalement entendre la voix de la jeune femme s’élever une nouvelle fois dans les airs. Remontant mon regard dans sa direction, j’analyse une nouvelle fois ce qu’elle vient de dire.
-« Hmmm …. Je vois …. »
Bien sûr, je ne peux pas vraiment réagir au fait que cette femme soit devenue cobaye. Après tout, ce n’est pas vraiment le genre de chose qui me touche, je ne ferais pas ce métier si non. Cela dit, je peux imaginer ce que cela peut faire de tomber sur une personne que l’on connaît dans cet enfer. Il suffit de me visualiser tombant sur ma jumelle, devenue cobaye, pour me l’imaginer aisément. Cela dit, je ne pense pas que cela soit vraiment ça le fond du problème, après tout, je n’oublie pas qu’elle a injurié un homme qui visiblement est son ex. petit copain.
-« Laisse-moi deviner, tu as compris qu’un homme peut être cruel et sans cœur ? La questionnais-je tout en m’emparant de la photo de la cobaye que j’observe attentivement. Elle aussi, c’est fait avoir par un homme, c’est bien ça ? Tu es triste pour elle où tu as peur de ce qu’on pourrait te faire ? »
J’y vais peut-être un peu cash, mais je ne vois pas vraiment pourquoi il faudrait tourner autour du pot. Vu sa sensibilité, ça finira un jour ou l’autre par sortir, alors autant que cela sorte maintenant en ma compagnie. Après tout, n’oublions pas que j’ai une sacrée expérience avec des ordures de la jante masculine.
14.04.21 15:22
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Sur le coup, Esther se sentait stupide. Elle était en train de paniquer et de presque à cause d'un cobaye. La femme de son ex petit-ami, pour être précis. Celle qui l'avait frappée alors qu'elle s'était aussi fait avoir par un salopard, comme elle. Mais le pire, c'était qu'elle était en train de le faire devant une scientifique. Une femme qui faisait des expériences horribles sur ces fameux cobaye. Donc, qui ne pouvait pas comprendre la détresse dans laquelle elle se trouvait. Enfin, même si elle ne l'était pas, elle ne comprendrait surement pas pourquoi elle paniquait pour une femme qui lui avait fait du mal. qui l'avait humiliée et traitée comme une moins que rien, alors que le véritable coupable était l'homme qu'elles aimaient. Ou Avaient aimées, plutôt. Il était hors de question que ce malade la rattrape !
Son interlocutrice reprit la parole, se rapprochant pour prendre la photo qu'Esther tenait. Elle observa quelques secondes avant de reporter son attention sur l'américaine. La question qu'elle lui posa ensuite déstabilisa la métisse, bien qu'elle n'en montra rien. Elle n'avait pas eut souvent affaire à des personnes aussi cash qu'elle. Ce n'était pas une mauvaise chose, elle n'avait juste jamais été confrontée à ce genre de situation. Mais elle n'avait pas peur. Elle le voyait dans son regard. Elle voulait la pousser à tout lâcher, là qu'elle le pouvait. Personne n'était là pour lui faire de remarque, ou pour la dénoncer s'ils apprenaient qu'elle mentait sur son identité. C'était assez ironique que la personne qui voulait lui tendre une main faisait partie de ceux qui détruisaient des vies, sans remords. Et pourtant, elle finit par parler. Osant mettre des mots sur ce qu'elle vivait pour la première fois, depuis des mois.
- On s'est fait avoir toute les deux ... par le même ...
Un court silence prit place, tandis qu'elle cherchait ses mots. Elle fut reconnaissante envers la scientifique de lui laisser un peu de temps, malgré le fait qu'elles ne se connaissaient pas. Pouvoir parler lui faisait plus de bien qu'elle ne l'aurait cru.
- La première fois que j'ai rencontré cette femme ... Elle m'a frappée et insultée devant mes collègues, dans un hôpital ... C'est comme ça que j'ai apprit que j'étais la maîtresse de mon petit-ami ...
Elle se retourna pour poser son dos contre la table, lentement. Puis, elle leva les yeux vers le plafond. Empêchant ainsi ses larmes de couler. Elle en avait marre de pleurer pour ce salopard. De craindre qu'il n'arrive d'un coup, dans les couloirs, afin de la ramener sur le sol américain. Ou encore de craindre que ce soit sa mère qui se retrouve dans ce bâtiment sombre. Elle ne pouvait pas savoir de quoi il était capable, pour remettre la main sur elle. Ne pas savoir ce qu'allait devenir sa maman pouvait la pousser à faire des cauchemars.
