Devil's visit || PV. Jinwoo

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Jinwoo & Na Yeong

Tenue ••• Une boule à m’en donner la nausée est présente dans mon estomac. Plutôt, j’avais reçu un coup de fil de Wooni qui me demandais si je pouvais lui rendre un service. Forcément, comme il s’agit d’un membre de la famille Kang, j’ai acceptée innocemment, mais je ne savais pas encore dans quoi, je m’engageais. Quand je suis arrivée chez lui et qu’il m’a tendu un sac contenant quelques vêtements, je l’ai d’abord regardé avec incrédulité. Je ne comprenais pas ce qu’il me voulait. Ce n’est pas dans ses habitudes de me contacter pour lui faire son linge. Cependant, je suis rapidement tombé de haut lorsqu’il m’a indiqué devoir rendre ça à Jinwoo. J’étais tellement sous le choc, qu’il a même dû me répéter l’information pensant que je ne voyais pas de qui il s’agitait. Malheureusement pour moi, je savais pertinemment de qui il parlait. J’ai bien essayé de lui dire que c’était un détours pour moi et que j’avais des choses important à faire pour son oncle, mais étrangement, il ne m’a pas cru ou alors, il n’en avait rien à faire. Ce qui est plutôt bien son genre quand on y pense.

Me voilà donc devant cette porte de l’enfer, depuis facilement deux ou trois minutes. Je n’ai pas envie de sonner. Je n’ai pas envie de le voir. Je me mords la lèvre inférieure, consciente que je ne peux cependant pas rebrousser chemin. Quoi que, avec un peu de chance, ce type ne sera pas chez lui. En plus de ça, je n’avais absolument pas prévu de me rendre chez Jinwoo, ce qui fait que je n’ai même pas pu me changer avant de me rendre chez lui. Bah oui , comprenez bien, apparemment, c’était ultra urgent de rapporter ces vêtements à son propriétaire. D’ailleurs, comment se fait-il que des vêtements à Jinwoo traînent chez Kang Woong In ? Je sais qu’ils sont proches, mais je ne pensais pas à ce point-là …. Quoi qu’il en soit, cela ne change de toute façon pas mon problème.

Nouveau soupire, alors que je prends finalement mon courage à deux mains. Mon doigt vient appuyer sur le bouton afin de faire retentir la sonnerie qui signale la présence d’une personne. Intérieurement, je prie pour que cette porte ne s’ouvre pas. Malheureusement pour moi, comme bien souvent, les dieux ne semblent pas être avec moi. Il n’a fallu que quelques seconde pour que j’entends le bruit de la poigné s’enclencher. Je grimace, alors que je maudis intérieurement Woong In de m’avoir envoyé ici. Je n’ai plus qu’à espérer que je puisse repartir rapidement à mes petites affaires.

-« Livraisons à domicile » Prononçais-je de façon pas très enjoué tout en tendant le sac en direction du propriétaire du loft.

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Jinwoo & Na Yeong

Tenue ••• Une longue nuit pénible. Je n’ai quasiment pas dormi de la nuit. Paperasse, arrangement, ainsi de suite en tant que baron de la pègre coréenne. C’était épuisant, mais il fallait que je le fasse absolument. C’était important pour les affaires, mais aussi pour le revenu. Je dois quand même payer mes hommes même si, par moment, ils sont que des moins que rien. Des chiens dressés, mais n’ayant pas de couilles. Même si cela me pince le cœur de devoir dépenser mon argent pour leur revenu. Je n’avais pas d’autre le choix. Du fait, j’avais passé la nuit à fumer, prendre des nombres incalculables de café avant de pouvoir me coucher tard dans la nuit. Enfin, tôt dans le matin. À peine que j’avais eu le temps de me coucher dans mon lit, le soleil se présentait le bout de son nez. Je me fichais éperdument après tout, mes rideaux opaques me cachaient des rayons du soleil. Donc je pouvais dormir bien tranquille sans que personne ne me dérange.

Tourment. Agité. Sueur. Ce fut mon sommeil et mon réveil. Je grimace de plus belle en ayant la bouche pâteuse. Je ne regarde pas l’heure ni mon portable afin de ne pas râler. Peut-être que j’aurais dû. Je retire les couvertures sur moi, me levant en grognant dû à mes chevilles. Saleté tendons d’Achille qui avaient été sectionnés lors de mon accident de voiture et comme un con, j’avais tout fait pour tenter d’essayer ma future épouse de l’époque. Je savais pertinemment que ma belle était morte sur le coup, mais je voulais avoir le cœur net que la vie aurait pu continuer à couler dans ses veines. Non, au lieu de cela, elle se déversait et moi, je ne ressentais plus rien même si on me disait de ne pas bouger pour empirer mon cas. C’était déjà fait. Cette histoire qui date de nombreuses années, m’avait tourmenté mon sommeil justement. Me rappelant comment que je ne pourrais plus aimer ou bien que je n’oserais plus aimer. De toute façon, ces sentiments sont si inutiles actuellement. Rendant les hommes faibles et inutiles. Je n’avais pas besoin de ça et après tout, toutes les femmes appréciaient mon jeu de séduction. Si facile, si efficace, si sans pitié. Je me suis surpris de ne pas avoir pris de conquête cette nuit et je comprends dorénavant le pourquoi et le comment.

Me dirigeant vers ma salle de bain, je retire mes vêtements trempent pour le jeter dans un coin adéquat. Prenant une bonne douche chaude en soupirant d’aise. Relaxant. Appréciant les gouttes qui ruissellent ma peau remplie de cicatrices et de tatous. Après un moment, je me savonne et ferme le tout. M'enroulant dans une serviette, je quitte la salle de bain pour retourner dans ma chambre et m’habiller. Je reste chez moi, je ne sortirai pas. C’est ce que je me disais jusqu’à temps qu’on sonne à la porte. Je fronce les sourcils en finissant de mettre mon caleçon et mes pantalons. Prenant mon portable avant de descendre et aller dans mon hall. Je remarque des sms de la part de Winnie l’ourson concernant mes vêtements. Mes vêtements ? Sûrement les vêtements de sa copine qui a voulu l’acheter pour lui et qui n’apprécie pas... Ah ! Je me rappelle. J’avais été à sa boite et une conne a gâché mes habits en renversant le contenu de ses verres sur moi. Par la suite, j’avais été chez winnie pour me changer avant de retourner vaguer à mes occupations. De toute façon, nous avons la même carrure, nous avons quasiment le même goût.

Ceci dit, j’ouvre la porte en mettant mon portable dans ma poche quand je reste surpris. Ma stupéfaction se lit dans mon visage avant de sourire. Na Yeong. La belle et ravissante petite chose. Elle me tend le sac contenant les vêtements, mais je lui saisis le poignet pour la coller contre moi. Fermant la porte, je regarde son visage en souriant encore plus. « Il fallait que tu trouves une raison venir me voir ? Je t’ai manqué ? » glissant mon index sur ses lèvres pendant que mon autre bras la bloque contre moi. « En plus, c’est la première fois que tu viens chez moi. Comment dois-je le prendre ? »

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Jinwoo & Na Yeong

Tenue ••• Avant que son visage n’apparaisse devant moi, j’avais encore l’espoir que ma visite imprévue se déroule rapidement. Après tout, il y a avait bien longtemps que Jinwoo et moi, ne nous étions vu. Quel intérêt aurait-il encore à jouer avec moi comme il a pu le faire à une époque ? Honnêtement, il était arrivé à avoir ce qu’il voulait. Il avait réussi à me faire succomber dans un moment de faiblesse alors à quoi bon continuer son petit manège ? Ce n’est de toute façon pas comme s’il n’avait pas de choix. Aux nombreuses fêtes, je l’ai toujours vu en charmante compagnie et souvent, il s’agissait d’une fille différente. Quel intérêt ais-je pour lui ? Probablement aucun n’est-ce pas ? Du moins, c’est ainsi que j’ai essayé de me rassurer avant d'oser sonner à la porte.

