[RP Roulette] Burn Me That Now!

Date d'inscription : 27/07/2018

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Vous avez décidez, pour une raison qui vous est propre, de vous rendre au crématorium, qui sait pour cacher des cadavres, des preuves. Mais vous qui pensiez être seul dans votre monde eh bah c'est raté voilà que l'un après l'autre vous vous retrouvez à trois dans cette pièce. De plus, un petit clic se fait entendre et vous voilà piéger dans la salle du crématorium pour vous ne savez combien de temps!

@Oz @Bélial et @Ja Na Yeong

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Besoin de tranquillité. De solitude. Les larmes montent à mes yeux, alors que je tente de trouver un endroit où personne ne pourra me voir. Trop de choses à encaisser. Trop de secrets à dissimuler. Nouveau mort. Un mort de trop pour aujourd’hui. Mon cœur douloureux avait besoin d’une minute où deux pour se remettre et permettre à mon esprit de faire à nouveau le vide. Impossible cependant de le faire dans mon infirmerie, je pourrais être dérangé par l’un de mes collègues où par une autre cobaye. L’un ou l’autre, je n’étais de toute façon pas en mesure de me charger de leur visite. Avançant à pas rapide, la tête baissée, c’est finalement vers le crématorium que mes pas mon guidé inconsciemment. Ironie du sort n’est-pas quand on sait précisément que c’est la mort d’une personne qui m’a fait craquer aujourd’hui. Nul le temps de me poser de question. D’observer si je suis seule. Qui pourraient bien se trouver ici de toute manière ? Hormis un scientifique sadique qui aime contempler son œuvre, il n’y a jamais âme qui vive. Seul le silence de la mort et la lumière émanant des fours règne dans la pièce.

Me dirigeant donc dans un coin pour évacuer mes émotions, je souffle à plusieurs reprise pour empêcher mes larmes de couler et pour retrouver mes esprits. Cinq minutes auraient probablement suffi, du moins si je n’avais pas entendu soudainement d’autre pas, d’autre respiration et un bruit de cliquetis de mauvais augure. Sortant de ma bulle, c’est alors là que je me rends compte qu’en réalité, je n’étais pas seul. Pas seule et entouré de deux cobayes au vue de leur tenue. Cela, m’inquiète-t-il ? Pas vraiment, après tout, j’ai l’habitude d’en côtoyer régulièrement, en revanche ce qui me préoccupe d’avantage, c’est le bruit que j’ai entendu.

-« La porte ….. Murmurais-je plus pour moi-même que mes vis-à-vis avant de me diriger hâtivement sur elle. Tirant de toutes mes forces sur la poignée, nul mouvement ne s’opère. Nous étions coincées. Dites moi que vous avez une sortie secrète pour sortir d’ici… »

@Oz @Bélial

Date d'inscription : 16/09/2019

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Il n’y a rien de tel qu’une petite promenade clandestine dans les couloirs de ce maudit laboratoire pour tromper l’ennui et ici il n’y a pas grand-chose à faire lorsqu’on n’est pas sollicité par un scientifique pour une quelconque expérience. La plupart ont quelque chose de décevant et je suis bien placé pour pouvoir les juger. Après tout, il parait que moi aussi à une époque j’ai été une blouse blanche. Une époque pas si lointaine puisque je ne suis devenu un cobaye depuis peu. Quant à l’origine de ma déchéance, je dois dire que le mystère reste encore entier mais je finirais bien par m’en souvenir. Et voilà quel est mon véritable objectif depuis que j’ai décidé de me montrer docile. J’essaie de retrouver la mémoire. Pour le moment on peut dire que toutes mes tentatives ont été infructueuses mais ce n’est pas comme si le temps me manquait. Tôt ou tard, j’y arriverais. Ce n’est qu’une question de patience.