- Et j'arrive encore à avoir de la peine pour elle ... pathétique, n'est-ce pas ?
It's a secret ... Ce cauchemar ne compte pas te lâcherFt. Kim EstherQue l’on ne se fasse pas de fausses idées, ce n’est pas parce que je m’adresse à cette jeune femme que je compatis à ce qui lui arrive. En vérité, si je lui parle, c’est uniquement pour déterminer certaines choses qui pourraient ne pas me plaire. Non pas parce que c’est elle, mais uniquement parce que c’est une femme. N’oublions pas que je ne connais pas cette employée qui se trouve sous mon regard curieux. Je ne vois pas pourquoi je serais gentille et compatissante avec une fille que je ne connais pas. Habituellement, je me fiche d’ailleurs bien du sort des autres à partir du moment où ils ne sont pas dans mon cœur. J’aurais d’ailleurs royalement ignorer ses larmes et serais resté dans mon coin, si ses minces paroles n’avaient pas suscité mon attention. Je peux d’ailleurs aisément voir que ma façon de lui parler, la désarçonne quelque peu. Il est vrai qu’une personne normale aurait certainement pris un ton mielleux en essayant de savoir ce qui s'est passé sans brusquer notre collègue. Moi, ce n’est clairement pas mon style. Sauf quand je me fais passer pour ce que je ne suis pas.
Par chance, ma façon, de m’adresser à elle , ne l’a pas rebuté pour autant. Loin de là même, car ma vis-à-vis finit par s’exprimer sans crainte. Je l’écoute attentivement. Bien sûr, je ne suis pas bien surpris d’apprendre qu’un homme sait jouer de deux jeunes femmes. Coup classique, j’ai même envie de dire. Je ne rebondis donc pas sur sa première phrase, lui laissant le temps de rassembler ses idées avant de continuer sa petite histoire. Moi, en attendant, je m’appuie contre l’une des étagères tout en continuant à l’observer, à l’écouter.
Je t’apporte doucement le coin de la photo sur mes lèvres, tout en réfléchissant à ce qu’elle est occupée à me dire. À mes yeux, cette cobaye ne mérite clairement pas que l’on s’apitoie sur son sort. Elle était peut-être furieuse, mais si elle avait eu un peu de cervelle, elle n’aurait pas foncé dans le tas en accusant immédiatement la maîtresse. Pitoyable femme aveuglée par un homme.
-« À vrai dire, oui, c’est complètement pathétique. Cette femme était visiblement stupide et vue ce qu’elle t’a fait, il n’y a pas de raison d’avoir de l’empathie. Je jette alors la photo sur la table sans détacher mon regard de la demoiselle. Si j’avais été comme elle, le lien avec ma jumelle aurait pu se briser assez rapidement.Néanmoins …. Je me détache de l’armoire où je suis adossé pour prendre une meilleure posture, je peux comprendre que l’on soit aveuglé par un homme. Je suis passé par là aussi. Mais si cette fille a selon moi eu ce qu’elle méritait, j’ai une question à te poser …. Est-ce que lui a payé le prix de cette tromperie et de cette manipulation ? »
Je lui pose la question, mais au vu de sa sensibilité et de sa trop grande gentillesse, je suis certaine que ce n’est pas le cas.
-« Après tout, il t’a fait passer pour la méchante de ce que je comprends bien. Tu l’as laissé ainsi sans rien dire ? Sans rien faire ? »
Dernière édition par Black In Na le 03.08.21 11:59, édité 1 fois
14.05.21 23:56
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La métisse écoutait son interlocutrice, dans un silence religieux. Elle ne pouvait rien faire d'autre, après avoir déballée une partie de sa vie à une parfaite inconnue. Cela la déboussolée un peu. Elle avait tellement l'habitude de tout garder pour elle, de jouer au sous-marin afin d'éviter les problèmes. Alors, se retrouver ainsi, à répondre aux questions de quelqu'un qui veut comprendre sa situation ... Peut importe les raisons pour lesquelles la scientifique l'écoutait, cela lui faisait du bien. Encore plus qu'elle ne l'aurait imaginée.
Mais la fameuse question. Une question à laquelle elle ne s'était pas attendue. Elle reposa ses yeux sur elle, un peu démunie. La jeune femme n'avait pas relevé quelque chose d'idiot. C'était lui, le véritable coupable. Mais la métisse était tellement concentré sur sa fuite, sur la colère de son ex portait sur elle ... qu'elle n'avait jamais réfléchit à cette question. Pas une seule seconde.
