••• Un pull bien trop gros pour moi, une capuche visée sur la tête malgré le soleil, je longe les murs un maximum. Je ne devrais pas me trouver là. Depuis trois mois maintenant, on m’a formellement imposé de ne pas sortir de cet endroit qu’il appelle maison. Pendant un temps, j’ai été sage. Pendant un temps, j’ai obéi. Après tout, je leur dois ma survie, mais on ne peut pas demander éternellement à une personne qui ne connaît rien de la vie de rester cloîtré alors qu’un vaste monde attend dehors. Je suis une tête de mule. Une petite rebelle. Comment pouvait-il songer une seule seconde que je resterais sage jusqu’à ce qu’on me donne l’ordre de bouger ? Je ne connais rien à la vie. Je suis curieuse et aspire à connaître tout ce qui m’a sauvagement été ôté de ma mémoire, alors je suis sortie. Je connais le danger. Je connais le risque. Je sais qu’à n’importe qu’elle moment, on peut me renvoyer dans cet enfer qu’il appelle labo. Est-ce que cela me fait peur ? Pas vraiment. J’en suis sortie une fois, je pourrais aisément le recommencer et puis, maintenant que je suis libre, j’ai d’autre moyen à ma disposition pour me défendre.
Prudente, néanmoins, j’essaye d’attirer un minimum l’attention sur moi alors que j’avance dans les rues. Tant de couleur, tant de choses étrange. J’ai l’impression de revivre à chaque fois que mon regard se pose à un endroit. On pourrait même presque voir un sourire se dessiner sur mes lèvres, tant je suis heureuse de me retrouver ici, malgré le danger. Cependant, une chose vient finalement cacher ma magnifique journée. Mon regard coulisse doucement sur mon estomac qui se met à émettre des bruits de mécontentement. C’est vrai que je n’avais encore rien mangé depuis de ce matin. À l’époque, cela n’aurait fait aucune différence, car mon organe ne connaissait pas la sensation de plénitude, mais maintenant, c’est une tout autre histoire. Je me demande même comment j’ai fait pendant tout ce temps en passant à côté de nourriture aussi délicieuse.
Problème cependant, je n’ai pas ses étranges billets verts que les gens d’ici appellent argent. Hors, de ce qu’on m’avait expliqué, dans ce monde ce genre de chose est indispensable pour avoir ce qu’on désire. Ma main passe sur mon ventre affamé, alors que je me mords la lèvre inférieure à la recherche d’une solution. Je sais que ce n’est pas bien mais …. Je suis plutôt doué pour cela …. On m’a rarement pris la main dans le sac …. Ais-je le choix de toute manière ? Il est hors de question que je retourne à mon point de départ parce que j’ai faim. J’ai encore envie de profiter de ma liberté passagère, mais pour cela, il faut que je mange.
Furtivement, je m’approche d’une échoppe avec quelques présentoirs contenant des paquets de nourriture, dont je ne me souviens plus du nom, disposé dehors. Je n’ai qu’à tendre la main. Me fondre dans la masse, disparaître comme une ombre et le tour sera joué. Mes doigts ne sont à présent puisqu’à quelques centimètre de mon objectif. La salive commence déjà à s’accumuler dans ma bouche, mais soudainement, une main vient attraper mon poignet me stoppant dans mon geste. Je ne supporte pas le contact physique. Traumatisme de ma vie passé. Mon regard noir se pose sur l’inconnu alors que déjà, je tire violemment dans l’autre sens pour me dégager.
Dernière édition par An Ye In le 05.04.21 12:49, édité 12 fois
11.10.20 19:41
Re: Prise la main dans le sac || Ft. Dam Ryeong ::
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la main dans le sac
OOTD Un café dans la main, le jeune procureur se balade dans les rues de Séoul. Une journée off où ce dernier en profita pour aller faire quelques emplettes. Oui beaucoup pourrait dire qu'il est pire qu'une fille mais l'apparence à son importance surtout lorsqu'on est fils d'Ambassadeur et surtout Procureur de Séoul. De plus, Dam Ryeong a toujours été tiré à quatre épingles, toujours bien habillé et prenant grand soin de choisir ses tenues. Vous ne le verrez jamais fagoté comme l'as de pic ou encore en jogging même lorsqu'il fait du sport il prend soin de choisir une tenue correcte et adéquate. Cela peut sûrement paraître prétentieux mais il est ainsi et ne changera pas.