Quand on a la réputation d’être docile, on échappe plus facilement à la surveillance des gardiens et autres infirmiers. Personne ne fait vraiment attention à vous et c’est comme ça que j’ai pu arriver jusqu’ici. Je ne sais pas vraiment si je trouverais quelque chose d’intéressant mais peut-être que cet endroit si particulier qu’est le crématorium va stimuler quelque chose au plus profond de ma mémoire ? Après tout ce n’est pas un endroit ordinaire. D’ailleurs je suis surpris de croiser un de mes semblables devant la porte du crématorium. Une brebis égarée ? Un curieux ? Où bien cherche-t-il quelque chose en particulier ? Tuer le temps comme moi ? Ou tout autre chose ?
« Tu tombes bien, j’ai besoin d’un cobaye sans vouloir faire de vilain jeu de mot. »
Un large sourire fend mes lèvres alors que j’attrape son bras pour l’entrainer avec moi dans ce crématorium qu’il me tarde de visiter. J’entends la porte se refermer derrière nous mais je suis bien plus occupé à observer l’infirmière qui se trouve juste en face de nous. Oups… Serais-ce la fin de notre expédition ? Pas exactement. Je la regarde s’agiter sur la porte comme si elle s’était verrouillée derrière nous. C’est vraiment très étrange mais il n’y a pas à paniquer pour si peu… Sauf qu’elle est enfermée avec deux cobayes dans un crématorium et je peux comprendre que ça ne soit pas très rassurant pour une frêle jeune femme comme elle.

@Oz @Ja Na Yeong

Date d'inscription : 08/09/2019

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Encore une fois, il avait laissé traîner ses oreilles en prétextant être endormi. Il avait entendu qu'il y avait des passages secrets dont certains dont on ne pouvait même pas s'imaginer.Il devait donc creuser cette piste-là. C'était évident qu'il pouvait trouver quelque chose concernant ces endroits-ci. Enfin là, il était plus convaincu qu'autre chose de s'être perdu dans les couloirs, après tout, il avait beau s'éclipser à chaque fois de son aile, il en revenait toujours au même point : se perdre et trouver des informations sans intérêt. Mais qu'est-ce qu'il recherchait exactement ? Des plans, des vieilles archives qui parlait du bâtiment mais c'est comme si tout ça semblait totalement impossible. C'était à se demander où ils cachaient tout ça ces scientifiques inutiles. Oz devait quand même rester discret puisqu'il sortait tout de l'isoloir.

Il resta longtemps poster devant une porte se demandant si c'était une bonne idée ce qu'il était entrain de faire. Après tout, cette porte pouvait peut-être lui réserver de mauvaises surprises. Il était évident qu'elle ne l'aiderait pas dans sa quête de souvenir puisqu'il n'en avait que lorsqu'il voyait une grande étendue d'eau, chose qu'il ne comprenait toujours pas d'ailleurs. Sentir un poids sur son bras le fit sortir de ses pensées. Et autant dire que Oz était prêt à sauter à la gorge de cette personne avant de se rendre compte de qui il s'agissait. « Bouges, j'ai pas le temps de faire joujou avec toi. »

Mais visiblement Bélial était sourd puisqu'il se fit emporter par celui-ci sans pouvoir rien dire de plus, Oz se contenta de soupirer avant de retirer la main de Bélial de son bras. Son regard finit par croiser celui de l'infirmière. « Bah, super. La prochaine fois, on compte pas sur ta discrétion Bélial, tu nous as emmené directement dans la gueule du loup. » finit-il par dire en montrant la jeune femme en la pointant du doigt.

C'était peut-être l'occasion de faire ce qu'il faisait de mieux, charmer les gens de ce foutu laboratoire pour avoir des informations. Oz se rapprocha de la jeune femme en essayant de sourire le plus sincèrement possible. « Je pense pas que vous devriez forcer et abîmer vos si jolies mains. Elle risque pas de s'ouvrir cette vieille porte. Puis vous inquiétez pas, on est pas méchants. » Quel mensonge, Oz n'était pas connu pour être un enfant de coeur, au contraire, les scientifiques se le refilaient vu qu'aucun n'arrivait à le contrôler un minimum.

@Ja Na Yeong @Bélial

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Habituellement, je n’aurais pas vraiment paniqué à l’idée d’être enfermé dans une pièce, après tout, je suis plutôt débrouillarde comme fille. Cela peut en surprendre plus d’un, mais je suis du genre à ne pas avoir peur de me salir où de faire certaines choses pour se sortir de situation fâcheuse. Seulement voilà, se retrouver enfermé dans une pièce banale n’est pas la même chose que de se retrouver coincé dans un crématorium. Premièrement, parce que peu de personne y passe souvent, donc aucune chance d’espérer de l’aide extérieure. À moins bien sûr, qu’un nouveau cadavre y soit amené et honnêtement, ce n’est pas une chose que j’espère. Ensuite, parce que contrairement à une simple pièce, la chaleur des fours peut très vite devenir étouffant dans un endroit parfaitement isolé comme celui-ci.

