[Flashback] You're my worst nightmare

[Flashback] You're my worst nightmare ft Dambi

I don't remember you but I feel like we're not strangers.

Il étouffait, l’air se faisait moins présent. L’eau avait prit possession de ses poumons. C’était la fin de ce cauchemar, il n’entendait et voyait plus rien. C’était le néant, il en avait finit avec tout ses faux-semblants. Il ne les verrait plus jamais. Pas de mariage pour lui ni même de reprise de l’empire familial, il n’en pouvait plus et tout avait prit fin au moment où il avait sauté. Kang Taehyun n’existait plus pour ce monde, il n’était rien d’autre de plus qu’un disparu.

C’est ce qu’il avait crû, qu’il était mort et pourtant, il avait atterrit dans un endroit froid et humide. Sa tête lui faisait atrocement mal et rien ne lui revenait. Qui était-il et que faisait-il ici ? Il avait l'impression d'encore sortir l'eau dans ses poumons tant ceux-ci lui brûlaient, il respirait difficilement et la seule chose dont il se souvenait, c'était d'avoir ouvert les yeux dans l'eau gelée. Deux gars avec une grosse carrure l'avait montré du doigt en disant le nom "Oz", Oz, c'était lui ? Pourtant, ce nom ne lui disait rien, au contraire, ça lui semblait étranger. Dès son premier jour, on avait voulu l'enfermer, il s'était montré un peu trop dangereux et enfermé dans cette pièce blanche, il n'avait pas réussit à comprendre ce qu'il faisait ici. Quelques jours déjà qu'il était là et il commençait à comprendre qu'il n'était pas en plein rêve ni en pleine euphorie. L'air se faisait glacial, elle était là.

Cette femme qu'il avait aperçu lors de son arrivée avant de s'évanouir, il la reconnaissait entre mille, elle avait un parfum particulier. Elle ne lui était pas familière mais le fait de la voir dans l'aile sud n'assurait rien de bon pour lui, elle était connue pour être une scientifique à fuir et pourtant, c'était le genre de scientifiques que Oz adorait. C'était les plus intéressants à martyriser et ce même si il en gardait des séquelles par la suite. « J'espère que vous êtes venue pour moi ? » avait-il finit par dire avec un sourire alors que son ton se faisait plus mielleux. Oz, connu pour être un des cobayes les plus dangereux ici tant il était imprévisible, une rumeur courait entre les scientifiques parait-il, celle de ne jamais lui faire confiance ni à lui, ni à son visage d'ange. « J'avais besoin d'un peu de compagnie justement, j'étais pas au courant que la plus sexy des scientifiques m'accorderait son attention. » Il ne la lâchait pas du regard, il avait finit par se lever afin d'observer si elle était seule ou pas. Elle allait évidemment le conduire à son bureau avant de le faire souffrir alors il pouvait bien s'amuser d'elle avant ou même essayer de la séduire pour obtenir des informations.

C'était une stratégie à laquelle il avait pensé lorsqu'on l'avait mit en isolation dès son arrivée parce qu'il s'était montré un peu trop violent.
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[Flashback] You're my worst nightmare ft Dambi

I don't remember you but I feel like we're not strangers.

Un rictus fit son apparition au coin de ses lèvres, la situation semblait vraiment l'amuser. Est-ce qu'elle l'avait vu sourire ? Est-ce qu'elle se doutait seulement de quoi il pouvait être capable ? Depuis son arrivée, lui aussi, il en avait fait des victimes. Certains avaient essayés de jouer de sa phobie et il les avait envoyé dans l'autre monde en écrasant leurs gorges et leurs cordes vocales. Malheureusement pour lui, sa dernière victime lui avait échappé et il ne pouvait seulement plus parler. Une petite victoire quand même pour lui puisqu'il n'entendrait plus sa voix nonchalante et qui lui tapait sans cesse sur le système. Oz avait crû entendre et comprendre que c'était à cette scientifique qui l'appartenait. Ça le faisait doucement rire, il n'appartenait à personne et sûrement pas à un clebs de scientifiques. Elle allait regretter de l'avoir choisit lui, sûrement qu'elle s'en mordrait les doigts encore fallait-il qu'elle survive pour ça. « Je suis convaincu que vous serez la première à regretter votre choix. » Il la toisait et cette fois-ci, il ne souriait pas, il était sérieux. « Dire qu'un si joli minois ne fera pas long feu... » avait-il finit par dire dans un soupir.