Quelques sacs dans les mains il essaye tant bien que mal de se faire une place entre les centaines de personnes qui ont eu la même idée. Cependant il essaye de se dépêcher, il a horreur de la foule et ne veut pas qu'on le reconnaisse. Son ventre commence à crier famine, il regarde l'heure cela fait déjà 3 bonnes heures qu'il fait ses achats et il est fin temps de trouver un petit restaurant. Cependant une petite échoppe lui tape dans l'oeil puisqu'il y voit l'une des junk food préféré de sa mère. Un sourire se dessine automatiquement et il peut passer devant sans l'acheter et lui ramener. Il s'approche alors lorsque une petite silhouette encapuchonnée se faufile et essaye de voler, il n'avait aucun doute la dessus, l'un des paquets se trouvant sur le présentoir. Comme un automatisme il lui prend le bras, il ne supporte cela, certes il ne veut pas que les gens meurent de faim mais de la à voler le fruit du travail d'un autre non. Un regard noir d'une demoiselle se pose alors sur lui, il n'en a aucune crainte."Ne me regardez pas ainsi! Si vous voulez manger venez avec moi!" Lui proposa-t-il alors. Certes la demoiselle risque de le prendre pour un fou, un pervers ou autre mais il ne supporte pas les gens qui n'ont pas tout ce qu'ils veulent, trop de gens souffrent dans ce monde et avec ses moyens il essaye d'aider au mieux.
••• -« Lâchez-moi ! Lui ordonnais-je avant de me stopper net en entendant sa phrase. Mes yeux s’écarquillent en grand sous la surprise, mais viennent rapidement à se plisser sous la méfiance. Sérieusement ? Il me prend pour une bille où quoi ? Vous pensez que je suis aussi stupide que ça ? Vous êtes l’un d’entre eux n’est-ce pas ? Ma voix claque comme le marbre alors que je viens à nouveau à tirer sur mon bras pour le faire lâcher. Enlevez vos salles pattes, je ne retournais jamais là-bas. »
D’un point de vu extérieur, on doit sans doute me prendre pour une patiente tout droit échappée de l’asile. Je peux d’ailleurs aisément sentir les regards méprisants et moralisateurs sur ma personne. Ce n’est pas pour rien que j’essaye toujours de me faufiler comme une ombre et ce n’est pas non plus innocent si on m’ordonne à chaque fois de rester enfermé sans sortir. Je sais que je devrais d’abord apprendre à me remettre de mon traumatisme, mais c’est plus fort que moi. Être enfermée dans une maison revient exactement à être enfermée là-bas. La torture physique en moins bien sûr.
Seulement, voilà, à force de sortir sans autorisation, je n’ai pas non plus appris à faire face correctement à ce genre de situation. Au lieu de réagir calmement, j’ai bien conscience que j’ai aggravé ma situation. À force de me débattre, j’ai fini par attirer l’attention du vendeur, qui menace maintenant d’appeler la police. Panique dans mon regard qui se transforme bien vite en peur. Ce n’est pas la prison qui m’angoisse, mais bel et bien le fait que je suis persuadé que certains sont de mèche avec le labo. Comment toutes ces disparitions pourraient glisser aussi facilement si non.
-« Je vous en prie, je ferais ce que vous voulez, mais laissez-moi partir. »
12.04.21 14:19
Re: Prise la main dans le sac || Ft. Dam Ryeong ::
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la main dans le sac
OOTD Observant la jeune femme, il avait le regard sombre mais pas méchant! Certes il avait grandi avec une cuillère en or dans la bouche, ne manquant jamais de rien mais ses parents lui avaient toujours appris la valeur des choses et surtout qu'il faut toujours aider son prochain. Surprise, il recula lorsque la demoiselle parlait de retourner là-bas, de faire partit d'eux. De quoi est ce qu'elle parlait? « De quoi vous parlez? On vous a retenu de force quelque part?» Demanda-t-il surprit! En tant que procureur il ne pouvait laisser passer ça et laisser ça comme ça d'autant plus si la jeune femme se trouvait séquestrer quelques parts. Il se demanda si cela avait à voir avec le fameux labo dont il avait entendu parler.
Damryeong n'avait pas remarquer qu'il tenait toujours le bras de la jeune femme et il la lâcha. «Excusez moi je n'avais pas fait attention que je vous tenez toujours» Dit il avant de sortir sa carte de procureur. « Vous ne craignez rien avec moi je suis procureur de la république je ne suis pas la pour vous ramenez je ne sais où bien au contraire! Je pensez simplement vous offrir à manger! Mais veuillez m'excuser je ne voulais pas vous effrayer » Il rangea après sa carte. Il ne voulait réellement pas l'effrayer ou l'amener je ne sais où. Certes elle esssayait de voler de la nourriture mais c'était pour se nourrir non pas par pure plaisir ou trafique comme de nombreux voleurs peuvent atterrir dans son bureau! «Si un jours vous avez besoin d'aide voici ma carte n'hésitez pas à m'appeler» Lui dit il en lui donnant sa carte!