En lui tendant le paquet, j’étais déjà prête à faire demis tours. Un simple merci accompagné d’une porte qui se claque devant mon visage aurait honnêtement suffi. Je pense même que j’aurais préféré cela à toutes autres options. Malheureusement, alors que je regardais déjà derrière moi pour m’en aller, la poigne de Jinwoo vint de refermer sur mon poignet. Pas de bonjour. Pas de merci. J’ai simplement eu le temps d’apercevoir la surprise sur son visage avant de me faire tirer de forcer dans son appartement. Visiblement, Woong In ne l’avait pas informé que c’était moi qui rapportais les vêtements.

La porte se referme derrière moi. Porte que je regarde désespérément une moue au visage alors que mon corps se colle déjà à celui du propriétaire de la maison. Visiblement, mon espoir de n’avoir été qu’un passe-temps passager pour cette homme n’était qu’un doux rêver donc je ne pourrais avoir l’accès. Ne pouvant m’extraire aisément de son emprise, mon regard vient se poser sur son visage. Visage que je n’avais pu oublier malgré toutes mes tentatives. Honnêtement, il n’avait pas changé d’un pouce. Que ce soit physiquement ou dans ses façons de faire.

Son index vient caresser mes lèvres, tandis que son bras me bloque toujours contre lui. Seulement, cette fois-ci, pas question de me laisser avoir comme la dernière fois. Délicatement, j’attrape sa main pour la reculer de mon visage, alors qu’à l’aide de mon autre main, j’appuie sur son torse pour mettre autant de distance entre nous, que son bras me le permet.

-« Je suis seulement là parce que ton ami m’a demandé de te rapporter tes vêtements. Ma voix n’est nullement agressive. Fidèle à moi-même, je tente de garder la maîtrise de mes émotions alors que je m’adresse à lui. Je ne peux pas vraiment dire que tu m’as manqué. Je n’avais d’ailleurs nullement l’intention de rentrer dans ton appartement. De nous deux, ce n’est pas toi qui était en manque de l’autre par le plus grand des hasards ? »

Fort heureusement pour moi, malgré mon angoisse et mon malaise, j’arrive plutôt bien à ne rien laisser transparaître. Il faut dire que vivant avec une diablesse par excellence, j’ai rapidement appris à ne pas montrer ce que je peux réellement ressentir face à une personne.

-« D’ailleurs, si tu veux bien m’excuser, j’ai d’autre chose à faire que de passer la soirée avec toi. » Poussant d’avantage sur son torse, j’essaye de m’extirper de son emprise.

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Dernière édition par Han Jinwoo le 28.04.20 0:26, édité 1 fois

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Jinwoo & Na Yeong

Tenue ••• Cette femme. On peut aussi dire que lorsque je l’ai vu, j’ai su rapidement qu’elle avait l’atout nécessaire pour être une bonne compagne d’une nuit ou de plusieurs nuits. La petite brebis égarée qui avait le cœur brisé à l’époque. Toutes les femmes qui avaient et ont des cœurs brisés sont les plus délicieuses. Elles ne demandent de taire leur frustration et leur colère. Voulant se trouver belles et uniques aux yeux des autres. Voulant se dire également si elles sont toujours aussi séduisantes. Se posant des questions si ridicules, mais existentielles à la fois. Se demandant ce qui cloche physiquement autant que psychologiquement pour que les hommes puissent les abandonner. Si seulement ces toutes belles savent ce que nous pensons réellement de leur présence. Elles détiennent un petit orifice de plus incluant les atouts féminins. Leur voix qui est si majestueuse et bandantes quand ces douces atteignent leur plénitude. Na yeong fait partie de l’une entre elle. Celle qu’on rejette pour des raisons x. Bien souvent dans mon cas, c’est que je me lasse. Ne pouvant aller à mon plein potentiel. Étouffant mes envies primitives pour faire crier les coquines, mais dans le fond, je ne suis pas entièrement satisfait. Bien souvent je demande un deuxième tour afin de pouvoir me vider convenablement. Là, la petite domestique est venue carrément chez moi pour prétendre une livraison ? Ou à moins que Winnie sait que je peux la décoincer davantage.

D’où le pourquoi je la tiens dans mes bras. Mes doigts qui caressent ses lèvres afin de faire taire ses envies muettes qu’elle a envers moi. Et malgré ça, elle tente de s’en débattre ? De refuser qu’elle ne veut que je la culbute pour la faire hurler. J’espère que cette douceur sait que je me rappelle ses gémissements lorsque je lui ai fait monter jusqu’au ciel ? Se rappelle-t-elle ? À moins que son orgueil parle à sa place d’où le pourquoi elle retire mon contact sur ses lippes et qu’on tente de me repousser. D’ailleurs, ça me permet de faire un sourire moqueur pendant qu’elle me parle. Tentant de cracher son venin. Je ne crois pas que Na Yeong sait que je suis totalement immunisé du venin des vipères, car déjà, elles n’en ont pas. Prenant sa main dans la mienne. Le serrant toujours vers moi et lui bloquant l’accès. Je lui mordille l’index. J’ai toujours aimé les femmes qui ont du répondant, mais je ne crois pas que c’est une facette de personnalité fonctionne pour cette belle. Je ne la vois pas aussi choquante. Uniquement trop délicate, trop porcelaine. Quelque chose que dès qu’on lève le ton de voix les larmes apparaissent. De toute façon, c’est une domestique. Une servante des Kang qui obéit au doigt et à l’oeil. Elle devrait faire de même pour moi, n’est-ce pas ? Après tout, je suis le meilleur ami d’un de ses maîtres. J’aimerais tellement être son maître par moment.

«Si tu m’as manqué ? On pourrait dire.» Uniquement son corps et sa voix. Tout le reste je m’en fiche. Je n’ai pas eu de coup la nuit dernière sachant que j’étais très occupé. Là, je voudrais décompresser comme il se doit avant de pouvoir faire mon boulot adéquatement. Pourquoi cela tombe sur cette banale domestique ? Pourquoi ? Pas parce que je l’apprécie loin de là. Pas parce que je la tiens dans mon cœur, mais bien parce que c’est mon vide couille du moment tout comme la dernière fois ? Je chasse pour tenter de la séduire et éventuellement la soulever. Je ne lui porte aucun sentiment à son égard et de plus, je n’en porterai jamais. C’est une femme terriblement ennuyante et...ordinaire contrairement à d’autre que j’ai pu passer des nuits. Disons que oui, la vie a été sympa, mais qu’elle fasse bander plus d’un, il va falloir du travail. Pour qu’elle fasse partie de mes prostitués disons qu’il va falloir que je la dresse encore plus surtout quand je lui d’aller à genou. Puis, de s’habiller vulgairement en même temps et non... avec des rideaux si je me fie à sa jupe. Tiens, ça, les jupes ça donnent rapidement l’accès à l’essentiel. J’adore quand tout est planifié d’avance. « Ah ? Tu me fausses déjà compagnie ? » fis-je en la poussant contre la porte pour ainsi la bloquer avec mon corp et la façade rigide. « Et si je ne veux pas ? J’aimerais bien avoir plus que mes bouts de tissus. » soufflais-je en lui empoignant le menton pour approcher mes lèvres. « J’aurais peut-être un service à te demander... » Évidemment que c’est arrière pensée.