Elle se prenait pour qui, il était déjà au courant qu'aucun des scientifiques ici ne se souciait d'eux car c'était tous des ordures tous autant l'un que l'autre. Même ceux qui prétendaient vouloir les aider n'étaient que des menteurs, ils se méfiaient surtout d'eux avec leur regard plein de pitié. C'était les personnes qu'ils haïssaient le plus, pourquoi on le regardait avec autant de pitié ? A chaque fois que ça arrivait, il ne pouvait s'empêcher d'entendre à nouveau des rires dans sa tête, les mêmes qu'ils avaient entendus dans ses cauchemars avant d'en sortir. « Je vois pas de quelle stratégie vous parlez. » Sûrement que sa façon de faire avait été découverte, après tout, des scientifiques étaient déjà tombés dans son piège et c'est ce qui lui avait valu de bien connaître l'isoloir. « Vous avez bien l'air sûr de vous. J'aime pas ça du tout. » avait-il conclut avec un nouveau rictus au coin des lèvres pour lui faire comprendre qu'il ne la prenait pas au sérieux.

Oz se foutait bien de savoir ce qu'elle préparait, il survivrait coûte que coûte et quoi qu'elle fasse. Il les voyait ces gardes qui ne répondait qu'au bon vouloir des scientifiques, eux aussi, il les haïssait, eux aussi finiraient par payer pour aider les autres ordures. Et pourtant, il ne montra pas de violence, il était curieux de voir de quoi elle était capable et ce même si il souffrait encore d'une blessure encore bien ouverte qu'il s'était faite en se battant avec un autre cobaye. « Vous allez regretter ce que vous faites, je le promets que vous sortirez pas vivante d'ici. Si je meurs ici alors vous finirez par mourir de mes mains avant. » Le japonais afficha de nouveau un sourire avant de se mettre à rire, il ne blaguait pas. « On va bien s'amuser tout les deux, vous allez voir. Vous auriez pu demander à vos collègues mais ils sont soient morts de mes mains, soit muets maintenant, que c'est triste, j'en pleurerais presque. » continua-t-il en riant. Oz se réjouissait de choses horribles depuis qu'il était ici mais il ne faisait plus la distinction entre bien et mal, tant qu'on s'opposait à lui, il considérait ça comme un affront et il devait éliminer ceux qui se mettaient sur sa route.
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Allait-elle regretter son choix ? Peut-être bien ou peut-être non. Mais n’était-ce pas ce qui faisait le charme d’une vie, prendre des décisions et voir l’issue où cette dernière mènera ? Tous les moyens étaient bon pour tenter de s’enfuir de cet endroit. Si certains de ses confrères avaient pu se faire avoir par ce genre de minois angélique, cela n’avait jamais été le cas pour Dambi. Etait-elle seulement tomber un jour sous le charme d’un homme ? Après tout, on dit d’elle qu’elle serait frigide, sans cœur et sans aucune chaleur. Une poupée de glace. « Tu devras t’y faire. Je suis pas aussi idiote que ceux que tu as su berner. » Confiance peut-être démesurée, mais oui la jeune femme n’a jamais douté d’elle. Jamais elle ne tombera dans les filets de cet homme dont envers qui elle n’a jamais ressenti plus que de la rivalité induite par celle de leur famille.  Le visage d’ange s’était envolé, il crachait maintenant son venin d’une façon bien menaçante qui la fit doucement sourire. Si les menaces avaient pour but d’effrayer une personne, Dambi y voyait plus comme un pari : lequel des deux périra en premier ? N’était-ce pas intéressant dans connaître la réponse ? Peut-être effectivement elle allait mourir comme certains de ses collègues, mais une chose était sûre si elle devait périr, elle l’emmènerait avec lui coûte que coûte. « Brrr… C’est que tu me ferais presque peur. Tu sembles bien sûr également de pouvoir me tuer… Bien prenons le pari, lequel de nous deux tueras l’autre ? » Provocation hautaine pure et simple alors qu’elle venait de lui tourner le dos pour laisser les deux gros bras l’emmener dans son bureau. Effectivement, ils allaient tous les deux bien s’amuser, mais qui des deux tuera l’autre ? That is the question dirait ce cher Shakespeare.

