Hot coffee || Ft. Lim Sian

@Lim Sian & @Kang In Su

Hot coffee

En route pour aller au laboratoire, In Su avait décidé de se permettre un petit en allant se prendre un café noir dans une chaine de café. Oui, il pourrait très bien en faire un lui-même ou en prendre un sur son lieu de travail mais parfois dépenser de l’argent pour rien avait un côté bénéfique. Le jeune homme impatient, attendit son tour et apprécia la sensation du café brûlant qui transperçait le gobelet. Il avait pris un petit carton pour supporter la chaleur même s’il en était un habitué désormais. Le scientifique se délectait de pouvoir boire sa boisson mais quelqu’un lui rentra dedans, faisant se renverser toute la boisson sur cette personne… « Oh mon dieu, je suis… » Il releva le visage pour voir qui lui faisait face, arquant finalement un sourcil avant de faire une grimace. Si en dehors du laboratoire, il essayait de se montrer poli mais, face à Sian, il laissait tomber son masque. Surtout que son café n’était plus de ce monde désormais. « Je suis pas désolé en fait, tu demanderas aux serviteurs de ton père de faire le nettoyage… Cela dit vu comme c’est moche, tu ne perds rien. Par contre, tu me dois une autre boisson, Sian. Un cadet se doit toujours de respecter ses aînés, n’es-tu pas d’accord ? » Demanda-t-il, les bras croisés, avec un petit sourire narquois.

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C’était clair, net et précis, In Su ne pouvait pas encadrer Sian, le trouvant illégitime parmi les scientifiques. Il ne pouvait pas le voir en face et si le jeune homme était, à l’extérieur du laboratoire, du genre à s’excuser facilement, à essayer de se rattraper pour que la personne en face ne se fâche pas, il n’en fit rien. Il s’en fichait totalement, laissant tomber son masque. C’est pour cela que lorsqu’il avait renversé son café chaud sur lui, il ne se soucia pas de savoir s’il se brûlait avec la boisson chaude ou même de savoir si ses vêtements devaient être ou non essuyé. Il leva un sourcil avant de pencher la tête sur le côté avec un sourire en coin. « Pour une horreur pareil ? Jamais je ne payerais, faut avoir de la merde dans les yeux pour aimer. » Était-ce son vêtement qu’il qualifier d’horreur ou bien Sian ? Bien certainement des deux. Il eut presque envie de rire en entendant la suite. « Déjà, pour être te stalker, il faudrait que je envie pour quelque chose sauf que non seulement t’es seulement là parce que t’es pistonné voilà tout. Aussi personne ne pourra me contredire si on demande les caméras de sécurité, on pourra voir que tu l’as fait exprès. Un petit tour au commissariat te tente très cher ? Oh, et si ton papa sait que tu salis son nom il risque de pas être content et confisquer ta carte de crédit. » Le jeune homme ne mâchait pas ses mots, il ne se laissait pas marcher sur les pieds par qui que ce soit. « Puis je ne dévoilerai pas ce que je ferais après mais sache que je regorge toujours d’idée. Personne n’a dû me pistonner pour mon poste. » C’était bas mais il n’avait pu s’en empêcher.

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Qu’est-ce que je suis heureux de tenir une occasion rêvée de faire chier mon guide ? Les paroles de In Su concernant mes aptitudes avaient laissé des traces. Jamais je ne lui permettrais de dire une telle chose sur moi une nouvelle fois. Je passerai bien mes mains autour de son petit cou pour serrer, et le faire disparaitre. Mon existence est pourrie depuis sa venue au monde, et maintenant il apparait dans mon monde. Me passera-t-il donc jamais en paix ? Je choisis de me venger quand mes yeux se posent sur sa silhouette. C’est une bonne occasion de lui rendre la monnaie de sa pièce. Ma boisson chaude me brûlait la peau mais je mordais ma joue pour ne pas exprimer toute ma souffrance car cela lui ferait trop plaisir… puis j’avais choisi de me prendre mon chocolat chaud sur moi. Cela faisait partie de mon piège. « Il ne faut pas avoir d’argent pour tenir un tel discours. » BIM dans les dents le pauvre ! Il est évident que monsieur avait aucun sens de la mode. Les vieilles guenilles qu’il portait en témoignaient. Ses paroles me firent voir rouge. Mon sang fit un tour dans mes veines. Ne pas lui coller ma main dans sa figure difforme me demande un effort surhumain. « Impossible ! Nous avons trouvé une solution au problème depuis longtemps. Tu es le seul qui ne voit strictement rien. Je serai curieux de voir comment tu te feras un nom dans ce monde en étant le mec qui utilise une honnête famille pour arriver à tes fins. Jamais mon entreprise ne me remplacera. Je suis indispensable au groupe, j’en suis le leader ! Toi ? T’es rien ! Juste une vague personne essayant d’attirer l’attention mais tu es plus un chien abandonné auquel personne ne fait attention. » Je lui adresse un sourire mauvais, essayant de ne pas montrer que ses paroles me font du mal.

