Surprise ( Sejun)

Il a failli y laisser sa peau et pourtant le voilà en train de se marrer au volant de sa voiture. Aaaah, il n'aurait pas rêvé mieux ! Il est tellement heureux qu'il ne saurait pas comment qualifier son état. Joie ? Euphorie ? Aaaah, c'est tellement barbant de devoir mettre des mots sur chaque chose ! Sauf que voilà il a beau être heureux il comprend aussi qu'à ce rythme-là, il ne va pas tarder à crever. Puis, merde, il va devoir nettoyer sa voiture... Heureusement qu'il paie des bouffons pour ça non ? De toute manière-là en ce moment, il ne pense qu'à une seule chose, revenir le lendemain, le retrouver et pourquoi ne pas le tuer ? Aaaaaah, ce serait tellement jouissif de terminer le travail ! Il fronce les sourcils lorsqu'il sent son bras le lancer aaaah douce douleur qui le ramène peu à peu à la réalité ! Il grogne une insulte plus destiné à la rousse qui l'a laissé en plan qu'à lui et son inconscience et ne tarde pas a s'arrêter. Il s'arrête au bord de la route et allume les lumières intérieures de sa voiture pour voir l'ampleur des dégâts.


Ah oui, quand même, ce n'est vraiment pas beau.... Il pousse un large soupire alors qu'il resserre son bandage de fortune et ne tarde pas à sortir son portable. Plissant plusieurs fois les yeux, il remarque très rapidement qu'il n'a personne pour l'aider dans ce genre de merdes. Aaaah, il va devoir se faire soigner par l'infirmière, ah, la plaie. Il se retient de balancer le portable par la fenêtre, merde, il lui sert à rien alors pourquoi le garder ? Hein ? Il pousse un large soupir et s'apprête à le jeter avant de le voir. Ce numéro qui lui fait esquisser un large sourire, et si on allait encore un peu s'amuser ? C'est sans prendre le temps de réfléchir qu'il redémarre la voiture en trombe et qu'il se met à conduire jusqu'à Hongdae.


C'est une fois devant l'appartement de Sejun, appartement dans lequel il n'a été qu'une seule fois qu'il ne perd pas de temps et qu'il..... Pète une vitre, oui, il ne fait pas les choses à moitié... Puis pourquoi toquer à la porte lorsque l'on peut lui faire peur et l'exciter un peu non ? Il passe sa main dans le trou de la vitre qu'il casse un peu plus avant de reculer et de donner des coups de pieds pour finir le travail. C'est une fois la fenêtre de briser qu'il entre par celle-ci oubliant totalement sa blessure et ouvre les bras en direction de Sejun avant de reprendre la parole.

"Surprise"

Couteau dans la main droite, bras gauche qui pisse le sang et surtout son teint qui commence à perdre de ses couleurs Liang ne pense qu'à une seule et même chose, s'amuser.

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C’est un bruit de verre brisé qui m’interpelle, me tirant de ma lecture d’une revue scientifique dans laquelle il m’arrive d’écrire quelques articles quand l’envie me vient de partager avec le monde quelques découvertes officielles. Cela compense le silence qui doit être fait sur toutes ces fantastiques recherches et expériences que nous menons au laboratoire secret de Mister Kang. Je n’ai pas peur de mourir ni de me retrouver de l’autre côté du miroir mais je trouve que ça serait dommage et triste de ne plus pouvoir manier le bistouri. Et puis si je disparaissais, qui s’occuperait de mes bébés ? Et mes serpents sont la prunelle de mes yeux.

Fermant mon magazine, je quitte nonchalamment le canapé tout en emportant avec moi mon scalpel qui est de toute façon toujours à ma portée. Je pensais passer paresseusement ma soirée sur le canapé mais on dirait bien que je vais me livrer à une tout autre activité cette nuit. Cette idée me fait frissonner d’excitation, d’autant plus lorsque mon visage croise le sien. Tiens donc… un revenant et le terme n’est pas trop mal choisi car mon sourire s’efface à mesure que mon visage s’assombrit. Ce n’est pas une magnifique bête sauvage prête à se faire dépecer qui a fait irruption dans mon domicile mais un animal blessé qui ne demande qu’à être achevé. J’avoue que je suis déçu et que ce constat faire retomber toute mon excitation et ma joie. J’imagine que ça doit se voir sur mon visage pourtant il est si mignon à vouloir me faire une surprise mais je ne suis pas intéressé.
« Tu vas mourir tout seul si tu continues de pisser le sang sur mon carrelage. »
Voilà pourquoi je n’ai pas de moquette ni de tapis. A cause du sang.
« Et les jouets cassés de m’intéressent pas. Va mourir ailleurs. »
Je m’apprête à lui tourner le dos lorsqu’une idée me traverse l’esprit. Un léger sourire s’imprime sur mes lèvres alors que je lui demande :
« A moins que tu ne sois venu me demander de l’aide pour te remettre sur pieds ? »
Et l’idée de pouvoir examiner son corps encore palpitant de vie éveille une excitation nouvelle en moi. J’aimerais observer les traits de son visage alors que je recouds ses plaies. Je suis certain que ça doit être savoureux.