Le silence prit alors place. Esther ne sut pas quoi répondre, sur le coup. Ce n'était pas lui qui avait payé. Et il ne payerait certainement jamais. Elle, part contre ... Elle avait du payer. Sa cicatrice et son identité. Ainsi que la protection de sa mère.
- Non ...
Elle aurait juste répondre ça. Mais elle avait déjà tellement parlé que son cœur voulait tout déballer. C'était trop lourd pour elle. La douleur était encore bien vive, permanente. Elle ne savait pas si elle allait revoir sa mère un jour. Si elle allait retrouver sa liberté. Si elle allait pouvoir, à nouveau, se faire appeler par son véritable nom. Si elle allait pouvoir retomber amoureuse, refaire confiance en un homme, ne plus avoir peur. Sans que son ex ne la retrouve. Et ne détruise tout à nouveau.
Alors, sans qu'elle ne puisse le contrôler, elle souleva le haut de son uniforme. Elle dévoila son ventre, montrant en particulier son flanc droit. Ou une partie de sa cicatrice était visible, le reste prenant la majeure partie de sa hanche. Elle était hideuse. Boursouflée, comme si la blessure avait été mal soignée. Ce qui était le cas. La jeune femme avait du se soigner seule, avec l'aide de sa mère. Son ex avait manipulé l'hôpital pour qu'il ne lui vienne pas en aide, l'obligeant à s'enfermer chez elle pour fuir. Que ce soit ses anciens collègues, qui la jugeaient, ou ce malade qui voulait la récupérer. Elle n'aimait pas la regarder. La tristesse reprenait le dessus, à chaque fois. Comme à ce moment là.
Elle ne quittait pas cette marque des yeux, ces derniers se remplissant de larmes.
It's a secret ... Ce cauchemar ne compte pas te lâcherFt. Kim EstherSuite à ma question, le silence s’installe. Visiblement, j’ai touché juste. Je sens que mes paroles s’insinuent correctement dans son esprit. Je garde le silence, je sais pertinemment quelle réponse va suivre à ma dernière phase. Non …. Évidemment …. Qu’aurait-elle pu dire d’autres vu son état ? Je ne peux malheureusement pas la blâmer, beaucoup de femme se trouvant dans des situations similaires au nôtre agisse exactement de la même façon qu’elle. L’homme a du parfaitement manipuler son petit monde et user de sa langue de vipère pour la rendre suffisamment coupable et la transformer en une créature aussi faible et vulnérable. Voir une jeune femme ainsi me rend hors de moi.
Cela dit, si j’ai parfaitement analysé la situation jusqu’ici, je ne me suis pas attendu à une chose. Intriguée, je l’observe relever sa tenue jusqu’à apercevoir une cicatrice parcourir sa douce peau. L’attaque psychologique est une chose, mais la violence physique en est une autre. N’avait-elle pas souffert assez ? Il avait fallu que cette ordure, lui laisse un souvenir indélébile sur sa peau.
-« Je vois…… Le ton de ma voix est neutre, mais intérieurement, je fulmine de rage. Ce type à véritablement de la chance de ne pas avoir tenté des choses pareilles avec moi. J’ai quelque chose à te montrer. »
Ma voix se veut un peu plus douce alors que je m’approche de la jeune femme. Attrapant délicatement sa main, je la force d’un geste délicat à lâcher son haut pour qu’elle n’ait plus de vision sur cette horrible marque.
-« Suis-moi. »
Glissant ma main dans la sienne après avoir pris soin de refermer le dossier sur la table, je l’invite à me suivre jusqu’à mon laboratoire. En chemin, je prends néanmoins soin de lui raconter à mon tour mon histoire pour qu’elle comprenne mieux ce que je suis sur le point de lui montrer.
« Je n’ai jamais été une douce colombe, mais comme toi, je suis tombée follement amoureuse à l’âge de dix-huit ans. Mon cœur mort sait alors remit à battre et la noirceur de mon âme, c’est teinté de blanc. On peut dire qu’à l’époque il m’a bien manipulé pour que je devienne une gentille petite-fille sage. J’étais tellement naïve que je me suis même mise à penser à un mariage et un bébé. Six ans ….. Six ans où j’ai été aveugle en sa compagnie. »
Je laisse un moment de silence s’installe, pour que petit à petit, elle s’imagine parfaitement ce que j’ai pu vivre.
