Silence

Silence ft Bélial

Can you be more silent please ? I dont even hear me thinking rignht now

Parait que l'on pouvait tout échanger dans ce foutu laboratoire, des simples informations à des objets plus précieux voir même ce qu'on appelle des denrées quasiment inaccessible. Lui-même avait l'habitude d'écouter ce qui se disait dans son aile en prétextant dormir, après tout, ça pouvait toujours servir. Il n'était pas du genre à aider les autres mais il pouvait bien « vendre » des informations contre d'autres infos. Des infos qui lui seraient pas mal utiles pour essayer de s'enfuir. Dès qu'il le pouvait, il n'en manquait pas une pour aller explorer les passages secrets pour essayer de trouver quelque chose qui pourrait l'aider à s'enfuir. On ne savait jamais si quelqu'un avait laissé quelque chose pour aider les autres. Oz était désespéré pour tout dire, il avait déjà essayé de passer par l'aération mais même celles-ci semblaient être un labyrinthe impossible à résoudre.

Mais autant dire que ça ne l'empêchait pas de s'accrocher au fait qu'il allait réussir à sortir d'ici coûte que coûte et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il explorait encore tout ces endroits. C'est comme si toutes les fois, il découvrait quelque chose de nouveau dans cet enfer. Les salles étaient interminables, est-ce que c'était fait exprès ? Il n'en doutait pas une seule seconde.

Enfin, il s'était décidé à ne pas rester planté là à rien faire, il avait enfin pénétrer dans cette salle dont il fixait la porte depuis déjà dix bonnes minutes. Ne remarquant même pas qu'il avait fait tomber son bien le plus précieux par la même occasion. Il s'était juste dit qu'il devait vite rentrer dans cette pièce car il avait un très mauvais pressentiment. Et il n'était pas prêt à se battre avec qui que ce soit si on l'attrapait, encore un peu trop affaiblit depuis la fois dernière. Et pourtant même ici, Oz entendait du bruit quelque part dans la pièce. «Sors de ta cachette. »
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Silence ft Oz

Can you be more silent please ? I dont even hear me thinking rignht now

Tout se monnaie dans ce monde, que ce soit celui en dehors de ces murs ou bien ici dans ce laboratoire où nous ne sommes que des rats grouillants dans les couloirs à la recherche de la sortie mais qui ne trouvent bien souvent que la mort. Ici, il n’y a pas grand-chose à faire à part subir la folie de pseudo génie ou bien attendre mais le temps peu parfois être long c’est pourquoi il faut savoir se trouver des distractions suffisamment amusantes et intéressantes pour tuer le temps.

Ici, l’argent n’a aucune valeur. Qu’est-ce qu’on ferait d’une carte de crédit ou d’un billet de 10 000 wons ? Rien. J’ai dérobé une fois le portefeuille d’un soignant pas très malin et c’est comme ça que j’ai pu sentir l’odeur d’un billet de banque. Mais très franchement, ça ne sert à rien ici. Par contre un paquet de chewing-gum dérobé dans le même portefeuille, c’est déjà bien plus intéressant mais ce qui a le plus de valeur dans ce bas monde, ce sont les informations. Bien sûr je n’ai encore jamais mis la main sur quoi que ce soit qui puisse me permettre de quitter cet enfer, moi ou un de mes camarades d’infortune mais ça ne veut pas dire que la vente d’information n’est pas une activité amusante et lucrative d’une manière ou d’une autre. Car pour dénicher objet et information, je suis obligé de fouiner ici et là, alors autant dire que ça occupe bien le temps entre deux expériences ou deux périodes de convalescences.

Je suis justement en train de mettre mon nez là où il ne faut pas, ramassant les objets égarés par les uns et écoutant aux portes afin de débusquer de vilain secret lorsque des bruits attirent mon attention. Des bruits mais aussi une voix. Un large sourire fend mon visage avant que je ne me présente au jeune homme qui s’est adressé à moi.
« Moi me cacher ? »
Je laisse échapper un petit rire.
« On se demande qui de nous deux est venu ici pour se cacher. »
Mon regard s’attarde longuement sur ce jeune homme au visage particulièrement attrayant. Lui, il devait faire le bonheur des demoiselles hors de ce laboratoire. Peut-être même arrive-t-il à plaire à quelques jolies et gentilles infirmières.
« Tu as l’air déçu que ça ne soit que moi. Tu avais peut-être un rendez-vous galant ? »

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Silence ft Bélial

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Rien qu'en entendant la voix derrière lui, il sait très bien de qui il s'agit, à croire qu'on ne pouvait jamais rester tranquille ici. Une minute de répit, c'était déjà trop demander lorsque ce n'était pas les scientifiques qui en avait après lui, enfin si il pouvait appeler cela des scientifiques parce que pour lui ce n'était rien d'autre que des merdeux qui n'avaient rien dans le ciboulot, voilà que les cobayes s'y mettaient aussi.

Se cacher, il n'aimait pas ce mot, il trouvait que ça faisait faiblard. Il se mettait plutôt à l'abri au cas où il devait réfléchir à un plan à adopter pour abattre un nuisible. Et autant dire qu'il avait des tas d'idées pour couper la respiration de quelqu'un, à force de s'en prendre aux scientifiques, il devenait doué même si il faisait semblant d'être idiot devant eux. «J-je me caches pas. » Oz le détailla longuement avant de finir par faire une moue dégoûtée. «J'ai l'air d'avoir que ça à faire ? J'ai pas autant de temps libre que toi pour penser à organiser de telles conneries. » C'était plutôt que ça lui glaçait le sang de penser à aller en rendez-vous. Il voyait cette femme, des centaines, des milliers de fois peut-être dans ses cauchemars et pourtant, il n'arrivait jamais à distinguer son visage. Il l'entendait seulement rire et elle avait l'air de prononcer un prénom qu'il ne connaissait pas et comme à chaque fois il se réveillait avant de ne pouvoir deviner celui-ci.

