Ce n'est pas votre histoire qui fait de vous ce que vous êtes...
...C'est qui vous êtes qui fait votre histoire.
L'innocente de l'enfance, s'envole lorsque l'illusion parentale s'estompe. Elle se transforme en déception ce qui nous transforme et fait naître en nous une maturité illusoire qui nous pousse à l'erreur. -
Baek Il KwonLa pluie tombante, le ciel gris accompagnant les visages morne et triste des adultes l'entourant. Il kwon observe plus particulièrement le visage ravager de ses parents qui malgré leur main dans les siennes n'est pas à l'aise, il ne comprend pas tout ce que l'homme en face d'eux raconte. Ils étaient venue voir son grand frère pourquoi n'y allait-il pas ? Pourquoi n'allaient-ils pas dans la chambre ? Pourquoi restaient-ils à l'extérieur ? Alors que les adultes parlaient le petit garçon de seulement 7 ans se détacha de ses parents qui trop occuper n'y faisait pas attention. Il pénétra seul dans la chambre de son grand frère, tirant la chaise pour s'approcher dû l'autre jeune homme qui dormait. De ses petites mains il le secoua, mais rien ne se passa, il enleva le drap du visage de son frère
« Hyung faut se réveiller » dit-il d'une petite voix, mais ses demandes restaient sans réponse. En tournant son visage vers ses parents qui venaient de rentrer il comprit en voyant sa mère s'effondrer et son père venir le prendre dans ses bras
« Hyung ne se réveillera pas Il Kwon » Pour la première fois Il Kwon fut confronter à la mort, son frère de 5 ans son aîné venait de succomber d'une leucémie et il savait qu'après ça, sa vie ne serait plus la même.
La claque résonne dans toute la pièce, Il Kwon alors âgé de 15 ans ne pose même pas un regard sur celle qu'il appelait maman et qui maintenant n'est plus qu'une étrangère. Jamais encore elle n'avait levé la main sur lui, avait-elle été trop loin ? Ou était-ce lui ? Il ne le savait pas, mais il n'avait fait que laisser libre cours à ses pensées qui n'avait visiblement pas plus à sa génitrice. Son père était là impuissant entre les deux, il n'avait jamais pris parti dans leurs querelles, mais nul doute que celle-ci était la plus virulente. Depuis la mort de son frère sa mère essayait de transformer Il Kwon en copie de l'enfant qu'elle avait perdu faisant fi des envies de celui qui lui restait. Il kwon avait finit par se rebeller, il avait craquer, sa mère ne le voyait pas, elle ne le voyait plus et ce depuis longtemps, il avait donc trouvé une seule et unique manière pour qu'elle le voit enfin : des conneries. Il avait enchaîné les frasque, il avait fait en sorte qu'elle le voit qu'elle ne voit plus le fantôme d'un enfant qu'elle ne rêverait jamais. Elle l'avait de nouveau réprimandé
« Ton frère n'aurait jamais fait ça » La goutte d'eau pour lui
« Je ne suis pas lui, et je ne le serais jamais, il est mort il est temps que tu l'acceptes » Il avait une voix froide et pourtant la main de sa mère claquant contre sa joue lui ne lui avait pas fait aussi mal que ses mots qui suivirent son gest
« J'aurais préféré que ce soit toi » dit-elle avant de tourner simplement les talons. Son père avait essayé d'arranger les choses entre eux, mais hélas tout comme Il Kwon il savait que c'était trop tard.
Il Kwon s'était souvent demandé comment il avait fait pour ne pas vriller depuis tout ce temps, mais heureusement pour lui il était bien entouré, des gens qui avaient réussi à passer par-dessous sa carapace et qui savaient l'apprécier à sa juste valeur, mais surtout il avait Areum, cette fille qui n'avait plus quitté sa vie depuis la fin de leur primaire. Elle était essentielle à sa vie, il avait développé avec elle une relation qu'il n'avait développée avec nul autre et cela sera surement le cas jusqu'à la fin. Il lui avait tout confié de ses doutes et elle avait été là pour lui tout comme il était là pour elle une relation fusionnelle dont-il ne pouvait plus se passer. Pourtant il arrivait parfois que malgré tout le mal-être que sa mère avait créé en lui ne se fasse trop fort et il vrillait, des mélanges d'alcool et de drogue lui faisant oublier le temps de quelques heures tous les tracas du quotidien. Pourtant un jour tout bascula, une douleur à la poitrine, la respiration qui se fait difficile et le trou noir.
Il regarde les différentes pilules posées devant lui, les observant comme ci ces petites choses étaient fautives de son état alors qu'il n'y avait qu'une seule et unique chose...personne à blâmer et c'était sa propre personne. Lorsqu'il avait perdu conscience il y a quelques mois, il avait été conduit en urgence à l'hôpital, les gens présents avaient surement pensé à une overdose ou bien un coma éthylique, mais après des examens pousser hélas il se trouva que c'était rien de cela. À force d'excès Il Kwon avait usé son propre corps son propre cœur. Il avait pensé comme beaucoup que ce genre de problème arrivait de naissance ou bien avec l'âge, mais non l'usage de drogue et d'alcool avait usé son cœur et celui-ci lui avait fait comprendre par une douleur horrible et un rythme trop rapide pour qu'il ne puisse le supporter plus longtemps. Il est aujourd'hui condamné à prendre des pilules pour son bien et éviter un trop-plein d'adrénaline ou bien son cœur ne tiendrait pas. Il n'en avait pas spécialement parlé à ses amis minimisant le problème simplement surtout Areum, il ne voulait pas voir la culpabilité de ne pas avoir su l'arrêter se peindre sur son visage, il avait simplement minimisé les choses. Ses parents eurent...eu il n'avait pu leur cacher mineur à ce moment-là ils n'avaient qu'être prévenue. Son père ne l'avait aucunement blâmé comprenant simplement, sa mère elle lui avait reproché tous les maux, ne reconnaissant aucune responsabilité chose que le jeune homme au final ne lui demandait aucunement.
