❝ Rhee Se Jun feat @Osiris ❞Welcome to my placeIl me faut un nouveau jouet, plus résistant qui ne cassera pas dès sa première utilisation. Il me faut un cobaye qui soit de la même trempe que ma bien-aimée Queen ou encore Ruby. Elles étaient fortes et résistantes. Avec elles, mes expériences ont pu aller très loin mais dernièrement j’ai beaucoup de mal à trouver un compagnon de jeu qui en vaille la peine et je trouve ça déprimant. J’essaie pourtant d’y aller en douceur mais on dirait que ça ne sert à rien. Non les cobayes qu’on met à ma disposition sont bien trop fragiles…
Comme mes assistants sont incapables de choisir un sujet digne de ce nom, j’ai décidé de m’en occuper moi-même. Après tout, il parait qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même. C’est en parcourant les dossiers des cobayes actuellement disponibles, que mon attention s’est reportée sur un visage familier. Ce garçon, je l’ai déjà vu, plusieurs fois même et si je me souviens bien, je crois l’avoir trouvé amusant et intéressant mais à l’époque j’avais d’autres jouets et je ne peux pas m’accaparer tous les cobayes du laboratoire. Il faut bien que j’en laisse un peu à mes petits camarades mais puisqu’il semble disponible et moi aussi, pourquoi ne pas nous amuser ensemble ?
Vu l’heure, il doit être dans son dortoir et remplir les formalités nécessaires pour me l’approprier ne durent qu’un instant. Il faut dire que j’ai délégué une partie de la paperasse à un de mes assistants en lui donnant des instructions car tous ces dossiers m’ennuient et puis j’ai bien autre chose en tête, comme m’approprier Osiris. Rien que d’y penser j’en tremble d’excitation et d’impatience mais je dois faire attention à ne pas le tuer trop vite même si de ce que j’ai cru comprendre, c’est un garçon robuste. Il fait parti des plus anciens et j’en viens à me dire que je n’aurais pas dû perdre de temps avec tous ces faiblards. J’aurais dû directement jeter mon dévolu sur lui mais rien ne serre de regretter le passé. C’est ce que je vais faire de l’avenir qui compte et je suis certain qu’Osiris et moi allons bien nous amuser.
L’équipe de sécurité sait que j’aime me retrouver seul avec mes nouveaux jouets. Ils n’aiment pas ça mais je pars du principe que s’il a bien pris son traitement, il devrait être aussi doux qu’un agneau mais le meilleur moyen de le savoir reste de le vérifier par soi-même. C’est donc à pas de loup que j’entre dans le dortoir plongé dans la pénombre. Il n’y a que nous, les autres cobayes ont tous été emmené ailleurs pour diverse raison. Je vais pouvoir m’entretenir en tête à tête avec Osiris en espérant qu’il soit un très gentil garçon et qu’il accepte très vite de m’accompagner. « Osiris ? » Je murmure son nom alors que je m’accroupis juste à côté de son lit. Je tends la main vers lui et glisse mes doigts dans ses cheveux. « Tu dors ? » Un large sourire fend mon visage avant que je n’ajoute : « Osiris, viens jouer avec moi. » :copyright: 2981 12289 0
Le ralenti des secondes, le cœur bancal, l'esprit dans le vide, allongé, il ne bouge pas depuis plusieurs heures déjà. Un faux sommeil, une léthargie médicamenteuse. Ces connards lui ont sauté dessus à deux quand il a voulu aller aux chiottes vers six heures du matin, sans réveiller les autres. Dans la zone des douches, mains sur la bouche, bras retournés, il n'a rien pu faire, il a même manqué de s'étouffer. Ils auraient du finir le boulot parce qu' ils les tuera un jour. Le plus grand n'a pas du digéré avoir merdé la veille. La feinte de ne pas avaler ses calmants, ça s'était fini avec un stylo volé dans une poche de scientifique dans le cou d'un autre cobaye qui avait osé le traité de dégénéré. Le rapport le plus frais avait probablement déjà été mis dans le dossier. Ils le tenaient