Sorry ! are you okay ? // Arès

T'es venu dans l'aile Est ce matin, un collègue t'a appelé pour réparer un soucis informatique. Pourquoi c'est toi qu'on a appelé t'en sais rien, mais bon tu y es allé, il ne faut pas éveiller les soupçons, rester naturelle. Alors tu arrive, tranquillement, cherchant alors le collègue qui t'a appelé. En vérité tu ne viens pas souvent ici alors t'es un peu perdue. Tu continues à chercher, déambulant dans les couloirs comme si tu savais où tu allais alors que pas du tout.

Puis alors que tu ne regarde pas autour de toi, tu bouscule quelqu'un. oh pardon ! Tu pose alors le regard sur ladite personne, Arès. Tu l'as déjà croisé les dernières fois, à croire que le destin veut que vous vous connaissiez. Tu lui souris un peu. désolée, je ne regardais pas où j'allais.. je ne t'ai pas fais mal ? Tu t'es adoucit en plusieurs mois et ça te fait du bien d'être toi à nouveau, la vraie toi, pas celle formatée par tes parents et cet hôpital, quand bien même tu essaye de garder une façade assez froide, tu es un peu plus douce lorsque tu croise des cobayes.

Sa tête lui faisait mal, elle avait simplement couru voulant fausser compagnie à ses bourreaux. Elle savait qu'ils la retrouveraient de toute façon vue son état actuel elle ne pourrait pas aller bien loin bien au contraire, mais elle n'aspirait qu'à quelques minutes de répit. Elle serait surement foutue à l'isolement, mais elle n'en avait que faire. Dans sa course elle avait bousculé une autre personne ou était-ce simplement l'autre qui l'avait fait ? Elle ne savait pas elle était légèrement désorientée ils n'y avaient pas été de main morte aujourd'hui. Son regard se posa finalement sur un visage qui ne lui était aucunement inconnu, Arès ne peut s'empêcher de grimacer à la vue de l'autre jeune femme. Car oui même si elle faisait preuve de douceur le jeune cobaye ne lui faisait nullement confiance, comme à 90% des personnes entre ses murs. Même son sourire sincère lui paraît pourtant faux. « Ne fais pas comme-ci cela t'intéressait réellement, tu nous rendras services en remballant ta fausse sympathie » Elle ne lui avait pas fait mal non, mais les expériences d'il y a quelques minutes oui.  « Et là c'est le moment où tu vas appeler quelqu'un pour venir me chercher je suppose ? » Elle était fatiguer pas sur qu'elle puisse courir encore longtemps de toute façon.

Arès ne te fait pas confiance, et tu le sais, et tu la comprends totalement. Après tout tu fais partie de l'équipe de l'hôpital. Tu écoute ses mots et fronce légèrement les sourcils. Oui cela t'intéresse, mais qu'importe, tu ne vas pas partir en débat, tu sens bien que son idée est arrêtée à ce sujet. Tu esquisse un sourire à la suite de ses mots. Le moment où tu vas appeler quelqu'un. Tu regarde autour de vous. il me semble que nous sommes seules, et qu'aucune sonnerie ne retentie.. Du moins pour le moment. Tu ne sais pas trop où elle comptait aller comme ça d'ailleurs. Tu hésites un peu. besoin d'une pause ..? tu ne peux pas lui offrir mieux, pas pour le moment du moins. Alors tu l'invite à prendre les escaliers avec toi, est ce qu'elel va fuir, peut être. Mais elle a plus de chance de trouver un coin tranquille et de se poser un instant en te suivant, qu'en te fuyant. A elle de faire le bon choix.

Son regard était posé sur l'autre jeune femme, tout son corps bien que douloureux était totalement en alerte. Une méfiance criante dans le regard qu'il ne la quittait pas. Arès laisse échapper sans aucun regret son venin, pourquoi le regretterait-elle après tout ? Le sourire qu'elle affiche ne lui plaît pas, mais elle ne fait aucun commentaire ne voulant user sa salive plus que raison pour une telle personne. Une apparence douce et innocente pouvait parfois cacher le plus vil des monstres qui peuplait ces murs elle n'en avait que trop souvent fait les frais. La voix de la jeune femme raisonne de nouveau pour lui faire par d'un fait que malheureuse Arès ne pouvait qu'intérieurement approuver. Trop sûr qu'elle ne pouvait de toute façon aucunement s'échapper ils n'avaient rien déclencher, surement sur de la retrouver évanoui dans un coin d'un moment où un autre vu l'état dans lequel elle était c'est surement ce qui allait se passer, mais elle n'en avait pour le moment rien à faire. Leur amusement morbide à laisser croire à un bref répit était pourtant monnaie courante tant la satisfaction de rattraper leur cible et lui faire comprendre que tout échappatoire était vain était un de leurs jeux. « Une pause ? » Arès la dévisageait toujours se moquait-elle d'elle ? Il était évident qu'elle en avait plus que besoin, mais elle ne pouvait clairement pas lui faire confiance. Mais quand elle lui montre une « voie » pour un faible repos bien que réticente Arès saisi quand même cette occasion et la suit, mais il est difficile pour elle de se déplacer « Pourquoi tu te montres sympa tu as quoi à y gagner ? Tu as pitié ? » Demande-t-elle de manière quelque peu brutale.