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Lui ? Un jouet cassé ? Il se fout de la gueule de qui ? C'est drôle, très drôle, tellement drôle qu'il ne peut s'empêcher de rire avant de baisser les yeux vers sa blessure. Personne ne lui avait aussi mal parlé, est ce qu'il veut mourir ? Oui, c'est sans doute ça, il veut mourir, là tout de suite, c'est sans doute ça ! Aaaah comment il le déteste à ce moment précis, il le déteste tellement qu'il s'approche de lui. Silencieusement, il décide de faire un pas vers lui tenant son couteau dans la main, il sait où il doit frapper pour l'avoir en un seul coup. Un coup précis et rapide voilà de ce qu'il a besoin, de seulement quelques secondes. Seulement, voilà, il se retourne, il se retient de rire à sa question, oui, il est venu pour ça, sauf que maintenant, il ne sait pas trop ce qu'il veut. Il veut le buter et après ? Rentrer chez lui mourir ? Non, ce n'est pas dans ses plans et c'est pour ça qu'il hausse les épaules.


"Je sais pas"


Son sourire s'étirant le plus possible, il se contente de faire demi-tour, non hors de question de laisser Sejun le toucher après l'affront qu'il lui a fait ! Il pousse cependant un léger soupir, oui, il a mal. Qui sait-il va sans doute s'occuper de lui ? Il serre un peu sa plaie et tourne le dos au brun le dos droit, il est bien trop fier pour laisser transparaître son mal-être. Sauf que voilà à peine qu'il fait quelques pas que... Il tombe raide, oui, sans s'en rendre compte et surtout sans rien contrôler le voilà au sol en train de se vider de son sang. Hé ben, si ça ce n'est pas la honte hein ! Heureusement ou malheureusement pour lui, il se trouve dans l'appartement de Sejun lorsque ça arrive. Qui sait-il va sans doute s'occuper de lui ? Hein ? OUI, L'ESPOIR FAIT VIVRE ! En tout cas, pour le moment, il est là dans le coltard en train de niquer le sol de Sejun. Alalala Liang ça te ressemble tellement pas de t'évanouir comme un faible chez un inconnu !

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Sans surprise je le vois s’écrouler sur le sol. Il a perdu trop de sang et son corps n’est plus capable de le soutenir. Si on ne fait rien, il va mourir là, sur le sol de mon appartement. Est-ce que c’est gênant ? Je ne sais pas. C’est amusant de jouer avec lui et ça serait dommage qu’il meurt comme ça. D’un autre côté, le voir se vider de son sang m’excite beaucoup. J’ai envie de voir combien de temps il peut encore tenir. Ah ! Quel cruel dilemme. Pourtant, je n’ai pas de temps à perdre. Si je ne fais rien il va mourir et c’est certainement pour cette raison que je m’approche de lui, m’accroupissant au niveau de son visage que j’observe avec une certaine fascination. Esquissant un sourire, je presse mon index contre sa joue et lui dit :
« Je t’aime bien. Alors je vais bien m’occuper de toi. Comme ça après, on pourra encore jouer ensemble. »
Je crois que mon choix est fait. D’ailleurs je ne tarde pas à le soulever et à le trainer jusqu’à une pièce d’à côté qui s’avère être la salle à manger. J’allonge comme je peux et sans réelle délicatesse sur la grande table avant d’aller chercher tout ce dont j’ai besoin pour le soigner. Lorsque je reviens près de lui, je constate qu’il est toujours endormi et je ne peux pas m’empêcher de me dire qu’il ferait un magnifique spécimen dans ma collection mais ne serait-ce pas du gâcher de l’enfermer au labo ? Oui sans doute… Une bête sauvage comme lui doit vivre en liberté pour ne pas dépérir et puis je n’ai pas vraiment envie de le partager avec quelqu’un d’autre.

Sans me soucier de sa réaction à son réveil, je commence par découper le haut de ses vêtements afin de pouvoir voir l’étendu des dégâts. Ses blessures sont sérieuses et profondes. On dirait qu’il s’est battu avec une bête sauvage. Je me demande ce qui s’est passé mais peut-être me le racontera-t-il à son réveil ? J’aimerais bien. Je suis sûr que ça sera drôle et intéressant.

Après avoir désinfecté ses plaies et surtout avoir stoppé l’hémorragie, je lui pose une perfusion avant de m’installer sur une chaise à côté de lui pour préparer la transfusion sanguine. Il a de la chance que je sois O négatif mais surtout que je sache comment on répare un humain cassé. Sinon il serait certainement mort dans mon salon.

Le sauver d’une mort certaine, soigner l’ensemble de ses plaies et enfin lui transfuser du sang m’aurait pris plusieurs heures et parce que la fatigue ne tarde pas à me terrasser, je finis par m’assoupir les bras croisés sur la table près de lui. Comme toujours, je garde mon scalpel serré dans ma main au cas où et je n’aurais aucun état d’âme à défaire ce que je viens de faire même si je préférais qu’il se repose un peu et surtout qu’il se remette de ses blessures avant qu’on ne se mette à jouer ensemble.