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Jinwoo & Na Yeong

Tenue ••• Est-ce que je déteste Jinwoo ? Je ne pourrais pas vraiment dire cela, bien que je sache pourtant que c’est une royale ordure en ce qui me concerne. Je n’ai pas de doute sur le fait que cela puisse être une personne appréciable. Après tout, si Woong In est ami avec lui, c’est qu’il y a bien une raison. Néanmoins, je ne me fais pas d’illusion. Je sais que si en cet instant, il me porte de l’intérêt, c’est uniquement parce qu’il est en manque. Je ne préfère d’ailleurs pas songer aux pensées déplacées qu’il peut avoir à mon égard en cet instant. Si je me suis laissé avoir une fois, cela n’arrivera cependant pas une deuxième. Quoi qu’il puisse en penser, j’ai du caractère et je ne suis pas prête à faire n’importe quoi simplement parce qu’on me le demande. J’ai encore un peu de dignité et plier aux exigences de ce type n’est pas dans mes objectifs de la soirée. Cependant, si je lui tiens tête, je n’ai pas vraiment l’impression que le message semble parfaitement passer dans son cerveau. Le fait qu’il m’attrape d’ailleurs la main pour venir me mordiller l’index me le montre amplement. À cet instant, mon visage reste impassible. Je suis bien décidé à lui montrer que les choses ont changé entre nous, bien que je commence à me dire que mes bonnes manières devront passer à la trappe si je veux me faire comprendre.

Le fait de rester le plus poli possible ne m’a d’ailleurs pas aidé à le dissuader de ses envies. Si j’avais l’espoir qu’il lâche l’affaire après mon discours, mes douces illusions se sont rapidement envolées en même temps que mon dos a rencontré la porte d’entrée. Nos corps sont proches l’un de l’autre, mais je ne sourcil pas pour autant. Ses propos traduisent parfaitement son envie. Il faudrait être idiote et innocente pour ne pas comprendre les sous-entendus, dommage pour lui, je ne suis plus aussi facilement manipulable que par le passé. D’un geste de la main, je viens taper le côté de sa main pour qu’il lâche mon visage, tandis que je plante mon regard dans le sien.

-« Laisse-moi deviner, le service étant de laisser ce qui te sert d’organe reproducteur et à la fois de cerveau se vider entre mes cuisses ? Fini les phrases bien tournée et habillement maîtrisé. Je n’ai en définitif pas de raison de me montrer polie. Jinwoo n’est pas moi employeur après tout. Si ton service se résume à cela, mon cher, tu peux oublier. J’ai peut-être pris du plaisir la dernière fois, mais je ne souhaite pas renouveler l’expérience. »

Replaçant une nouvelle fois mes mains sur son torse, je le pousse cette fois-ci plus franchement pour instaurer une meilleure distance entre nous.

-« Cela dit, je te connais. Je sais que si je franchis cette porte, tu vas aller te plaindre à Woong In et j’aurais ensuite des problèmes parce que je n’ai pas été gentille avec toi. Jouons les choses cartes sur tables. Inutile de se voiler la face et de penser qu’il a de bonnes intentions. Alors on fait quoi ? »

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Jinwoo & Na Yeong

Tenue ••• Je trouve ça drôle que les femmes tentent de tout faire pour défaire de mon emprise. Utilisant leur mauvaise langue et en tentant d’utiliser leur force. L’un ne va jamais sans l’autre. Et pourtant, plusieurs auraient perdu patience et même envie de vouloir les mettre à genou et qu’elles ouvrent leur bouche. Pourtant, pour ma part, ça ne me dérange aucunement pas. Au contraire, c’est un jeu palpitant qu’on m’offre sur un plateau d’argent. Ces personnes ne savent pas que je peux devenir encore plus méchant et encore plus irrespectueux vis-à-vis de leur personne. Là, cette fois, je ne veux que me vider. L’envie qui ne cesse de grimper plus qu’on se débat dans mes bras. Je pourrais dire que je me considère comme un chat qui joue avec sa proie, mais je suis davantage un serpent. Sournois, silencieux. Je mords une fois ma victime avant de le suivre de loin pour ensuite la capturer définitivement. Mon venin affaibli leur force et tente en vain de vouloir survivre alors que c’est peine perdu. Mes proies sont fichues plus le temps passe. C’est la même chose pour la petite Na yeong qui tente d remuer ciel et terre. Voyez-vous ? Ça ne fonctionne pas du tout.

Je la laisse d’être crédule. Je la laisse de vouloir prendre avantage sur moi en me disant ses choses aussi stupides comme qu’elle est. Mon organe reproducteur qui me sert de cerveau. Si c’était réellement le cas, je ne tenterai même pas de la charmer pour vouloir la mettre dans mon lit, ou la prendre là sur le canapé. Non, je l’aurais pris rapidement et quasiment arracher ses vêtements. Je ne prendrais pas le temps de la sentir trempée, mais bien asséchée, je l’aurais pris. Un obsédé, un agresseur pense uniquement avec ce qu’il y a entre les jambes. Pour ma part, je chasse, je fais joujoue avant de passer à l’acte. Avant ça, ça ne sert à rien, ce n’est pas drôle. C’est le jeu de la séduction que j’adore m’amuser. Sauf qu’elle semble de ne pas comprendre, pourtant elle devrait le savoir plus que quiconque. J’avais insisté pour qu’elle puisse céder, mais le regrettait-elle ? Si elle l’avait regretté, elle aurait davantage de vigueur pour se séparer de moi et même de me gifler. J’aurais pu le dire ensuite à mon meilleur ami, mais cela voudrait-il la peine de m’humilier pour une connerie ? D’ailleurs, on ne me tourne jamais le dos quand cela se rend dans un cas extrême comme ci-dessus. Je ne me contrôlerai pas justement. La traitant de pute, l’insultant encore plus pour la faire sentir comme un déchet comme ses vêtements.