L’idée de me retrouver coincé ici avec deux cobayes devrait également m’inquiéter, mais bien sûr, avec ma gentillesse naturelle, ce n’est pas le genre de chose qui me vient immédiatement à l’esprit. Je ne songe d’ailleurs même pas une seule seconde que ma phrase pourrait être interprété comme une potentielle tentative de les piéger afin de trouver l’un de leur cachette secret. Fort heureusement pour moi, cette idée ne semble pas immédiatement leur effleurer l’esprit. Néanmoins, ce n’est pas pour autant que je suis rassuré. Bien au contraire d’ailleurs, le fait que l’un d’entre eux viennent soudainement me complimenter sans aucune raison, ne m’inspire pas vraiment.

En les observants, plus attentivement, je n’ai d’ailleurs aucun mal à les identifier. L’un plus que l’autre d’ailleurs. Celui face à moi, je ne le connais que de réputation. De par les dires de mes collègues, je sais que, contrairement à ce qu’il peut dire, c’est un garçon plutôt dangereux qui est n’est pas du genre angélique contrairement à ce qu’il essaye de me faire croire. Qu’en à l’autre, difficile de ne pas connaître son identité quand on sait qu’il y a peu, il faisait encore parti du staff de ce laboratoire. Comme scientifique, je sais que ce n’était pas un tendre et, étrangement, j’ai du mal à croire qu’il en soit devenu un ôté de tous souvenirs.

-« Tu as raison, je pense qu’elle ne s’ouvrira pas, avouais-je résigner sans relever le fait que je doute sincèrement de leur gentillesse. Malheureusement, je n’ai pas d’autre idée pour sortir d’ici que d’essayer de l’ouvrir de force et honnêtement, je préfère abîmer mes mains, que de vous laisser abîmer votre corps déjà meurtris. »

Ce n’est pas parce que je sens la dangerosité émaner d’eux, que je dois pour autant les traiter comme de vulgaire rat de laboratoire. Cela n’a jamais été dans mes habitudes et cela ne risque pas de changer. Peu importe le cobaye qui se trouve face à moi, je privilégierais toujours leur santé et leur bien-être avant le reste.

-« A moins bien sûr que vous ayez une autre idée pour sortir d’ici. » Les questionnais-je tout en me penchant légèrement sur le côté afin de mieux apercevoir Bélial.

@Oz @Bélial

Date d'inscription : 16/09/2019

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Oz n’a pas l’air de très bonne humeur mais est-ce possible d’être de bonne humeur dans un endroit comme celui-ci ? J’en doute. J’ai de toute façon appris à composer avec les caractères de chacun et puis dans le fond, ça m’importe peu. Ce que pensent ou ressentent les gens... ça ne m’intéresse pas vraiment sauf si j’y vois un quelconque intérêt un peu comme là où j’essaie de mieux cerner cette infirmière pleine de compassion. Je suis tellement concentré sur elle que je laisse Oz s’échapper de mon étreinte mais entre nous, ce n’est pas comme s’il pouvait aller bien loin, n’est-ce pas ? Nous voilà tous les trois enfermés dans ce qui se rapproche le plus de l’antichambre de l’enfer et on peut difficilement faire plus intéressante comme situation même si ce n’était pas mon but lorsque j’ai entrainé mon compagnon d’infortune ici mais peut-être que le hasard fait bien les choses ?