••• Sous la paniqué, j’ai été trop loin que cela soit dans mes gestes ou bien mes paroles. Je pense même que le pire des deux ont finalement été les phrases que j’ai pu prononcer. Je m’en rends bien compte alors que je lis l’incompréhension sur le visage de mon vis-à-vis. Bien sûr, cela ne pourrait être qu’une façade. Une nouvelle comédie pour endormir ma confiance, mais s’il avait vraiment fait partie de l’un d’entre eux, il m’aurait plutôt traité de folle. Après tout, c’est une organisation secrète, il ne va pas dans leur intérêt de me questionner sur ce genre de chose, s’ils savent qui je suis.
-« Je … heu …. Rien …. Je ne parle de rien. »
À vrai dire, je ne sais pas trop si j’ai le droit de parler de ce genre de chose. À mon sens, je pourrais, mais cela reviendrait à me mettre en avant et à mettre en danger d’autres personnes innocentes. Je pars donc du principe qu’il vaut mieux que je ne dise rien. Même si clairement, dans ce cas-ci, j’en ai déjà trop dit.
Suite à cela, je ramène finalement mes bras sur ma poitrine alors que l’homme me lâche finalement. J’aurais bien dit que ce n’est rien, mais à mes yeux le contact physique est une grave séquelle psychologique. Je ne les détache d’ailleurs pas de mon corps lorsqu’il vient me tendre une carte. Ne bougeant pas, je me contente de la regarder de ma position actuelle sans comprendre une seule seconde ce qu’il est occupé à me dire. Le pauvre, il ne peut pas savoir que je ne comprends absolument pas ce que veut dire le mot procureur. Quoi que cela doit légèrement sur mon visage.
-« Je …..merci …… »
Méfiante, je détache légèrement ma main de ma poitrine pour attraper du bout des doigts la carte qu’il me tend. L’apaisement ayant fait place la foule se dissipe, mais ce n’est pas le cas du vendeur. Jetant un regard dans sa direction, mon regard coulisse sur la carte pour finir sur l’homme en face de moi.
-« Vous ….. vous pouvez lui dire de partir s’il vous plaît. Murmurais-je au procureur en faisant mention de l’homme que j’ai essayé de voler précédemment. Je ne sais pas ce qu’est un procureur, mais …. C’est une forme d’aide ce que je demande …. Non ? »
Franchement, je suis certaine que j’ai l’air d’une véritable idiote. Dans ce genre de situation, j’en veux encore plus à ces personnes de m’avoir réduit la mémoire à néant, me transformant en une petite fille de cinq ans qui ne connaît rien à la vie.
-« En tous cas …. Je ….. je suis désolée, je n’aurais pas dû agir ainsi….. Je peux me faire pardonner d’une quelconque façon ? »
25.04.21 11:35
Re: Prise la main dans le sac || Ft. Dam Ryeong ::
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Prise
la main dans le sac
OOTD Le coréen observe la jeune femme est il peut très bien voir, ressentir, malgré ses paroles qu'elle a subit des violences et surtout une certaine séquestration mais elle ne veut en parler et ce n'est pas dans l'habitude de Damryeong de forcer. De plus, ce n'est ni l'endroit ni le moment de parler de ce genre de choses d'autant plus que ses tortionnaires peuvent toujours être à sa recherche alors il vaut mieux rester discret. « Hmm» répondit il simplement.
Sagement le jeune homme attend que la demoiselle prend la carte qu'il lui tend mais voilà que le vendeur s'approche tout en criant on ne sait quoi. Un sourire vint se dessiner sur les lippes du coréen à la remarque de la jeune femme et il lui fait un signe de tête afin de lui dire qu'il va s'en charger. Il se tourne alors vers le vendeur. «Désolé monsieur ma soeur a trop d'entrain et a oublié que je n'étais pas à côté d'elle pour payer! Veuillez l'excuser elle sort de l'hôpital suite d'un accident elle était trop enthousiaste de sortir! Voilà pour vous! » Dit alors Damryeong en tendant de l'argent pour ce que la demoiselle avait prit et en prit un pour lui également. Puis il se tourna vers elle et ils s'éloignèrent du stand pour ne pas montrer qu'il avait menti.
Un nouveau sourire se dessina sur les lippes du jeune homme. «Ne vous en faites pas ce n'est pas grave et puis il n'y a pas mort d'homme! Mais faites attention souvent les gens ne sont pas aussi avenant ou calme que ce vendeur!» Et le procureur savait très de quoi il parlait, il avait eu des affaire où cela avait fini aux mains.
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