Son bureau n’était guère loin. Il ne leur fallut que quelques minutes pour arriver dans cette pièce propre et à l’image de sa détentrice, atmosphère froide qui n’annonçait guère de bonne chose. Aucunes décorations futiles. Sur son bureau, l’ordinateur de travail qui ne quittait guère ces lieux, un pot vide qui autre fois recueillait une plante qui a finalement rendu l’âme et une pile de livre scientifique utile pour ses recherches. Partie qui ne concernait qu’elle. Un vrai laboratoire, paillasse sur lequel se trouvait un microscope pour étudier les prélèvements, biopsie faite et tout ce qui demandait d’utiliser ce dernier. Un peu au bout de cette dernière, un frigo dans lequel reposait ses cultures, mais pas que… Il y avait également cette pièce de l’autre côté de cette baie vitrée, celle qui concernerait le cobaye. « Attachez-le à la chaise. » ordonna-t-elle en indiquant d’un mouvement du regard l’endroit où elle voulait qu’ils emmènent Oz. Elle attrapa un élastique dans le tiroir de son bureau pour attacher sa longue chevelure noire afin que ceux-ci ne viennent pas l’enquiquiner. Puis la biochimiste allait chercher ce dont elle avait dans un premier temps besoin puis revint vers le jeune homme tout en regardant les deux autres hommes. « Vous pouvez disposer. » L’un voulut dire quelque chose, mais elle le coupa net. « Vois voulez prendre sa place ? » Regard sans chaleur, ton sec, la jeune femme ne voulait guère qu’on vienne l’emmerder pendant ses expérimentations ou prélèvement. Oui ce n’était peut-être pas prudent, mais la jeune femme était confiante. Un peu trop ? Tant pis, elle voulait être seule avec lui. Vengeance qu’elle voulait lente et douloureuse. Elle attrapa une seringue montée d’une aiguille, puis son regard croisa à nouveau celui de l’homme. « On commence à jouer ?  

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Détestable, c'est de cette manière qu'il voyait la scientifique. Elle n'avait rien de différents des autres monstres qui se trouvait ici si ce n'est qu'elle ne montrait aucune émotion. Oz se demandait quelles étaient ses véritables motivations. Puis finalement, d'une certaine manière, il la trouvait plutôt amusante puisqu'elle était entrain de rentrer dans son jeu. « Je vous l'ai déjà dit, je sais pas de quel jeu, vous parlez. Mais il a l'air pas mal amusant. » Oz semblait prendre un plaisir fou aujourd'hui. Il n'y avait jamais rien à faire ici alors autant s'amuser comme il le pouvait et ça commençait par rendre la vie dure à ses ordures de scientifiques qui se pensaient tout permit. Elle le défiait ? Très bien, elle allait voir à qui elle se frottait. Oz n'était plus qu'un résidu de haine et de colère depuis qu'il était là et lorsqu'il sortait de ses cauchemars de noyade, il devenait assez mélancolique aussi sans vraiment savoir pourquoi. De toute façon, tant que personne au laboratoire n'était au courant pour sa peur de l'eau et de ses profondeurs, il était plutôt safe. « Je suis convaincu que je serais le premier à vous tuer. Faites attention docteur, à toute baisse de votre garde, je saisirais l'occasion pour étrangler votre joli cou. » avait-il dit avec un joli sourire sur les lèvres comme si il était fier de lui.

Arrivés dans le bureau, le japonais ne pût s'empêcher de regarder autour de lui, un bureau en disait beaucoup sur la personnalité de quelqu'un et vu la manière dont c'était rangé, c'était soit une psychopathe ou une personne froide. Certains scientifiques avaient des photos de leurs familles entreposés sur le bureau. D'ailleurs, il avait retenu le visage de chacun parce que lorsqu'il sortirait d'ici, il s'était promit de faire souffrir les familles de ses bourreaux. « Vous êtes en mauvais termes avec votre famille ?» demanda-t-il tandis qu'on l'attachait à la chaise. Ils avaient un peu trop serrés les sangles, ça lui semblait presque impossible de s'en aller. « Fallait le dire si vous vouliez un rendez-vous avec moi. Malheureusement pour vous, vous êtes pas mon genre. » conclut-il avec un sourire sur les lèvres. En vérité, il n'aurait même pas pu dire ce qui l'attirait chez les autres, tellement l'être humain le répugnait depuis qu'il était ici puis il se sentait toujours vide. Et s'attacher à quelqu'un ici, revenait à du suicide, si l'autre ne mourrait pas, ça finissait par être nous. « Hm, ça dépend, on joue à quoi ? A l'infirmière pas très sexy et à son patient qui doit lui faire des avances ? » Il se foutait d'elle, il allait le regretter mais il ne connaissait pas encore le contenu de cette seringue alors autant gagner du temps et tester ses limites avant de souffrir. « Je suis curieux de savoir ce qu'il y a à l'intérieur. » demanda-t-il d'un ton assez calme.