J’esquisse un sourire lorsqu’Oz lui sort son numéro de charme. Vraiment, pense-t-il que ce soit le bon moment pour ça ? Quoique... peut-être que oui. Nous attirer la sympathie de cette gentille infirmière pourrait nous ouvrir quelques privilèges une fois sortie d’ici. Qui sait ? En tout cas c’est une drôle de demoiselle et j’ai du mal à croire qu’elle s’inquiète vraiment pour nos pauvres corps meurtris.
« Ne vous en faites pas pour nos corps meurtris et dîtes nous plutôt qu’elle est votre nom ? Je ne crois pas vous avoir déjà croiser. D’ailleurs que fais une si jolie et gentille infirmière dans un endroit comme celui-ci ? »
Un large sourire fend mon visage et je dois avouer que j’ai bien du mal à le réprimer. J’espère qu’il ne l’effraiera pas trop.
« Moi c’est Bélial, comme le démon biblique. Et lui... »
Je passe un bras autour des épaules de mon compagnon avant de me rapproche de lui parce que j’aime le taquiner.
« Et lui, c’est Oz, comme le magicien d’Oz. »
J’adresse alors à mon cobaye préféré mon plus beau sourire dans lequel je ne manque pas d’y ajouter une pointe de moquerie.
« Ne vous y trompez pas, de nous deux, c’est moi le plus gentil, hein Oz ? »
Est-ce que j’ai résisté à l’envie de lui pincer la joue ? Non. C’était plus fort que moi, même si je m’attends à une réaction violente de sa part.

@Oz @Ja Na Yeong

Date d'inscription : 08/09/2019

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Est-ce qu'elle était idiote ou alors elle ne se méfiait vraiment pas d'eux ? Si il le voulait, il pouvait l'étrangler en moins de deux et se débarrasser de son corps, qui viendrait la chercher ici ? Elle était bizarre, vraiment bizarre cette femme, comment ça elle préférait abîmer ses mains plutôt que celles de Bélial et de lui-même. La compassion, ce n'était pas quelque chose qui existait chez ces personnes sans âme. A chaque fois qu'il les voyait dans son champs de vision, il n'avait qu'une envie : dégueuler. Mais comme ça ne sortait pas, il préférait leur taper dessus. « T'es pas très nette toi, dis-moi, tu prends quoi comme drogue ? » Il n'hésita pas pourtant une seule seconde à venir prendre le menton de la jeune femme entre ses mains.

A la seconde même où Bélial passa son bras autour de son cou, il ne put s'empêcher de faire une moue dégoûtée comme si il avait envie de vomir. Ce n'était pas le cas, il ne détestait pas Bélial autant que ça mais il s'en méfiait un peu après tout, on était jamais trop prudent ici. Il n'avait pas trouver de meilleur comparaison pour introduire son nom. Par contre, Oz ne put s'empêcher de rire. « Si toi, t'es gentil moi, je suis un ange. » Il ne se retient pas de venir l'attraper par le cou avec son bras afin de l'étouffer vu que monsieur le prenait pour un gosse autant lui montrer que ce n'était pas le cas. « Vu comme tu m'embêteras, je vais finir par croire que t'es amoureux de moi. » avait-il finit par dire en soupirant.

Il le lâcha enfin afin de se rapprocher de la porte, histoire de voir si il pouvait casser la porte avec un coup de pied assez fort, ensuite, si ça ne marchait pas, il réfléchirait à autre chose.

@Ja Na Yeong @Bélial

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Au vu de la situation, je pense qu'il aurait été préférable pour moi de tomber sur d'autres cobayes. Du genre, plus sage où alors qui connaisse ma gentillesse naturelle, car dans le cas présent, je ne suis pas vraiment rassuré d'être en compagnie d'Oz et Bélial. Déjà, parce qu'ils n'ont pas très bonne réputation et ensuite parce qu'ils n'ont pas l'air très séduits par mes paroles, pourtant sincères.

Fort heureusement pour moi, des cobayes comme eux, j'en ai déjà vu d'autre. Je ne sursaute donc pas le moins du monde quand l'un d'entre eux vient agripper mon menton en me traitant de folle. Certes, il ne doit pas avoir l'habitude que l'on se soucie de sa petite personne, mais quand même, de là à m'accuser de prendre de la drogue. Je ne peux d'ailleurs pas m'empêcher de lever les yeux au ciel, alors que Bélial vient faire diversion avec ses paroles et ses gestes.

Les laissant bavasser entre eux, j'inspecte du regard les moindres recoins de la pièce à la recherche d'une idée pour sortir d'ici, jusqu'à ce qu'ils aient fini de converser à deux. Je n'ai pas oublié que Bélial m'a posé quelques petites questions juste avant qu'Oz n'intervienne en me traitant de droguer.

-" Au fait, pour répondre à ta question, la petite infirmière que je suis se prénomme Ja Na Yeong et pour ce qui est de ma présence ici, j'avais simplement besoin d'un peu de tranquillité."

