Ça fait si longtemps. Si longtemps que je n’ai pas eu un instant de répit. M’assoir, boire et avoir des discussions avec mon winnie l’ourson alors qu’on regarde délicieusement des femmes dansées sous nos yeux. Cela fait si longtemps que je n’ai pas mis les pieds dans sa boite de nuit. Quelques personnes me reconnaissent sans trop de mal contrairement aux nouveaux qui se posent littéralement la question qui je suis. Bientôt, ils vont me connaître. Bientôt, ils vont avoir mon prénom sur le bout de leur langue à chaque fois qu’ils vont me voir. Je n’ai aucun doute là-dessus. Tout comme ce vigile qui me stoppe à l’entrer alors qu’il me demande de faire la queue. Quelle queue ? J’arque un sourcil avant de regarder son coéquipier de la soirée qui me laisse entrer sans hésitation. Bon garçon. Ce n’est pas en me dévisageant comme ça ainsi que son ami que tu vas comprendre que je suis quelqu’un. Quel imbécile. Tout comme cet homme qui tente de pécho cette nana. S’il savait que c’est une de mes prostituées qui fait le tour des bars à la conquête de clients. Ce mec va falloir qu’il paie gros car c’est la plus demandée également.
Bref, je me dirige vers le bar en commandant deux Whisky. L’ambiance est plutôt bonne, c’est plutôt civilisé ici contrairement à d’autres endroits. Pourtant, je ne passe pas autant de temps que je voudrais. Je me promène beaucoup de bar en bar pour jeter un coup d’oeil, mais aussi me promenant ailleurs pour gérer mes affaires un peu plus spécifiques. Cette fois, je me retrouve ici ; oui avec mon temps libre que j’ai réussi à avoir, mais aussi parce que cela fait longtemps que je n’ai pas vu mon meilleur pote. Il doit avoir des belles et des pas mures à me raconter tout comme j’en ai également. Je suis venu le rencontrer par surprise ici sachant pertinemment qu’il est là ayant fait attention à sa voiture si elle était présente ou non. Heureusement qu’elle était là, sinon je ne serai pas là, mais en train de faire une partie de jambe en l’air avec une conquête afin de m’enlever la pression que j’ai sur les épaules.
Sortant de ma tête, je vois les verres devant moi. Je paie rapidement avant de prendre les boissons et de me diriger vers les fameux escaliers. Quelques dames ont tenté de capter mon regard et de vouloir danser avec moi. Malheureusement, je n’ai pas eu le dédain de poser mon regard sur elles. N’étant pas très belles, n’étant pas très sensuelles. J’ai d’autres chats à fouette que des catins abominables comme elles le sont. Soupirant, déviant ma trajectoire. Faisant un clin d’oeil à une danseuse que je connais trop bien avant de me diriger vers les marches pour monter à l’étage. On pourrait se prétendre que je me trompe d’endroit en cherchant les toilettes, mais je sais où que je me dirige et le colosse aussi. J’ai déjà eu des soucis avec lui la première fois que je l’ai rencontré. Malgré sa carrure, malgré son sang-froid et ses techniques de combat, je n’ai pas eu de problème pour lui donner une bonne leçon. Depuis nous sommes de bons amis, n’est-ce pas ? Un qui baisse le regard dès que je me présente, c’est un pur délice. Quel chien enragé, mais bien dressé. Ouvrant la porte, je me retrouve dans un corridor. Le bruit devenant de moins en moins assourdissant ce qui fait atrocement du bien du coup. Puis la porte qui se retrouve devant moi.
Prenant les verres en une main, j’ouvre la porte sans avoir le dédain de toquer avant d’entrer. Pourquoi je le ferai ? Pourquoi devrais-je démontrer du respect avec quiconque ? C’est mon meilleur pote oui. Parmi tous ceux que je connais, il détient beaucoup plus de mon respect que ceux qui en n’ont pas du tout. De toute façon, pourquoi avoir des manières ? Nous sommes ici pour s’amuser n’est-ce pas ? Même s’il travaille, il peut me consacrer de son temps pour se dégourdir un peu, non ? « Winnie, winnie. La plupart de tes chiens savent donner la patte, je te félicite. » fis-je en déposant un verre sur son bureau avant de m’assoir en grognant légèrement dû à mes chevilles blessées.