à jour, c'était certain. La respiration profonde, le nez enfoui dans le coussin, chaque muscle détendu, il avait encore le souvenir flottant de ce matin, la sensation de faire une fausse route avec la grosseur des medocs à avaler avec l'eau de la douche. Et le froid qui l'envahit ensuite, détrempé, et abandonné là. Ils s'étaient barrés avant que les autres ne se réveillent parce que si Hadès avait vu ça, possible qu'au moins un des deux ne serait pas ressorti... Encore une fois, il a tout enlevé, avec les effets des medocs qui arrivent, pour trouver une tenue de rechange sur le bord de la douche. ils avaient prévu leur coup... Il aurait voulu être en colère, mais ce matin, il n'y était pas arrivé. Autant son corps peut tout supporter, autant son mental au réveil... c'est compliqué, et plus les années passent moins, il y arrive. Pourtant, son corps s'est animé, changé, il a tout jeté dans un lavabo, et s'est refugié lentement dans son lit sans un bruit, dans l'ombre... anéanti d'énergie, la nausée au bide. Dormir. Oublier, partir ailleurs où il peut s'inventer. Son corps a du mal à se réchauffer. Il entend les autres bouger, se réveiller. Hadès a du voir les fringues froides et trempées. Il a du capter qu'il y avait eu un problème. Mais il ne l'a pas réveillé, ou bien Osiris n'a pas réagi, autre possibilité.
Au bout de plusieurs heures, les bouffées de chaleur ont eu raison du froid qui le tuait. Le monde s'écoule et lui, il stagne. Il n'entend même pas l'intrus s'immiscer dans leur dortoir. Formaté pour pioncer même quand ça hurle de douleur de l'autre coté du labo, même sur les tables de réfectoire des fois. La première chose qui vient ébranler l'uniformité de son sommeil, c'est ce contact. Gentil. Dans ses cheveux. Un frisson de bien être remonte de derrière son crâne à sa nuque puis dans son dos, le faisant inspirer profondément et enfoncer son visage un peu plus dans le peu de confort que cet enfer offre. Encore. Il ne sait pas qui c'est, mais il en veut encore alors un gémissement grave de contentement émane de ce corps endormi. Il entrouvre les yeux. C'est qui. Rien des traits qu'il distingue ne lui permet d'identifier clairement cet... humain. Il rêve encore? En général un geste doux s'accompagne toujours d'un coup. Des tarés. Alors il attend un peu, des fois qu'il ne réveillerait pas assez vite pour son visiteur. Mais rien. C'est de plus en plus bizarre. La voix grave ricoche dans ses oreilles. Jouer? Oh ça pue... personne ne joue à des trucs bienveillants ici. Surtout pas avec ce sourire. Il plisse un peu les yeux, il est pas moche mais d'ici, il le connait pas. Sa mémoire défaillante encore... "A quoi..." soufflé en poussant un peu le coussin, pour chopper la main dans ses cheveux et se remettre par dessus, sa joue dans la paume. Voila. Coussin de secours. De là, son autre main part en avant, se referme sur la blouse du brun, avant de le tirer avec force vers le lit. On ne le voit pas encore, mais il est tuméfié le Osiris. Lèvre, joue, un peu le front et les phalanges. Il s'est battu et fait marraver en retour par les gardes. Hier tout ça. Mais il sourit. Doucement, stone. Il sent l'odeur du mec d'ici, ça pue pas, ça change. "Tu sens bon... t'es qui au juste...tu pues pas la naphtaline..." Ses murmures à ras cette peau qu'il pourrait mordre comme il l'a tant fait avec d'autres scientifiques... arracher tout mais au lieu de ça, il dessert son emprise, regardant de nouveau candidat, car c'est ça qu'ils sont pour lui. Qui tiendra le choc contre lui, qui aura les couilles d'accuser sa folie, son imprévisibilité, sa capacité à passer de docile à mortel. Son "viens jouer avec moi" était tentant, mais... la méfiance. Aucun ne l'avait abordé de cette manière... Que voulait-il dire par jouer?