Inutile de rentrer dans les détails, ils n'ont pas besoin de savoir exactement le pourquoi du comment. De toute manière, dans notre situation, ce n'est pas vraiment le plus important.

-" Et ne vous en faites pas, je sais parfaitement qui vous êtes. Vos exploits personnels ont très rapidement fait le tour du personnel."

Au moins, avec ça, ils savent à présent que je ne suis pas dupe face à leur petite comédie. S'ils sont des anges, alors moi, je suis Dieu.

-" Tu vois quelques choses ? Demandais-je ensuite à Oz qui est occupé à inspecter la porte tandis que je me mets à longer les murs à la recherche d'une potentille sortie secrète. Bélial tu n'as pas d'idée brillante pour nous faire sortir par hasard ?"

@Oz @Bélial

Date d'inscription : 16/09/2019

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Lui un ange ? Alors là, on aura tout vu et c’est avec grand peine que je me retiens de rire. Vraiment, Oz est vraiment très amusant sauf quand il se décide à passer son bras autour de mon cou pour m’étrangler. J’étouffe mais pas suffisamment pour perdre connaissance et je sais qu’il n’a pas réellement envie de me faire mal. S’il le voulait, il s’y prendrait autrement et ça nous le savons tous les deux.
« Peut-être bien qui c’est ? »
Je laisse échapper un ricanement tant bien que mal avant de pousser un soupir de soulagement lorsque l’air rempli à nouveau correctement mes poumons. Moi ? Amoureux de lui ? On aura tout vu mais l’idée de le lui laisser entendre à quelque chose d’amusant, surtout si ça le dégoute.

L’infirmière de son côté semble s’être désintéressée de nous pour faire le tour de la pièce. Je la suis du regard tout en notant mentalement le nom qu’elle me donne. Ja Na Yeong… Une infirmière qui ne cherche que de la tranquillité ? Dans un endroit comme celui-ci ? C’est louche. Je me demande si elle n’est pas plutôt venue brûler quelque chose. Ça me semble plus logique à moins qu’elle n’ait un rendez-vous secret. Je regarde du coin de l’œil mon compagnon d’infortune. Oz… Se seraient-ils donnés secrètement rendez-vous ici et joueraient-ils les idiots pour me duper ?

Un large sourire fend mon visage lorsqu’elle me demande si je n’aurais pas une idée pour nous sortir de là. Je lui murmure alors :
« Si mais je doute qu’elle te plaise ma jolie. »
Je lui désigne la petite trappe qui sert à insérer les cadavres dans le four. Cette pièce n’est pas la seule du genre et certains fours sont connectés entre eux. Mais il faut du cran pour y entrer et être certain qu’il ne sera pas activé quand on sera à l’intérieur…

@Oz @Ja Na Yeong

Date d'inscription : 08/09/2019

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Elle venait de leur dire son nom, elle, au moins comparé à eux, elle en avait un vrai tandis qu'eux ne portait pour la plupart que des noms assez courts, sûrement pour s'en souvenir beaucoup plus facilement. Il s'est toujours demandé si ceux-ci avait un rapport avec la personne qu'ils étaient avant d'arriver ici. L'enfer dans lequel ils étaient et dont il ne sortiraient peut-être jamais. Et pourtant, il était habité par une envie irrépressible de s'en sortir et de retourner dans le monde réel. Un monde dont il ne se souvenait même plus. Si il sortait, est-ce qu'il retrouverait vraiment son ancienne vie ? Trouverait-il enfin qui était ses personnes dont il entendait les rires à chacun de ses cauchemars. Peut-être qu'il comprendrait également à quoi était relié sa peur de l'eau. Cette infirmière, il ne pouvait pas lui faire confiance, il ne la sentait pas du tout; après tout, elle n'avait pas perdu sa vie comme eux. Il y avait sûrement qui l'attendait toujours à la sortie de ce laboratoire.

Après tout, quelle tranquillité pouvait-elle trouver ici ? Sûrement qu'elle fuyait un cobaye qui voulait la tuer, le genre de cobaye comme Oz qui ne rêvait que de faire la peau à ses personnes. Un sourire ne pût s'empêcher de traverser le visage d'Oz qui semblait comme fier de lui, après tout, il aimait bien ça, l'attention. Surtout si elle était tournée vers lui et ce qu'il pouvait faire. Il voulait qu'ils aient tout peur de lui, qu'ils tremblent juste en entendant son nom quitte à en faire des cauchemars. Mais pour le moment, le plus important était de sortir d'ici, il s'occuperait du cas de l'infirmière un peu plus tard.