Dernière édition par Kang Woong In le 15.04.20 11:02, édité 1 fois
21.03.20 22:40
Re: [-16]have fun | ft. Wooni ::
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Have Fun
Feat Kang Woong In
La plupart de ses chiens n’ont pas l’audace de faire comme moi ; osé entrer dans le bureau du patron de la boite. De toute façon, je suis bien supérieur à eux. Je ne me pose pas des questions futiles concernant ma vie. Je sais ce que je dois faire et je sais où ce que je me dirige. Je m’en fiche des représailles et des jurons que les autres puissent sortir à mon sujet. Je me fiche comment que je me fous des autres qui me détestent pour des raisons qui leur ont propres. Comme par exemple, séduire, apprécier une nana de manière insistante au point qu’elle regrette amèrement d’avoir faire le coup de ses rêves le lendemain. Elle a été consentante, je n’ai pas été un vulgaire bouffon qui pense uniquement à sa queue. Je sais néanmoins apprécier l’art de la séduction, de prendre mon temps. Comme une araignée qui tisse sa toile pour ses proies viennent se coller. Ou davantage comme un serpent qui attend sagement qu’une pauvre petite bête s’approche un peu trop près pour la mordre et suivre le petit animal blessé. Vulnérable à souhait, tombant quasiment, c’est à cet instant que j’adore dévorer. Me considérant comme un serpent que d’une araignée.
Je vois bien le regard froid et son aura coléreux. Honnêtement, qu’est-ce qu’il peut me faire ? Je n’ai pas froid aux yeux, c’est ce que les gens pensent sans doute. Qu’il s’attaque à moi, qu’il sort son flingue s’il le souhaite ; je vais tout simplement rire. Quitter. Toutefois, la prochaine fois que je le croise, je vais pouvoir assouvir ma vengeance au centuple. Le faire regretter d’avoir osé perdre ma confiance. Il faut beaucoup pour avoir ma confiance, des efforts considérables, mais très peu pour le perdre. Je ne déconne jamais avec mes intérêts. Si Winnie l’ourson ne va pas dans mon sens... disons que s’il me poignarde dans le dos, ça serait la fin. Ce n’est pas le cas puis le fait qu’il puisse me parler franchement c’est le point qui nous a permis se rapprocher davantage que nous étions adolescents. Depuis, nous sommes restés potes et après rester en contact. Ce n’est pas mon meilleur ami pour rien. Je sais que je peux me fier sur lui et vice versa en cas de besoin. Je lui laisse mes putes défraichies de temps en autre en échange de récompenses, mais ça c’est notre affaire qui à l’occasion. Puis, nous n’avons pas besoin de se voir régulièrement et religieusement pour pouvoir rester proche, non ? Ceci étant dit son regard glacial il peut le ranger rapidement ; son expression ne change pas justement ?
Évidemment que je suis parmi les meilleurs. Qui pourrait faire autant crier les femmes pendant une seule soirée ? Qui n’a jamais son lit libre car les conquêtes ne cessent de s’enchainer tellement que je suis en demande ? C’est moi, bien sûr. D’ailleurs, il devra s’occuper davantage de ses chiens. Il y a un nouveau qui ne sait pas reconnaître les gens importants. M’assoyant, maudissant mes chevilles, je fais tourner ma boisson dans mon verre avant de le humer. Je souris d’amusement sachant qu’il a entendu mes grognements. Sa réplique me fait également rire. Cette audace, je l’adore. « Papy entretient son corps et butine parmi les petites fleurs qui se retrouvent dans le champs. » Cet accident qui date de nombreuses années, mais qui me pourri l’existence. Je bois un peu avant de déposer mon verre sur le bureau. « En tout cas, ton nouveau chien à l’entrer était prêt à ne pas me laisser entrer, une chance que son ami a su le raisonner. » Je parle certainement le fait que j’aurais pu lui donner une bonne leçon. « D’ailleurs, parlant de jolie fleur ; depuis quand tu es casé ?! » Oui, d’une certaine façon, je suis venu pour cela, mais pour aussi passer du bon temps. Nous avons chacun de besoin.