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Un regard noir, rempli de haine à son égard qui faisait froid dans le dos. La scientifique le savait, la moindre erreur pourrait lui être fatale s’il devenait libre de ses mouvements. C’est pourquoi, elle comptait bien le drogué pour le mettre en état où il n’aurait pas la capacité de prendre le dessus sur elle. Une sécurité dont elle ne se priverait pas, car la demoiselle comptait bien vivre le plus longtemps possible. Une vie de succès et reconnaissance voilà tout ce qu’elle souhaitait actuellement.  En attendant ceux qui assurait sa sécurité pendant le transfert du sujet jusqu’à son bureau fût ses deux hommes de la sécurité qui s’assurèrent de bien l’attacher sur la chaise. Une question sur sa relation avec sa famille. En quoi cela pouvait-il l’intéresser ? « Je ne pense pas que j’ai à te répondre à ce sujet.  » dit-elle alors que les deux hommes vérifièrent une dernière fois que l’homme était bien attaché à la chaise. Il continua à parler. Beaucoup trop à son goût. Est-ce qu’il avait toujours autant parlé ? Elle ne s’en souvenait plus. Elle l’écouta sans réellement le faire, ses petites attaques très enfantines étaient futiles. Comme si ce genre de paroles pouvait la vexer. Ses doigts effleurèrent les différents instruments devant elle. « Peut-être devrais-je te couper les cordes vocales ?  » Ainsi plus aucun son ne sortirait de sa gorge et elle n’aurait plus à entendre ses sales tentatives de l’avoir. Elle saisit la seringue appuyant légèrement pour s’assurer qu’elle ne soit pas défectueuse et s’approcha de lui, s’assoyant de son côté droit. « Ça ?!  » dit-elle tout en levant un peu la seringue pour qu’il la voit correctement. « Tu vas te sentir bien une fois que je t’aurai injecté ce produit. Tu seras bien docile.  » Léger sourire sur les lèvres qui ne dura qu’une seconde avant de reprendre une expression dépourvue d’une quelconque émotion. « Je vais injecter directement son contenu dans tes veines ainsi l’effet sera bien plus rapide.  » Elle reposa quelques instant la seringue pour saisir le garrot élastique afin de bien compresser son bras afin d’avoir une meilleure visibilité de ses veines. Sans aucune délicatesse elle passa l’épais élastique autour de son bras et serra un peu plus qu’il ne le faudrait peut-être. « Tu as de belles veines, ça va être facile.  » De son pouce elle tâta le creux du bras afin de définir le point d’injection et attrapa la seringue pour incliner l’aiguille à quarante-cinq degré afin de bien injecter le produit comme il se doit prêt  de son autre main libre enlever le garrot une fois que l’aiguille franchirait la barrière cutanée. « Dans quelques minutes, tu vas sentir ton corps se détendre et tu vas être dans un état de plénitude. Ainsi je vais pouvoir procéder à la suite tranquillement sans que tu ne me casses à nouveau les oreilles. Ne t’inquiète pas, je ne te couperait pas les cordes vocales aujourd’hui. Juste des petits tests pour connaître ton état actuel afin de mieux définir ce que je compte faire les prochaines fois.  » En gros rien de bien méchant, mais tu préférais être tranquille.

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Oz la détestait de tout son être, il ne comprenait nullement ces personnes, à quel point il fallait être malade pour perdre son humanité et jouer avec des vies humaines. Si ça les amusait alors lui aussi il allait s'amuser quitte à lui-même perdre son humanité. Mais de cette façon, il ne deviendrait pas fou au moins. Elle semblait éprouver de la haine elle aussi, il se demandait bien pourquoi. Sûrement qu'elle haïssait sa vie pourrie, il comprenait, ça ne devait pas être facile d'être une ordure tout les jours. « Et pourquoi pas ? A moins que ça soit un sujet sensible. La petite fille qui arrive pas à être apprécié de papa et maman. » Voilà qu'il se foutait encore d'elle, il allait le regretter mais vu où il en était, il n'avait vraiment plus rien à perdre. Elle le menaçait de lui couper les cordes vocales et autant dire que ça l'amusait plus qu'autre chose. Si elle s'approchait trop de celle-ci, il se le jurait, il lui mettrait un coup de tête. Le japonais n'avait pas quitté la seringue des yeux, il allait encore souffrir pendant des jours, il le sentait. Il ne s'était pas encore remit de ses précédentes blessures infligées par certains scientifiques et cobayes. « Ma voix t'insupporte déjà ? » demanda-t-il en souriant.