Au fond elle a raison de se méfier, toi même tu te méfierais à sa place. Mais tu n'as vraiment pas de mauvaises intentions, tu sais que tu ne peux la sauver, du moins pas pour le moment, mais tu peux tenter de lui accorder une pause. Un moment de répit. Elle est assez sceptique, tu le vois, tu l'entends, mais tu ne dis rien. Tu te contente de lui ouvrir la voie pour prendre les escaliers. Elle fini par te suivre, aurait elle un peu espoir ? Tu n'en sais rien, mais alors que vous monter les marche tu sens qu'elle fatigue mais avant que tu ne pose la question elle prend la parole. Pitié. Non. Tu te sens simplement coupable peut être, et tu ouvres les yeux sur ce qu'il se passe ici. je n'ai rien à y gagner C'est un acte sans aucune intentions. Tu entre dans un couloir puis dans une salle de repos que tu sais non utilisée. Elle sert plus de débarras qu'autre chose. Tu pousse un peu les cartons qui y trainent pour dégager un bout de ce qui semble être un canapé. Et tu l'invite à s'installer. je ne te ferais pas de mal .. Premièrement tu n'es pas une scientifique donc tu ne luii inflige rien physiquement mais moralement tu sais que c'est pareil. Et tu aimerais lui dire que ça va changer, mais tu n'en fais rien. Tu esquisse simplement un léger sourire. moi aussi j'ai besoin de pause.. Peut être que tu n'aurai pas du dire ça.

Sa vue n'est pas au beau fixe, elle a mal partout c'est à la limite du supportable elle se demande même comment elle avait réussi à se soustraire de la surveillance de ses bourreaux. Elle observait l'autre jeune femme ne pouvant se permettre un relâchement. Arès lui demande le pourquoi son aide. Elle suppose que ses raisons sont simplement poussées par la pitié, un sentiment qu'Arès exècre encore plus que tout, la pitié est un sentiment à la limite de la déshumanisation à ses yeux, un manque de respect qui n'avait pas de prix pour elle. Le cobaye pouffe quand elles entent les réponses de l'autre. « Je vais te croire, personne ne fait rien sans rien ici » grogne-t-elle plus qu'autre chose. Pourquoi serait-elle différente des autres ? Elle ne l'est pas. Elle lui accordait une pause, mais si elle lui demandait de la faire sortir d'ici le ferait-elle ? Non elle ne le ferait pas Arès en était sûr, car après tout elle risquerait gros et il est propre à l'humain de se montrer égoïste pour préserver sa propre vie. « Et au moment où je ferme les yeux tu appelles tes copains ? » Arès se passe une main dans les cheveux, son mal de crâne ne se fait que de plus en plus puissant, mais elle reste tout de même un minimum lucide « C'est sur que c'est fatigant de bosser dans un endroit où on méprise la vie humaine » Arès est amère peut-on le lui reprocher ? Non. « Je ne vais pas te plaindre... Aucun d'entre vous » Elle mettait toutes les personnes qui travaillait ici dans le même panier. Elle enviait ceux qui était sortie, ses pensées allèrent vers Queen... Sans elle s'était dur de tenir, mais pour ne pas rompre sa promesse elle tenait bon, elle ne se laisserait pas aller, plus maintenant.

