It's ok, but don't tell anyone [ft Yung Jae]

It's ok, but don't tell anyone

☾☾ La journée avait été longue, il n'avait pu trouver que cela salvateur lorsqu’il ferma les portes et salua les derniers clients. Mais la journée n’était pas finie pour lui, il s’était tout bonnement proposé pour nettoyer le café. Ses collègues et le patron étaient partis depuis quelques minutes déjà, laissant ainsi seul. Bien évidemment, cela ne dérangeait pas son patron se doutait également que s’il s'était proposé, ce fût encore une fois pour se perfectionner en tant que barista. Bien qu’il se savait bon, Il Kwon avait ce besoin de toujours faire mieux. De plus, l’une de ses amies devait le rejoindre aujourd’hui pour tester ses nouvelles créations, cela lui ferait du bien devoir une personne qu’il appréciait aujourd’hui. Plus tôt dans la matinée, il avait été faire quelques examens et ces derniers n’étaient pas spécialement réjouissant. Il avait exagéré ces dernières semaines, mais cela lui avait fait un bien fou et il saurait faire plus attention à l'avenir.

Il était dans l’arrière-boutique parce que le bruit de la porte se fait entendre, attendant avoir son ami le jeune homme arrive un sourire aux lèvres. Mais très vite, son sourire se fane, en voyons apparaître devant lui celle qu'il appelait autrefois sa mère. Son expression se fait beaucoup plus froide et amère en voyant celle qu’il avait mis au monde se présenter ainsi devant lui. Cette dernière tenait dans ses mains en papier, le barista n'avait pas besoin d'être devin pour savoir de quoi il s'agissait. Comment elle se les était procurées ? Il kwon n’était pas sûr de vouloir le savoir. Un silence pesant naît alors, il n'est pas le premier à ouvrir la bouche. Sa mère commence alors son flot incessant de reproches, ne lui laissant de répit insinuant qu'il gâchait sa vie. Depuis qu’il était parti, il savait très bien qu’elle n'aspirait qu’à une chose, qu'il revienne, qu’elle puisse de nouveau contrôler sa vie le transformer en quelqu’un qui n’était pas. Très vite, le ton monte entre les deux comme toujours, il faut dire. Ne savait-elle pas qu'il fallait éviter toute contrariété pour son fils ? Elle qui se disait ne vouloir que son bien était en train de provoquer sa chute.

De nouveau, le son de la porte lui parvient, son regard se détourne un instant de sa génitrice pour apercevoir Yung Jae. Le timing ne pouvait pas être pire à ses yeux, la douleur écrasante qu'il tentait de faire taire dans sa poitrine depuis quelques minutes se faisait plus présente. « On a fini cette discutions donc si tu veux bien, j'ai des choses à faire » le ton employé envers celle qu'il avait désespérément cherché l'affection pendant un temps était froid ne laissant aucune place à la négociation. Elle tourna enfin les talons jugeant Yung Jae l'accusant sûrement son état d'un regard et sans un mot de plus sort du café le faisant soupirer de soulagement. Il se tourne vers Yung Jae qui était resté non loin de la porte « Désolé pour ça » Il n'avait jamais caché ses rapports compliqués avec sa mère, mais il était vrai que s'il pouvait l'éviter cela l'arrangeait grandement. « Allé, on se fait cette dégustation de café ? » Lui propose-t-il simplement faisant presque de comme ci rien ne s'était passer, comme ci l'instant avec sa mère n'avait jamais existé.

La douleur se faisait de plus en plus forte, il avait de plus en plus de mal à le cacher, mais comme toujours, il essayait de garder la face. « Voilà pour vous madame le futur café qui sera servi la semaine prochaine en exclusivité » Dit-il en posant la tasse devant elle. « C'est... C'est un mélange de trois types de café » Un sourire de façade tandis qu'il s'appuie sur le bar « Tu me diras ce que tu en penses » Il essaie de réguler sa respiration, pour que son cœur suive le même chemin « Je reviens » Il lui fallait ses médocs, maintenant. Il va pour aller en arrière-boutique, mais s'effondre avant. « Merde » Il n'avait pas le choix et au vu du spectacle pitoyable auquel elle venait d'assister, il n'avait d'autres choix que de demander l'aide de Yung Jae « Dans... Dans l'arrière-boutique... Mon sac... Noi... Noir avec une croix... Y a des médocs prend les » La politesse avait fui son répertoire, mais il ne se sentait pas de faire un séjour à l'hôpital, pas après l'altercation avec sa mère, pas en sachant que le numéro à appeler était celui d'Areum.