Ça, entre choisir d’avoir ma vie actuellement avec mon accident ou bien ne pas l’avoir du tout et que ça se passerait autrement ; je ne regrette pas le fait que je puisse butiner de gauche à droite sans me soucier de la fidélité. Je préfère utiliser les nanas à mon avantage et de me vider convenablement avant de les abandonner. Après tout, les femmes sont là que pour subvenir à nos besoins non ? Je pourrais quasiment dire qu’elles sont des objets que je manipule à ma guise et selon ma volonté. Donc me sentir comme un vieux papy comme mon meilleur ami adore m’appeler, je m’en fiche éperdument. Je préfère m’entretenir différemment sachant que pour mes chevilles, c’est compliquer même impossible que je puisse ne plus ressentir de la douleur à ce niveau-là. Donc, j’écope, j’endure et je me défoule, me soulage autrement. Donc ses piques, je le prends avec amusement. Pourquoi je me mettrai en colère pour si peu ? Il ne me nargue pas au sens propre, mais pour taquiner. Ce n’est pas comme certain qui cherche à outrepasser mon autorité et de jouer avec les mots. Là, je perds totalement mes gonds.
Beauté de la nature, il en est autant. Même si je ne suis pas attiré par les hommes, je peux au moins dire que Winnie l’ourson a toute une gueule. Il pourrait séduire n’importe qui, mettre aux lits n’importe qui autant qu’hommes aux femmes. Je n’ai rien contre les tendances homosexuelles qu’il puisse avoir, je m’en balance, c’est sa vie après tout. Tant qu’on ne vient pas me faire chier avec cette histoire. Car oui, je suis beau, mais je peux vous faire chier à jouer avec le jeu de la séduction. Je peux être sans merci de jouer avec les sentiments des gens avant de finir par dire leurs quatre vérités. Qu’on ne me tende aucune perche car rapidement, le retour peut faire encore plus mal. Bref, je souris à son commentaire alors que je le vois se lever et aller vers sa fenêtre. Sans doute pour faire signe à quelqu’un de monter, comme d’habitude. Je ne dirais certainement pas non, mais un moment entre lui et moi, j’aimerais, malgré que... une femme n’est rien dans le fond. Puis, vient le sujet du chien enragé qui n’a pas voulu me laisser entrer. C’est de l’histoire ancienne, je l’aurais dressé tôt ou tard ce gamin afin qu’il apprenne à ne pas faire chier n’importe qui. C’est une larve qui rampe devant son dieu qui se nomme argent. Puis son bienfaiteur est justement mon meilleur ami. Que le chien fasse n’importe quoi pour son petit cul, mais de là à oser montrer de l’autorité devant moi, disons qu’il va apprendre rapidement à se soumettre devant les touts puissants.
« Je sais, je sais, je dois venir plus souvent, mais tu sais que j’ai des cas à gérer. » Je suis un cerveau, une tête qui doit réfléchir pour les autres et diriger les autres. Je dois penser ce que je dois faire et éventuellement également. Je dois aussi prévoir en cas de pépins car bien souvent cela n’arrive pas comme prévu et c’est ce qui me dégoûte parmi mes hommes de mains. Une chance que certains d’entre eux son potable et que je tiens une certaine estime ; le reste, ce n’est que des pions que je peux facilement sacrifier sans problèmes. Toutefois, il va falloir que je trouve des trous pour venir ici et squatter le bureau de monsieur. Prenant mon verre, le glissant sur mes lèvres, je ricane en entendant la fameuse idée. Sa mère. Cette sorcière est toujours en vie. Qu’elle pense plutôt à enlever ses rides et raffermir un peu plus son physique au lieu de saouler le monde entier avec un mariage arrangé. On sait très bien que ça ne fonctionnera pas et que Wooni finirait un jour ou l’autre par faire un meurtre. D’ailleurs, la porte toque, je lance un rapide coup d’oeil vers l’arrière avant de constater que c’est une petite demoiselle. Fort jolie. Ainsi prenant une gorgée, je dépose mon verre et je me retrouve avec des mains féminines sur mes épaules. Ça ne me dérange pas au contraire. J’observe mon ami d’un air amusé, cela fait donc trois mois qu’ils sont ensemble et elle vit en plus chez lui. Je suis surpris, mais à la fois non. « Elle est bonne, très bonne même. J’espère que tu as la chance de la goûter. » je fais signe à la belle d’aller devant moi que je la dévore un peu des yeux. « Ce que j’ai vu, ta fiancée semble bien t’apprécier et vice versa non ? Dommage, j’aurais voulu la baiser au moins une fois. »
Que la petite demoiselle est coquine en me jetant des regards comme celui-là. Lors de notre conversation, j’ai décidément de la difficulté à décrocher mon regard sur elle. La belle vue de sa poitrine, je voudrais quasiment qu’elle se déshabille sous nos yeux afin de me permettre de la juger adéquatement. Les goûts de meuf de la part de Winnie, je ne les sous-estime aucunement, mais qui me dit que la cocotte devant moi vaut réellement la peine ? Si docile, si objet. Effleurant de mon pouce ses lippes qu’elle refuse gentiment. J’arque un sourcil avant de rigoler de plus belle. La faisant assoir sur mes cuisses. Je dépose ma paume sur sa cuisse pour le monter tranquillement vers sa petite chatte. Hm ? Voyant sa réaction, elle n’apprécie pas de se faire toucher de la sorte. Préférant sans doute de manière douce. Je soupire en ce qu’il s’agit. Si prude pour faire ce métier-là. Je n’ai jamais aimé les femmes qui semblent sainte ni touche dès qu’elles allument. Après elles se considèrent comme des victimes lorsque nous allons trop loin ? Je secoue négativement la tête sur cette pensée. Aller ma belle, je te fais une faveur en retirant ma main pour me caler dans mon fauteuil. J’espère qu’elle sait que je suis imprévisible. Puis ses petites mains qui caressent mon torse. Elle va récolter ce qu’elle a semé.