Elle allait le droguer, il pouvait même mettre sa main au feu tellement il en était convaincu et autant dire que ce n'était pas une chose qu'il appréciait car il ne serait plus maître de lui-même. Il serrait les dents d'avance, qu'est-ce qu'elle comptait lui faire pour vouloir le droguer aussi rapidement. Il en était convaincu, cette pimbêche serrait aussi fort par choix vu qu'il ne se débattait même pas. « Quand je vais revenir à moi, je promets de t'étrangler. » Oz ne détestait pas cette sensation, en fait, il avait plutôt peur, c'est comme si son esprit quittait son corps petit à petit et il avait l'impression de s'en aller. Il entendait des rires à nouveau, ceux qu'il entendait dans ses rêves, il avait l'impression qu'ils étaient familiers.

Il avait essayé de bouger pour vérifier qu'il était encore maître de lui-même mais son corps ne semblait pas vouloir bouger comme il l'aurait espéré, il était dans les vapes. Il avait l'impression que tout autour de lui était entrain de bouger et ça lui donnait la gerbe. Sûrement parce que ça lui rappelait ce cauchemar où il tombait sans cesse dans l'eau après avoir vu tout ces édifices et ces lumières bougeaient autour de lui. Le pont où il était n'arrêtait pas de bouger lui aussi. Il entendait les bruits des Klaxons puis plus rien, à chaque fois, il se retrouvait dans cet endroit humide où on ne cessait de l'appeler Oz à tout bout de champs. « Alors, tu comptes faire quoi ? Histoire qu'on s'amuse un peu. » Le jeune homme venait de rire sauf que son rire semblait sincère, c'est comme si il se sentait même un peu heureux après l'avoir fait.
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Ses parents un sujet sensible ? Loin de là, sa relation avec ses parents n’étaient tout simplement qu’un intérêt mutuel que chacun pouvait s’apporter. Une famille seulement lier par le sang et non par de stupide sentiment positif et chaleur comme toutes les familles. Elle ne chercha guère à poursuivre ou obtenir le dernier mot à ce sujet. Tout façon s’il voulait croire que ses parents étaient un sujet sensible, alors soit. Il se rendrait bien compte assez rapidement que c’était la mauvaise voie à prendre s’il souhaitait la blesser. Oui sa voix l’insupportait, ce qui était déjà le cas à l’époque lorsque Dambi avait étudié au Japon dans la même structure que lui. Tel un chat et un chien se livrant un combat de mots en voulant refermer le claquet de l’autre. Exaspérant de n’avoir aucun pouvoir sur lui contrairement aux autres dont l’évocation du nom Im pouvait faire baisser la tête et flancher les genoux.