-« Les regards de mon homme se sont alors mis à dévier, sur ma jumelle et sur d’autres femmes. D’abord discrètement et puis de plus en plus intensivement. Colère et jalousie se sont alors à nouveau emparées de mon cœur, l’amour persistant cependant, j’avais espoir que notre situation s’arrange. Dieu que j’ai pu être conne. Cela n’a pas duré bien longtemps avant que je ne tombe de haut. Mon compagnon a alors commencé à rentrer de plus en plus tard chaque nuit. J’ai voulu le prendre à son propre jeu , alors avec l’aide de ma jumelle un rendez-vous secret a été planifié. Lui pensait que cela serait ma douce moitié, alors qu’en vérité, il aurait en face de lui sa future femme. Pauvre homme stupide qui sait facilement fait embobiner. Vile créature répugnante qui n’a pas attendu plus d’une demi-seconde avant de me tromper, avec celle qui pensait être ma sœur…. »
Je me stoppe dans mon histoire, alors que nous nous trouvons devant la porte de mon laboratoire.
-« Maintenant, c’est là que nos histoires diffèrent…. »
Délicatement j’ouvre alors la porte, pour la laisser entrer avant moi. Je la laisse ainsi découvrir dans une armoire vitrée , des petits bocaux comprenant chacun des organes de l’homme éventré.
-« Une femme est forte, elle ne devrait pas se laisser manipuler et écraser ainsi par un homme. À ma façon, j’ai fait comprendre la leçon à mon fiancé. Tu comprends où je veux en venir ? Te rends-tu compte que ta situation n’est pas normale et que tu ne devrais pas être la seule à te faire manipuler ? »
19.08.21 15:33
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Esther s'était changée en statue, devenant incapable de bouger. Son regard ne pouvait se détacher de son flanc droit, de mauvais souvenirs défilant dans son esprit. Tout cela était arrivé il y a quelques mois, à peine. Pourtant, elle avait l'impression de porter ce poids depuis des années. Tellement il devenait lourd, insupportable. Malgré tout ce qu'elle avait fait pour l'oublier, aller de l'avant, elle ne l'avait pas lâché. La crainte de le retrouver, de perdre tout ce qu'elle était en train de reconstruire, d'apprendre qu'il avait fait quelque chose à sa mère. Les retrouvailles avec cette femme n'avaient fait que tout lui ramener en pleine face, d'une façon plutôt violente.
La main de son interlocutrice sur la sienne la sortit de sa torpeur. Lâchant son haut, ses yeux purent être délivrés de cette vision d'horreur, de cauchemar. le regard toujours brouillé par les larmes, elle se laissa guider comme une poupée de chiffons hors de la pièce. Elle aurait pu rester ainsi, hébétée, traînée sans qu'elle ne puisse réagir. Mais la scientifique à qui elle avait raconté sa vie parla à son tour. Elle aussi avait été détruite par un homme. Esther releva doucement la tête, surprise de l'apprendre. Si c'était une autre personne qui le lui avait dit, elle ne l'aurait pas cru. La femme en face d'elle semblait être tout, sauf une femme fragile. Après, toutes personnes dans une situation semblable ne finissait pas comme elle. Aussi impuissante, pitoyable.
La métisse la laissa poursuivre, dans un silence religieux. La jeune fille ne pouvait rien faire, si ce n'était écouter et se laisser guider. Elle sentait que son interlocutrice voulait lui faire comprendre quelque chose. Et qu'elle devait faire preuve de patience, tout comme elle l'avait fait envers elle. Cependant, plus elle avançait, plus elle se rendait compte que son calvaire avait été plus long et douloureux que le sien. Et cela ne put que la plonger un peu plus dans la honte. Elle se sentait honteuse, face à des personnes qui avaient vécu pire qu'elle. Des personnes qui avaient surmontées leur peine pour devenir plus forte. Des personnes qui allaient de l'avant, sans laisser leur ennemi avoir une quelconque emprise sur elles. Tout le contraire d'elle.
Elles finirent par s'arrêter, la scientifique poussant doucement une porte en face d'elles. La première chose que l'américaine vit fut une armoire vitrée, laissant apparaître tout son contenu. A savoir, des bocaux. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre ce qu'ils contenaient. Elle plaqua une main sur sa bouche, ne pouvant qu'être surprise face à ce spectacle. Ayant déjà vu des organes ou du sang durant de nombreuses opérations et n'ayant pas assisté au meurtre de cet homme, Esther n'était pas non plus effrayée par cette étrange vision. Sans compter qu'elle savait que son interlocutrice ne lui ferait aucun mal. Si tel était son désir, elle l'aurait fait depuis longtemps. En la dénonçant sans même prendre la peine de l'écouter, par exemple.