Un long moment de silence. Etrange, à le fixer... comme il fait par les fenêtres, par les portes ou la nuit à ras le lit de ceux qui dorment. Hein Hadès et Belial. Il mâchonne un peu la lèvre, pensif. Sa manche tombe un peu , dévoilant une fourchette planquée. Sérieux? Il a choppé ça où encore... Il aurait pu le planter, là tout de suite, y'aura eu du sang partout mais il ne bouge pas, intrigué. Avant de fermer les yeux et d'expirer. Il n'a pas le choix de toute façon, c'est ça. Il aurait préféré dormir, mais s'il dit non, on va encore venir le chercher par la peau du cul. Il se redresse sur les coudes, frôlant celui qu'il a attiré sur le lit, laissant échapper un "On fait ça où..." enrayé. Osiris, surveille tes mots, tu dis quoi là... Shooté, il parle de l'expérience bien sûr. Peu de salles lui sont inconnues. Un garde entre alors, et fixe le cobaye et le scientifique à coté, à moitié sur le lit, pensant immédiatement qu'Osiris a encore agressé l'une des blouses blanches. "Qu'est-ce que t'as encore foutu le dégénéré!!" et le voilà qui sort le tazer. Il a le sang chaud celui-là. Celui-là même qui lui a fait avalé les pillules sous la douche froide. Surpris, encore à moitié endormi, son épaule touchant le torse du scientifique, il voit la masse du garde fondre sur lui comme un démon, alors qu'il ne peut répliquer, trop défoncé. Reste à savoir si le scientifique va bouger pour affirmer son territoire et calmer ce gros con. Osiris joue avec le feu, mais ça sonne presque comme un ... tu me veux... prouves le? Sans quoi il finira encore tazer pour rien, parce que c'est presque devenu une habitude. Il prend sur la gueule par défaut quand on trouve personne et qu'il est juste là.
❝ Rhee Se Jun feat @Osiris ❞Welcome to my placeJe m’étais attendu à une réaction beaucoup plus violente mais certainement pas à ce qu’il me tire de cette manière dans son lit. Agréablement surpris, je laisse échapper un petit rire alors que mes doigts caressent désormais sa joue. Pauvre petit Osiris à moitié endormi, certainement à cause de comprimé qu’on lui a donné. C’est tellement plus facile de les tenir tranquille comme ça. Sous mes doigts, je sens sa peau abimée, certainement par des coups et l’espace d’un instant je me demande quel goût peuvent avoir ses plaies. Si je m’écoutais, je passerais ma langue sur chacune d’elles et peut-être que l’envie de le croquer rien qu’un peu me prendrait mais non… je ne dois pas faire ça, en tout cas pas ici. Mais dans le secret de mon labo privé, nous pourrons faire tout ce qui nous passera par la tête. Oui, je crois que lui et moi allons bien nous amuser.
J’écoute à peine ce qu’il me dit, trop occupé à scruter l’obscurité pour détailler les plaies de son visage dont je dessine les contours du bout des doigts. Oui, m’occuper d’un garçon me changera beaucoup de Queen et Ruby. Celui-ci est ici depuis longtemps, il a donc démontré sa résistance, nous ne pouvons que bien nous entendre et surtout bien nous amuser ensemble.
Et puis tout d’un coup un gêneur surgit et me coupe dans mon élan, dans cette inspiration qui commençait à m’envahir au contact de ce garçon. Je laisse échapper un soupir tout en glissant ma main dans la poche de ma blouse. Tout en me redressant, je brandis un scalpel et le pointe vers le garde un peu trop zélé. « J’avais dit que je ne voulais pas être dérangé. Je me débrouille très bien tout seul. Dégage ou je te tranche la gorge. » Je quitte le lit mais referme au passage ma main sur le poignet de mon nouveau jouet. Osiris est désormais à moi et je ne laisserais personne d’autre s’amuser avec lui. Pas sans mon autorisation et pas avant que j’en ai découvert toutes les saveurs.