« Ton cher est si triste d’apprendre que tu ne veux pas expérimenter à nouveau. Pourtant tu étais exquise » La voir se cambrer sous mes coups, peu importe qui je fais mes ébats, c’est une scène que je me délecte toujours. Ma main qui n’est plus sur son visage parce que madame ne souhaite tout simplement pas. Là, ses doigts se retrouvent sur mon torse toujours dénudé en tentant d’augmenter notre proximité. Je soupire avant de la relâcher, décidément, elle me casse les couilles. C’est ça que je ne supporte pas en étant avec les femmes ; une vraie pipelette. Elles ne cessent jamais jusqu’à temps que ma patience atteigne leur limite. « Si tu me connais... Si tu avais réfléchi intelligemment, tu aurais pu déposer le sac devant la porte et quitter dans l’immédiat. » Dis-je sévèrement en ancrant mes yeux dans les siens. « Donc au lieu de parler comme si tu étais brillante et de connaître quelqu’un que finalement tu ne connais pas, tu ne seras pas là actuellement. » Je lui saisis la gorge d’un air mauvais, ma patience a atteint sa limite et me faire narguer de la sorte, je déteste. Elle veut jouer à la langue de vipère, soit, ça me ferait un plaisir de faire de même. « Tu es une domestique stupide. Si tu sais que j’irai me plaindre à ton “patron” de ton comportement pourquoi tu agis de cette façon ? Oh ! Parce que tu n’as pas réfléchi avant de parler.» Je la relâche afin de la saisir par le poignet et de la tirer et pousser vers le canapé. « Dis-moi ce qu’on fait ma belle. » demandais-je tout souriant, oh que j’aime narguer la petite souris.

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Tenue ••• Depuis ma naissance, j’ai grandi en apprenant à me soumettre aux autres. Faire ce qu’on me demande sans protester. Ne pas réfléchir. Agir par automatisme. Ce sont des choses qui ont toujours été naturelle pour moi, mais qui, aujourd’hui me pose problème. Encore aujourd’hui, j’entends Ji Hoon me sermonner par rapport à cela. Me dire que je ne devrais pas me laisser faire. Après tout, je ne suis pas un vulgaire robot. Un vulgaire objet. Je suis un être humain avec des sentiments et des volontés. C’est une chose qui avait commencé à émerger dans mon cerveau, qui petit à petit m’avait fait changer, mais sa disparition avait réduit à néant tout changement qui aurait pu s’opérer en moi. Pour ne plus s’offrir, je m’étais renfermé dans mes vieux automatismes, quitte à en perdre ma propre volonté. Seulement voilà, maintenant que je suis confronté à une situation où je devrais m’affirmer, je ne sais pas comme m’y prendre. Je suis faible dans mes propos. Faible dans mes appuis et Jinwoo dois certainement le sentir. Il balaye d’ailleurs aisément tout propos que j’ai pu tenir à l’aide d’une simple phrase.

Oui j’aurais dû poser le sac devant sa porte et le prévenir par sms qu’une fois que j’étais loin. Après tout à quoi est-ce que je m’attendais ? Je savais pertinemment ce que je risquais alors pourquoi ? Parce que Woong in me l’a demandé ? Ne puis-je réellement pas contourner des ordres en agissant différemment de ce qui est attendu de moi ? Ses mots me font mal, parce qu’ils sont pertinents et justes. Sa main se referme sur ma gorge. Je suis stupide. Irréfléchi. J’essaye de me rebeller, sans grande force cependant. Même ma main, qui vient se poser sur la sienne pour essayer de lui faire lâcher prise, n’est pas convainquant. Telle une marionnette, je le laisse me manipuler à sa guise. Me conduire vers un endroit que je ne veux pas. Lourdement, mon corps tombe sur le canapé alors que je dirige mon regard vers lui. Il me dégoûte, mais en même temps, je n’arrive pas à le haïr suffisamment que pour sortir de cet endroit tel une lionne enragée.

-« On ne fait rien. Je n’ai pas envie de coucher avec toi, qu’est-ce que tu ne comprends pas là-dedans ? J’ai craqué pour toi, c’est vrai, mais j’étais vulnérable, je pensais avoir perdu l’amour de ma vie et tu en as profité. J’ai été faible, mais tu ne m’aurais plus de la même façon parce que Ji Hoon est …. »

Je m’arrête précipitamment dans ma phrase, me rendant compte de la révélation que je m’apprêtais à faire. Brutalement, je me relève du canapé. Silencieusement, j’espère que Jinwoo n’a rien compris à ce que je viens de le dire, mais l’espoir est mince. Je viens peut-être de lui donner la meilleure de chance pour faire pression sur moi à l’aide de chantage.

-« J’en ai assez, je m’en vais. Ma voix est plus ferme. Plus affirmative. Joue avec ta main. » Je prends une grande inspiration, avant de faire un pas en avant, détermine à contourner cette montagne de force qui est sur le chemin de la sortie.

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Tenue ••• Na Yeong a toujours été la bonne. Celle qui fait tout et qu’on peut tout lui ordonner, elle le fera sans broncher. Les femmes qui sont déjà si dociles sont en quelques sortes facile à vouloir tomber et qu’elles fassent absolument tout. Disons que celle devant moi, n’en fait pas exception. La fois que j’avais trop bu, la fois que j’étais en manque, la fois que j’avais besoin de me défouler, de faire mumuse. Une souris qui arrivait pile au mauvais moment et surtout sachant que son “petit ami” avait disparu pour des raisons x. Je savais qu’elle ne le reverrait plus jamais sachant sans doute qu’il était devenu un cobaye. Qu’on le torturait pour des fins scientifiques. Elle était si seule, si vulnérable, si inoffensive. Pour un prédateur tel que moi, c’était un moment idéal de pouvoir profiter de sa détresse et de me vider comme il se doit. La pauvre petite créature qui ne demandait que réconfort. Lui disant des mots doux, tentant de la réconforter autant que possible. Lui donnant une certaine compassion que c’était totalement faux venant de ma part. Ainsi, un échange de baiser et voilà qu’elle se retrouvait à mes pieds. Criant de plaisir. Même si Nana n’est pas une femme que j’aimerais me claquer tous les jours, elle reste néanmoins une femme ; des atouts. Bon, elle n’a pas de postérieur ni réellement de poitrine... Finalement je n’ai rien dit à son sujet, je ne voulais que me la taper.

Et aujourd’hui, ça se trouve à être la même histoire qui se répète. Cette fois ce qui change étant la petite docile Na Yeong tente de devenir une lionne, mais ça ne fonctionne pas du tout. Tentant de m’attaquer avec des piques, mais c’est davantage le fait qu’elle n’arrête aucunement pas de parler qui finit par me lasser et perdre patience. L’envie est toujours présente sauf que j’étais à deux doigts de la bâillonner pour qu’elle se taise. Un silence ça serait si agréable. La poussant vers le canapé. La domestique semble dégoûtée de la situation. Je m’en contre fiche. Je lui demande ce qu’elle fait jusqu’à temps qu’elle dise ce que je veux entendre. Toutefois, pendant son monologue, elle cite ce que la plupart des kang et m’incluant pensait auparavant et continue de penser. Vulnérable, Faible. Je pourrais continuer de dire qu’elle est ; bête, idiote, aucun sex appeal. Je ne comprends pas comment elle a pu sortir avec quelqu’un avec sa personnalité si... fade ? Allant soupirer, mais je me fige quand j’entends le prénom de son mec et la mise en suspens. La voyant même se lever du canapé et s’apprêter à me contourner pour quitter. Qu’est-ce que je ne comprends pas qu’elle n’a pas envie de coucher avec moi ? Aussi simple que je ne veux pas coucher avec elle, mais aller davantage sur le côté primitif. J’en peux plus, on dirait que je suis hypersexuel.