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Il ne sent rien faut dire qu'avec tout le sang qu'il a perdu ça aurait était compliqué pour lui de rester en vie bien longtemps, heureusement pour lui ou pas ça on en sait encore trop rien, il a eu l'idée d'aller chez Sejun. Comme il le pensait au lieu de le tuer, ce dernier décide de s'occuper de lui, oui, il le soigne et même s'il n'est pas des plus délicat Liang va s'en sortir. C'est quelques minutes plus tard, toujours la tête dans le coaltar et se sentant un peu vaseux qu'il rouvre les yeux. Doucement, il prend quelques secondes avant de comprendre où il se retrouve et surtout ce qu'il lui ai arrivé. Il ne perd pas de temps et se redresse se mordant la lèvre inférieure de douleur, il comprend bien vite que c'est un peu plus grave que ce qu'il avait pensé. Il pousse un long soupir avant de reposer son regard vers son bras. Une perfusion ? Il arque un sourcil et regarde autour de lui avant de voir Sejun endormie à côté de lui. Il esquisse un large sourire et ne tarde pas à arracher sa perfusion.

S'approchant de lui, il ne tarde pas à le regarder lui et son scalpel qu'il tient fermement. C'est amusant... Il veut jouer ? C'est amusant... Et c'est sans doute pour ça qu'il sort son couteau de sa poche. Sourire sadique sur le visage, il caresse d'abord tendrement sa joue passant sa main dans ses cheveux qu'il ne tarde pas à empoigner et les tire vers l'arrière dans l'espoir de le réveiller. Jouant avec la lame de son couteau contre la gorge de Sejun, il finit par l'entailler pas très profond juste suffisamment pour l'ouvrir. Lâchant ses cheveux et tenant sa main dans laquelle il tient le scalpel, il tarde pas à venir lécher sa plaie. Pourquoi ? Parce qu'il en a envie, oui, c'est un peu malsain, mais est ce qu'il s'est une fois bien comporté ? Non, c'est ce que est Liang, une personne qui fait ce qu'il veut quand il le veut et surtout ne comprenant pas le mal qu'il peut faire aux personnes qui l'entourent.

Finissant par le mordre, il ne tarde pas à se détacher de lui et à partir de la pièce. Pourquoi ? Ben, il veut sans doute rentrer... Comme ça ? Oui, il a dû comprendre que ce n'est pas le moment pour jouer... Il ne lui dit rien et ne le regarde pas, il cherche juste ses affaires pour pouvoir rentrer.

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Je dormais si bien et pourtant, il a fallu qu’il me réveille sans ménagement en me relevant la tête après m’avoir empoigné les cheveux. Ce n’est pas quelque chose qui me déplait, juste que par réflexe, j’aurais pu le tuer. Après tout, j’ai mon scalpel dans la main et un rien suffirait pour que je lui tranche la gorge. Ce n’est pourtant pas ce que je veux, ni ce que je fais. Après tout, je ne vais pas saboter le travail que je viens de faire. Il m’a fallu par mal de temps et d’énergie pour le soigner. A la base je suis biologiste pas médecin mais j’ai de bonnes notions et une bonne pratique grâce aux expériences que je mène au laboratoire.

Je sens sa lame contre mon cou. Ma main n’est pas bien loin de lui. Je sais que s’il décide de m’égorger, je ne pourrais pas l’arrêter mais si je dois mourir, je ne le ferais pas seul. Dans l’état où il est, il me suffirait d’un coup bien placé pour rouvrir ses plaies. Ce serait intéressant comme mort et c’est certainement parce que je suis curieux de savoir où tout ça va nous conduire, que je le laisse enfoncer sa lame dans ma peau. Je me mords la lèvre inférieure de satisfaction alors que cette douleur me procure également du plaisir.

Sa main lâche mes cheveux pour m’attraper le poignet. Je ne suis pas certain d’aimer ça. En faisant ça, il m’empêche d’utiliser mon scalpel mais je n’ai pas le temps de faire quoi que ce soit, qu’il se penche vers ma plaie au cou pour la lécher. Un frisson traverse alors mon corps. C’est quelque chose que je n’avais pas ressenti avant. C’est nouveau et agréable même si je ne pourrais pas mettre d’autres mots sur ce que j’éprouve. Un léger gémissement m’échappe suivi d’un plus sonore lorsqu’il me mord. Je dois avouer que la morsure rend le moment encore meilleur et si c’est sa manière de me remercier pour l’avoir soigné, je ne peux qu’approuver sa façon de faire. D’ailleurs il me fait penser à ces chats qu’il m’arrive de soigner et qui ne peuvent pas s’empêcher de mordre après avoir lécher.

