Encore toi ? ( Se Jun

Aujourd'hui, il doit faire une livraison, un de ses combattants qui a eu le malheur de perdre plus de trois fois d'affilé, aaaaah comment, c'est dommage. Il voulait d'abord l'envoyer au trafic d'organe, mais comment dire.... Ça fait un sacré bout de temps qu'il n'a rien donné au labo, c'est alors en Hunter responsable qu'il décide de s'y rendre ! Alala vraiment, il est trop généreux hein ? C'est donc seul pour une fois qu'il décide de faire le voyage de son établissement jusqu'au labo. Le trajet se fait plus au moins dans le silence, car le mec drogué dans le coffre, il fait pas mal de bruit putain. Chose qui anime un peu le trajet et qui fait bien rire Liang. Alala il doit flipper ce con dans ce coffre non ? Il doit aussi sans doute savoir où il va, pourtant, c'est marqué sur son contrat, si tu n'assures pas tu jartes ! Il pousse cependant un petit soupir lorsqu'il arrive devant le labo. Aaaah, c'est grand, il aimerait tellement pouvoir y entrer un jour, juste pour visiter, voir quelques opérations et se casser chez lui l'air de rien. Mais ce n'est pas possible ! Triste vie, ça va presque faire pleurer le chinois ! Il pousse un long soupir et sort de sa voiture et ouvre le coffre.


Il salue le mec complétement en larmes avant de le sortir rapidement du coffre de sa voiture et de le trainer avec lui jusqu'à la porte où il est censé le laisser. Aaah, il est bruyant.... Ça l'agace... Il pousse un long soupir et sort son couteau avant de se rappeler qu'il ne doit pas le tuer, mais le ramener vivant. Embêtant... Merde, il se contente alors de lui donner un coup, et de lui dire de fermer sa gueule. C'est une fois devant la pote qu'il.... Sonne... Merde, c'est comme chez tata ici ou quoi ? Il attend patiemment se balancer d'avant en arrière comme un enfant un petit sourire amusé étirant ses lèvres alors que le pauvre homme supplie Liang de lui laisser une nouvelle chance. Oui, bien sûr, tu ne connais pas Liang ? Fais ça, tu ne vas que l'amuser encore plus... C'est au bout de quelques secondes que la porte s'ouvre et qu'il apparaît, lui, suivit d'un agent de la sécurité. Agent qu'il ne calcule même pas parce que le mec en face de lui occupe toute son attention. Son sourire s'élargit encore plus lorsqu'il se souvient de ce combat qu'ils ont partagé, combat qui s'est arrêté prématurément parce qu'il l'a mordu. Bwah acte qui a tout cassé. Il fait une petite révérence au scientifique bien loin de son bâtiment, il peut se permettre d'être un peu plus lui-même. Il relève le regard vers lui et reprend la parole.

"Voilà quelqu'un à te mettre sous la dent"


À voir s'il comprend l'allusion en tout cas, rien que le fait de le voir fait naître en lui un sentiment d'excitation, oui, il veut le buter, là tout de suite à voir s'il remarque et comprend le regard que lui jette Liang.

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On me livre enfin un nouveau jouet et il sera rien que pour moi. On me l’a promis et je ne laisserais personne me le prendre. D’ailleurs je vais moi-même m’occuper de lui injecter le sérum destiné à lui faire perdre la mémoire et je compte bien être là pour le réveil de mon nouveau joujou. Mon dieu ce que je suis excité ! Tellement que je ne tiens pas en place. J’ai également du mal à me défaire de mon sourire mais que voulez-vous ? Je suis vraiment de bonne humeur. Je crois que rien ne pouvait me rendre plus heureux, c’est en tout cas ce que j’étais en train de me dire lorsque mon regard se pose sur lui. D’abord surpris, j’en reste figé et sans voix, ce qui de ma part est assez surprenant et qui éveille certainement l’intérêt ou l’inquiétude du garde qui m’accompagne. Normalement ils sont plus nombreux mais je n’aime pas quand il y a trop de gêneurs même si là tout de suite il n’existe pas pour moi. Ni lui, ni ce cobaye dont l’existence a complètement quitté mon esprit. Ce dernier n’est concentré que sur un seul homme, celui qui me fait face et qui éveille chez moi tellement d’excitation qu’il me fait bouillir de l’intérieur. D’ailleurs je dois me faire violence pour ne pas me jeter sur lui avec mon scalpel à la main.