«Toi, t'as l'air amusé par la situation par contre, je me trompe ? » Ni une ni deux, voilà qu'il venait de se rapprocher du jeune homme comme pour vérifier qu'il ne risquait rien à parler avec lui, après tout, on n'était jamais à l'abri d'un psychopathe ici. «Du coup, qu'est-ce que tu fous ici ? » Autant faire semblant d'être intéressé par la vie de celui-ci avant de retourner vaquer à ses occupations.
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Silence ft Oz

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J’ai du mal à réprimer un sourire à sa réponse alors qu’il me vient l’envie de le taquiner un peu. Il a l’air d’être du genre à se vexer facilement et à démarrer au quart de tour alors forcément ça éveil mon intérêt et ça pique ma curiosité. J’ai envie de jouer avec lui, même si je sais que ce n’est pas raisonnable mais que voulez-vous ? Il faut bien occuper son temps et il est si rare de rencontrer un congénère aussi intéressant que lui.  

J’hausse les épaules avant d’éclater de rire lorsqu’il dit qu’il n’a pas autant de temps que moi. Vraiment ? Je serais curieux de savoir à quoi il passe le sien si ce n’est pas à jouer au joli cœur. Et avec sa jolie frimousse, il ne me fera pas croire qu’il n’arrive pas à charmer les jolies infirmières au cœur tendre. Je n’ai pas la même chance que lui. Tout le monde sait que j’ai autrefois porté une blouse blanche alors forcément, on me regarde avec pitié, mépris ou dégout. Parfois les trois mais je m’en accommode bien au final.  
« Ce que je fais ici ? »
Un air malicieux s’imprime sur mon visage alors que je prends le temps de le détailler avec attention. Je me demande si mon regard le met mal à l’aise ? Cette idée me plairait bien.  
« Je t’attendais voyons. Je savais que tu viendrais. Au fait, rappelle-moi ton nom déjà ? Que je sache avec qui j’ai un rendez-vous galant. »
Bien sûr que je me moque de lui et j’ai d’ailleurs du mal à me retenir de rire.  
« En général les gens qui viennent me voir ont besoin d’un service ou d’une information. Certains perdent même des objets précieux et tentent leur chance avec moi, espérant que je pourrais les aider. Mais je ne travaille pas gratuitement sache-le. »
Mon sourire ne me quitte pas un seul instant et mon regard se détache à peine du sien alors que je lui tourne autour comme le ferait un requin avec sa proie.  

 


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Silence ft Bélial

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C'est à se dire que les personnes présentes au laboratoire se donnait le mot pour lui taper sur les nerfs dernièrement. Mais bizarrement, il ne s'en plaignait pas plus que ça parce que même lui avait besoin de contact humain parfois juste pour se souvenir qu'il n'était pas encore totalement mort. Cependant Oz ne se gênait pas pour le dévisager, histoire de lui faire comprendre qu'il le dérangeait pas mal juste par sa présence ici.

Il prenait visiblement un malin plaisir à prendre tout son temps pour lui répondre, chose qui avait le don d'impatienter Oz, chose qu'il se gardait bien de dire mais son corps finit par le faire pour lui vu qu'il se mit à soupirer. Il attendait sa réponse même si il se doutait bien qu'il devait être là pour la même chose que lui, trouver une quelconque information. Enfin, il espérait que ce soit aussi pour ça parce que sinon ça serait étrange. Ou alors peut-être qu'il essayait de s'échapper pendant qu'on ne le voyait pas, Oz avait entendu des rumeurs sur des personnes qui avait réussit à partir d'ici.

Oz ne put s'empêcher de rouler les yeux en attendant sa réponse, il l'aurait dû l'étrangler, à quoi bon faire la discussion avec les cobayes d'ici. Et pourtant, il venait de rentrer dans son jeu, se rapprochant de Bélial par la même occasion un sourire sur les lèvres. «Oz, et désolé mon joli, t'es pas mon genre. Et donc, à qui ai-je eu le malheur de croiser la route, à part à l'idiot du village ? »

Intéressant, est-ce qu'il devait croire ce que ce mec disait ou non ? Instinctivement, il porta sa main à son propre cou où se trouvait son collier. Enfin, où il était censé être et il avait beau retoucher à ce niveau-là, il ne sentait rien. Non. C'était impossible ? Il ne l'avait quand même pas égaré ? Le japonais se mit à paniquer assez rapidement, est-ce que ce gars avait mentionné ça exprès pour lui faire comprendre qu'il avait son bien le plus précieux et d'ailleurs le seul qu'il possédait ici. Son regard changea du tout au tout. «Quel genre d'objet précieux ? L'argent sert pas à grand chose ici et je vois pas ce que tu pourrais avoir de précieux si ce n'est un cafard de compagnie.» Peut-être que ce gars s'amusait seulement de lui, autant dire qu'il n'arrivait pas à le cerner.
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Silence ft Oz