Le garde recule. Il sait que je suis sérieux. Je n’aurais aucun scrupule à le saigner. Il n’est rien ici. Il n’est pas irremplaçable, ce qui n’est pas notre cas. Mes recherches sont importantes pour Mister K. et si je décide qu’Osiris l’est aussi, il le sera. C’est comme ça. « Lève-toi Osiris. Je vais te montrer ton nouveau chez toi. » C’est un ordre que je lui donne et mieux vaut qu’il le suive car je tiens toujours son poignet, impatient de me retrouver en tête à tête avec lui et contrarié de ne pas avoir pu prendre mon temps avec lui.
Il est arrivé trop vite. osiris encore à peine réveillé, n’a pas l’âme à se foutre sur la gueule avec ce gros con, bien que demain, s’il arrive à ne pas prendre ses médocs, il le fera très certainement. Il va finir par demander l’aide de Oz et de Hadès pour se débarrasser de lui. Mais là dans l’immédiat, son esprit passe du confort de la proximité de cet étranger qui a un gout de déjà vu, à cette violence subite. Impossible pour lui. Et ce qui n’est jamais arrivé depuis des années depuis qu’il n’est plus un enfant, arrive. Même sous médoc, il est surpris. Avant, quand il n’était pas encore baisable par le commun des adultes, certains scientifiques avaient des remords à s’en prendre à lui et le protéger, mais une fois adulte, c’était chose finie. Plus aucun n’avait pris goût à s'intéresser à lui autre que pour le disséquer ou lui insérer des saloperies dans le corps, ou lui en retirer aussi. Plus aussi innocent à leurs yeux, plus aussi mignon, plus dangereux, plus instable, la faute à qui. Charognes. Pourtant, lui. Il eut une réaction anormale. Il l’a fait. Il s’est interposé. Osiris reste figé. Les yeux levés sur le duo, l’atmosphère si calme, soudainement tenue. Il cligne des yeux, encore à moitié sur son coussin callé sur son ventre, assis. Il plisse un œil et penche la tête sur le côté pour apercevoir le garde dont le bout du scalpel frôle sa gorge. Un œil qui va et vient entre les deux hommes. La seule chose à laquelle il pense.
“Euh… le fais pas ici. Les douches c’est mieux. J’vais encore finir au trou si y’a du sang près d’mon lit…” Il se frotte le visage en disant ça, alors que le scientifique referme sa main sur son poignet. ça le bloque. Hum? Il était un peu plus doux tout à l’heure. Mais qui est-il pour juger alors que lui aussi est aussi gentil que taré. Il suppose qu’il est pas le seul au monde à être pas net. De toute façon, tous ceux qui sont ici sont instables. Bizarrement, il aurait dû s'énerver, sans les cachets. Quoi que avec aussi mais… Cette manifestation de possessivité soudaine le rendait curieux. Pourquoi il fait ça? Est-ce qu’il le connaît et qu’il se souvient plus de lui? Son visage lui dit un truc mais quoi? Aucune idée. Sa tête fait un oui machinalement, du genre, ok ok. Il se lève en grimaçant, posant sa main sur son épaule, pour se détordre le dos. Ils ne l’ont pas loupé ce matin. Et comme à chaque fois, quand une chose lui pète au cerveau, ça ne prévient pas. Un long soupir, un sourire un peu doux, qui ne prévoit jamais rien de bon. Même si son poignet est tenu, le reste est libre et le garde assez proche, même s’il a reculé d’un pas. De deux doigts, il fait marcher un bonhomme de doigts sur le bras du scientifique, jusque sur le bout du scalpel, s’arrête, fixant ses propres doigts. Son visage est paisible. Ses yeux changent brutalement d’expression en se relevant net sur le garde, qui ouvre alors de grands yeux. Trop tard. Osiris a déjà choppé sa nuque violemment et son genou s’écrase dans le plexus de ce salaud trop confiant, qui pose un genou au sol. “Petite merd…” deuxième coup de genou qui part dans sa machoire, l’envoyant en arrière sur le sol. Osiris, énervé? Non. Son visage retrouve son calme, comme si rien n’était arrivé et d’un voix presqu’inaudible, sans avoir cherché à se défaire de l’emprise du scientifique, il dit juste un … “ça c’était pour la douche ce matin..et aussi parce que ça fait plus de deux ans que j'ai pas eu de caresses et t'as tout niqué...” fatigué. Il se retourne alors doucement vers le scientifique et baisse les yeux sur le scalpel, mettant sa main libre dans sa poche. Puis il remonte ses yeux sur lui. Il n’est peut être pas grand , ni épais, mais il déteste qu’on le traite comme une petite merde fragile... quoi que c’était très intéressant cette façon qu’il a eu de se mettre entre le garde et lui. Alors il avance vers lui, sautant le scalpel sur son ventre à travers le tissu. Il relève juste un peu son poignet et l’agite un petit peu. “Je te suis… tu peux?” Ses dents passent sur sa lèvre sans le quitter des yeux. La lumière du couloir arrive sur son visage tuméfié, les détails sont davantage visibles, ses phalanges aussi du coup et ses rétines énormes, il ne peut plus les cacher. Il a plutôt une bonne gueule celui-là, ça change.
