Dieu se tait. Le Diable murmure. [La Santa Muerte]

[Je vais faire un petit paragraphe sur sa vie d'avant, afin que vous cerner un peu mieux le personnage. Je préfère préciser que le contenu qui va suivre risque de heurter la sensibilité de certains. ]

[Donnée supprimée] est née le 03 mars 1998 à Bluenavista, dans l'État de Mexico. Élevée dans une famille respectable de paysans, elle vit une enfance des plus sages. Elle est l'une des meilleures élèves de son établissement et mène une adolescence tranquille, sous l'oeil de ses proches. Au Mexique, tous les parents redoutent de voir leur progéniture frayer avec les cartels. Mais les avertissements de sa famille ne vont pas suffire...
À l'âge de 16 ans, [Donnée Supprimée] rencontre l'homme qui ne fallait pas. [Donnée Supprimée] est l'un des lieutenants du cartel qui monte depuis l'arrestation de [Donnée Supprimée]. Émoustillé par son minois tout frais, le lieutenant la drague et la met dans son lit. C'est le début du changement car à son contact, la gentille [Donnée Suprimée] bascule dans les abysses de la violence. Fini le lycée ! À présent qu'elle est avec un mec qui fait baisser tous les regarde, la jolie mexicaine se sent pousser des ailes. Elle sort chaque soir, parade sur la moto que son compagnon lui a offerte, goûte toutes les drogues. Puis, très vite, son amant lui propose un premier job. Oh, rien de bien compliqué, juste quelques sachets de poudre à déposer chez un ami... C'est ainsi qu'à l'âge de 17 ans, elle intègre le cartel en tant que dealeuse. Une promotion qui ne plaît pas à tout le monde. Mais pas question de faire la moindre remarque sur la copine de [Donnée Supprimée] !
Désormais entourée de trafiquants le jour et la nuit, la jeunette apprends vite. Elle se retrouve rapidement en charge des rackets dans la région, puis de l'organisation des enlèvements. On lui confie son premier flingue, qu'elle n'hésite pas à dégainer si on la contrarie. Elle se fait son premier tatouage, la Santa Muerte, qui lui vaudra son surnom au labo.

Puis son compagnon la pousse encore. Elle intègre le cercle fermé des "tueurs à gage " du cartel. La jeune femme suit une formation digne des soldats du mal. Les hélicoptères de la police ? On les abat au lance roquette. Les commerçants qui ne payent pas leur "droit de protection " ? On les pend à leur enseignes. La jeunette prend du caractère, impressionne, terrorise. Désormais, c'est elle qui fait baisser les yeux.
Dans le cartel, on la nomme ensuite "chef d'opérations ", en charge des indics, avec à sa disposition, tout un arsenal : du pistolet léger au bazooka en passant par le blindé. [Donnée Supprimée] ne rigole pas. Elle menace, torture et tue. Elle prend part aux coups d'éclat du cartel, abat un hélicoptère de l'armée avec cinq hommes à bord, apparaît sur des vidéos pour semer la terreur. On y voit des têtes découpées, des membres arrachés, des corps en morceaux. En janvier 2020, forte de quatre ans d'expérience et d'une autorité incontesté, la jeune femme se voit confier sa première mission d'envergure : Organiser un guet-apens et tuer le maximum de rivals. Déclenchée le 16, l'opération est un succès. 16 morts et 7 blessés graves, au terme d'une boucherie sans nom.

Fière de sa réussite, la cheffe laisse son pistolet personnel, comme on signe son oeuvre et se fait tatouer la date de l'opération. Résultat de ce défi insolent : Sa tête est mise à prix dans les autres cartels et les casernes militaires. Une jolie gamine, chef d'opérations d'un des pires cartel du pays ? Cela pourrait prêter à un mauvais film mais c'est bien ce qui se passe.

Alors que la tueuse avait rendez-vous avec ses informateurs dans une maison pour une réunion de travail, des ordres sont lancés au porte voix. Les fenêtres s'ouvrent et le déluge de feu s'ouvre instantanément. Et ses informateurs se retournent contre elle. Coup monté de certains membres de son propre cartel qui n'ont pas aimé sa rapide montée en hiérarchie ? Vengeance personnelle ? Autre cartel mise en cause ? Ou opération militaire ? Elle ne saurait le dire. Toutefois, après une lutte acharnée où elle s'est battue comme une forcenée, elle tombe inconsciente. Elle ne sait pas ce qui va se passer, trop faible pour résister. La dernière image que ses ravisseurs gardent en mémoire est que dans les yeux de la tueuse, la flamme du mal s'est éteinte. Ne reste qu'une gamine apeurée, redevenue la jeune fille qu'elle était. Est-ce que cela a t-il jouer sur ses ennemis ? Quoi qu'il en soit, lorsqu'elle se réveille, elle n'a pas plus aucun souvenir de sa vie, ni de ce qui lui était arrivé. Même pas de son prénom. Désormais connue sous le surnom de "Santa Muerte ", la "tueuse " se retrouve au laboratoire secret du célèbre hôpital de Séoul, contrainte à subir les tests des scientifiques sous l'ordre de Monsieur K. Châtiment du Destin ou redomption ? Ce sera aux autres événements d'en juger...