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Oz ? En voilà un nom intéressant. Ça me rappelle une histoire. Celui du magicien d’Oz. Je crois que c’est un livre… C’est amusant comme j’arrive à me souvenir de ce genre de chose et absolument rien de ce qui touche à mon histoire personnelle. Je pourrais raconter en détail chaque chapitre de ce livre ou d’un autre mais rien sur moi. Je suis Bélial, mon nom sonne comme celui d’un démon biblique. Un ange déchu et c’est assez ironique quand on sait que je suis un scientifique déchu. Je me demande si le nom d’Oz renvoie à quelque chose, à son ancienne vie ou bien s’il lui a été attribué au hasard. J’imagine que je ne le saurais jamais à moins de mettre la main sur celui qui nous distribue nos noms ou bien qu’il finisse par recouvrer la mémoire. Mais ça, c’est une autre paire de manche.
« L’idiot du village… »
Je souris car je suis loin d’être stupide mais si ça l’amuse de le croire, il parait qu’il n’y a rien de plus irritant qu’un idiot et j’ai l’impression que l’homme que j’ai en face de moi n’a aucune patience. Cela pourrait être amusant de voir jusqu’où peut aller son sang froid même si j’ai l’impression qu’il pourrait rapidement s’énerver. Est-ce que ça me fait peur ? Absolument pas, au contraire ça me rend curieux.

Je ne rate pas son geste. Celui qui lui fait porter sa main à son cou comme s’il avait l’habitude de manipuler un objet à ce niveau. Je trouve ça amusant ou plutôt intéressant. Est-ce que le magicien d’Oz aurait perdu quelque chose ? Un collier auquel il tiendrait particulièrement ? Inutile de préciser qu’un large sourire fend désormais mon visage alors que j’observe la panique marquer le sien. Il a donc perdu un collier auquel il tenait. Voilà qui est intéressant. On dirait bien que nous allons pouvoir faire affaire.
« De l’argent ? Que c’est vulgaire et puis ça n’a aucun intérêt ici. Je crois que tu dois te faire une idée de ce qui pourrait être plus précieux que ça ici. »
Des souvenirs qui peuvent prendre la forme d’un objet personnel auquel on tient… ou bien un objet destiné à améliorer nos conditions de vie… ou encore des renseignements. Les monnaies d’échanges sont multiples et variées. Ici seul le troc à cours.
« Dis-moi, n’aurais-tu pas perdu un collier par hasard ? Je me demande ce que tu serais prêt à faire pour le récupérer…»


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Silence ft Bélial

Can you be more silent please ? I dont even hear me thinking rignht now

L'homme qui lui fait face avait l'air amusé par la situation, chose qui avait le don de faire tiquer Oz, bien qu'il ne dise rien. Parfois, il se demandait si le caractère qu'il avait maintenant était des traces de son ancienne vie. Bien que la seule chose qui lui revenait en mémoire à chaque fois, c'était des rires, un bruit sourd et lui qui avait l'impression d'étouffer et de se noyer. Est-ce que c'était une bonne personne ou alors était-il aussi égoïste qu'il l'était actuellement ? Parce qu'il voulait seulement sauver sa peau à l'heure actuelle, à tel point qu'il ne liait de liens avec personne pour ne pas s'en vouloir si il finissait par sortir de cet enfer.

Si seulement sa mémoire faisait un effort, peut-être qu'il se rappellerait de la façon dont on l'avait ramené ici et donc d'une potentielle sortie. Il avait à chaque fois l'impression d'avoir écumé tout ce foutu sous-sol et pourtant, à chaque fois, il tombait sur une nouvelle pièce tout aussi horrible que celle qu'il avait pu voir avant. Des journaux de bord décrivant les horreurs qu'on avait faites subir à ses semblables, les comparant à des animaux. La première fois qu'il était tombé sur l'un d'eux, il avait eu des nausées si fortes qu'il avait même finit par s'évanouir de dégoût.

Le voilà qui sourit, cet idiot est entrain de sourire, ça n'annonce rien de bon selon Oz. Il avait détourné le regard quelques secondes, il devait se concentrer pour ne rien laisser transparaitre, il fallait toujours faire attention à ce qu'on disait ou à ses émotions, ici, sinon, ça finissait par se retourner contre soi. Oz était d'humeur massacrante; comme soixante-dix pour-cent du temps, mais il faisait un effort pour ne pas s'énerver et écouter ce qu'avait à dire l'autre idiot qui lui faisait face. «Je pense que y'a plus vulgaire que l'argent quand on te voit, mais soit.» Oups, c'était sortit tout seul mais c'était bien du Oz tout craché ça.

Le japonais se figea quelques secondes, merde, est-ce qu'il jouait la comédie ou c'était vraiment lui qui l'avait en sa possession ? Il s'approcha de Bélial en souriant cette fois, si il voulait provoquer Oz alors il allait le trouver. «A ton avis, je suis prêt à quoi pour le récupérer ?» En tout cas, il était bien évident qu'il ne pouvait pas le laisser entre les mains de ce mec, on n'était jamais trop prudents. «T'as une proposition à faire ? Puis qui te dis qu'il est si important, ce collier, hein ? » la provocation ce n'était vraiment pas la meilleure chose à faire mais il ne pouvait pas s'en empêcher. A l'instant, il voulait juste l'étrangler pour récupérer son bien.
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Silence ft Oz

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Je ne relève pas son pic. Si je devais me vexer à chaque fois que quelqu’un me dit quelque chose de travers, je ne m’en sortirais plus surtout dans un endroit pareil. Bien sûr ça ne me laisse pas complètement indifférent mais je ne lui ferais pas le plaisir de m’énerver du moins pas tout de suite, pas tant que nous n’aurons pas fait affaire ensemble et j’ai bien l’impression de posséder quelque chose qu’il convoite.