Lui saisissant le poignet, je l’attire brusquement vers moi. Déplaçant un peu pour coller son torse contre son dos. Me laissant accès à son oreille et à son cou que je dépose volontiers un baiser. « Ton mec qui t’a abandonné est vivant ? » chuchotais-je en déposant mon nez sur sa joue tout en glissant vers son oreille. « Il doit sans doute amnésique. Oubliant ton toucher, ton parfum, ta voix quand on t’apporte au septième ciel. Oubliant également tous les mots qu’il aurait pu te dire. Ne connaissant même pas ton nom et l’importance qu’il a dans ton corps.» soufflais-je officiellement rendu vers son réceptacle de son. « Et qui t’a réconforté et offert généreusement de son temps quand tu étais à détruite par l’homme que tu aimes ? » mordillant son lobe. Appréciant le moment de la narguer.

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Jinwoo & Na Yeong

Tenue ••• J’ai fait une erreur. Une grave erreur. Quand bien même Jinwoo n’a nullement connaissance des secrets de la famille Kang, du moins de ce que j’en sais, il est loin d’être un garçon stupide. Le fait qu’il se fige à ma presque révélation est d’ailleurs un bon indicateur sur le fait que son cerveau fonctionne à plein régime. Il est surpris, cela se voit aisément et je pense pouvoir profiter de ce moment de beug pour pouvoir sortir rapidement de cette pièce. Avec un peu de chance, le temps qu’il sorte de sa léthargie, m’aura permis de le contourner et d’atteindre la porte de sortie. Cependant, c’était sans compter sur ses parfaits réflexes de prédateur. J’ai à peine le temps de le contourner, que je sens à nouveau sa main emprisonner mon poignet sans ménagement pour m’attirer à lui. Mon dos se retrouvant contre son torse, je reste néanmoins calme face à la situation. Bien que son baiser au niveau de mon cou me dégoûte, je sais que la donne a changé ou plutôt la situation dans laquelle je me trouvais n’est plus la même. Je ne le connais pas parfaitement, mais suffisamment pour savoir qu’en cet instant, son objectif premier à légèrement été détourné par mes propos.

Bien sûr, je ne réponds pas à sa première interrogation. Gardant mes lèvres soigneusement close, mon corps reste impassible au moindre de ses gestes contre ma peau. Je veux savoir ce qu’il a en tête. Entendre avec attention le moindre mot sortant de ses lèvres et à ce sujet, je ne suis pas déçue. Bien sûr, Jinwoo ne peut pas s’empêcher de ramener sur le tapis notre histoire d’un soir, mais cela n’a plus grand intérêt pour moi en cet instant. En vérité, la surprise vient du fait qu’il arrive à faire mention de la condition de mon petit ami avec assurance et connaissance. La surprise peut d’ailleurs se lire sur mon visage alors que je commence à prendre conscience du fait qu’il est au courant du plus grand secret que cette ville habite. Pourtant, je sais que Woong In ne lui aurait jamais parlé de ses activités de dénicheurs de cobaye quand bien même leur amitié est incommensurable.

-« Comment tu sais tout ça ? »

Cette fois-ci, il n’est plus question d’avoir peur ou de manquer d’assurance. Alors que je le questionne, ma voix est franche et pleine d’assurance. Il est inutile de jouer à la fille qui ne comprend pas de quoi il parle. Idiot de faire comme si je ne comprenais pas le sens de ses propos. Le fait que Jinwoo soit au courant de l’existence des cobayes est une chose bien trop important, voir grave, pour faire comme si de rien était. D’autant plus que, travaillant au labo et étant directement lié à Mr. Kang, je sais de source sure que Jinwoo n’est en rien lié avec les atrocités que je peux voir au quotidien.

-« Tu étais au courant depuis le début n’est-ce pas ? Tu savais pertinemment qu’il n’était pas mort, bien avant que je n’ai conscience du secret de cette ville. Quelques jeux d’épaule afin de me tourner pour planter mon regard dans le sien. Est-ce que cette réalité me brise le cœur ? Absolument pas. Honnêtement, venant de Jinwoo plus aucune cruauté ne m’étonne. Quel est ton rôle dans tout ça ? Pour la première fois depuis ma rencontre avec lui, je suis droite dans mes appuis. Je veux connaître la vérité. Savoir exactement ce qu’il sait et ce qu’il a en tête. Je sais que tu n’as pas de lien avec tout ça, alors qu’est-ce que tu cherches ? »

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Jinwoo & Na Yeong

Tenue ••• Est-ce que j’aurais un peu trop parlé ? Peut-être que si et je me suis peu à peu foutu dans la merde. Je ne peux pas dévoiler qui je suis réellement à n’importe qui sans être certain que la personne soit digne de confiance. Tout comme Yeoreum, mais ça, il l’était l’exception à la règle. Puisque sa mère est au-dessus de moi côté hiérarchie d’un groupe totalement secret. Puis il y a Taek, mon tic-tac, après tant d’année à être inutile et fidèle, finalement il s’avère qu’il peut servir à quelque chose. Je ne le comprends pas non plus d’être resté à mes côtés depuis des années alors que je le considère... enfin... peu important vu qu’il est mon employé. Je le vois en tant que paquet de fric. Bientôt, je vais lui toucher deux mots afin que son martyr devienne plus important. Qu’il devient encore plus mes yeux et mes oreilles. Qu’il puisse se démontrer utile en fin de compte. Ce n’est pas comme Minsu, un mini doc qui se croit tout permis alors qu’il n’a pas son diplôme. Ce bon à rien qui me nargue et négocie alors qu’il n’est pas en position de faire quoi que ce soit. Je le méprise d’une certaine façon tout comme il est précieux à mes côtés si jamais mes hommes ou même moi, sommes mal en point.

En tout cas, le sujet n’est pas de réfléchir à mes hommes qui m’accompagnent dans ma misérable vie, mais bien la belle qui se retrouve dans mes bras. Certainement, je suis persuadé que j’ai trop dit par rapport au cobaye. Je ne suis pas supposé être au courant de quelque chose. Et si je me fais passer pour un hunter également ? Peut-être que je pourrais lui mentir que j’ai tout balancé comme ça au hasard avant de se ficher de sa gueule. Idiote comme qu’elle l’est. Pourtant, en la narguant je vois son expression changer du tout au tout. Neutre en allant à la surprise. Merde. Pour ma part, ma réaction est devenue plus froide alors qu’elle me pose une question. Je soupire. Qu’est-ce que je pourrais dire comme stupidité et qu’elle le croit naïvement ? Dans quelle galère que je me suis retrouvé ? Mes yeux ancrent dans le sien en tentant de trouver une “mise en sourdine” possible, car je m’attends à des tas de questions. Je m’attends à tout venant d’elle et surtout que cela va m’exaspérer.