Les mains dans les poches de ma blouse blanche, je resserre mes doigts sur ma lame. Se Jun, ne lui saute pas dessus tout de suite. Tiens-toi bien. Ce n’est pas lui ta proie, c’est le futur cobaye avec qui tu dois faire joujou. Sauf que j’en ai plus rien à foutre de lui et c’est certainement pour ça que je fais un pas vers ce mec que je voulais tellement revoir. Je m’arrête tout près de lui, entrant délibérément dans sa sphère privée pour que le gars qui m’accompagne ne puisse pas nous entendre.
« Tu sais que tu m’as manqué ? »
Un large sourire fend à présent mon visage alors que je pose une main sur son torse. L’autre est toujours dans la poche de ma blouse, serrant tellement fort mon scalpel pour m’empêcher de le planter avec. Mon dieu… j’ai le cœur qui bat si vite ! Il faut que je me calme car j’en tremble déjà d’excitation.
« Je n’aurais jamais cru te revoir comme ça. »
Je rapproche mon corps suffisamment de lui pour presser la poche de ma blouse contre son corps et lui faire sentir la bosse qui la déforme. Ce n’est pas une érection mais bel et bien la lame de mon scalpel qui ne demande qu’à pénétrer sa chair pour me permettre de goûter à l’extase qu’il m’a déjà offert la dernière fois. Et j’en garde un souvenir si agréable… Mon dieu… je ne dois pas le planter ici et maintenant. Il ne faut pas. La sécurité pourrait intervenir et vouloir l’enfermer au labo et je ne veux pas. On risquerait de me le prendre et il est à moi mais surtout je ne veux pas qu’il m’oublie, moi et notre première fois.

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Son sourire ne fait que s'agrandir lorsqu'il le voit s'approcher de lui, oui, il a compris, ils vont donc pouvoir s'amuser ? Sans doute, il peut sentir les battements de son cœur s'accélérer et ses mains trembler. C'est sans doute pour ça qu'il les caches dans les poches de son manteau, c'est à ce moment qu'il vient chuchoter ses mots à son oreille. Ces doux mots qui le font frissonner et qui l'invitent sans doute à venir s'amuser avec lui, invitation qu'il ne peut refuser lorsqu'il sent le scalpel contre sa peau. Il écarquille légèrement les yeux et empoigne son couteau s'apprêtant à le sortir pour se jeter au cou du scientifique, mais il se ravise. À la dernière seconde, il se ravise et se contente de passer une main sur sa peau. Plus précisément sur son cou qu'il caresse avant de reprendre la parole.

"Je meurs d'envie de t'étrangler...."

Il reporte son attention vers lui et lui offre un large sourire avant que son autre main ne vienne rejoindre la première, oui, il va le faire, maintenant tout de suite, il en meurt tellement d'envie. Sauf que voilà, l'agent de sécurité se manifeste rapidement, chose qui remet légèrement les idées en place à Liang. Oui, pas ici... Il pousse un soupir et tourne le dos à Se Jun avant de partir faisant d'abord quelques pas avant de lever la main pour que Se Jun le suive et comme si ça ne suffisait pas, il se tourne et le regarde tout en lui lançant.

"J'ai un cadeau pour toi, viens."

On le voit, on le voit tellement dans ses yeux qu'il n'a rien, qu'il lui tend juste un piège, qu'il l'appâte comme s'il avait à faire à un gamin de 12 ans. Il sort une sucette qu'il met dans la bouche et en sort rapidement une autre qu'il tend à Se Jun en souriant. Ce soir, il va peut-être pouvoir s'amuser, espérant juste qu'il ne fasse pas une erreur comme la dernière fois.