Oz avait finit par montrer une expression de dégoût, feignant le fait qu'il allait vomir. L'idée même de l'amour en tant que sentiment lui donnait la gerbe. Depuis qu'il était ici, il n'avait l'impression de ne connaître que des sentiments qui le tiraillait au plus profond de son être.

Il ne pût s'empêcher de soupirer à la solution de Bélial, après tout, on était jamais sûr de rien ici et il se méfiait de tout et tout le monde même si pour le coup, il avait plus confiance en Bélial qu'en la dénommée Na Yeong. « Je propose que madame y aille en premier, après tout, on dit bien les femmes et les enfants d'abord ? » Puis au cas où, elle servirait d'appât pour vérifier que tout était bon et que ce four ne s'allumerait pas soudainement par exemple. « Alors ? »

@Ja Na Yeong @Bélial

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Nous y voilà, une idée bien tordue pondue par le cerveau de ce petit cobaye aussi dangereux qu’un serpent. Mon regard se pose sur la trappe du four qu’il me désigne du doigt. En effet, c’est une option de recherche qui n’est pas complètement stupide, le seul problème, c’est de le faire en compagnie de jeune gens qui ressemble plus à des loups qu’à des agneaux.

-« Alors, cela m’aurait étonné que tu ne sois pas de son avis. » Dis-je en m’adressant à Oz. Bizarrement, pour ce genre de chose, les cobayes ont bonne mémoire.

Nous voilà à présent dans une impasse. Je n’ai pas confiance en eux, rien ne me garantit donc qu’ils ne me feront pas brûler vive une fois que j’y serais. Cependant, si je refuse, ils ne feront pas le moindre effort non plus. Je ne peux pas leur en vouloir, après tout, eux non plus, n’ont pas confiance en moi. Même si clairement, ils ont l’avantage d’être deux.

-« Qu’est-ce qui me garantit que vous n'allez pas me jouer un mauvais tour ? Les questionnais-je tout en m’attachant les cheveux en queue-de-cheval haute. Bien que je m’attende déjà à une réponse du type absolument rien, je préfère quand même vous le demander. Parce que contrairement à ce que vous pouvez penser, je suis du genre à prendre ce genre de risque pour aider les autres. »

@Oz @Bélial

Date d'inscription : 16/09/2019

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Je suis assez d’accord avec Oz. Que l’infirmière y entre la première pour nous montrer sa bonne volonté mais surtout sa bonne foi. Ensuite, on verra bien ce qui se passera. Elle n’a pas confiance et elle a raison, d’un autre côté, quelle autre option se présente à nous ? Aucune. On a déjà fait le tour de la pièce et la porte ne cédera pas. En plus, qui sait quand quelqu’un viendra ici ? Cela dit, sa question est légitime :
« Rien mais Oz passera en deuxième, juste après toi. Tu devrais te sentir rassurée. »
J’adresse mon plus innocent et plus beau sourire à mon compagnon d’infortune. De toute façon, de quoi il se plaint ? Il va pouvoir la reluquer de très près et il y a pire dans son genre. Elle n’est pas vilaine et doit avoir un joli fessier. Moi ? Je fermerais la marche et je ne compte pas les piéger dedans même si je n’ai rien pour le prouver. Cela dit, Oz et moi avons l’habitude de conclure certaines transactions. Il est amusant et le voir brûler vif m’attristerait. Oui, je crois qu’il me manquerait presque !
« Bon, assez bavassé. On ne va pas s’éterniser ici, à moins que vous n’ayez peur ? »
Ou qu’ils veulent tirer à la courte paille. Dommage qu’on n’en est pas. On va devoir s’en passer.

@Oz @Ja Na Yeong

Date d'inscription : 08/09/2019

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La galanterie n'était pas son fort mais dans des moments pareils, c'était sa survie ou celle des autres et il préférait clairement survivre n'en déplaise aux autres. « Mon visage d'ange n'a pas l'air de te rassurer. C'est triste ça... » dit-il avec un air faussement attristé avant de foudroyer Bélial du regard. Pourquoi c'était lui qui choisissait, après tout, Oz aussi pouvait prendre des décisions pour les trois.Pff, heureusement qu'il le connaissait assez pour lui faire confiance parce que sinon il l'aurait déjà envoyé se faire voir depuis un bon bout de temps. Parce qu'il détestait tout simplement l'autorité et tout ce qui y était relié de près ou de loin. « On sait tous que c'est toi qui a peur sinon t'aurais été le premier à courir à l'intérieur de ce four, non ? » conclut-il avec un air amusé au coin des lèvres.