Mon sourire s’élargit alors qu’il fait celui qui n’est pas intéressé. Plus il jouera ce rôle, plus il me confortera dans l’idée que cette breloque est importante pour lui.
« Si tu ne veux pas le récupérer, dans ce cas ne perdons pas plus de temps ensemble. »
Mon sourire ne me quitte pas. C’est un test bien que j’en connais déjà le résultat. Il va vouloir le récupérer. Je le sais. Non j’en suis certain. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne range sa fierté pour faire affaire avec moi. Quant à ce que je lui demanderais en échange… je ne sais pas encore… Peut-être son âme ?
« Si tu veux le récupérer, viens avec moi, sinon retourne à tes petites affaires. »
Je m’écarte de lui et lui tourne le dos, m’éloignant doucement de lui tout en lui laissant la possibilité de me rattraper ou en tout cas de me rejoindre dans la petite pièce attenante à celle-ci. Avant de passer la porte, je lui jette un dernier regard avant de lui lancer :
« Au fait, je m’appelle Bélial. J’espère que tu sais ce que tu fais mon mignon. »
Car on ne m’a pas donné le nom d’un démon biblique pour rien.

La pièce qui dans laquelle je me trouve à présent s’apparente à une ancienne réserve. Elle est plongé dans la pénombre mais on y voit assez clair pour y distinguer des vieux cartons entassé ainsi que la petite grille d’aération derrière laquelle il m’arrive de ranger quelques trésors… Peut-être le sien ou peut-être pas…



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Silence ft Bélial

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Ce mec se foutait de lui, chose qu'il détestait par dessus tout et pourtant, il faisait la même chose avec les autres. Et d'un côté, c'était une chose qui plaisait à Oz, il adorait la provocation et les gens qui se tenait face à lui. Ce genre de personnes l'amusait pas mal à vrai dire. Bien que sur le moment, il ne le montrait pas puisqu'il était beaucoup plus concentré par autre chose mais c'est vrai que ce mec le rendait soudainement curieux. En tout cas, une chose était sûre, lorsqu'il était là, Oz devait rester sur ses gardes, on était jamais à l'abri de quelque chose vu la réputation que traînait derrière lui Bélial.

En vrai, il aurait déjà pu l'étrangler depuis bien longtemps mais il fallait bien qu'il récupère son collier avant, non ? Puis, il ne le détestait pas encore tant que ça pour le tuer tout de suite. Il préférait garder son énergie pour s'occuper de ses détestables scientifiques. Bien qu'il avait déjà entendu des rumeurs bizarres concernant Bélial, rumeurs qu'il ne croyait pas vraiment pour le moment, ça lui semblait trop tirer par les cheveux. «Je viens avec toi parce que je suis curieux pas parce que je veux le récupérer. » Il mentait mais Oz n'était qu'une personne avec une grande fierté après tout.

Il l'avait finit par le rattraper pour le suivre et voir où il allait bien qu'il restait sur ses gardes, après tout, on était jamais trop prudents avec ce genre de personnes. Il ne pût s'empêcher d'observer la pièce dans laquelle ils se trouvaient à présent. Peu commun pour traîner de son propre chef ici. Sûrement que le Bélial avait dû trouver des informations ici. «Qu'est-ce qui est aussi intéressant dans cette pièce pour que t'y traînes ? » Il avait une envie de tout fouiller pour trouver. «Je me demande si ce qu'on dit sur toi est vrai. » Après tout, Bélial lui-même venait de lui dire de savoir à quoi s'attendre.
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Silence ft Oz

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J’ai du mal à réprimer un large sourire à ses paroles qui sentent le mensonge. Il ne veut pas le récupérer ? Ben voyons ! Et le fait qu’il ne l’admette pas, prouve à quel point il y tient. Je trouve ça amusant mais puisque monsieur refuse de l’assumer, ce n’est pas très grave. Je vais faire comme si je croyais qu’il ne m’accompagne que par pure curiosité. Et ne dit-on pas qu’elle est un vilain défaut ? Surtout lorsqu’on succombe à la tentation d’un démon. Quoique je n’ai pas la prétention d’en être réellement un. Je ne suis qu’un cobaye parmi d’autre. Peut-être un peu plus fou que d’autres…

Il finit par me suivre mais aussi par me questionner sur cet endroit et les raisons qui me poussent à y venir. J’ignore sa question. Je serais bien mal avisée de lui répondre même s’il a la tête d’un sale petit fouineur qui viendra cherche par lui-même les réponses à ses questions lorsque j’aurais le dos tourné. J’en suis certain mais heureusement je change constamment de cachette. Il serait bien mal avisé de laisser mes affaires trainer trop longtemps au même endroit. Nous ne sommes pas dans un endroit fiable et il est impossible de faire confiance à qui que ce soit.