Cela ne dure qu’un instant et bien sûr, c’est bien trop court à mon goût. Il me lâche puis quitte la cuisine. Je ne tarde pas à l’imiter, le cou saignant légèrement alors que de son côté, du sang s’échappe de son bras, là où il a arraché la perfusion. Je le rattrape, me mettant face à lui pour le bloquer et lui dit :
« J’ai été obligé de découper tes vêtements. Je vais t’en donner d’autres. Mais laisse-moi au moins finir mon travail. »
Je lui montre d’un mouvement de la tête, le sang qui s’écoule de son bras. D’ailleurs sans réfléchir, je le prends et presse mes lèvres contre sa plaie pour la lécher mais également aspirer ce sang où se mêle désormais le mien depuis la transfusion. J’aime son goût et j’ai moi aussi envie de le mordre.

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Il arque un sourcil lorsqu'il montre sa plaie, s'apprêtant à hausser les épaules pour lui dire qu'il s'en fout qu'il veut juste rentrer chez lui, il ne tarde pas à lui dire qu'il a découper ses habits. Se retenant de rire il ne peut que l'attendre, mais au lieu de lui donner d'autres vêtements, il fait tout autre. Il prend son bras et se met à lui lécher la plaie, tenant toujours son couteau dans la main, il le soulève au-dessus de la tête de Sejun. Sauf que voilà, il frissonne, un frisson, il a du mal expliquer et qui pourtant le pousse à faire tout autre chose. Il lâche le couteau et fait un pas en avant chose qui devrait en sorte que Sejun se redresse et c'est une fois chose faite qu'il.... Qu'il le plaque contre le mur derrière et vient l'embrasser, se collant à lui, il tient la lame du scalpel de ce dernier. Douleur et envie se mélangent et font un cocktail fou qui ne rend que Liang un peu plus fou.


Quittant les lèvres de Sejun il ne tarde pas à retourner lécher sa plaie tirant cette fois sur le scalpel pour que le scientifique le lâche. Le jetant plus loin, il ne tarde pas à vraiment se coller à lui avant de reprendre ses esprits et de tout simplement partir. Oui, il part comme si de rien n'était. Pourquoi ? Ben, c'est finit, il ne va plus rester. Se retournant vers Sejun, il lui lance d'un ton vraiment les plus détache.


"Tu me donnes des vêtements ?"

Son expression est redevenue calme, ce qui vient de se passer ? Une envie qu'il a simplement assouvie et... C'est tout c'est tout il ne va pas aller plus loin. Oui, il ne sait pas se retenir et c'est sans doute pour ça qu'il est aussi dangereux. Lâchant un bâillement, il vient remarquer sa main tachée de sang et ne peut que sourire avant de la porter à ses lèvres pour la lécher.

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Il y a quelque chose chez lui qui me plait mais je crois qu’il n’y a pas besoin de chercher très loin. Lui et moi sommes pareilles tout en étant différent. C’est difficile à expliquer et je ne perdrais pas mon temps à le faire. Il n’y a qu’une chose à retenir, c’est que nous nous comprenons d’une manière ou d’une autre, sans nous juger ni avoir besoin de se parler.

Il se rapproche de moi et je relève alors mon visage vers le sien. Mes lèvres sont maculées de notre sang. Après tout, c’est comme ça que je pourrais qualifier le liquide qui coule désormais dans ses veines. Notre sang et ce dernier à un gout exquis. C’est encore meilleur qu’avant et c’est certainement pour cette raison qu’un sourire fend mon visage et que je me sens si bien. Oui, je n’avais jamais ressenti une émotion aussi intense. C’est encore meilleur que la meilleure des drogues. Est-ce meilleur que tuer ? Difficile à dire. Il faudrait que j’y réfléchisse vraiment mais je n’ai pas le temps de le faire car il me plaque contre le mur et m’embrasse. Surpris, je le laisse coller son corps contre le mien et surtout retenir mon précieux scalpel. Notre baiser à un goût de sang, le notre et il me donne un frisson que je n’avais encore jamais ressenti et qui se rapproche de ce que j’ai ressenti la première fois que j’ai vu la vie s’en aller dans le regard du premier humain que j’ai tué. C’était il y a longtemps mais c’était aussi bon que ce qui se passe à cet instant. C’est à la fois identique et différent mais là encore, je n’ai pas vraiment le temps de pousser la réflexion car notre baiser prend déjà fin.

Je n’ai plus de sang sur les lèvres et son goût me manque déjà, même si le sentir lécher ma plaie m’apporte un autre type de satisfaction. Vraiment, cet homme est curieux. Je n’en avais jamais rencontré des comme lui avant. Par bien des façons il me ressemble et c’est peut-être ce qui me fascine. C’est peut-être également ce qui m’excite et me donne envie de le trancher encore plus avec ma lame qu’il tient toujours dans sa main. Du sang s’écoule sur la mienne qui en tient le manche. La sensation est tiède et agréable. Elle me fait fermer les yeux pour mieux l’apprécier. Trop peut-être car il me désarme si facilement.