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Un frisson parcourt ma peau alors qu’il pose sa main sur mon cou. Je ne cherche pas à m’en défaire, je dois même dire que ce contact à quelque chose d’excitant et de très agréable. Lui aussi, il a envie de jouer avec moi et j’espère que cette fois-ci il ne se montrera pas mauvais perdant en trichant comme la dernière fois. Je peux lui pardonner une fois mais je ne suis pas certain de me montrer à chaque fois aussi compréhensif même si mon envie de jouer avec lui l’emporte sur la contrariété et la frustration qu’il a pu me causer la dernière fois.

Un sourire se dessine sur mes lèvres lorsqu’il me murmure qu’il a envie de m’étrangler. Ces quelques mots attisent davantage mes envies belliqueuses et je dois me faire violence pour ne pas sortir mon scalpel de la poche de ma blouse pour le lui enfoncer dans la carotide. Mon dieu, voir son sang chaud jaillir de son cou pour s’écouler sur mon visage serait tellement bon et excitant ! Mais je dois me retenir. Je ne dois pas le tuer tout de suite. Je dois d’abord découper son visage pendant qu’il est encore vivant, sinon je me prive du plaisir de l’entendre gémir de douleur et ce serait quand même dommage de ne pas en profiter.

Il pose une seconde main sur mon cou et resserre sa prise, me privant clairement d’air et effaçant l’espace d’un instant le sourire qui était imprimé sur mon visage. Est-ce que j’ai peur ? Non je trouve cette situation tellement drôle et je dois avouer qu’être privé d’air est une pratique sexuelle à laquelle j’ai régulièrement recours avec mes amants. Cela dit, je n’avais pas pensé que nous pourrions jouer de cette façon ensemble car ce n’est pas tout à fait ce genre de jeu que j’avais en tête pour nous.

Je ne réagis pas, je savoure simplement le plaisir qu’il m’offre en me privant quelques instants d’air. De toute façon il ne cherche pas vraiment à me tuer. M’ôter la vie de cette manière, ça ne serait pas drôle, ni pour lui, ni pour moi mais à ma grande surprise c’est l’agent de sécurité qui l’interrompt en s’imaginant certainement que ma vie est en danger. Mon jouet relâche son étreinte sur mon cou et j’imagine que je garderais de jolies traces violacées de ce moment que nous avons partagé, d’ailleurs j’aimerais lui retourner ce plaisir mais il me faut être patient et attendre le bon moment sinon l’autre gêneur risque d’encore s’en mêler.

Il me lâche s’écarte puis me tourne le dos en me faisant signe de le suivre. Je le regarde avec curiosité avant qu’un large sourire ne se dessine sur mes lèvres lorsqu’il me dit qu’il a un cadeau pour moi. Vraiment ? Voilà qui éveille ma curiosité. Je prends la sucette qu’il me tend, la déballe puis la glisse entre mes lèvres avant de lui dire :
« Mais on ne peut pas faire ça ici. Prenons ta voiture et allons chez moi. On y sera tranquille. Moi aussi je veux te montrer quelque chose. »
Quant au cobaye, il n’existe déjà plus dans mon esprit et l’agent de sécurité saura très bien quoi en faire. Ce n’est pas comme s’il avait besoin de moi pour le ramener au laboratoire. Il n’aura qu’à le confier à l’un de mes assistants.

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Il esquisse un large sourire lorsqu'il voit Sejun prendre sa sucette, oui, il rentre dans son jeu, il ne pouvait pas en attendre moins de la part du scientifique. Il a cependant un peu de mal lorsqu'il lui dit d'aller chez lui, oui, mais, attend il veut lui faire quoi ? Non pas qu'il a peur, enfin s'il a peur, peur de s'ennuyer ! IL pousse un long soupir digne d'un enfant insatisfait et secoue la tête négativement. Non, il ne veut pas attendre avant de jouer, il veut s'amuser là tout de suite. Puis pourquoi est ce qu'ils ne peuvent pas le faire ici ? Hein ? Pour l'agent de sécurité ? Il n'est déjà plus là. Il ne comprend pas et ne souhaite pas vraiment comprendre là tout de suite, il ne veut qu'une seule chose voir son couteau se teinter de rouge. Il ne dit rien et se contente de sortir son couteau pour venir le lui pointer sous la gorge caressant doucement sa peau avec la pointe de l'arme blanche. Geste particulièrement exquis qui lui procure de légers frissons, mais surtout l'envie d'aller plus loin. Il se mord la lèvre inférieure, signe qu'il va sans doute se retenir avant de planter son regard dans le sien et de reprendre la parole.