Je m’arrête devant une petite grille d’aération que j’ouvre avec précaution avant d’en sortir plusieurs grandes feuilles de papier froissées. Tout en les dépliant, je relève les yeux vers lui à sa question et lui souriant largement avant de lui demander :
« Et que dit-on sur moi mon cher Oz ? »
Que j’étais autrefois scientifique ? Que j’aime autant les hommes que les femmes ? Que tous se monnaie chez moi, même le sexe ? Ou bien que je suis un sadique qui s’amuse avec les autres ? Les rumeurs… il y en a tellement et chacune d’elle renferme une part de vérité.
Je m’assois en tailleur sur le sol et pose chaque feuille sur lesquelles j’ai griffonné un plan du moins un début de plan.
« C’est le labyrinthe dans lequel nous vivons mais je n’ai pas encore pu tout visiter. »
Je lui montre un emplacement sur la carte tracée à la main :
« Nous sommes ici et toi, tu vas m’aider à atteindre cette pièce. »
Je lui montre un autre emplacement sur la carte.
« Aide-moi et je te rendrais ton précieux collier à moins qu’autre chose ne t’intéresse, chéri ? »


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Silence ft Bélial

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Oz avait la réputation d'être un bon manipulateur, enfin, en tout cas, il ne prenait en grippe que les faibles avec ce petit don, parfois il se demandait si il avait acquit ça de son ancienne vie ou si ça c'était développé ici dans ce monde sans délicatesse. Si sa première supposition état la bonne, cela voulait sûrement dire qu'il devait être une personne avec une certaine influence dehors alors pourquoi personne ne venait le sortir d'ici ? Est-ce qu'on le pensait mort ? Est-ce qu'il était une personne à problèmes dont on cherchait à se débarrasser ? Rien que d'y penser, ça le faisait soupirer à nouveau.

Enfin si il pouvait trouver des informations à ce sujet, c'était évidemment dans toutes ses pièces cachées, elles recelaient d'informations dont on ne pouvait même pas se douter et il était évident qu'à force de fouiner, il finirait par trouver quelque chose le concernant. Oz regardait avec attention tout ce que faisait Bélial, après tout, si il devait bien faire attention à quelque chose en cet instant, c'était à lui. Il le savait fourbe et absolument pas digne de confiance. Mais dans le fond, est-ce qu'il était mieux ? Il trahissait tout le monde sans une once de pitié juste pour sa propre survie, il ne se laisserait pas mourir tant qu'il n'aurait pas la vérité et qu'il n'aurait pas profité de sa vie à l'extérieur. «Que t'es un vrai enfoiré, que t'es la dernière personne à qui on devrait faire confiance et par dessus tout que t'as finis ici à cause de tes semblables. J'en ai d'autres de rumeurs mais je préférerais les entendre sortir de ta jolie bouche. » Voilà que Oz s'y remettait, il fallait qu'il laisse cette mauvaise manie au placard parce qu'un jour, ça risquait de mal se terminer pour lui. Enfin, comme si il pouvait y avoir pire que vivre dans un enfer pareil mais on était jamais trop prudents avec ces enfoirés de scientifiques.

Le japonais avait finit par s'asseoir à son tour, bien que toujours méfiant, est-ce que Bélial disait la vérité concernant ce plan? Il le regarda attentivement, histoire de voir si c'était une bonne représentation même si il se doutait bien qu'il y a un bon nombre d'endroits secrets qu'il n'avait pas encore dû voir pour le moment. «Elle a quoi de spécial la pièce où tu veux te rendre ? » Il voulait savoir avant de se jeter dans la gueule du loup même si il était déjà évident que sa propre curiosité était entrain de le brûler. Oz sourit à nouveau, se rapprochant du cobaye qui lui faisait face avec un sourire enjôleur. «Dis plutôt que c'est toi qui t'intéresse à autre chose, je m'intéresse pas aux cobayes. » avait-il finit par conclure, après tout, les seules personnes qui étaient intéressantes à séduire étaient les scientifiques car c'était les seules qui connaissaient la sortie de ce foutu laboratoire. Il avait finit par se lever, un air décidé sur le visage. «Bon, on y va. On a pas toute la journée.»
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Silence ft Oz

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Je me contente de sourire à chacune de ses paroles, toutes plus vraies les unes que les autres. Mais ne dit-on pas qu’il n’y a pas de fumée sans feu ? Alors loin de me vexer par ces semi-vérités, je me contente de sourire d’amusement. Je dis semi-vérité car dans ce monde, rien n’est jamais tout blanc ou tout noir. Oui on ne peut pas me faire confiance mais je ne trahirais jamais quelqu’un qui peut s’avérer m’être utile. Alors mon petit Oz, est-ce que tu peux me servir à quelque chose ou pas ? Voilà la question que je me pose alors que je scrute son visage. Il me plait bien, non pas parce qu’il est mignon à croquer mais parce qu’il a l’air aussi fourbe que moi. C’est sûr, il survivra longtemps celui-là. Suffisamment pour devenir distrayant en plus d’être intéressant mais ça, seul l’avenir nous le dira.