Ainsi, mon bombardement commence. Je roule des yeux. Je ne suis pas au courant depuis le début, mais depuis un moment oui. Je sais pertinemment que les cobayes se font maltraiter, mais ça je m’en fiche. Ils peuvent être des futurs prostitués/es ou même des futurs dealeurs pour groupe de mafia. Ils peuvent être totalement inutiles comme ils peuvent être utiles. Ce dernier me surprendrait beaucoup. En fait, ils pourraient tous être comme des taek ou biscuit crème, mais les poules auront des dents si ça se produisent. Après son jeu d’épaule, je la relâche entièrement afin de prendre ma chemise non loin. Laissant mon vêtement non attaché, avant de me retourner vers elle. Est-ce que j’ai entendu ses questionnements ? Non du tout. « Tu n’as pas un bouton arrêt pour te taire ? » finis-je par dire, saoulé par ses questions et sa voix. Je veux du silence ou bien ses cris de jouissance, ni plus ni moins. « Je suis celui qui a vendu ton petit ami, car vois-tu... » je lui saisis brusquement la mâchoire afin de lui parler très près de son visage. « Tu es une domestique avant tout et ça sers à rien que tu te rebelles car tu n’es qu’un objet... tout comme lui en fin de compte, non ? » je souris de manière méchamment. « Ou peut-être que j’ai tout inventé pour te voir aussi briser et facile que lorsque je t’ai baisé ? Ou bien une petite donzelle m’a tout balancé alors qu’elle était ivre mort dans un bar. Je crois que tu la connaissais... Kyo... cette stupide gamine m’a tout balancé en noyant son chagrin parce que son petit ami était lui aussi un cobaye jusqu’à temps qu’il crève comme un moins que rien. » je la relâche en soupirant. « D'ailleurs elle doit être morte à l'heure qu'il l'est... Je n'ai plus de potins croustillants. » je commence à rire. « Allez, fais une pantin de toi et ouvre ta bouche. » continuais-je de rire avant de m’asseoir sur le canapé.

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Jinwoo & Na Yeong

Tenue ••• Rien qu’au roulement des yeux de Jinwoo, je peux voir que mes questions l’insupportent, mais il n’a que ce qu’il mérite. S’il m’avait gentiment laissé partir comme prévu, rien de tout ceci ne serrait occupé à se produire. Contrairement à ce qu’il peut penser, je ne serais jamais une gentille poupée qui garde les lèvres fermées sans broncher. Il est vrai que ma condition de domestique pourrait laisser supposer ce genre de chose, mais en réalité, je suis à mille lieux d’être la femme que je montre aux quotidiens. Absolument, tout mon entourage sous-estime mon potentiel. Beaucoup me voient comme une pauvre petite chose fragile et complètement brisée, mais s’il est vrai que mon âme est en miette, ce n’est pas pour autant que je n’ai pas la rage de vivre. Pour ceux que j’aime et mes convictions, je suis capable de beaucoup de choses, même probablement bien plus que la majorité de cette ville.

Bien sûr, à la suite de mes questions, Jinwoo essaye de m’atteindre avec ses mots. De me faire mal. De me rabaisser. De me faire croire en des choses qui, pourtant, je le sais, sont complètement fausse. Si mes amis ne connaissent pas mon potentille, ce mec est probablement celui qui me sous-estime le plus. Il doit d’ailleurs probablement se dire que je suis tellement stupide et naïve que je vais prendre pour acquis tout ce qu’il me dit. Certainement même qu’il pense arriver à me détruire en me racontant qu’il est la cause de mon malheur. Malheureusement, ses mots ont l’effet complètement inverse, car c’est un sourire qui vient orner mes lèvres alors qu’il me saisit brusquement la mâchoire. Tentative d’intimidation ? Bien essayer. Malheureusement pour lui, en ce qui me concerne, les choses viennent complètement de changer car moi aussi, je tiens à présent un secret en ce qui le concerne.

-« C’est ça rigole donc, dis-je tous en l’observant s’installer dans son canapé. Je vais ouvrir la bouche, mais cela ne va pas te faire plaisir crois moi. Tu penses sérieusement que je vais croire en tout ça ? Je te connais, je sais que tu mens. Tu penses que je suis stupide et que je crois en chacun de tes mots, mais tu te trompes lourdement. Tu devrais apprendre à ne pas te fier aux apparences. Ne pense d’ailleurs pas que tu peux me toucher en évoquant la potentille mort d’une personne, tu n’as pas la moindre idée du nombre de morts que je vois par jours. »

Toujours très sérieuse et déterminé, je me penche en direction de Jinwoo , plaçant mes mains de part et d’autre de son visage pour prendre appui sur son canapé.

-« Joue l’imbécile en essayant de raconter des histoires, je suis sûr que ce que tu caches ne ferait pas plaisir à Mr. Kang où Woong In. Cela dit, contrairement à toi, je ne vais pas te faire du chantage. Sache cependant que contrairement à ce que tu penses, j’en sais bien plus que la majorité des gens et je peux être bien plus utile que satisfaire tes pulsions de mâle en chaleur. Prenant une petite impulsion sur mes mains pour me redresser. Tu ne veux rien me dire ? Pas de problème, je trouverais bien ce que tu caches de toute manière. Tu viens de faire la pire erreur de ta vie en me sous-estimant. »

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Jinwoo & Na Yeong

Tenue ••• Cette chienne semble différente de la fois précédente. Et elle semble bien plus forte que la fois que je l’ai littéralement baisé. Ça me déplore un peu car j’aurais bien voulu me la taper une fois de plus. La voir ainsi à quatre patte et de l’entendre crier tout en me vidant. J’aurais bien aimer voir sa croupe et la marquer un peu plus sa peau comme la dernière fois. Non. Au lieu de cela est davantage plus mature, plus combattante. Devrais-je avoir peur? Non. Elle reste une petite chose malgré tout. Si ce n’est pas le rabaissement qui puisse lui faire plier les genoux et ouvrir la bouche telle une poupée gonflable qu’elle est, je trouverai sans doute un autre moyen. Jouer avec sa faiblesse, lui balancer des trucs aux visages pour ainsi voir sa colère et sa haine envers moi régner dans ses yeux. Trop mature, une vieille chipie en fin de compte. J’avoue qu’elle commence à avoir des rides au niveau des yeux. Tututu, une crème anti-âge ou bien un lifting pour lui faire garder sa jeunesse éternelle pourrait faire l’affaire. Oui, une petite somme devrait faire l’affaire pour elle. Pourquoi je pense à tout cela? C’est bien le fait d’éviter d’entendre en continue sa voix.

Elle ne me connaît pas c’est certain. J’en souris d’ailleurs. Je secoue la tête en commençant à rigoler. Si seulement Na yeong savait qui je suis, si seulement elle savait que je fais dans la vie et ce que je suis capable de faire. Disons qu’elle ne sera pas là, devant moi à parler comme une pipelette sans fin. Je voudrais qu’elle quitte. Elle me saoule. Comment elle fait pour couper toute envie de la baiser férocement? Une femme puérile qui devient de plus en plus sans importance. Le désintérêt. C’est comme cela que je fonctionne auprès d’une femme. Au départ, je les drague avant de pouvoir réussir mon exploit dans le lit. Faisant l’affaire; je pourrais peut-être les revoir et repasser un autre moment auprès de ses belles et peinturer qui sait? Sauf dans le cas contraire, je les repousse, je les maltraite. Un désintéressement complet. Dans le cas de cette domestique, j’ai eu un malin plaisir de la consoler pour avoir ce que je voulais et ensuite la dénigrer. Par contre, là ça ne fonctionne pas. J’aurais cru que j’aurais le plein pouvoir d’elle. J’imagine que cette catin me croit stupide en la sous-estimant. Certes, ce n’est pas tout à fait vrai. Je juge beaucoup, mais c’est tout à fait normal; ils me sont inférieurs. Ce ne sont pas eux qui m’avaient fait sorti de la rue, ce ne sont pas eux qui ont évolué à un groupe de mafia. « Crois ce que tu veux, sérieusement. Mais cette personne, Kyo, elle est morte. » je rigole en secouant la tête une fois de plus. Quand on balance un secret à quelqu’un ou même à plusieurs des événements se produisent. Vu son état, la blonde platine n’a pas survécu longtemps à son martyr. C’était plutôt une délivrance.