Il avait l'impression d'étouffer cette femme qui lui avait donné naissance qui n'avait jusqu'alors pas fait attention à lui sauf pour le transformer en un autre était là à le surveiller lui demandant où il allait, qu'est-ce qu'il faisait si son traitement était pris allant jusqu'à le vérifier elle-même. N'avait-elle pas dit préférer qu'il soit mort à la place de son frère ? Pourquoi maintenant feintait-elle l'inquiétude ? Car oui pour Il Kwon il n'y avait rien de sincère et pourtant... Il entendit ses parents se disputer, rien d'inhabituel et depuis longtemps cela ne l'atteignait put pourtant ce soir-là il entendit des choses qu'il n'aurait pas des papiers que son père aurait trouvés, des documents qu'il n'aurait pas dû voir de ce qu'il entendait. Il Kwon entendait son père hurler sur sa mère sur des horreurs qu'elle faisait, sa mère qui justifiait vouloir sauver son dernier enfant : lui. Son père parlait d'expérience fait sur autrui de personne sacrifier pour une illusion. Au fur et à mesure des mots Il kwon remettait les pièces du puzzle en ordre. Les mots de son père ceux de sa mère. Ce soir-là par simple hasard il apprit ce qu'était le travail de sa mère et ce qu'était l'entreprise pour laquelle elle travaillait. Ce soir la il ne put qu'être encore plus écœuré par cette femme qui maintenant l'utilisait comme excuse. Ne voulant en entendre plus il était simplement sorti, un besoin de se changer les idées et réfléchir à tout cela.
Une nouvelle fois la pluie tombante et le ciel gris accompagnaient les visages, encore une fois il se retrouvait dans cet hôpital. Mais aujourd'hui aucune main ne tenait la sienne. Il comprenait parfaitement ce que les médecins disaient. Cette fois il comprenait que son père était parti. Ses parents avaient eu un accident de voiture en rentrant d'un diné, la seule chose qu'il avait comprise s'était que son père ne s'en était pas sorti. Sa mère allait bien, assise à ses côtés c'est comme si elle ne venait pas d'avoir un accident. Il Kwon entendait ses pleure, mais il n'y prêtait aucunement attention. Il avait maintenant 19 ans et il venait de perdre le seul parent pour qui il avait réellement compté, il perdait un ami un confident. Ce jour-là il prit la décision de partir, loin d'elle, loin de cette femme qui ne l'avait jamais réellement considéré..
Vivre en mourant à petit feu, ce n'est pas vivre une demi-vie c'est vivre sa vie 100% tous n'ont pas le même avis, mais aujourd'hui le regret m'est inconnu, les plaisirs et les risques sont comme notre existence : éphémère. Donc se privé n'est pas une option recevable. -
Baek Il KwonIl était parti, partit loin de cette femme qu'était sa mère. Dire qu'elle n'avait pas protesté aurait été un vil mensonge, elle avait voulu qu'elle reste jouant une carte qu'elle n'avait plus le privilège de jouer depuis des années : la famille. Ce jour-là il craqua une nouvelle fois, lui ne balançant qu'il savait ce qu'elle faisait son excuse que cela était pour ses enfants ne tenait plus, car pour lui aujourd'hui il n'aurait que le strict minimum de lien celui du sang. Elle n'était pas d'accord et aujourd'hui encore malgré les 4 ans depuis son départ elle venait le voir, elle l'appelait malgré les refus de réponse qu'il lui offrait. Avec le temps elle appelait juste pour savoir s'il était en vie. Elle venait là où il bossait simplement pour voir s'il était en bonne santé sans pour autant l'approcher lui envoyant des lettres pour lui demander de rentrer chose qu'il ne fera pas.
Lorsqu'il partit du domicile familial Il kwon arrêta ses études scientifiques après sa licence pour faire une formation de barista, il n'aspirait plus à faire ce métier, voir ce que ces gens pouvaient faire pour avancer les choses l'avait écœuré, il aurait pu continuer pour faire avancer les choses, mais il savait très bien qu'il n'était pas de taille. Il avait donc opté pour une autre de ses passions. Suite à cette formation il partit pendant six mois en Italie dire qu'il y était allé de bon cœur était un mensonge, mais cela lui avait fait du bien. Bien sûr il n'était pas parti comme un voleur et avait prévenu toutes les personnes lui étant assez proche, mais il en avait eu besoin et cela lui avait fait le plus grand des biens.
Pour ce qui est de ses problèmes de santé ils n'ont pas disparu, ne voulant vivre une vie à moitié il lui arrive de continuer les excès, poussant toujours plus loin ses limites ne s'arrêtant qu'avant qu'il ne soit trop tard. Il cache toujours à ses amis les risque qu'il en coure, mais il ne voulait pas les voir changer. En ce qui concerne ce qu'il sait sur le travail de sa mère... Dire qu'il n'y pense pas serait un mensonge, mais il essaie le plus souvent de penser à autre chose. Il est bien maintenant et sa vie lui convient, même s'il y a certaines pensées et certains sentiments qu'il arrive à mettre au clair et un jour confronte ce dernier pour continuer à avancer sans aucun regret, que ce soit familial... Ou autres.