Il finit par s’assoir en face de moi et se met à observer le plan que j’ai déplié devant lui. Il a l’air curieux mais je n’en attendais pas moins de lui. Il faudrait être idiot pour laisser échapper une telle occasion mais est-ce que ça sera suffisant pour faire de lui mon allié ? Qui sait ?
« Si je le savais, ça serait écrit sur le plan et je ne voudrais pas m’y rendre. »
Idiot. Mais je me retiens d’ajouter cette insulte. Nous ne sommes pas encore suffisamment intimes pour nous murmurer des mots doux et puis nous aurons bien assez de temps pour les scènes de ménages plus tard. Pour l’heure nous sommes en pleine négociation même si je sais déjà qu’il dira oui. D’abord parce qu’il tient à sa breloque, ensuite parce que l’idée de posséder un plan de cet endroit, même partiel et incomplet, ne peut que l’allécher. Et on n’attire pas des mouches avec du vinaigre, c’est bien connu.
« Marché conclu alors ? »
Il n’a pas besoin de me répondre tout comme je ne prends pas la peine de répondre à ses provocations. De toute façon il n’a dit qu’une énième vérité. Oui il se pourrait que je m’intéresse à d’autres choses mais également à mes congénères mais ce n’est pas le moment d’en parler car nous devons y aller et il se montre particulièrement impatient. Je prends malgré tout le temps de ranger mon plan. Ce n’est pas le moment de se faire prendre avec ça sur moi. Et puis je n’en ai pas besoin pour le moment.
« On va devoir être discrets pour ne pas se faire prendre. Laisse-moi te guider dans ce labyrinthe Oz. Je connais chaque recoin de cette partie de notre prison. »
Je passe devant et son égo devra s’en accommoder car plus vite nous y serons, mieux ça vaudra pour nous. Après tout, nous ne sommes pas censés errer dans les couloirs du laboratoire. D’ailleurs, alors que nous ne sommes qu’à mi-chemin vers notre destination, nous tombons sur des gardes. Avant d’être repérer, je pousse Oz vers la porte d’une réserve dans laquelle noue nous glissons de justesse avant d’être vu.
« C’est pour ça que je n’ai jamais pu explorer cette partie du laboratoire. Il y a toujours beaucoup trop de monde dans les couloirs. On va devoir être prudent mon petit magicien d’Oz. »



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Silence ft Bélial

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Voilà qu'il le prenait pour un débile, il s'en doutait bien évidemment mais peut-être voulait-il garder des informations seulement pour lui, si il avait été à sa place, c'est ce qu'il aurait fait. Parce qu'Oz était devenu égoïste depuis qu'il s'était réveillé ici. Il ne pensait qu'à sa propre survie avant de penser aux autres. Il ne pouvait s'en empêcher car à trop s'attacher, on finissait par pleurer tout ce qu'on perdait et autant dire que ça allait assez vite ici. Il avait déjà perdu son meilleur ami et autant dire que sa rage avait été si grande qu'il avait eu droit à un séjour assez long à l'isoloir. Oz avait voulut en finir avec tout le monde, on avait pas pu l'arrêter et c'est un sédatif qui avait réussit à sauver la vie des scientifiques présents ce jour-là. Tout ce dont il se souvenait c'est qu'il avait réussit à blesser l'un d'eux assez gravement au thorax et qu'il avait vu du sang. C'était la vue de ce même sang qui avait détourné son attention et qui les avait aidé à le gérer l'espace de quelques secondes. «Me prends pas pour un débile, je demandais juste car si je savais quelque chose de croustillant, je serais le premier à ne rien dire.» avait-il finit par avouer.

Il se contenta de hocher la tête en guise d'accord pour leur marché. Tout était bon à prendre pour récupérer son collier et si en plus, il pouvait avoir des informations en plus concernant cette prison, alors il était doublement gagnant de son côté. Autant dire qu'il n'aimait pas vraiment qu'on lui donne des ordres, en général, il aimait bien tout gérer. Mais pour l'instant, il rangea sa fierté de côté même si ça le démangeait de vouloir jouer au chef. Il avait suivit le jeune homme avant de se faire pousser dans un endroit qu'il ne lui disait rien. Il avait comprit que c'est parce qu'il devait sûrement y avoir quelqu'un devant. «Dis, tu sais te battre ou t'es une chochotte ?» Il fallait bien avouer qu'il était d'humeur à cogner quelques débiles aujourd'hui même si il finissait par être blessé. Après tout, il fallait bien un appât pour que l'un d'eux puisse accéder à cette partie du laboratoire visiblement très bien gardé.
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J’acque un sourcil de surprise à sa question. Est-ce qu’il est sérieux ? Alors c’est donc ça, je suis tombé sur un gars qui cogne et qui pose ensuite les questions ? Il croit vraiment que dans en endroit pareille on peut s’en sortir sans utiliser sa matière grise et en comptant uniquement sur ses poings ? Mon dieu… je vais avoir du boulot avec lui mais peut-être que je pourrais mettre à profit son côté impulsif et bagarreur ? Avoir un gros bras dans l’équipe pourrait être intéressant. Il faut que je réfléchisse à la question mais pas tout de suite. Ce n’est pas le moment pour ça… quoiqu’il pourrait faire un excellent appât.
« J’essaie de cultiver une image pacifiste. Je ne peux pas me permettre d’attirer l’attention mais… »
Un large sourire fend mon visage alors que je me rapproche un peu plus de lui, suffisamment pour poser une main contre son torse. Je suis d’une nature tactile et il va devoir s’y faire car je ne changerais pas ma façon d’être pour ses beaux yeux.
« Toi par contre, tu pourrais attirer l’attention sur toi pour me laisser la voie libre. Je crois que tu as déjà la réputation d’être un cobaye difficile alors personne ne soupçonnera quoi que ce soit si tu te montres agressif sans la moindre raison, non ? »
Et dans le fond que risque-t-il ? Une punition ? L’isolement ? Ce n’est rien à côté de ce qu’il gagnera en échange : son joli petit collier. Et si jamais ce n’est pas suffisant et que la pièce où je souhaite aller s’avère plus intéressante que prévu, je réfléchirais à une autre manière de le récompenser.
« Mais je compte sur toi pour ne pas me trahir. »
Car s’il venait à parler de moi et de notre petit arrangement, je peux vous affirmer qu’il devra faire une croix sur son précieux collier.