A vrai dire la situation l'amusait pas mal, enfin la seule chose qu'il voulait pour le moment, c'était quitter cette endroit, il avait autre chose à faire hors d'ici comme par exemple mener la vie dure aux scientifiques et leur en faire voir de toutes les couleurs. « Bon, après vous mademoiselle. » Puis si on finissait par remarquer leurs absences à Bélial et lui, ils risquaient tout les deux de se faire punir pour de bon pour avoir accéder à des endroits censés leur être interdit.

@Ja Na Yeong @Bélial

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-« J’ai appris à me méfier principalement des visages d’anges, répondis-je à Oz après avoir écouté leur argumentation peu convaincante. De plus, vous avez une sacrée réputation, permettez donc moi d’être plus que méfiante en votre compagnie. »

Cela dit, méfiante ou pas, j’allais devoir y passer. Le fait qu'Oz passe après moi, ne me soulage pas vraiment, mais l’un ou l’autre cela revient finalement au même. Je ne peux cependant pas m’empêcher de sourire lorsque le cobaye fait remarquer à Bélial que de nous trois, c’est finalement peut-être lui qui a le plus peur. Je partage cet avis, mais bien entendu, je me retiens de dire quoi que ce soit. S’ils peuvent se charier entre eux, je doute qu’il soit bien venu que je m’en mêle.

-« La demoiselle se serait bien passé de votre galanterie pour cette fois. »

N’ayant donc pas le choix, je finis par m’avancer vers cette fameuse trappe qui sert à ouvrir les incinérateurs. Par avance, j’anticipe ce que je vais y trouver. De la poussière de corps humain certes, mais sans doute aussi pas mal d’os.

Dernier coup d’œil en arrière pour m’assurer que les cobayes ne planifient rien et me voilà occupée à ramper dans l’étroit conduit. Bien entendu, je n’y vois pas grand-chose, je me mets donc à chercher à tâtons une quelconque ouverture ou conduit qui nous aidera à avancer.

-"Je pense que j'ai trouvé quelques chose, finis-je par lancer au garçon. Il y a un conduit vers le haut."

@Oz @Bélial

Date d'inscription : 16/09/2019

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Moi ? Avoir peur ? N’importe quoi. Je ne suis juste pas assez fou pour entrer le premier dans un four qui sert en général à bruler des cadavres. Qui sait si ce n’est pas un piège ? Mais Oz sait que je ne le trahirais pas. J’ai besoin de lui et il y a trop peu de personnes à qui se fier dans cet enfer pour que je ne sois tenté de le trahir et surtout de l’éliminer. Quant à cette infirmière, on ne la connait pas et j’ai du mal à croire qu’il puisse y avoir parmi les blouses blanches, des âmes réellement charitables. Alors qu’elle y aille la première et après on pourra peut-être reparler de confiance et reconsidérer notre jugement sur elle.

Malgré son mécontentement, elle finit par céder à notre proposition et entre dans le four la première. Il n’a pas servi dernièrement alors elle ne risque pas de se brûler et nous non plus. Je la regarde ramper jusqu’à ce qu’elle soit complètement happée par l’obscurité puis sa voix nous parvient. Il y a quelque chose au fond ? C’était évident.
« Et bien ouvre nous le chemin, nous arrivons. »
Je m’écarte de l’entrée après lui avoir crié ces quelques mots puis adresse un large sourire à mon compagnon d’infortune, de galère mais également de mauvais coups.
« Après vous très cher. »
Je lui fais signe de grimper après la jolie infirmière. Je ne tarderais pas à l’imiter. Il est inutile de trainer dans le coin et puis si nous restons absents trop longtemps, ils risquent de comprendre qu’on est parti se balader sans autorisation, même si l’infirmière risque de nous dénoncer mais ça, on verra ça une fois qu’on aura quitté cet endroit.

@Oz @Ja Na Yeong