"Que veux-tu me montrer ?"

Il appuie doucement la lame sur sa peau, pour laisser couler une goutte de sang, juste une goutte chose qui l'excite particulièrement et c'est sans doute pour ça que comme à son habitude, il laisse ses pulsions le guider. Il s'approche de lui et approche sans peur son visage du coup de Sejun pour venir récolter avec sa langue le précieux liquide rouge qui lui fait tant envie. Il ne se rend même pas compte qu'il peut se faire buter à tout moment ou si, il en est parfaitement conscient et c'est sans doute la raison pour laquelle il pointe son couteau vers une artère. Il finit par se détacher de lui au bout de quelques secondes et lui tourne le dos, comme si de rien n'était, il lui fait signe de le suivre et de monter dans sa voiture. Il ne tarde pas à mettre le contact et allume le GPS lui faisant signe d'entrer son adresse avant de démarrer. Le trajet est silencieux, oui, Liang n'a pas pour habitude de parler, il aime rouler la nuit sans aucun bruit et le mieux serait qu'un animal traverse la route, sans crier gare et que Liang puisse accélérer pour l'écraser. Oui, c'est chelou, mais chacun ses kiffs non ? Puis il vaut mieux qu'il écrase un cerf plutôt qu'un être humain non ? De toute manière pour lui, les deux sont au même stade, ça traverse, ça crève.

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Il me fait un non de la tête et je trouve ça plutôt contrariant. D’ailleurs je ne peux pas m’empêcher de froncer les sourcils. Pourquoi il ne veut pas ? Il devrait pourtant comprendre qu’on ne peut pas faire ça ici. Il y a des caméras et si on commence à s’amuser, ils enverront des hommes pour le capturer et… il ne pourra pas être à moi du moins je ne peux pas en avoir la garanti et je ne veux pas qu’un autre le touche. En plus s’il devient un cobaye, il oubliera ce qui s’est passé entre nous et ça ne serait franchement pas drôle. Non, je veux qu’il continue de se souvenir de moi et qu’on s’amuse comme la dernière fois.

Il sort son couteau et le pointe sous ma gorge, aussitôt un frisson d’excitation me parcourt. Je n’ai pas peur et j’oublie même les risques qu’il prend à s’attaquer à moi si près du labo. Il ne doit pas faire ça et je devrais le résonner mais cette sensation de danger est si agréable que je ne peux pas m’empêcher de lui tendre mon cou alors que mes doigts resserrent mon scalpel. Je ne dois pas le sortir, si je le fais, on risque de tout oublier et de prendre du bon temps mais on ne doit pas. Pas ici et je trouve ça injuste d’être celui qui doit rester raisonnable alors que lui prend du plaisir. Quoiqu’il m’en donne aussi avec la pointe de son couteau.

Quand il me demande ce que je veux lui montrer, je me contente d’esquisser un sourire malicieux avant de lui répondre :
« Tu verras bien. »
La pointe de son couteau perce ma peau et je pousse malgré moi un soupir de plaisir alors que ma main serre si fort mon scalpel, au point d’en faire blanchir les jointures. Je veux moi aussi ouvrir sa peau et voir son sang couler ! J’en ai tellement envie !

C’est son souffle contre ma peau qui me tire de mes pensées. Son souffle mais surtout sa langue qui vient lécher la plaie. Un nouveau frisson d’excitation m’envahi et je dois me faire violence pour ne pas le planter. J’en ai pourtant tellement envie ! Moi aussi je veux goûter à son sang, il était si bon et il m’a tellement manqué ! Frustré, je boude un peu parce que je ne peux pas lui faire tout ce que j’ai envie alors que lui se permet des libertés.