©️crack in time

Silence ft Bélial

Can you be more silent please ? I dont even hear me thinking rignht now

Oh Oz était loin d'être idiot mais il avait ce besoin irrépressible de faire souffrir les autres seulement dans le but de se sentir un peu vivant et pour inverser les rôles. Sauf qu'il voyait bien que Bélial le prenait pour un imbécile mais il ne pouvait pas le tuer, pas tout de suite en tout cas. Il le ferait quand il n'aurait plus besoin de lui, pour l'instant, l'autre cobaye avait des informations importantes en sa possession. Ce gars essayait de se servir de lui, Oz n'était pas dupe mais est-ce qu'il allait refuser pour autant ? Bélial avait l'air de ne pas savoir s'en sortir rien qu'avec la force de ses bras. Il puait le mec faible à mille kilomètres à la ronde. «Pacifiste, mon cul.» Quand il posa sa main sur son corps autant dire qu'il avait une envie irrépressible de vomir sans qu'il ne puisse expliquer pourquoi, il ne supportait toujours pas qu'on le touche, il était sûr qu'il avait développé ça ici. Oz recula d'un pas suite à ça avant de finalement hausser les épaules. Il voyait bien que Bélial était une chiffe molle alors autant que ce soit lui qui fasse le sale boulot.

Oz avait finalement sourit à Bélial avant de détourner le regard. «Je savais bien que t'étais un peureux. Et je suis pas un cobaye difficile, ils sont juste incapables de gérer un petit être qui est censé être plus faible qu'eux. » Finalement, il ne prêta plus une grande attention à Bélial, il n'avait pas vraiment envie de promettre quoique ce soit, après tout, il était aussi connu pour être un grand menteur mais ça, l'autre cobaye n'avait pas l'air de le savoir. Voilà que Oz s'était amusé à sauter sur le garde qui était devant la porte avant de se mettre à courir. Inconscient ? Oh ça oui, il l'était complètement mais au moins, de cette façon, Bélial aurait le champs libre. «Mais c'est que t'es lent sale porc ! T'arrives même pas à m'attraper.» Il allait finir par souffrir par la suite mais il commençait à s'habituer à la douleur puis il allait sûrement faire un tour à l'isolement et encore connaître de longs silences. C'était une chose qu'il haïssait du plus profond de son être mais il y passait pas mal de temps.
©️crack in time

Silence ft Oz

Can you be more silent please ? I dont even hear me thinking rignht now

Moi ? Peureux ? Je crois que mon cher ami Oz confond courage et témérité. A moins que ça ne soit stupidité ? Mais je vais me garder de le lui dire. Je n’ai pas envie de le vexer et de perdre un allié qui pourrait m’être précieux. Avoir un gros bras dans l’équipe, c’est toujours utile. Je n’aime pas jouer collectif, cette idée me rend mal à l’aise car elle implique de faire confiance aux autres. L’idée de confier mon destiné à autrui me donne la nausée. Et puis ne faisais-je pas partie de la grande équipe de scientifique de ce laboratoire avant d’être trahi et réduit à l’état de cobaye ? Cela dit, je reconnais que je ne peux pas tout faire tout seul alors sans forcément lui accorder mon entière confiance, je veux bien m’en remettre rien qu’un peu à Oz. Qu’il me montre de quoi il est capable, ensuite il aura sa récompense et peut-être le droit à un peu de mon estime.

Sans nous échanger le moindre mot, Oz quitte notre cachette pour se jeter sur le garde qui se trouvait près de la porte. Mais quel inconscient ! Je laisse échapper un court soupir tout en écoutant leurs pas s’éloigner ainsi que les mots que le cobaye lance au garde. Malgré moi, je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire d’amusement. Oz et moi sommes très différent mais on dirait bien que nous formons une bonne équipe.

Une fois la voie libre, je quitte ma cachette pour m’introduire dans la pièce tant convoitée, espérant que ça en vaille la peine. Ce n’est pas toujours le cas. Parfois, c’est un véritable flop et cette fois-ci ? Mon avis est mitigé. On dirait un bureau et il me faudrait une éternité pour le fouiller et y trouver quelque chose d’intéressant. Je n’ai pourtant que quelques minutes devant moi avant qu’on ne remarque que la porte a été forcée.

Démarrant un décompte dans ma tête, je commence à fouiller tiroirs et dossiers. Lorsque j’arrive au nombre 600, je sais que dix minutes se sont écoulées depuis que je suis entré. Emportant avec moi mes quelques trouvailles, que je cache dans les plis de mes vêtements, je quitte discrètement le bureau, me demandant si Oz s’est fait attraper ou s’il a pu s’enfuir… De toute façon tôt ou tard, ils le prendront pour le punir. Que ce soit maintenant ou plus tard, le résultat sera le même mais il aura mérité sa récompense et j’ai même un petit bonus pour lui.


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Silence ft Bélial

Can you be more silent please ? I dont even hear me thinking rignht now

Il semblait épuisé, son souffle se faisait de plus en plus court et visiblement, il avait encore le garde à ses trousses, il allait sûrement en prévenir d'autres donc il fallait vite trouver un moyen de le semer maintenant qu'il l'avait insulté. «Regardes derrière toi, un autre cobaye. Visiblement tes collègues et toi êtes pas très fort pour nous surveiller.» Sûrement qu'il était idiot mais il avait regardé dans la direction qu'Oz avait indiqué, ce qui lui avait laissé des précieuses secondes pour pouvoir le distancer un peu. Il fallait qu'il se repose même juste quelques minutes.