Était-elle devenu un monstre, pour ne ressentir que de la surprise face à cette découverte ? Quand même pas. Elle ne serait pas devenu une Mirror pour sauver des cobayes, si tel était vraiment le cas. Pourtant, elle n'arrivait à se sentir horrifier. Pas après avoir apprit les raisons de cet acte. Elle reporta son attention sur la jeune femme, cette dernière lui ayant posé une nouvelle question. Toujours aussi profonde que la précédente. De quoi la faire réfléchir sur des points auquel elle n'aurait pas pensé, toute seule. A moins que ce ne soit, plutôt, des points auquel elle ne voulait pas penser ? Parce que c'était trop douloureux, compliqué pour elle ?
Elle baissa à nouveau la tête, se pinçant les lèvres.
- Je ne suis pas seule, dans l'histoire ... ma mère m'a aidé à le fuir. S'il l'apprend ...
Elle serra fortement les paupières, ne voulant même pas imaginer ce qu'elle allait dire. Elle l'avait bien vu, après ce qu'il lui avait fait. Ce malade était capable de tout, pour avoir ce qu'il désirait. Et ce qu'il voulait à ce moment là, c'était elle. Soit elle était à lui, soit elle ne serait à personne. Et tout son entourage l'accompagnerait dans sa chute. Elle n'avait rien pour riposter, n'y même pour se défendre. Elle ne pouvait que ce cacher au fin fond d'un laboratoire, qu'il soutenait lui-même financièrement. Ironique, n'est-ce pas ?
It's a secret ... Ce cauchemar ne compte pas te lâcherFt. Kim EstherMon histoire, jamais je ne m’en venterait, cependant, ce n’est pas pour autant que j’en ai honte. Jamais je ne regretterais d’avoir commis un tel acte face à une personne qui le mérite vraiment. Bien sûr, je ne pousse pas la jeune femme à en faire de même. Je sais que ma façon de réagir a été extrême et que, sans l’aide de certains amis bien placés chez les Yakuza, je ne m’en serais pas sortie aussi facilement. Bien que j’avais planifié suffisamment les choses pour que l’on ne remonte jamais jusqu’à moi. Suis-je folle ? Je dirais que non. Je n’aime simplement pas que l’on se fiche de ma tête et je fais toujours payer les autres à hauteur de leur acte. De toute manière, pour travailler dans ce labo en tant que scientifique, il ne faut de toute façon pas être un ange. Toutes personnes ici, dont le travail est de torturer les autres, à automatiquement de sombre évènement dans sa vie. Ils n’ont pas tous un cadavre dans leur placard, mais cela revient souvent au même.
Ainsi, je n’ai pas vraiment peur de choquer la demoiselle. Elle a dû voir des choses bien pires dans son environnement de travail. Néanmoins, je sais que cela peut dénoter avec mon image de top-modèle célèbre que j’ai à l’extérieur. Après tous, à la surface, je fais toujours en sorte que l’on me pense douce et gentille. Si on connaissait ma véritable personnalité, nul doute que bon nombres de personnes ne voudraient plus travailler avec moi.
Dans le silence, je laisse donc la jeune femme analyse la situation. Je lui laisse un moment pour se retrouver avec ses pensées. Ce genre de chose doit la faire réfléchir, même un minimum. Je scrute son visage à la recherche de la moindre expression. Que cela soit du dégout où autre chose. Je ne le prendrais pas mal, je pourrais même facilement le comprendre. Cependant, c’est autre chose que je finis par apercevoir. Cette tête baissée …. Ce pincement de lèvres ….. Quelques choses semblent la déranger.
-« Il ne peut pas l’apprendre si tu réagis avant qu’il ne le découvre. »
Soyons honnête, des hommes dans ce genre finissent toujours par apprendre tôt ou tard ce qu’on désire lui cacher ardemment. Pourquoi attendre que l’inévitable se produise quand on peut réagir avant qu’il ne soit trop tard.
-« Ne te méprends pas, je ne te dis pas de le tuer. Juste d’agir en conséquence. Histoire de le calmer bien comme il se doit. »
Je l’observe gentiment. Je ne veux pas la brusquer, elle doit réfléchir posément à la situation. Néanmoins, vu sa réaction face à cet homme, je me doute qu’elle ne doive pas avoir beaucoup de matière pour neutraliser cette personne.
-« Rien ne t’oblige non plus à agir frontalement. Le mieux encore, c’est d’agir dans l’ombre sans qu’il ne se rendre compte de quoi que ce soit. Je peux t’aider à lui chercher des points faibles si tu le désires. »