Je sens son corps se presser une dernière fois contre le mien avant qu’il ne s’écarte. Je porte aussitôt ma main à mes lèvres pour lécher le sang qui y a coulé. Je ne veux rien gâcher de ce précieux nectar. Je n’ai pourtant jamais eu de tendance vampire avant de le rencontrer mais cet homme à tellement bon goût que je pourrais le dévorer dans tous les sens du terme. Oui, s’il meurt un jour, alors c’est ce que je ferais. Je le cuisinerais de la meilleure des façons et je boire son sang comme pour lui rendre un dernier hommage, parce qu’il mérite de faire parti de moi, comme je fais désormais parti de lui à travers le sang que je lui ai transfusé.

C’est le son de sa voix qui me tire de mes pensées. Il me réclame des vêtements et porte sa main à ses lèvres pour lécher le sang qui s’en écoule.
« Ce n’est pas comme ça que ça devrait se passer. »
Je fronce les sourcils et ramasse le couteau qu’il a lâcher avant de m’entailler profondément le poignet et de le lui présenter. Je retire sa main de ses lèvres et l’oblige à la rapprocher des miennes pour que ce soit moi qui lèche son sang. S’il veut du sang, qu’il lèche mon poignet qui saigne et quand on aura fini, je lui donnerais des vêtements propres. Pas avant sinon il va les salir.

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Ce n'est pas comme ça que ça devait se passer ? Il arque un sourcil à cette phrase qu'il ne comprend pas poussant un soupir d'agacement, il se contente de le regarder s'entailler le poignet. Pourquoi il fait ça ? Il veut quoi ? Se retenant de rire le chinois ne le comprend vraiment pas ce qu'il lui traverse par l'esprit. S'approchant doucement de Sejun, il lui tire le bras pour le rapprocher près de lui regardant pendant quelques secondes avant de porter ses lèvres dessus léchant, il ne tarde pas à mordre. Empirant plus sa plaie que la suçant, il s'en fout pertinemment que ce que peut bien ressentir Sejun, s'amusant avec sa langue contre la plaie et récupère doucement le sang qui découle de cette dernière. Jouant avec ce dernier, il le pousse doucement contre le mur, pourquoi ? Il ne sait pas, il veut pouvoir y aller sans avoir peur de tomber sauf que voilà. Il lui fait vite un croche-pied et pour tomber et bien sûr pour qu'il soit lui en dessus. Souriant une fois qu'il se trouve au-dessus de Sejun, il ne perd de temps et lui chope les poignets esquissant un sourire, il reprend son couteau et lui lance.

"Joue avec moi..."

Esquissant une fausse moue, il ne tarde pas à venir l'entailler près des clavicules, une entaille assez profonde pour faire couler du sang, mais pas assez pour être dangereuse. Mordillant sa plaie, il resserre sa poigne sur ses poignets alors que son couteau se promène sous son haut. L'entaillant doucement par endroits, il ne peut s'empêcher de venir l'embrasser et de lui mordre la langue faisant ainsi répandre son sang dans sa bouche. C'est bon... Vraiment bon, mais pas que, c'est aussi assez nouveau pour lui, rare sont les personnes qui peuvent supporter ses jeux aussi longtemps.

Entaillant un peu plus profondément une des plaies sous son haut, il sourit avant de le lui couper lâchant cette fois-ci ses poignets, il descend doucement ses lèvres vers cette autre plaie. Souriant sans doute parce qu'il aime ce qu'il est en train de faire avec Sejun, sentant la peau chaude du torse du scientifique contre ses lèvres, il ne peut s'empêcher de d'abord lécher autour de la plaie avant de la mordre se collant comme il peut contre lui pour pouvoir mieux sentir cette chaleur qu'il apprécie particulièrement, il ne se détache pas de lui, bien au contraire, il se colle toujours un peu plus à lui laissant promener sur le corps chaud de ce dernier.

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Il tire sur mon bras pour me rapprocher de lui et un étrange frisson où se mêle plaisir mais bientôt douleur, m’envahit notamment lorsqu’il mord à pleine dent dans ma plaie sanguinolente. C’est douloureux et en même temps tellement bon que je gémis contre sa main avant de la mordre à mon tour. J’ai du sang plein la bouche et c’est loin d’être désagréable. J’aime les sensations qu’il me procure et je savoure ce moment bien que j’en perde complètement le contrôle notamment lorsqu’il me fait tomber au sol. Ma tête heurte violemment le sol et un gémissement sonore traverse mes lèvres qui ont désormais quitté sa main. J’aimerais la retrouver pour continuer à le mordre et à le goûter mais il m’en empêche en me retenant par les poignets. Je grogne d’insatisfaction, privé de ma friandise et incapable de me relever. Je me débats, non pas parce que j’ai peur, à vrai dire je ne connais pas le sens de ce mot, ni ce qu’on est sensé réellement ressentir lorsqu’on éprouve ce genre de sentiment. Je suis surtout frustré et mécontent parce que moi aussi j’ai envie de m’amuser et qu’il m’en empêche même si ses paroles m’interpellent.