Il finit par s’écarter et me fait signe de monter dans sa voiture. On va pouvoir aller chez moi ? J’oublie aussitôt ma contrariété et me dépêche de le rejoindre avant d’entrer mon adresse dans son GPS.
« Tu vas voir on va bien s’amuser. »
Je sors alors mon scalpel de la poche de ma blouse et lui montre la lame que je rêve d’utiliser sur lui. J’en ai tellement envie que je trépigne d’impatience mais je dois me retenir encore un peu. Là, il conduit et ça serait bête qu’on ait un accident, non ?

Distrait, je ne réalise pas qu’il accélère et c’est en entendant le choc que je sursaute. Je me tourne vers lui et lui demande :
« C’était quoi ? »
Par réflexe, j’ai placé mon scalpel sous sa gorge. C’est mal, je devais attendre mais il m’a fait peur et c’était plus fort que moi.

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Il penche la tête sur le côté lorsque le plus jeune lui montre son scalpel, bon, d'accord, il est content, mais.... Comment dire ? Il ne sait pas, il ne le comprend pas et se contente de l'ignorer et de concentrer sur la route. Il a quand même l'impression de se trimbaler avec un enfant, ce n'est pas ça non ? Ah non, bon ben autant pour moi hein... Il ne dira rien, il attendra juste de voir comment se comporte le plus jeune une fois à destination et comme si ça ne suffisait pas, un cerf vient de se mettre sur sa route et sans aucun scrupule que ce dernier lui fonce dessus. Merde, il n'aurait pas dû faire ça..... La voiture s'arrête et ne veux plus démarrer, pousse un long soupir et s'apprête à sortir du véhicule, mais See Jun semble paniquer. Il arque un sourcil lorsqu'il voit le scalpel sous sa gorge, il prend le scalpel par la lame et l'éloigne de son cou.

"Un simple cerf, aide moi à le bouger de la route"

Il n'attend pas sa réponse qu'il sort de la voiture et arque un sourcil en voyant l'état de la pauvre bête. Bon, ben, on peut l'achever, ce serait sans doute plus simple puis on connaît tous le penchant de Liang. La violence, c'est son bateau, et là, c'est une occasion à ne pas perdre ! Il ne dit rien et se place derrière le pauvre cerf et sort son couteau. Son regard se pose quelques secondes vers Se Jun à qui il offre un grand sourire satisfait avant d'égorger le pauvre animal sous ses yeux. Le sang gicle et vient lui éclabousser au visage, aaaaaah le voilà tout crade maintenant ! Il pousse un long soupir en aucun cas satisfait de ce petit détail et ne tarde pas à faire signe au scientifique qu'il vienne l'aider. Chose qu'il ne tarde pas à faire et c'est ensemble qu'ils foutent la bête dans le fossé avant de reprendre leur route. Il retourne dans la voiture et c'est sans s'essuyer le visage qu'il roule tranquillement jusqu'à la maison du plus jeune. Il roule encore quelques kilomètres avant de s'arrêter devant une maison. Il habite ici ? On dirait bien... Il sort silencieusement de la voiture et claque la porte avant de reprendre la parole.

"Passe moi des fringues"

Ou un haut fera sans doute l'affaire, parce que le sans de cette bête le répugne au plus haut point.....

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Il écarte mon scalpel de sa gorge, se coupant au passage la main alors qu’une lueur d’envie et de satisfaction brille dans mon regard en voyant ma lame se teinter de rouge. Aussitôt je la porte à mes lèvres pour en laper le précieux liquide en prenant garde à de ne pas me couper avec. C’est délicieux mais c’est entre autres l’une des raisons qui m’attire chez cet homme. Il n’est pas comme les autres, il est particulièrement amusant mais surtout très savoureux. J’aime également la sensation de danger qui se dégage de lui.