Toutefois, je tourne mon attention vers mon ami. Pouffant de rire de ses phrases. Je n’y crois pas. Kang Woong In, un mec qui adore batifoler autant que moi, qui agit de cette façon quand une femme se jette littéralement dans ses bras pour y goûter ? Continuant de rire surtout quand on me dit que j’allais bander. Je ne suis pas aussi novice sur ce sujet. Il m’en faut beaucoup plus pour me sentir à l’étroit dans mes pantalons. Est-ce que c’est le cas avec la demoiselle assise sur mes genoux ? Celle qui s’étire pour prendre mon verre et de me le tendre. Pas du tout. Je la trouve agréable, mais elle reste une petite idiote qui mériterait une leçon qu’elle n’est pas prête d’oublier. Évidemment qu’on va me laisser faire, un chien doit être spécialement éduqué et si ce n’est pas avec le maître ce sera le maître chien qui pourra donner un coup de pouce. « Dans ce cas, cela voudrait-il dire que tu as joui dans tes pantalons ? » prenant mon verre et en le secouant un peu pour faire sortir les arômes. Souriant d’amusement vis-à-vis mon pote avec son franc parler, mais surtout dans le merdier que sa mère lui a imposé.
Bizarre ? Qu’est-ce qu’elle a de si exceptionnelle pour que monsieur puisse ne pas vouloir partager ? Je m’apprêtais à boire quand finalement non. Je fais signe à la demoiselle de le déposer sur la table. Prenant plutôt une petite boite dans ma poche pour faire sortir une clope et un briquet. La demoiselle me freine sur mon élan que je lui jette un regard noir. Elle a immédiatement cessé et je peux enfin fumer en paix. Inspirant un bon coup avant de pouvoir expirer cette fumée néfaste. J’humecte mes lèvres en l’écoutant parler. M'empêcher. Ce mot sonne étrange dans mes oreilles. Puis, cela tourne sur le fait de régler mes affaires auprès de sa boite. Souriant amusé alors que j’inspire une fois de plus mon bâton de poison. Disons que c’est légèrement délicat. En ce qu’il s’agit ma mafia, ça ne posera pas de problème, mais le à côté. Initialement nous sommes des ennemis, mais je m’en fiche de côtoyer l’ennemi. Il reste avant tout mon meilleur pote. « Je verrai pour mes affaires et qui sait, peut-être que je viendrais occuper ton bureau pour boire et discuter de tout et de rien. » fis-je en pensant tout haut. « Un Kang Woong In ne me donne pas l’autorisation de la dresser comme il se doit... Je ne sais pas ce que cette chienne, qui te sert de fiancée et vide couille j’imagine, t’a fait... Je tombe sur le cul.» faisant une pause pour boire cul sec mon verre avant de reprendre : « Est-ce qu’elle te plaît ? Elle décongélerait l'iceberg qui te sert de cœur que ta mère a congelé depuis le temps ? » Je pars à rire, donnant des claques sur les cuisses de la belle pour qu’elle se relève. « Dégage, tu es lourde. » Son expression vaut de l’or, mais je m’en fiche. Elle se dirige vers la sortie. « Apporte nous à boire. » fis-je d’un ton autoritaire avant de m’installer confortablement sur le fauteuil en fumant comme il se doit. « Déjà que je vous voyais vous câliner, embrasser et vous amusez. Est-ce que tu es amoureux ? Déjà ? »
Woong In. Je ne me rappelle pas combien d’années que je le côtoie, que je le connais et encore que je le considère proche de moi. Je me rappelle seulement des fragments de passer de lui et moi qui se tiennent ensemble malgré l’interdiction de sa mère. O cette vilaine mère qui ne m’appréciait pas et encore aujourd’hui. O cette dame des Kang qui pourrait nous donner froid dans le dos quand nous sommes dans le mauvais œil. Je m’étais toujours fiché quand j’étais adolescent et cela a perduré jusqu’à aujourd’hui. Vous savez; un adolescent qui n’avait déjà rien entre les mains ne pouvait pas avoir encore plus rien