Jouer avec lui ? Oui, j’en ai envie ! Et le large sourire qui se dessine sur mes lèvres peut en témoigner, lui mais également le regard chargé d’envie et d’excitation que je lui adresse. Fermant les yeux pour profiter de l’entaille qu’il me fait au niveau de la clavicule, je pousse un soupir de satisfaction avant de tenter de dégager mes poignets de son étreinte qui se resserrent comme pour me faire comprendre que je n’ai pas voix au chapitre. Je grogne et bouge sous lui, frissonnant parfois au contacte de la lame qui entaille par moment plus profondément ma peau, tachant au passage mon t-shirt qui par endroit est déjà rouge de sang.

J’ai toujours su que ce que je faisais à mes chers cobayes au laboratoire était agréable en dépit de leur façon de se débattre et de ce qu’ils pouvaient me dire. Aujourd’hui j’expérimente d’une certaine façon l’envers du décor et je dois dire que ça ne fait que me conforter dans l’idée que c’est agréable de sentir ses chairs s’ouvrir au passage d’un lame aiguisée. Parce que je ne sais pas comment le lui dire, je me contente de répondre fougueusement à son baiser lorsque ses lèvres se pressent contre les miennes et que sa langue se trouve à porté de dent. Lui aussi me mord et durant notre baiser, je ne peux m’empêcher de gémir à nouveau. Je crois que ce jeu va finir par devenir mon préféré.

Il lâche finalement mes poignets mais je n’y prête pas vraiment attention tant que je suis concentré sur les nouvelles sensations que me procurent ses lèvres qui se pressent désormais contre une profonde entaille qu’il m’a fait sur torse. La manière qu’il a de jouer avec ma blessure est si satisfaisante que je ne peux m’empêcher de chercher à tâtons mon scalpel qui ne doit pas être très loin. Je referme mes doigts sur sa lame lorsque je la retrouve enfin et veille à la garder en main alors que je me redresse légèrement pour le regarder s’affairer sur mon torse. Cette vision est d’ailleurs si excitante que je ne résiste pas à l’envie de presser la lame de mon scalpel retrouvé, contre son épaule, l’égratignant légèrement, pour le plaisir de voir de fine goute de sang apparaitre sur sa peau qui me fait tellement envie et dans laquelle je veux mordre.

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Est-ce qu'il s'amuse ? Oui, bien sûr il ne s'est autant jamais amusé avec quelqu'un depuis bien longtemps, il ne se rend même pas compte que ce qu'il est quand même vachement intime. Ben oui, qui lécherait ainsi le corps d'une personne ? Ben pas Liang en tout cas ! Faisant balader la lame de son couteau sur le corps de Sejun, il s'amuse à entailler sa peau, c'est tellement bon, oui clairement ça lui fait du bien c'est chelou mais c'est comme ça. Fermant les yeux lorsqu'il sent la lame froide du scalpel de Sejun ouvrir son épaule, il ne tarde pas à se redresser et à prendre de recul avant de lui lancer.

"Fait attention, ne gâche pas tout"

Fronçons les sourcils il parle bien évidemment de sa blessure, parce que oui si Sejun ne fait pas attention il pourrait planter son scalpel au mauvais endroit et là on peut dire adieu à leur jeu. Portant son regard vers son scalpel, il ne tarde pas à s'approcher de la main dans laquelle elle le tient et c'est tout doucement qu'il prend son poignet pour guider son scalpel à sa bouche pour lécher la lame pourtant une fine marque de sang. Penchant la tête sur le côté et se léchant le coin des lèvres, il ne tarde pas à poser chacune de ses mains de chaque côté de la tête du scientifique pour venir l'embrasser. Toujours aussi, langoureusement, il part chercher sa langue pour jouer avec, mais pas que, il s'amuse à la mordre pour sentir le goût du sang se mêler à ce baiser des plus étrange. Posant sa main sur la lame de son scalpel, il ne tarde pas à s'entailler la paume de sa main mon Dieu, cette sensation..... C'est juste le pied, mon Dieu. Coupant le baiser lorsqu'il n'a plus de souffle, il porte sa propre main à sa bouche pour lécher le sang qui y coule tout en regardant Sejun, l'air complètement détaché, il se contente de savourer le liquide rouge qui s´écoule de sa main.

"Tu es à moi, tu es mon jouet."

Sourire presque sadique qui étire ses lèvres, il est content d'avoir enfin trouvé le bon jouet qui ne semble pas se casser aussi facilement.

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Il se redresse et recule légèrement avant de me dire en fronçant les sourcils, de faire attention. Ce à quoi je me contente de sourire sans répondre. Je sais très exactement ce que je fais et je ne prendrais pas le risque d’y aller trop fort. J’aime trop ce que nous partageons pour prendre le risque de le saigner trop profondément. Bien sûr, plus ma lame s’enfonce en lui, plus je trouve ça excitant mais je ne veux pas d’un plaisir éphémère. Je veux que ce que nous faisons dure le plus longtemps possible car c’est la première fois que je trouve un partenaire qui semble avoir les mêmes penchant que moi. Les autres ont tendance à avoir peur, à pleurer et me supplier d’arrêter de leur faire mal mais lui, on dirait qu’il prend autant de plaisir que moi et si j’osais, je pourrais presque dire qu’il est le partenaire idéal, celui que j’ai si longtemps recherché en prenant toutes ces vies le temps d’un plaisir bien trop éphémère.