Elle grogne, elle est méfiante, elle ne te croit pas. Et tu ne peux la blâmer pour ça. Au contraire. Tu ne peux qu'imaginer ce qu'elle subit, la souffrance qu'elle endure et la complexité de la chose. Tu espère pouvoir l'aider, tu aimerais pouvoir la sortir de là en claquant des doigts, mais tu ne veux pas agir de façon irréfléchie. Ce serait aussi dangereux pour elle que pour toi, quoique toi tu t'en fiche un peu, mais tu n'oses pas imaginer le sort qui lui serait réservé si tu n'arrivais pas à la sortir de là. tu as le droit de ne pas me croire. tu ne lui en voudras pas. Tu esquisse un sourire à la remarque suivante, question pertinente mais non tu n'appellera personne. je n'appellerais personne. elle ne te croira pas avant de le voir. Mais tu ne diras rien de plus, tu n'as pas à te justifier, juste à lui prouver que tu ne veux vraiment pas lui faire dire mal. Tu savais que ta remarque ne passerait pas. Tu savais qu'elle allait sans doute mal le prendre. Mais tu ne lui en veux pas, toujours pas. Tu regardes l'horizon face à toi la laissant finir tranquillement. Est ce que tu vas partir dans ce débat. Non. Tu n'as pas envie de l'emmerder avec tes problèmes, qui ne sont rien face aux siens. désolée. tu as raison raison de méprisant les personnes qui travaillent ici, comme toi, raison de ne pas les plaindre, vous plaindre. Tu choisi de rester silencieuse un instant. Elle a besoin de répit tu le sais, et si seulement tu pouvais faire plus que ça tu le ferais. Mais là maintenant tu n'es pas assez puissante.

Elle n'aspirait qu'à une chose dormir. Elle n’en pouvait plus son corps était si fatiguée, mais elle ne pouvait se le permettre. Surtout en présence de quelqu’un travaillant pour cette structure semblable à une prison ou plutôt un abattoir faisant des tests jour après jour sur des animaux jusqu’à ce que ceux-ci tombe d’épuisement. Un rire s’échappe de ses lèvres, alors que l'autre lui affirme que oui elle a le droit de ne pas la croire, bien sûr qu’elle ne la croirait pas et elle ne le souhaitaient pas. Son sourire l'exaspère, elle n'était donc qu'un clown à ses yeux ? Arès lui fait savoir lui fait comprendre qu'elle ne lui fait pas confiance, lui fait comprendre qu'à yeux elle ne valait pas mieux que les autres. La jeune femme au teint basané pouffe légèrement, bien sûr qu'elle avait raison. Elle n'avait pas besoin que l'autre approuve et elle le lui rapidement fait savoir. « Oui je sais que j’ai raison, tu n’as pas besoin de t’excuser je n'attends pas de toi que tu puisse comprendre » À vrai dire elle n’attendait rien d’elle, elle était mal, mais pour le moment elle devait avouer que la seule chose dans laquelle elle pouvait croire c'était le fait que l'autre jeune femme n'appellerai vraiment aucunement ses collègues  « Supposons que je veuille te croire quel intérêt as tu à me laisser me reposer à me cacher me laisser me reposer le temps de quelques instants ? » Si elle devait passer du temps avec elle le temps de se remettre autant essayer de comprendre « Tu me laisses me reposer mais je suppose que si je te demande de me laisser sortir d’ici tu ne le feras pas n’est-ce pas » Une question rhétorique elle n’attend pas spécialement de réponse et même si elle en recevait une elle se doutait déjà de la réponse.

Elle sait qu'elle a raison. Et tu te contente d'un léger sourire, elle est pleine de fougue tu le sens, tu es admirative en un sens, de cette rage de vivre, de cette force, mais à la fois triste de ressentir cette haine, ce dégout que tu comprend pleinement. Mais tu aimerais qu'elle puisse s'en libérer, qu'elle puisse sortir de là, si seulement tu pouvais l'aider. Tu la regardes quand elle reprend la parole. quel intérêt hein ? Aucun. Réellement aucun, et tu n'as aucun intérêt non plus à travailler ici, si ce n'est pouvoir trouve run moyen de contourner la sécurité et les puces de ces cobayes qui n'ont rien demandés. aucun, si ce n'est t'apporter un peu de répit.. elle ne te croira pas, encore, et tu t'en doute et tu le sais, et tant pis. Tu continueras à le dire. Tu aimerais lui dire que tu vas la sortir de là d'ici deux heures, que ça va aller vite, que tu connais le moyen de t'échapper. Mais non. Pas encore. Tu inspire et regarde dans le vide face à toi. j'y travaille figure toi ... Tu ne parles pas fort, tu chuchotes presque. J'essaie de trouver un moyen pour vous sortir de là, vous tous, mais c'est long, et difficile ... Tu espère que personne ne vous entend. Normalement non, tu as bien fait attention à tout. Tu la regarde. pour le moment je ne peux que te proposer des moments de pauses ... mais je te promets que j'y travaille... on y travaille.. je ne suis pas seule.. Et si tu avais une solution, tu la lui donnerais. repose toi.. vous reparlerez plus tard de tout ça.