Le drogué était la meilleure façon pour la scientifique de le rendre docile comme un bon toutou et de ne plus entendre cette maudite voix irritante. « Bien sûr » dit-elle sur un ton moqueur alors que son doigt enfonçait le piston à l’intérieur du corps de la seringue jusqu’au bout pour injecter la totalité du liquide dans les veines de l’homme. Les injections intraveineuses permettaient une meilleure disponibilité et donc un effet bien plus rapide du produit injecté. Elle reposa l’instrument et se leva pour aller chercher autre chose, laissant le produire faire son effet. « Le produit doit faire son effet, je ne t’entends plus. » Avait-elle parlé un peu trop vite, voilà que la voix de l’homme se fit à nouveau entendre suivit d’un rire bien différent de ce qu’il avait pu offrir jusqu’à présent. « Tu n’aimes pas les surprises ? N’est-ce pas plus bien excitant de découvrir petit à petit les choses que je vais te faire? » Assez drôle venant de sa part en sachant qu’elle-même avait horreur des surprises. Dambi avait le besoin de tout contrôler sa vie et les imprévus ou surprises n’étaient pas les bienvenus. « Je vais te laisser l’honneur de choisir entre le teste numéro un, deux et trois. Du moins je te laisse choisir le chiffre pour ce qu’est de son contenu, tu le découvriras rapidement. » Faire un peu durer le plaisir de le malmener même si clairement aujourd’hui ça ne serait pas grand-chose par rapport aux autres choses qu’elle souhaitait expérimenter sur lui.
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Son regard se dirigea vers le plafond, il fallait qu'il pense à une manière de s'enfuir, après tout, il ne savait pas de quoi elle était totalement capable. Il n'arrivait même pas à se concentrer sur une seule chose à la fois tant il pensait à trop de choses en même temps. Ça avait toujours été comme ça depuis qu'il était ici, il avait du mal à mettre de l'ordre dans ses pensées. Tout était toujours flou, il fallait qu'il se concentre et qu'il établisse un plan digne de ce nom. Il était trop bien attaché pour pouvoir l'assommer ou même l'étrangler donc c'était peine perdue. Il se contenterait de subir pour cette fois-ci et trouverait une manière de se venger d'elle coûte que coûte. De toute façon, il avait l'habitude de finir à l'isoloir, ça ne le changerait pas vraiment de d'habitude. Il serrait les accoudoirs de la chaise comme pour essayer de retrouver un certain contrôle sur lui-même, chose qui échoua lamentablement tant il sentait ses muscles se détendre. « Crèves. » fut le seul mot qui réussit à sortir de sa bouche alors qu'il ferma les yeux. Il ne devait vraiment pas se laisser aller. Après tout, à son arrivée ici c'était arrivé et il avait révélé une de ses peurs. Peur avec laquelle le scientifique en charge de lui s'était amusé pendant des mois avant que Oz ne lui tranche la gorge. Bizarrement son esprit se souvenait de quelque chose de bizarre. Il avait l'impression que sa gorge le brûlait comme lorsqu'il avait sauté de ce pont. La seule chose qui s'était rajoutée à cette scène, c'est que cette fois-ci, il avait eu l'impression d'entendre un cri d'effroi qu'il n'avait jamais eu l'impression d'entendre auparavant.

Oz sortit de ses pensées en entendant la médecin qui bougeait, il se demandait ce qu'elle pouvait bien faire. Il se poserait la question sur ce cri qu'il avait entendu plus tard. Pour l'instant, le plus important était de fuir. D'ailleurs, il essaya de gigoter un peu en espérant peut-être défaire les liens comme par magie mais c'était peine perdue. « T'aimes les surprises, toi ? Parce que je t'en réserves une aussi. » dit-il avec un léger rictus au coin des lèvres. Dommage que cette meuf était scientifique parce qu'elle avait une voix assez sexy voire même envoutante. Mais la seule envie qu'il avait pour le moment, c'était de lui briser son joli cou. « Tu veux pas savoir ce que c'est ? »

La scientifique le laissait choisir ? Ça sentait le piège à plein nez mais peut-être qu'il pourrait s'en sortir pas trop mal ou en tout cas avec pas trop de séquelles. Le un, ça lui semblait trop évident comme chiffre, le deux, c'était le genre de chiffre que tout le monde choisissait en général parce que c'était le juste milieu. Le trois paraissait le choix le plus judicieux mais si elle l'avait choisit l'intensité de ce qu'elle allait lui faire en crescendo, c'était le plus mauvais chiffre à prendre. Il ne savait plus quoi penser et finalement, il finit par choisir un chiffre. « Le troisième, je suis curieux de savoir ce que c'est. » Pourtant, il était aussi curieux de savoir ce que contenait le reste.

Pendant qu'elle semblait occupée à chercher le contenu du fameux troisième truc, il essaya d'entamer une sorte de discussion. Plus pour lui taper sur les nerfs qu'autre chose. « Dis, ça t'es arrivé comme ça ? » demanda-t-il. « Je veux dire, tu t'es réveillée un matin en te disant que t'allais être une salope qui maltraite le reste du monde ? » Oui, il ne mâchait pas ses mots depuis qu'il était ici. Puis il voulait savoir comment elle allait réagir face à ce genre de mots parce qu'elle lui donnait l'impression d'être une petite gosse de riche. Il allait regretter ses paroles mais il n'était plus à ça près. « Quel dommage que tu sois une salope super sexy... je vais verser une larme le jour où je vais te tuer. » ajouta-t-il en riant.
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Dambi l’entendait se mouver. Pourquoi user autant d’énergie inutilement à tenter de se défaire de ces sangles ? Alors qu’il était évident que cela ne fonctionnerait pas. Elle l’écouta sans vraiment prendre en compte ce qu’il disait. De quoi pouvait-elle bien avoir peur ? « Me tuer ? » Elle se tourna brièvement pour le regarder, comment cela pouvait être une surprise alors qu’il lui avait précédemment spécifier qu’il l’étranglerait. « Parce que tu crois réellement qu’un jour tu réussir à poser tes infames mains sur moi ? » L’espoir faisait vivre. Peut-être devrait-elle en plus de sa langue découper ses deux mains, mais elle ne serait donc plus une scientifique, mais une vraie bouchère.