entre les doigts. Elle ne pouvait pas me retirer ce que je n’avais pas et ensuite, elle commençait par m’ignorer totalement. Je m’en fiche de cette mégère. Je ne l’avais jamais apprécié à l’époque et encore aujourd’hui c’est quelqu’un de si… banale. Elle se croit importante alors que dans le fond; pas du tout. La personne importante dans ce coin de Kang est bien Woong In et pas cette conne qui lui sert de mère et qui lui dicte comment vivre. Sérieusement, un mariage arrangé. Elle vit dans quel monde? Pas que je sois un fidèle serviteur de l’amour en soi; je l’ai perdu une fois et je n’ai plus ou moins retomber en amour par la suite, mais de là à obliger ton fils qui a quasiment trente ans. Qu’elle décroche et qu’elle se tourne auprès des gigolos. Je peux lui en louer quelques uns si ça lui chante. Évidemment tout ce qui est écrit ci-dessus, je ne lui dirais pas, tout est dans ma tête naturellement.
Le sourire sadique se lit sur mon visage. Cela ne me surprend pas de la part de mon pote. À deux doigts de la tuer dû à son comportement. Qu’est-ce qu’elle a donc fait pour qu’il puisse péter un câble comme cela? Ce n’est pas normal qu’il puisse perdre patiente aussi facilement. Déjà, pour certaine raison qu’il en a tout comme il en n’a pas. Mais cette fois, cette meuf bat des records. C’est con à dire, mais je suis terriblement curieux de la rencontrer. Winnie va me donner la chance ou pas? J’aimerais bien me taper l’incruste chez lui. Contempler le combat sanglant de ses deux personnes. Tout le bordel que le combat aurait pu causer. Les dommages collatéraux et les domestiques qui sont effrayés. Tout cela me titille ma curiosité au point d’en rire en secouant la tête négativement. « Ça me surprend, j’imagine le combat. Un vrai film d'action. » oh si je l’imagine encore et encore et tous les scénarios possibles. Cela me divertit à ce point, moi, une personne connue pour être totalement sévère envers mes employés et ceux de monsieur le petit ourson devant moi.
Inspirant mon bâton de poison, je rigole encore quand il dit que peut-être il finirait par s’attacher. Tout est comédie. Évidemment qu’il me prend pour un con. Depuis quand on ne s’attache pas aussi émotionnellement envers quelqu’un qu’on côtoie depuis un certain moment? Toutefois, c’est dommage que je ne pourrais pas faire plus ample connaissance auprès de sa petite fiancée. J’aurais bien voulu, mais comme il a dit; il est sous le feu des protecteurs. Je pourrais faire des recherches sur cette catin à mes heures perdues pour ainsi la connaître d’une certaine façon? Disons qu’elle n’est pas normale pour ainsi faire les faux semblants et encore ne pas gueuler après l’étranglement. Les voyant se minoucher ainsi de la sorte au précédent événement : cette histoire me laisse littéralement perplexe. Un vrai mystère que j’aimerais éclaircir. Je suis et je reste confus face à cette situation. Après tout, c’est sa mère qui l’a choisi cette chienne. Ne dites pas que c’est une masochiste et une version 2,0 de sa mère. Beurk! « Je sais un peu trop comment que ta mère t’a «éduqué», même un peu trop. » fis-je en soupirant avant de prendre mon verre vide et le considérer comme mon cendrier. « Il ne faut pas dire jamais, mec, je te l’ai dit par le passé que je voulais pas me marier et j’ai failli me marier avant que ma future femme crève. » Je grimace à ce mot. La pauvre, tout ça à cause de mes affaires. « Bon, à part que ta poupée gonflable soit maso, bizarre, folle, ou autre synonyme, est-ce qu’au moins tu te fais du plaisir? Si non vend-la, ça ne vaut pas la peine que tu souffres pour un torchon. » Oui, je suis réellement cru envers les meufs. Mais c’est ma business la prostitution, non?