Il referme sa main sur mon poignet et alors que je crois qu’il va chercher à me prendre mon scalpel, il se contente de guider ma main suffisamment près de ses lèvres pour qu’il puisse lécher le sang qui macule ma lame. Le voir faire est si satisfaisant qu’un frisson parcourt ma peau en même temps qu’une pulsion que je ne saurais définir clairement. J’ai envie de lui faire mal et j’ai également envie qu’il continue à me faire ressentir toutes ces sensations qu’il est le premier à m’offrir.

Ses mains ne tardent pas à venir encadrer mon visage avant que ses lèvres ne capturent les miennes. Je réponds avec force à ce baiser qui a le goût du sang et qui me donne tout simplement envie d’en avoir plus. Il me mord mais c’est exactement ce que je fais moi aussi. Je ne peux pas me contenter de l’embrasser, j’ai besoin de le goûter de toutes les façons possibles. Je veux plus de sang parce que ça rend notre baiser bien meilleur.

Je suis à bout de souffle lorsqu’il s’écarte et qu’il porte sa main à ses lèvres pour boire son propre sang après s’être entaillé avec ma lame. J’approche cette dernière à mes lèvres pour en récupérer le précieux nectar qui la macule. Cet homme est savoureux et j’aurais dû être interpelé par ses paroles. Après tout d’habitude c’est moi qui possède des jouets et je n’ai jamais été l’objet de qui que ce soit mais à cet instant, je m’en fiche car il n’y a qu’une chose que je désire.

J’entaille ma propre main avant de lâcher mon scalpel pour prendre la sienne et la remplacer par la mienne. Je veux qu’il boive mon sang et je veux boire le sien. C’est pour cette raison que je porte sa main à mes lèvres, n’hésitant pas à mordre dans sa plaie pour en avoir plus alors qu’un frisson d’excitation traverse mon corps. Je crois que ce que je ressens à cet instant vaut tous les orgasmes que j’ai pu avoir jusqu’à présent. Oui c’est bien meilleur que le sexe et c’est ce que j’ai toujours recherché sans jamais le trouver avant aujourd’hui.

Tout en léchant sa main, je murmure contre sa peau :
« Je veux bien être ton jouet si c’est pour qu’on s’amuse de cette manière. »
Mordant à nouveau sa peau tout en poussant un grognement avant d’ajouter :
« J’en veux plus… donne m’en plus… »
Même si ce n’est pas raisonnable parce que nous avons déjà perdu beaucoup de sang mais je veux continuer de le faire jusqu’à ce que l’hémorragie nous fasse perdre connaissance. Jusqu’à ce que nos corps n’en puissent plus…

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Lorsqu'il voir Sejun se comporter de cette manière il ne peut s'empêcher de sourire. Oui, c'est drôle et il comprends bien vite que le scientifique est bien la seule personne à entrer dans son jeu. Un jeu qu'il aime particulièrement et auquel son compagnon semble être aussi doué que lui. Fronçant les sourcils lorsqu'il vient mordre dans sa plaie il comprend vite qu'il préfère faire souffrir qu'avoir mal. C'est sans doute pour celui qu'il mord à son tour dans la plaie du scientifique avant de sourire à sa réponse. Bien sûr qu'il est son jouet ce n'était pas vraiment une question mais plus une affirmation. Il ne lui laissait malheureusement pas le choix ! Lâchant un soupir à sa demande il retire sa main en lui disant.

"Ne sois pas pressé, ça gâche tout"

Le regard froid et sévère comme à son habitude Liang n'aime pas qu'on lui donne des ordres. C'est sans doute pour ça qu'il vient caresser sa joue avec sa main avant de le frapper. Oui, il doit lui apprendre à comment se comporter et ne pas à être gourmand après tout c'est son jouet c'est à lui de le faire.

"C'est moi qui décide si tu en a plus ne l'oublie pas"

Le ton sèvere et froid l'envie de jouer avec lui lui ai malheureusement passé. Et c'est sans doute pour ça qu'il le dévisage et qu'il ne tarde pas à lui lancer.

"Donne moi un haut maintenant"

Oui, il doit rentrer chez lui et dormir car il se fait tard et hors de question de passer une nuit blanche.