Trois propositions, un seul choix à faire. Le trois fût sa réponse. Soit, ça sera donc le troisième test qui sera effectuer aujourd’hui. Les autres attendront une prochaine fois. Elle avait encore beaucoup de temps devant elle à passer avec ce cher cobaye. Elle sortit le plateau déjà préparé pour le test trois. « Non. » répondit-elle à sa question avant de revenir prêt de lui en posant son plateau à côté d’elle sur la table roulante. « Je suis née pour devenir une salope qui maltraitera le reste du monde comme je l’entends. » Pourquoi nier sa nature quand on avait conscience de celle-ci ? La scientifique n’était pas une enfant de cœur comme la majorité des scientifiques de ce laboratoire secret. Si un jour cela venait à se savoir, pour elle comme pour les autres ça serait sûrement la prison voir la peine de mort qui les attendaient très probablement. Même si cela venait à arriver Dambi comptait bien quitter le paix pour trouver refuge là où on ne la trouverait pas. Toujours prévoir à l’avance les possibles éventualités qui pouvaient arriver pour être mieux préparer.

Une salope super sexy ? Ça sonnait tellement étrange dans la bouche de cet homme. L’avait-il pensé un jour à l’époque ? À ses yeux n’avaient-elle pas été tout simplement la fiancé non désiré que les parents avaient décidés de lui imposer. « C’est trop d’honneur de ta part. Mais ne t’attends pas à ce que j’en fasse de même. » A-t-elle seulement déjà pleurer pour une personne ? Dambi n’avait aucun intérêt en les autres vies. Sinon elle ne serait pas ici aujourd’hui à livrer des expériences sur des cobayes humains. « Tu as des goûts étrange. » Ne fallait-il pas être complétement frappé pour dire qu’une femme en blouse blanche et à la froideur digne de la banquise était sexy ? « Tu as donc choisi le trois. » Elle attrapa les deux flacons entre ces deux mains. « Je te remercie, grâce à toi je vais pouvoir étudier les effets de cette chose que j’ai moi-même synthétiser. » Elle prépara la seringue pour lui faire l’injection et ajouta avant de piquer. « Le deuxième c’est au cas où si ça tourne mal. » Est-ce que cela était rassurant ? Bien évidemment que non. « Bien évidemment te tuer ne m’est nullement utile donc si tu as de tachycardie ou de la bradycardie d’un coup fait moi signe. Sauf si ça t’arrange de mourir de suite dans ce cas ça sera ton choix. » Elle lui injecta le produit et prépara la suite des tests. « Si tout va bien, d’ici quinze minutes je te ferais une première prise de sang. » Un peu plus tard dans la semaine, il faudra qu’elle opte aussi pour une biopsie afin d’obtenir de ces cellules.
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Elle ne prenait vraiment pas au sérieux et il était évident qu'elle finirait par le regretter. Après tout, elle risquait de baisser sa garder un jour ou l'autre et lui, il sévirait et la tuerait en prenant un malin plaisir à la faire souffrir avant. Elle était trop confiante et autant dire qu'il détestait ça, ça ne lui donnait que plus envie de jouer avec elle et de lui faire regretter dans le futur tout ce qu'elle avait pu lui dire. «Fais bien attention, si tu ne baisses rien qu'une seconde ta garde, je te tue. » Cette fille était horrible, elle était consciente d'être une mauvaise personne et cela ne semblait pas l'affoler le moins du monde. « T'es même pas un peu drôle comme personne sûrement que t'es le genre de fille qui fait fuir les mecs. » finit-il par dire en ricanant. Si elle était toujours aussi sèche avec les autres, alors il était évident qu'elle allait finir vieille fille selon lui. « Mais bon, au moins, t'es au courant d'être une ordure. C'est déjà ça. » Comment elle avait pu en arriver là ? Autant dire qu'il ne comprenait pas et qu'il ne comprenait aucun des scientifiques de ce foutu laboratoire.