S’approchant de moi, j’ancre mon regard dans le ciel alors que je la nargue d’un sourire. Je ne cache rien évidemment. Je suis un chasseur, je vends que des personnes que je considère nuisible avant tout. Il n’a aucun groupe qui tente de faire une rébellion. « Ah bon? Tu sais des choses? Je ne crois pas. » Comment ne pas rire à ce genre de phrase alors que je la saisie par le poignet et la tire vers moi pour qu’elle s’assoit sur moi. La maintenant sur moi avec un bras, ma main libre monte tranquillement sa jupe pour pouvoir toucher sa cuisse. « tu peux être utile? De quelle façon? » demandais-je soudainement alors que mes doigts effleurent sa peau. « Je suis bien curieux de savoir ce que tu veux savoir sur moi, petite chose. Tu verras que des ennuis et ça, je te le garantis. Ce n’est pas pour rien que je suis ami avec Woong In. » Fis-je en m’approchant un peu trop de son entrejambe. Je suis avant tout à la tête de la prostitution et de la drogue. Je pourrais dire que je vais également dans les tueurs à gage. « Tu devrais faire attention à qui que tu menaces avant de te retrouver dans de fâcheuse situation, petit objet. » Je la relâche brusquement avant de la pousser en rigolant. « Dis moi ce que tu sais sur moi. Personne ne me connaît aussi bien, même pas moi-même. » Et ça c’est la stricte vérité, je me surprends de faire des choses et d’être spontané. Je suis fou.

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Jinwoo & Na Yeong

Tenue ••• Je n’ai jamais remis en doute le fait que Kyo soit morte. Au contraire même, à force de ne plus la voire dans les parages, j’ai bien compris que son sort avait été funeste. Suis-je triste ? Bien évidemment, en aucun cas, je ne peux me réjouir de la mort d’une personne. Contrairement à Jinwoo qui semble s’amuser de la situation. Preuve encore que ce type n’a aucune humanité. La mort d’une personne est toujours douloureuse, mais elle m’a rendue plus forte. Ce type face à moi ne veut pas le comprendre où plutôt, il ne veut pas l’entendre. Il ne semble pas percevoir les indices que je laisse à chacun de mes mots. Tant pis pour lui. Il finira par comprendre qu’il a eu tort de me sous-estimer. Il pense que je bluff. Que je suis une petite chose inutile uniquement destiné à obéir à des ordres, mais la petite chose inutile que je suis, en attendant, aidera malgré tout une cobaye (Ryu Jin) à s’échapper de l’enfer dans lequel on m’a forcé à travailler.

Il rit de moi. Se joue de moi, mais qui rira bien qui rira le dernier. Je le laisse m’attirer à lui, prenant place plus au moins de force sur mes genoux alors qu’il remet une nouvelle fois en doute mes paroles. Je souris. Le laisse parler. Le laisse me toucher, sans pour autant jamais détacher mon regard du sien. Je n’ai plus peur de lui. Il pense que je le sous-estime, mais je sais parfaitement analyser les gens. Bien sûr, je n’ai pas la moindre idée de ses réelles activités, mais cela ne m’empêcher pas de sentir la dangerosité qui émane de l’aura qu’il dégage. Il est égocentrique et un homme comme lui, je le sais, peut faire n’importe quoi pour atteindre ses objectifs. Après tout, j’ai le même genre à la maison.

Il parle. Il parle. Me pose des questions, mais ne me laisse pour autant pas en placer une. Comme à chaque fois, il se sert, se fait plaisir et après se retire. Telle un vulgaire déchet, il me repousse à côté de lui en rigolant. Immonde. Ce type est immonde. Inutile de se poser la question de savoir comment lui et Wooni ont fini par devenir ami. Cependant, je ne vais pas me laisser rabaisser comme cela. Je me relève du canapé pour lui faire face une nouvelle fois. Après tout, c’est lui qui m’a posé des questions, il est donc normal que je lui répondre, quand bien même ma voix peut l’insupporter.

-« Je sais des choses oui. Je peux être utile en effet, mais puisque tu sembles aussi intelligent, je te laisser creuser la situation dans ta petite tête et prendre conscience de la personne sur qui tu es occupé à cracher. De plus, contrairement à toi, ne pense pas que je te sous-estime. Je sens très bien que tu peux être dangereux et que si je te chauffe de trop, tu vas me le faire payer amèrement. Mais tu sais quoi ? Fait donc. Pourris moi la vie si tu veux, ça t’aidera à te rendre compte que je supporte beaucoup de chose depuis ma naissance. Et pour finir, puisque cela ne semble pas clair pour toi, intègre dans ton petit cerveau que je ne t’ai pas menacé. Je t’ai simplement prévenu. »

Les choses sont dites. Je doute sincèrement que Jinwoo réfléchisse à ce que je viens de le dire, il me dénigre bien trop pour penser une seule seconde que je suis autre chose qu’une poupée gonflable destinée à lui faire du bien. C’est bien dommage, car j’ai le pressentiment que son petit secret pourrait finir de me changer complètement. Je ne sais pas ce qu’il cache. Je ne sais pas pourquoi il connaît l’existence du labo, mais j’ai l’étrange sensation que cela ne va pas dans le sens de Monsieur Kang.

-« Pose toi les bonnes questions Jinwoo. Finis-je par dire après m’être éloigné de lui pour me diriger vers la porte de sortie. À ton avis, comment se fait-il que je sois au courant de ce labo ? Une simple domestique n’aurait pas connaissance de ce genre de chose. Demande toi aussi pourquoi je ne vais pas m’empresser de raconter toute notre petite conversation à Mr. Kang. J’ai énormément changé et je pourrais te surprendre. Quoi que tu puisses en penser. »

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Jinwoo & Na Yeong

Tenue ••• Irrespectueux. Ce mot me défini totalement. Pourquoi? Pour la simple et bonne raison que personne ne me respecte entièrement. Je suis le meilleur, je suis le baron de la mafia coréenne. Je suis quasiment l’ombre de ce pays – en tout cas c’est dans mes plans. Je me retrouve également dans un univers que je me fiche totalement. Prétendre que je suis un chasseur, mais dans le fond, je suis le contraire. Une femme mûre était venue à ma rencontrer pour ainsi faire ce marcher. Lui donner davantage du pouvoir afin d’aller à l’encontre de cet abruti qui utilise des cobayes pour leur expérience. Il ne pouvait donc pas faire comme tout le monde et utiliser des animaux avant tout d’utiliser des hommes, des femmes et des enfants? Cela éviterait beaucoup de gaspillage quoique… Nous sommes en surplus de population. Ça devrait me soulager en quelques sortes. Moins d’idiots dans mes pattes pour faire mes affaires tranquillement. Par contre, si cet imbécile kidnappe des personnes qui vais-je engager pour travailler? Telle est la question. Même si on m’avait accosté pour sauver des vies, dans mon cas, je suis là rien que pour avoir de l’argent. Je me fiche de cette histoire entre défenseur et des scientifiques. Je fais ma vie comme je l’entends et je suis avare peu importe comment. Tant que j’ai de l’argent qui va dans mes poches, tout me va.