Cela a toujours été différent entre Woong In et moi, même quand nous étions des abrutis. Lui, idiot de luxe et moi, un pauvre con. Certes, c’était grâce à sa mère que nous entendions si bien lorsqu’on était plus jeune. Pourquoi? Comment? Je n’aurais jamais vu mon ami aussi à l’eau de rose. Être totalement fou d’une femme et de se mettre à genou pour elle. Bon, il n’a plus tellement de sentiments pour quiconque qui fera parti de sa vie, mais il ne sera pas aussi saoulant et dégoûtant que s’il avait été en couple. D’ailleurs, ce n’était pas avec Mi cha ou un truc du genre? Cette nana qui demandait sans cesse que son prince arrive et ne cessait de m’appeler « mon amour ». Cette meuf qui se mettait toujours dans des ennuis incomparables et mettait son nez au mauvais endroit. Elle avait été la bonne de beaucoup de personne quand j’y pense jusqu’à temps que je m’en lasse et que je cède à monsieur de faire ce qu’il voudrait d’elle. C’est ridicule; étant dans les sauveurs de cobayes, je ne me gênais pas de laisser des passes-droits à Wooni et de faire ce qu’il veut par la suite. Je ne saurai peut-être jamais ce qu’il fait réellement, mais je m’en fiche littéralement. À chaque fois c’était son business pendant que je fais mon roulement de personnel pour que ça soit le plus rafraîchissant que possible. Mi cha. Elle me donne envie de vomir.
« Ça! Je confirme! » fis-je en souriant. C’est grâce à sa mère qu’il est ce qu’il est désormais. Bon, je reproche le fait qu’il doit se marier à quelqu’un si… incohérent, mais c’est son problème et non le mien. Que winnie fait ce qu’il veut avec sa demoiselle même si je voudrais la découvrir en profondeur. Entendre sa voix pendant qu’elle hurle. Qu’elle puisse me faire sentir des choses que la plupart des femmes me font ressentir; du plaisir à baiser. Sauf que je ne pouvais. Je pouvais faire une croix dessus puisque mini kang semble s’attacher – même s’il dit le contraire – à cette coquine. Je suis curieux de ce que ça va donner, même très. Je sens que je vais devoir m’installer confortablement avec du pop corn et manger tout en regardant ce spectacle. Le mot faible vient à ses lèvres. Mariage est égale à la faiblesse. Je sais que je suis tombé bien bas en tombant en… amour avec Hanna. Je n’aurais jamais cru que son petit cul aurait pu me faire bander à ce point, et encore que j’en deviendrai accroc. Elle savait jouer et elle savait me provoquer, c’était une femme redoutable et inconsciemment, il me fallait. Toutefois, son histoire a pris fin lors de notre accident. On prétend que je tombais dans un piège alors qu’on avait volontairement foncé dans ma voiture. Me rappelant de l’ampleur de l’accident, voyant celle que j’éprouvais des sentiments en sang et inerte devant mes yeux. Puis moi, comme un con, je tentais d’aller la voir et d’empirer mon cas concernant mes chevilles. Désormais c’était de l’histoire ancienne, désormais je ne peux plus me soucier de quoi que ce soit, même si je crains que l’histoire se répète et que je retombe une fois de plus dans le filet d’une femme encore plus coriace que celle que j’aimais. Putain, je vois la galère à des kilomètres.
« Et alors? Tu peux toujours te gâter. Elle semble totalement être éprise de toi, c’est ça que je trouve amusant. » Et ça en si peu de temps? Le coeur des femmes est si facilement manipulable. Peu importe la raison du pourquoi et du comment. La séduction est une arme redoutable ou bien le pouvoir comme ce que je vois devant moi et que je souris malicieusement. La jeune femme ne semble pas apprécier, mais bon, en agissant de la sorte qu’elle ne se surprend pas que je puisse lui manquer de respect. Une femme qui agit comme aguicheuse l’est tout autant. Je prends le nouveau verre, faisant tournoyer le liquide, humant les arômes. Un ange, mais il doit se méfier. Comment ne pas rire à cette phrase? « C’est encore plus curieux en effet... » fis-je en buvant un peu. « Et le lendemain qu’est-ce qui s’est passé? Comme tu dis, elle a joué à la chaudasse, mais après? Est-ce qu’elle a de nouveau joué à cette chaudasse? » Bon, je mets le nez ou il faut pas, mais peu importe. Un coup lancée. « Puis comment ça s’annonce depuis le festival. » D’ailleurs j’étais surpris de le voir à ce genre de fête.