Venant d'elle, il ne s'attendait pas à grand chose, pas même à ce qu'elle fasse preuve de politesse tant il la trouvait sans coeur. Ah, ça c'était évident qu'il avait des goûts étranges, lui-même le pensait par ailleurs. Après, c'était peut-être le fait d'être enfermé dans cet endroit qui lui avait donné de tels goûts. Il ne la lâchait plus du regard tandis qu'elle montrait les deux autres fioles et autant dire qu'il était curieux de savoir ce qui se trouvait à l'intérieur de celle-ci. Si ça tournait mal ? Qu'est-ce qu'elle avait bien pu foutre dans cette seringue ? Est-ce qu'il avait vraiment envie de le savoir sur le coup ? « Qui c'est toi qui l'a fait, autant dire que j'ai pas vraiment confiance... » Après tout, elle avait l'air d'être timbrée alors elle pouvait lui réserver tout et n'importe quoi. Il grimaça lorsque l'aiguille rencontra sa peau avant de finir par regarder ailleurs au cas où il se mettrait à saigner autant dire qu'il avait horreur du sang alors on ne savait jamais, une goutte était si vite arrivé.

Oz avait l'impression de sentir des spasmes après quelques minutes autant dire que ça n'avait rien de rassurant. Il avait l'impression d'avoir le tournis et l'impression de ne plus pouvoir respirer. Est-ce qu'il allait mourir ici et de cette manière ? Il avait l'impression que sa respiration devenait lente et haletante. « Sa..lope.. » réussit-il seulement à dire. Il avait peur de faire trop d'efforts et que son coeur ne le lâche. Il était entrain d'étouffer, non ? A vrai dire, il en avait bien l'impression et ça le terrorisait. Oz avait l'impression de se revoir le jour de son arrivée, à essayer de respirer tant bien que mal alors qu'il avait encore de l'eau plein les poumons. « Je...peux pas encore...mourir.. » Il essayait de serrer l'accoudoir tant bien que mal mais il allait s'effondrer à tout moment. Son corps ne tenait visiblement pas le choc.
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[Flashback] You're my worst nightmare ft Dambi

I don't remember you but I feel like we're not strangers.

Faisait-elle fuir les hommes ? Sûrement. S’en fichait-elle ? Totalement. Dambi n’avait jamais aspiré avoir une histoire romantique avec un homme. Non la jeune femme se basait que sa vie serait liée contractuellement à un homme établit par un mariage arrangé pouvant apporter quelque chose à la famille Im. Comme cela avait pu être le cas avec cet homme juste en face d’elle qui avait oublié tout de son existence passé. Bien que ce dernier y avait mis un terme en côtoyant une autre femme. Fierté bafouée expliquant le pourquoi elle avait décidé de faire souffrir cet homme amnésique devenu à présent cobaye. « Tu es confiance ou non, je ne te demandes pas ton avis. Tu n’es qu’un sujet d’étude. » Une simple bête en cage à qui on faisait des expériences pour faire avancer des recherches. L’injection faîte, elle attendit un petit peu. Une injection intraveineuse permettait une disponibilité plus rapide donc une observation plus rapide des effets.

La réaction se fit. Pas celle qu’elle souhaitait. Une grimace sur les lèvres. « Merde ! » Elle attrapa rapidement le deuxième flacon et planta l’aiguille dans la partie en caoutchouc pour aspirer rapidement la quantité nécessaire à éliminer le premier produit. Elle n’avait pas le temps de s’amuser à trouver une veine au vu de l’avancé. De deux doigts elle tâta rapidement au niveau de son cou pour trouver la veine jugulaire et une fois trouvé, elle vint insérer l’aiguille pour y injecter le sérum. « Tu n'auras pas de séquelle… Enfin normalement. » Elle ne pouvait pas l’assurer à cents pour cents, mais comme elle avait réagit assez rapidement elle pouvait quand même l’assurer à quatre-vingt pour cents. « Je vais devoir reporter la suite pour plus tard sinon je crois bien que tu vas clamser. » Option qui n’était pour le moment pas envisageable. Elle rangea le matériel et appela des gardes. « Ramener le dans sa cellule et assurer vous de garder un œil sur lui par la suite pendant dix-quinze minutes. Si le moindre soucis contactez moi. » Elle se retourna pour regarder le visage du jeune homme. « Ton heure n’est pas encore venue. » dit-elle tout en rangeant sur le plateau son matériel et jetant les flacons dont elle allait devoir revoir la formule.
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