Combien de temps il allait pouvoir tenir ? Après il était toujours blessé suite à sa confrontation avec un scientifique qui lui avait injecté on ne sait quoi et lui qui était si vivace à son arrivée ici voyait sa force vacillait un peu plus chaque jour. Sûrement parce qu'il ne dormait que d'un oeil à chaque fois pour éviter de faire ce cauchemar qui le traumatisait. Rien que cette impression d'étouffer sous l'eau le rendait malade et certains des scientifiques s'amusait de cette peur-là. Il courait encore afin de semer le garde et avait finit par trouver un endroit où se cacher derrière un mur. Il avait finit par y vomir ses tripes, depuis qu'il avait reçu l'injection de la dernière fois, il avait l'impression que son endurance avait été réduite par deux.

Enfin, il finit par penser à Bélial après s'être laissé tomber contre le mur, est-ce que ça avait été une bonne chose de lui faire confiance ? Et si finalement, il ne lui rendait pas son collier et avait juste finit par se servir de lui ? Dans ce cas-là, Oz se promit de lui refaire le portrait. Pour le moment, il fallait qu'il s'inquiète de son propre sort parce qu'au moment même où on allait mettre la main sur lui, il était bon pour l'isolement et se faire punir. Sûrement que Dambi allait lui en faire voir une nouvelle fois de toutes les couleurs. Rien que d'y penser, il en tremblait. Lors de leur première rencontre, il s'était pourtant promit de la tuer et c'est comme si quelque chose le retenait. Il se dégoûtait lui-même. Après quelques minutes, il se sentit quitter le sol, voilà qu'on l'avait trouvé et il avait poussé un cri déchirant et douloureux. On venait de lui injecter quelque chose et ça le brûlait de l'intérieur, à tel point qu'il sentit ses forces le quittait.

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Silence ft Oz

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Ils l’ont mis à l’isolement. C’était prévisible. A cavaler dans les couloirs comme ça, c’était sûr qu’il se ferait punir. J’ai mis du temps à lui mettre la main dessus. D’un autre côté, je n’allais prendre de risque pour ses beaux yeux. Oz s’est montré utile mais il lui faudra faire bien plus pour obtenir ma confiance et que je puisse le considérer comme un camarade. De toute façon, il est dangereux de s’attacher aux gens dans cet enfer. Cela se retourne tôt ou tard contre vous. Alors disons qu’il m’a démontré son utilité et qu’il a le droit à sa récompense. C’est pour ça que j’ai mis autant d’énergie pour le retrouver. Je voulais le lui rendre et lui montrer que je tiens toujours paroles quand il s’agit d’un marché. Je crois en l’échange équivalent et si je ne respectais pas les termes d’un arrangement personne ne voudrait faire affaire avec moi.
« Ils ne t’ont pas loupé, n’est-ce pas ? »
Appuyé contre la porte de sa cellule, je lui parle sans savoir s’il m’entend. Peut-être est-il encore inconscient ? Ce serait dommage car j’ai un petit cadeau pour lui.
« Tu m’as été bien utile Oz. Tu mérites ta récompense. Est-ce que tu le veux ? »
Je me retourne vers la petite ouverture de la porte et y glisse son collier.
« Un marché est un marché. Nous ne sommes ni amis, ni camarade mais nous pourrons refaire affaire ensemble. »
Après tout, il a tenu sa langue. Il ne leur a pas parlé de moi sinon ils m’auraient enfermé depuis longtemps.
« Tâche de ne plus le perdre, sinon il te faudra encore le racheter. »
Comme je ne fais pas dans les sentiments. Les affaires sont les affaires même dans un endroit comme celui-ci.



©️crack in time

Silence ft Bélial

Can you be more silent please ? I dont even hear me thinking rignht now

La souffrance, c'était une chose qu'il connaissait bien depuis qu'il avait mit le pied ici mais ce qu'on lui avait injecté était horrible et il n'aurait pas pu dire ce que c'était. Peut-être que ce serait finalement sa fin. Il peinait à rester tout juste éveillé, c'était difficile après s'être prit une bonne raclée et s'être fait injecter on ne sait quoi. Depuis combien de temps est-ce qu'ils étaient là ? Sûrement des heures, il n'en était pas vraiment sûr mais il n'avait pas bougé depuis son arrivée ici, il était toujours adossé au mur essayant de se concentrer sur sa respiration pour réduire la douleur. C'était un de ses anciens amis cobayes qui lui avait apprit ça avant de finalement s'éteindre sous les yeux de Oz. Mais si ça se trouvait c'était vain et c'était aussi son heure. Mourir avant d'avoir pu découvrir qu'il avait été ? Il ne pouvait absolument pas se le permettre, ça lui était inconcevable ce genre de choses. «Je.. J'ai... trop mal.. pour...parler.» Voilà ce qu'il pût à peine dire tant sa respiration se faisait haletante.

Oz aperçut son collier et une larme perla sur ses lèvres tant revoir ce collier aussi précieux à ses yeux le touchait. Si il l'avait vraiment perdu, il n'aurait pas su que faire, cet objet était aussi précieux que sa propre vie, il était arrivé avec et il mourrait sûrement avec. Un rictus finit par apparaître au coin des lèvres du japonais avant qu'il ne finisse pas répondre. «La prochaine... fois... on échangera.. des infos.» Après tout, Oz ne perdait pas le nord et il était convaincu que le brun pourrait l'aider dans sa quête.

©️crack in time