Tout cela est étrange. La nana est bizarre. Ainsi que sa relation est mystérieuse. Même si je l’écoute, même si je repasse ses phrases une après l’autre dans ma tête, il y a quelque chose de pas net dans cette histoire. Ce n’est pas normale qu’une femme puisse jouer à la chaudasse et puisse être amnésique. Ce n’est pas normale qu’elle soit éprise de lui après leur première rencontre. Soit qu’elle est littéralement folle ou soit qu’elle est masochiste pour avoir apprécié ce comportement. Certes, je suis dans la lune et je tente de comprendre. Rien ne me vient à l’esprit sauf le rire spontané de mon meilleur ami qui semble ne pas croire que sa fiancée soit amoureuse de lui. Bon, c’est vrai qu’il a tous les atouts pour plaire à n’importe quelle femme de ce monde. Une belle gueule, une fausse identité d’amoureux, de l’argent pour une croqueuse de diamant et encore d’autre point. Tout cela me rend perplexe. Et si elle le fait pour uniquement avoir de l’argent? Qu’elle se marie pour avoir la richesse de winnie l’ourson? Ça ne semble pas être une croqueuse atypique. Cette coquine me rend totalement confus. Je crains malheureusement de devoir faire des recherches sur elle pour réellement comprendre son petit derrière.
Amnésique. Ce mot résonne de plus en plus dans ma tête. Comme si je passais à côté de la trappe. Je la plains de vivre auprès de lui surtout qu’il ne s’attache pas aussi facilement que les autres mecs banals en manque d’attention. Quand j’y pense, nous sommes deux parfaits idiots en train de réfléchir sur son cas. De savoir du pourquoi et du comment qu’elle puisse être comme ça et agir de certaine façon. Deux imbéciles qui tentent de comprendre une chose totalement différente des autres de son espèce. Quand je jette un coup d’oeil sur l’employée qui nous accompagne. Elle est si simple, si ordinaire, si ennuyeuse quand j’y pense. Mais cette fiancée semble agir comme si elle était toujours en couple avec Woong et encore, agir déjà comme une bonne petite femme. Est-ce que la mère de Wooni est dans cette histoire? C’est ce que je me pose comme question. Lui a-t-elle fait un lavage de cerveau pour qu’elle soit parfaite sans que son fils soit au courant de quelque chose? Ça serait possible et illogique dans un sens. Malgré que ça ne me surprendrait pas. « Je suis en train de me poser la question si elle n’a pas eu un lavage de cerveau. » lui lançais-je sur cette idée. Je ne crois pas que ça soit possible dans ce genre de circonstance. La chienne serait dans un autre univers quand j’y pense, c’est ce qui m’a fait rigoler avant de boire un coup à nouveau.
Son cerveau a eu du mal à encaisser le choc? Je fronce les sourcils sur cette question. Passant ma main dans mes cheveux argentés avant de soupirer un bon coup. « Un choc? Jouer la chaudasse et ensuite le petit ange attentionné? Disons que ça cache anguille sous roche cette histoire. Peut-être que c’est une folle, une maniaque! » lui révélais-je le fond de mes pensées. Honnêtement, je n’ai pas eu affaire à ce genre de femme et je n’en veux pas du tout. C’est un moyen qu’elle soit un véritable psychopathe. Deux psychopathes dans la même salle, ce n’est pas un bon mélange. « En fait, je suis presque tentée d’aller enquêter sur elle, mais je crains que tu voudrais que je fouille dans son passé. » Jouer avec mes contactes, déterminer qui elle est, découvrir ce qu’elle cache. Je ne crois pas que wooni voudrait et c’est pour cela que je souris moqueusement. « Ta mère t’a foutu dans une belle galère, c’est drôle et pas drôle en même temps. » finis-je par dire en rigolant. « En tout cas, si elle est maso, profite pour te défouler un peu plus que les autres coups que tu as pu te faire avant son arrivée. » Évidemment pourquoi pas ne pas profiter de cette situation.