Il sort le premier de la voiture et je ne tarde pas à l’imiter, curieux de voir ce fameux cerf qui a bousculé nos plans. La bête n’est pas encore morte, elle bouge d’une manière particulièrement fascinante. Je m’accroupis pour mieux l’observer alors que mon compagnon se place derrière elle pour lui trancher la gorge. Le sang gicle, c’est beau mais c’est salissant. D’ailleurs à choisir je préfère le sang humain. Je n’aime pas l’odeur du sang des animaux, ni même leur goût. C’est bizarre. Non en fait c’est plutôt répugnant même si voir le cerf être parcouru d’un dernier spasme avant de mourir a quelque chose de particulièrement satisfaisant.

On pousse le cerf dans le fossé avant de reprendre notre route. Durant tout le chemin, je n’arrive pas à détourner mon regard de lui. Je trouve que le sang qui tâche son visage, lui va plutôt bien même si je crois que du sang humain aurait été bien mieux mais il faut savoir se contenter de ce qu’on a sous la main.

Les kilomètres et les minutes défilent sans que je ne m’en rende vraiment compte. C’est lorsqu’il coupe le moteur que je réalise qu’on est déjà chez moi. Parfait ! Nous allons pouvoir jouer ensemble quoique… je n’aime pas l’odeur du sang de cette bête qui nous couvre. Je trouve ça un peu écœurant et je crois que lui aussi.
« Viens, on va d’abord se laver un peu. »
Je me rapproche de lui et le renifle avant de grimacer :
« Tu sens l’odeur de charogne et moi aussi. »
Je ne trouve pas d’autre mot pour décrire l’odeur de ce cerf mort.
« On jouera ensemble une fois propre, viens. »
Je lui fais signe de me suivre à l’intérieur et comme il peut le constater, il y a des plantes tropicales et des vivariums partout. Quant à mes vêtements tâchés de sang de cerf, je ne tarde pas à les retirer, commençant par ma blouse puis mon t-shirt. Les laissant trainer dans l’entée alors que je me dirige vers la salle de bain pour me nettoyer.

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Il ne dit rien et se retient de le planter lorsqu'il le voit se rapprocher de lui pour lui dire qu'il pue, oui, il le sait et lui aussi, il ne sent pas bon hein, alors qu'il garde ses remarques pour lui. Il serre les dents et se contente de le suivre chez lui, ne prenant pas vraiment la peine de détailler les environs. Non, il s'en fout un peu, enfin pour le moment, il veut juste se changer et espère que ce dernier a des vêtements propres. Il pousse un long soupir et va un peu partout à la recherche de sa chambre et c'est une fois la pièce trouvait qu'il décide d'y entrer. Une fois de plus, il ne regarde pas autour de lui et se contente d'aller ouvrir l'armoire pour prendre un haut. Il arque un sourcil se demandant si cette taille va lui aller et ne perd pas de temps avant de sortir de la pièce. Il lâche un bâillement, oui, avoir tué le cerf l'a pas mal calmé. Il ne sait pas s'il veut jouer, il est juste un peu fatigué. Il n'attend pas que Se Jun sorte de la salle de bain et y entre le poussant un peu de devant le robinet. Il se mouille d'abord les mains et les savonnent avant de se nettoyer le visage. Mon Dieu, comment ça fait du bien.... Il cherche à tâtons une serviette et ne tarde pas à s'essuyer le visage avant de reporter son attention vers Se Jun.

"Tourne toi"

Et c'est sans attendre sa réponse qu'il lui tourne le dos pour enlever son haut, laissant apparaître son dos meurtris par les nombreux combats qu'il a dû mener. Faut dire que pour être là où il est vu ce qu'il était il a du se battre autant au sens propres du termes qu'au sens figuré. Heureusement pour lui, c'est en quelques secondes seulement qu'il enfile son haut et qu'il sort de la pièce pour aller se poser sur le canapé. C'est seulement à ce moment qu'il regarde un peu autour de lui et... Ah oui, sympa la déco, il lève les yeux au ciel, n'étant qu'à moitié surprit connaissant le personnage. Il lâche un premier bâillement et se demande pourquoi est ce qu'il est encore là. Il ne ferait pas mieux de rentrer ? Parce que là, jouer, très peu pour lui. C'est sans doute pour ça qu'il se lève et qu'il s'approche près de la porte de sortie.