❝ Rhee Se Jun feat @Osiris ❞Welcome to my placeJe ne prête pas vraiment attention à ce qu’il dit. Je suis bien trop occupé à fixer le garde qui me fait face, cela dit je le sens se lever. C’est bien, c’est un bon garçon obéissant qui marque déjà des points. Je pose les yeux sur mon bras, sur lequel il semble s’amuser avec ses doigts. Ça ne me gêne pas. Au contraire, c’est bien qu’il n’ait pas peur de me toucher. Nous aurons désormais une relation spéciale lui et moi. Nous allons passer beaucoup de temps ensemble et il doit apprendre à me faire confiance sans avoir peur mais je ne crois pas que ça sera un problème.
Quant à ce qu’il fait au garde, j’écarquille les yeux de surprise sans bouger. Je ne m’y étais pas attendu. Est-ce que j’ai peur ? Non. Je ne sais pas très bien ce qu’on est sensé ressentir quand on a peur. Je ne suis pas non plus fâché. C’est de la faute de l’autre, il nous a interrompu sans raison, il n’a finalement que ce qu’il mérite.
Une fois sa petite affaire réglée, il se tourne vers moi. Je ne réagis toujours pas. Ce qui s’est passé entre le garde et lui ne me regarde absolument pas. Il se rapproche et je sens une pression contre mon scalpel. Qu’il fasse attention, je pourrais l’éventrer par mégarde et il serait dommage qu’une histoire qui commence à peine, se finisse si brutalement. Quel gâchis ça serait. Après tout, j’ai tellement de projet pour nous !
Il lève son poignet, celui que je tiens toujours et j’arque un sourcil sans comprendre ce qu’il veut exactement. De toute façon ce n’est pas importante. Mes doigts glissent vers sa main et se referme dessus. Maintenant qu’il est levé et que le gêneur n’est plus là, nous allons pouvoir continuer. J’entrelace nos doigts puis le guide hors de son dortoir, prêtant peu d’importance aux blessures qui marquent son visage. S’il y en a qui s’avèrent vraiment gênantes pour ce que j’envisage avec lui, je m’en occuperais plus tard. Pour le moment, nous devons rejoindre mon laboratoire.
Je ne dis rien sur le trajet. Faire la conversation ici ne serait qu’une perte de temps et j’ai tellement hâte d’arriver !
Quelques minutes plus tard, je pousse la porte de mon laboratoire qui n’a rien à voir avec celui des autres chercheurs. Ici et là, se mêlent vivarium remplis de serpent et plantes tropicales, dont j’extrait les venins et toxines pour les utiliser dans diverses préparations destinées à être testées sur mes cobayes. Mais tout cela, il le découvrira tôt ou tard. « Bienvenue dans ta nouvelle maison Osiris. Tu passeras désormais beaucoup de temps ici et je ne te conseille pas de mettre tes doigts dans les vivariums. La plupart des morsures de mes bébés sont mortelles. »