Jouer les détectives, j’aurais pu faire cela comme métier au lieu de commencer en tant que gang de rue avant d’évoluer de plus en plus à la mafia coréenne. Je pourrais changer de métier et aller dans quelque chose de moins dangereux pour ma vie. Je m’ennuierai amèrement. Je suis terriblement habitué d’être dans ce domaine. D’être dans les sales besognes. Allant dans la drogue, allant dans les assassinats, allant principalement dans la prostitution. Mon à côté est également la peinture en tant que peintre pour tuer le temps et surtout me vider l’esprit. Sauf que depuis cette histoire de fiancée folle qui n’a pas du tout conscience de l’événement de Winnie, cela m’intrigue de plus en plus et je crains que je serai incapable de penser à autre chose que d’en savoir plus. Théoriquement, je ne devrais pas m’en mêler. Je suis un mirror, mais aussi un homme dans l’ombre, donc j’ai d’autres chats à fouetter surtout quand ça concerne un Kang. Cependant, le kang en question est mon meilleur ami et semble autant confus que moi dans cette histoire. L’employée en question, je me fiche de son avis sachant pertinemment qu’elle se mettrait à genou devant un kang. Un kang n’est pas rien, surtout quand il est question d’argent. D’ailleurs, quasi tous les Kang sont des beaux hommes, qui ne pourrait pas y résister? Décidément la fiancée nous cache des choses pour ainsi le chercher.
Ainsi, elle a un caractère et ça semble plaire à Wooni, si je me fis à sa réaction. C’est intéressant à avoir et même que je souris moqueusement avant de prendre mon verre et de siroter un peu. Un lavage de cerveau, j’aurais cru à un possible cobaye, mais cela me surprendrait beaucoup de la mère de monsieur devant moi. C’est vraiment une petite sotte qui a des problèmes mentaux et il va falloir que je me bouge les fesses afin de faire mes recherches. Je vais devoir mettre mes hommes de confiance là-dessus et qu’ils me montent un dossier au sujet de la future kang. Et si jamais mes hommes se font prendre la main dans le sac? Après tout, chaque personne peut commettre des erreurs et ajouter davantage de difficulté à cette enquête. Je vais tout préparer les éventualités afin de ne me pas me faire surprendre en train de tirer les guides derrière tous ses cons-là. Vous savez, je me protège avant tout de protéger mes hommes, c’est comme ça que le monde des malfrats est ainsi fait. « Une vraie folle! J’avais raison. Qu’est-ce que tu en penses sur ce sujet, ma belle? » Évidemment que je parle directement à son employée afin de savoir son avis face à cette histoire. Sauf que si elle savait que je m’en fiche de son opinion d’une croqueuse de diamant. Elle est si synthétique, elle sent le plusieurs couches de maquillage sur le visage en plein nez. Dans le fond, elle est une horrible femme avec une acné terrible. Tout ça disparaît avec la magie du maquillage. Le pouvoir du faux semblant. Mes filles sont pareilles quand c’est le temps de travailler. Heureusement que Taek n’est pas aussi superficiel. Là, je le traiterai autrement et plus durement.
Je lève mon verre pour souligner l’accord que nous avons; l’enquête va pouvoir continuer. Je suis l’heureux élu de connaître l’histoire de cette chaudasse et je vais creuser dans les secrets bien cachés. Je ne tarderai sans doute pas à connaître des trucs croustillants à son sujet. Cependant, pendant que je pense à la procédure à suivre. Wooni m’arrache de mes pensées afin de me demander ce que je faisais. Malgré l’envie de commencer la proposition qui m’a accepté, je reste avant tout son ami n’est-ce pas? Être un homme d’affaire, je quitterai dans l’immédiat, mais là, je suis ici pour lui et nous avons du temps à rattraper. « Je reste. T’inquiète papy va pas se lever de sitôt de son siège, il va contenter de raconter des histoires croustillantes à son meilleur pote, sauf si monsieur est trop occupé? » fis-je en souriant moqueusement. Je ne dis jamais non de penser plus de temps entre meilleur pote, même si on tente de me rejoindre sur le téléphone. Heureusement que ce n’est rien d’important. Puis une chance que nous passons de bon moment ensemble. Riant, narguant, étant nous même, vidant plusieurs verres de ma part en fumant quelques clopes. Je finis malheureusement par quitter, j’ai une urgence qui vient d’apparaître après quelques heures auprès de Woong in. Décidément la mafia ne peut pas attendre et en même temps, ça va me permettre de commencer cette fameuse enquête.