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J’ai terminé ma toilette lorsqu’il me rejoint dans la salle de bain. Je n’ai pas besoin de me demander où il était, ni ce qu’il faisait car il me suffit de voir l’un de mes t-shirts dans sa main pour comprendre qu’il a fait comme chez lui. Est-ce que ça me dérange ? Non. Je m’en fiche, je trouve même ça pratique qu’il n’ait pas besoin que je fasse tout pour lui. Comme ça, on gagne du temps.

Je le regarde se nettoyer avec une certaine curiosité, observant le sang qui disparait petit à petit. Dommage, je trouvais ça beau mais le sang d’animaux ne sent vraiment pas très bon. Je préfère l’odeur du sang humain. La prochaine fois, il faudrait qu’on tue quelqu’un ensemble. Ça serait drôle et puis je suis certain que le visage barbouillé de sang humain lui irait à merveille.

Je ne réagis pas lorsqu’il me dit de me tourner. Pourquoi ? Il a honte de se changer devant moi ? Je ne dis rien et continue de le fixer alors qu’il me tourne le dos. Lorsqu’il retire son haut, je découvre alors ses nombreuses cicatrices marquant sa peau. Je les observe avec fascination mais surtout avec l’envie de pouvoir mieux les examiner mais aussi les toucher, ce que je ne peux bien entendu pas faire puisqu’il se rhabille aussitôt, me laissant ainsi sur ma faim.

Je quitte à mon tour la salle de bain pour m’habiller dans la chambre et quand j’en reviens, je le trouve dans le hall, près à s’en aller. Resserrant mes doigts sur mon scalpel, qui ne me quitte presque jamais, je m’approche de lui et lui demande :
« Pourquoi tu veux déjà partir ? On n’a pas encore mangé. Ensuite si tu veux, on pourra aller chasser ensemble. J’ai envie de voir quelle tête tu as quand tu es couvert de sang humain qui n’est pas le mien. »
Je tends alors la main vers la sienne, attendant qu’il me donne la main. Je ne veux pas le guider jusqu’au salon ou dans une autre pièce, je veux qu’il m’offre son bras pour que je puisse le lui entailler. Pas profondément, mais juste un peu pour voir la couleur de son sang tâcher sa peau. Je me connais, quand ça sera fait j’aurais envie de le goûter mais chaque chose en son temps. D’ailleurs, l’idée de le couper sans lui en demander la permission ne m’effleure pas l’esprit. Pas encore... Je n’ai pas envie de jouer, pas tout de suite. Je veux juste satisfaire une envie mais s’il ne veut pas… et bien tant pis je le ferais quand même parce que j’en ai envie et que je peux le faire. C’est comme ça que ça marche non ?

Mais au cas où il ne l’aurait pas compris, je lui dis quand même :
« Laisse-moi encore goûter ton sang. »

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Oui, il rentre chez lui de toute manière, il n'a aucune raison de rester vu qu'il l'excitation est redescendu, oui, il est tout de suite beaucoup plus calme et décide de partir. Après tout, il n'était pas vraiment sorti pour s'amuser, ou si ? Il ne s'en souvient plus en tout cas-là, tout de suite, il n'a pas envie de jouer. Il pousse un long soupir lorsqu'il entend Sejun reprendre la parole. Il se retourne et esquisse un léger sourire amusé par ses paroles. Chasser ? Aaaaah, c'est sans doute comme ça qu'il appelle ses.... Liang n'a pas vraiment de noms pour ça.... Il tend sa main vers lui et Liang ne réagit pas. Non, pourquoi est ce qu'il devrait lui donner sa main ? Il sait très bien qu'il a une idée derrière la tête, de toute manière, il a bien remarqué qu'il fonctionne comme lui, alors, hors de question de lui faire confiance. Il pousse un soupir lorsqu'il entend sa phrase, ah oui, c'est ça alors ce qu'il désire, goûter son sang ? Il esquisse un petit sourire avant de reprendre la parole.