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Sian dégoutait In Su du plus profond de son être. Jamais ils n’avaient été proche, jamais ils ne le seront. Le malheur de l’un ferait le bonheur de l’autre dans le futur. Oui, ils étaient collègues sur le papier mais ils n’avaient jamais eu une quelconque relation qui puisse en attester. C’était plus de la haine qu’autre chose entre eux, ils s’envoyaient toujours des piques mais l’aîné n’y faisait pas attention finalement, se fichant même que son cadet puis s’ébouillanter avec les boissons chaudes qu’il avait sur lui. « Si tu le dis c’est que tu assumes pas ton mauvais goût, pauvre petite chose mais je payerai rien, tu m’auras pas là-dessus. » Puis bon vu tout ce qu’il lui inspirer, In Su n’allait pas s’empêcher de rire en le voyant s’énerver tout seul, lui était même très calme… Il se doutait que l’autre n’avait pas agi par hasard. Il n’était pas idiot à ce point. « Tu parles d’une honnête famille mais si on lit entre les lignes, tout n’est que mensonge… Si la vérité venait à éclater ce serait un drame parce que vous pensez avoir trouvé une solution mais jamais je ne vous ferai le plaisir de m’écraser devant vous. J’ai même pas besoin de toi pour me faire un nom, j’ai pas besoin d’être pistonnée ou prendre l’argent de mes parents pour entrer dans une université pour réaliser mon rêve. Tu me crois faible ? C’est ton opinion. Je sais que je vaux bien mieux que toi à tous les niveaux surtout celui de l’honnêteté. » Bon ce n’est pas forcément vrai mais il n’est pas obligé de le savoir surtout que le plus vieux se gardait bien de raconter ses secrets. Cependant, il avait toujours travaillé d’arrache-pied pour réaliser ses rêves, pour ne pas rester avec ces soi-disant parents. Il croisa ses bras, arquant un sourcil, blasée plus qu’autre chose par ce qu’i entendait. « Pathétique. S’abaisser à ça ? Franchement, t’as quel âge ? 8 ans ? Tu ne sais même pas mon orientation ou si j’ai ou non quelqu’un dans ma vie. » Il secoua la tête avant de lever les yeux au ciel. « Puis encore faudrait-il que j’ai un petit-ami, en ce moment j’ai plus envie de banane que d’abricot. » Petit mensonge mais elle n’avait pas à le savoir. Un clin d’œil, une main remettant ses cheveux en place.

@Lim Sian & @Kang In Su

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Impossible que nous devenions des amis ! Il y a aucune chance pour que notre relation ne change dans les années à venir. Je ne ressens aucun attachement pour cet homme, il me fout plutôt la gerbe chaque fois que mes yeux sont obligés de se poser sur lui. Jamais je ne pourrais ressentir une once de bonté envers In Su. C’est un parasite ! Je suis bien heureux de lui causer des ennuis. « On verra… on verra… » Il croit réellement que je laisserai passer cette affaire de vêtements ? Il se fourre le doigt – non le bras – dans l’œil. « Ooooooh ! Le chihuahua essaie de mordre… comme c’est mignon. Nous savons tous les deux que jamais tu ne feras un nom dans n’importe quel domaine. Tu pourras toujours évoluer dans le milieu underground mais tu peux toujours espérer toucher les étoiles. » Il me fait fulminer ! Mon sang fait un tour dans mes veines. Je voudrais passer mes doigts autour de son cou avant de serrer mais cela me causerait beaucoup trop d’ennuis par la suite. Je suis un chef d’entreprise alors mon image est la plus importante. Elle prime sur tout !! Je prends sur moi pour ne pas lui couper la langue. Tiens ! Cela devrait moins me créer de soucis. Une solution que je devrais envisager sérieusement. En attendant tous les coups bas sont permis. Nous essayons de nous faire le plus de mal possible. « Il me semblait que tu tournais autour de la petite infirmière. » Je tapote mon menton avec mon index. « Hmmm… tu ne verras donc aucun inconvénient à me laisser jouer avec elle. » Il me semblait évident que je connaitrais tout le monde rapidement.