Ceci dit, j’aurais bien voulu me taper une nana et je ne veux pas débourser ou aller se promener dans la rue pour me taper quelqu’un. Pour cela que j’avais opté pour Na Yeong que finalement, me dégoûte. Même si son corps est… banale, elle a tout de même un atout féminin et des fesses à recevoir des fessées. Ça ne semble pas lui plaire ou bien c’est moi qui ai fini par être dégoûté? J’ai la sensation que c’est la seconde option. Je crains de ne pas l’avoir poussé assez fort pour qu’elle puisse se taire et déguerpir. Au lieu de cela, tombant à côté de moi avant de se lever et me surplombant de sa grandeur. Je m’enfonce dans ce canapé en souriant, le narguant. Comment cette chose parle beaucoup trop. Comment que je m’ennuie. Et dire que je trouvais cette petite blonde platine – Kyo, c’est ça encore? - plus attrayante car elle me permettait de comprendre ce qui se passait là-bas même si ça ne faisait pas parti de mes intérêts. Pourquoi les gens cherchent toujours à savoir le secret? Pourquoi ces individus ne lâchent donc pas l’affaire pour laisser tel quel; un secret. Pour ce déchet que j’avais côtoyé une fois ou deux, je ne donnais pas chère de sa vie. La vie est toujours question de survie et de profit. Quand tu survies, tu fais du profit et quand tu fais des profits; ça t’aide à survivre. C’est une roue qui tourne vicieusement. Sauf que l’albinos n’a pas compris cette roue. Être insignifiante; noyant sa peine dans l’alcool et tout balancer à n’importe qui, évidemment que c’était une question de temps avant qu’elle puisse disparaître à son tour. Est-ce qu’il y a des cons qui ont cru à cela? Malheureusement pour elle non, ils pensaient que c’était dû à l’alcool et la trouvait désormais inintéressante. C’est bête comme cela.

Durant son monologue, je soupire avant de prendre ma boite à clope dans ma poche arrière de mon pantalon. Prenant la cigarette, l’allumant avant de tout déposer à mes côtés et prendre plusieurs inspirations. J’accote mon bras sur le dossier de mon canapé et pinçant mon bâton de poison, j’expire le tout en sa direction. Oui, je l’écoute. Je pourrais dire que j’attends que du blabla, mais ce n’est pas le cas. Je roule des yeux quand elle tente de me piquer ou bien de se croire forte avant de sourire et prendre une fois de plus une inspiration. Prévenir et menacer, c’est deux mots bien différents, mais pour un mafieux c’est toujours le même. Surtout quand ça la concerne et non les autres personnes. Ce qu’elle me dit? Des idioties. Même si je comprends ses mots, ses sens, etc. Balancer son rôle comme cela est gravement dangereux. Dans mon cas, je peux toujours être chasseur, j’ai mon business à rouler donc ça passe amplement contrairement à elle. « Peu importe quel rôle que tu as, tu n’es pas supposée de le révéler aussi facilement. » finis-je par dire en prenant une pof de ma clope. Cela peut fortement dans de mauvaises mains et avoir des gros problèmes par la suite. « Tu pourrais avoir des ennuies, malgré que ça n’a pas l’air à t’avoir dérangé. » Je parle aussi de mes attaques pour vouloir me la faire. « Tu sais que plus que les années passent et plus tu parles trop, c’en ai… désespérant, décevant comme ton physique. » Je me lève pour me diriger également vers la porte, la cigarette aux lèvres. Je lui saisie solidement la mâchoire pour qu’elle puisse mon regard glacial ancré dans le sien. « Ce qui me surprend c’est que tu veux à ce point m’être utile, Na yeong. » fis-je en lui recrachant la fumée au visage. « Sache que tu es un pion que je peux sacrifier sans problème, même si tu es « importante », tu comprends? »

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Jinwoo & Na Yeong

Tenue ••• -« Toi non plus tu n’étais pas supposé parler autant. »

Ma phrase est franche. Net. Rapide et complètement spontané. C’est vrai que je ne suis pas supposé sous-entendre que je ne travaille pas uniquement en tant que domestique, mais Jinwoo n’aurait jamais dû me faire savoir qu’il était au courant pour le labo. Quoi qu’il puisse en dire. Si j’ai autant parlé et que j’ai soudainement fait preuve d’autant d’assurance, c’est uniquement parce que lui-même à fait un pas dans cette direction. Ce qui est dingue cependant, c’est qu’on n'arrive pas à s’entendre sur le sujet. Il faut dire qu’il est particulièrement têtu comme homme. Il a raison néanmoins sûre un point, avoir parlé autant pourrait m’attirer des ennuis. Après tout, si je suis persuadé que Jinwoo agit contre monsieur Kang, cela ne veut pas dire pour autant qu’il n’ira pas tout balancer. Toutefois, je pense qu’à un moment donné dans sa vie, il faut prendre des risques. Pour aider ces pauvres humains torturés, je suis prête à tout, même si cela veut dire pactiser avec le diable.

L’idée me rebute, surtout quand le diable en question ne peut pas s’empêcher de s’attaquer une nouvelle fois à moi en me critiquant. Il ne changera donc jamais. Je lève les yeux au ciel, tellement son attitude me désespère alors qu’il franchit les quelques mètres qui nous sépare pour saisir solidement ma mâchoire en plantant son regard glacial dans le mien. Je ne le défie pas, pour autant, cela ne veut pas dire non plus que je baisse le regard. Mes iris sont fixé dans les siennes, alors qu’il me met une nouvelle fois en garde sur la dangerosité de sa personne.

-« Je ne veux pas t’être utile. J’en ai rien à faire de toi. Je veux simplement les aider eux et je pense que tu peux m’aider là-dessus. »

Bien évidemment, jamais je ne voudrais travailler avec un type comme lui. J’ai déjà bien assez à faire avec la sorcière que j’ai à la maison. De toute façon, Jinwoo ne semble pas enclin à vouloir discuter calmement de ce genre de chose. Je m’empare donc délicatement de sa main, sans aucune animosité, pour lui faire lâcher prise avec de lui sourire doucement.

-« Continue à faire tes petites affaires, si tu changes d’avis, tu sais où me trouver de toute façon. Je dirige ma main sur la poignée de porte pour, enfin, l’ouvrir. Je demanderais à Woong In de t’envoyer une fille pour soulager tes hormones de mal en chaleur. Après tout, il a de nombreuses amies qui rêverait de passer une nuit avec Jinwoo contrairement à moi. À bientôt. »

Et sûr ces mots, me voilà partie. On pourra dire que cette simple livraison aurait fait le sujet de nombreux rebondissement. Je ne pense cependant pas que cela aboutisse à quelque chose, mais au moins, il sait à présent à quoi s’en tenir avec moi.

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