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Je ne dis rien. Je ne réagis même pas à sa gifle. Je le fixe simplement sans comprendre. Le jeu est déjà fini ? Apparemment. Comme la dernière fois, enfreindre les règles entrainent la fin du jeu. Mais comment jouer quand on ne connait pas les règles. Perplexe, je le fixe, attendant qu’il m’en dise plus mais il se contente de s’écarter avant de se lever. Frustré, je pousse un profond soupir tout en restant au sol, comme si ça pouvait lui donner envie de reprendre là où nous en étions. Visiblement il ne le fera pas.
« Tu décides parce que je suis ton jouet ? »
Je soupire ces quelques mots avant de m’étirer. Inévitablement mes plaies me lancent et une légèrement grimace déforme mon visage alors qu’une plainte s’échappe de mes lèvres. C’est à la fois douloureux et agréable. C’était différent de la dernière fois et je dois dire que ce gars n’a rien à voir avec ceux avec qui je m’amuse d’habitude. Il tient le coup, il n’est pas facile à tuer et je crois qu’on va s’amuser un moment lui et moi, même si on dirait que pour ce soir c’est déjà fini.
« Un haut ? Tu veux déjà rentrer ? »
Je me redresse paresseusement avant de m’assoir en tailleur sur le sol.
« Tu n’es pas encore remis de tes blessures et en plus tu saignes à nouveau. Tu pourrais faire une hémorragie si tu pars maintenant et si tu meurs, on ne pourra plus jouer ensemble alors reste. Promis, je ne te mordrais pas. Je ne te couperais pas non plus. »
D’ailleurs j’en profite pour ramasser mon scalpel et en lécher la lame alors qu’un sourire se dessine sur mes lèvres. Je me relève ensuite péniblement, lui faisant signe de me suivre jusqu’à ma chambre.
« Au fait, c’est quoi ton nom ? Moi c’est Se Jun. Rhee Se Jun mais en général on m’appelle docteur Rhee ou professeur Rhee. »
En fait, je m’en fiche de la manière dont on m’appelle. J’écoute rarement ce qu’on me dit. Les gens ne disent pas souvent des choses intéressantes ou intelligentes alors je ne rate pas grand-chose.

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Oui, il veut déjà rentrer, pourquoi est ce qu'il resterait avec lui ? Arquant un sourcil à sa phrase il ne le croit qu'à moitié, est ce qu'il essaie de le garder chez lui ? Cette hypothèse traverse l'esprit malade de Liang. Et on peut dire que ça le fait doucement sourire, une lutte à mort ? Il va l'attaquer pendant qu'il se "repose" ? C'est ça ? Gardant son couteau bien serré dans sa main, il le suit jusqu'à sa chambre, c'est à ce moment qu'une chose assez surprenante se produit. Il se présente, un geste qui vaut un Liang une grimace de dégoût. Pourquoi est ce qu'il a fait ça ? Il essaie de se rapprocher de lui ? Levant les yeux au ciel, il se contente de lui balancer.

"Je ne dis jamais mon nom aux personnes que je compte tuer."

Parce que oui, c'est ce qu'il compte, car il le sait que tôt ou tard ses jouets finissent par casser. Puis pourquoi est ce qu'il devrait le faire ? Enfin, il trouve ça tellement inutile, puis si Sejun veut le connaître il n'a qu'à se renseigner ça ne doit pas être très compliqué non ? Étant une fois dans sa chambre, il ne perd pas de temps et ouvre son armoire pour prendre un tee-shirt qu'il enfile avant de se tourner vers lui et de lui lancer d'un ton froid et distant.

"Je ne sympathise pas avec les sous-fifres."

Un grand sourire étire ses lèvres alors qu'il joue doucement avec son couteau devant Se Jun, est ce qu'il cherche à le provoquer ? Non, pas du tout, il dit juste ce qu'il pense et se prépare à une quelconque attaque.

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Il ne dit pas son nom aux gens qu’il compte tuer ? Parfait. Qu’il le garde alors. D’ailleurs je ne peux pas m’empêcher d’éclater de rire et de lui répondre :
« Pour pouvoir me tuer, il faudrait d’abord que tu ne meurs pas d’une hémorragie mais fais comme tu veux. »
S’il est trop faible pour survivre à ça, alors c’est qu’il ne méritait pas que je lui accorde de l’attention. En le voyant se servir tout seul dans mon placard, je laisse échapper un soupir avant de m’assoir sur mon lit. Il vient de me couper toute envie de jouer pour cette nuit. D’ailleurs je commence à avoir sommeil et je suis trop fatigué pour aller me débarbouiller et surtout retirer le sang qui couvre mes vêtements, mes mains et certainement d’autres parties de mon corps.

Le regardant jouer avec son couteau, je ne comprends pas qu’il parle de moi lorsqu’il dit qu’il ne sympathise pas avec les sous-fifres. En fait, je ne vois pas trop ce qu’il veut dire mais je m’en fiche. Je me contente de le fixer avant de m’étirer tout en baillant. Notre jeu m’a excité et maintenant qu’il est terminé, je sens la fatigue retomber. Il faut dire qu’il m’a réveillé en plein sommeil pour le rafistoler et que finalement je n’ai pas vraiment pu me reposer.
« Parfait. Pars alors. Tu connais le chemin. »
Qu’il passe par la fenêtre par laquelle il est entré ou qu’il utilise la porte, dans le fond, ça n’a pas vraiment d’importance.
« Reviens me voir quand tu voudras jouer mais si tu tardes trop, c’est moi qui viendrais te voir. »
Posant ma tête contre mon oreiller, je lui adresse un sourire tout en sentant déjà mes paupières se fermer alors qu’il rode encore autour de moi.

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