"Sinon quoi ?"

Oui, il n'est pas au labo et Liang n'est pas un de ses cobayes et c'est sûr il se fait un malin plaisir de l'embêter ou pour cette occasion le frustrer. Il pousse un soupir et enfile ses chaussures avant de lui faire un signe tout en reprenant la parole.

"Je ne suis pas d'humeur."

Ou plutôt il n'en a pas envie, oui, ça doit être ça le coup du cerf l'aurait calmé ? Oui, sans doute, il faut le dire que voir cette pauvre se débattre pour tenter de fuir l'a beaucoup amusé. Puis... Ce craquement... Aaaaah ce doux bruit qui venait chatouiller les oreilles de notre sociopathe, une douce mélodie dont il ne pourra se lasser. Il esquisse un sourire à Sejun avant de reprendre la parole.
"Retourne à ton labo jouer avec tes cobayes."
Il lui fait un signe de la main et ouvre la porte avant de sortir de son appartement.

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Sinon quoi ? Un large sourire fend mon visage alors que je sens à nouveau l’excitation m’envahir. S’il m’avait dit oui, ça aurait été trop facile et j’aurais été tenté de le tuer en plantant mon scalpel directement dans sa carotide afin de boire son sang à sa source. D’ailleurs pourquoi est-ce que je fais une fixation sur ça ? Ce n’est pas comme si j’étais amateur de sang. J’ai toujours trouvé que ça avait un goût bizarre et pas forcément très bon mais le sien éveille chez moi des pulsions et des envies qui m’enivre. Oui, le sang de cet homme est différent des autres. C’est pour ça que je ne dois pas le tuer, pas tout de suite. En plus avec qui est-ce que je jouerais s’il venait à mourir ? Oui je crois que je serais un peu triste même si comme pour les précédents, ça ne dura pas longtemps. Après tout, pourquoi ça serait différent ? Parce qu’il est spécial ? Je n’en suis pas encore sûr. Pour le moment il m’intéresse et m’intrigue.

Il ouvre la porte et sort de chez moi. Je l’accompagne, pieds nus sur le palier et déclare :
« Je viens avec toi. Je m’ennuie. Emmène-moi. Promis je ne te tuerais pas. »
Pas tout de suite. Quant au fait de rester sage, je ne peux pas le lui promettre et puis ça ne serait pas drôle si je me tenais bien, non ? De toute façon je suis déjà prêt à partir même si j’ai oublié de mettre mes chaussures. En plus s’il s’en va, qui sait quand je pourrais le voir ? Et comme pour lui prouver que je suis sérieux, je pointe mon scalpel dans sa direction avant de le presser contre son avant-bras sans chercher à le couper, remontant doucement la lame vers son bras puis son épaule tout en me demandant à quel moment il va bien pouvoir m’arrêter.

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Il veut venir ? Mais il sait qu'il va rentrer chez lui dormir ? Il plisse les yeux et pousse un large soupir alors qu'il semble déjà avoir prit sa décision. Ennuyant, pas du tout amusant, voilà ce qu'il pense, surtout qu'il a très bien compris qu'il ne peut pas croire un seul mot de ce qu'il le dit. Il ne tarde pas à prendre le scalpel en main éloignant la lame de sa personne avant de soupirer bruyamment pour faire comprendre à Sejun qu'il n'a pas envie de s'amuser.

"Pourquoi je devrais te prendre chez moi ?"

Oui, puis on ne lui a jamais dit de ne pas suivre les inconnus ? Et surtout pas un mec qui vient de buter un cerf à mains nues ? De toute manière même si ça ne fait que deux fois qu'il l'a vu Liang a très bien comprit comment est Sejun. Oui, il ne va pas le laisser partir tant qu'il n'a pas eu ce qu'il veut. Sauf que ce soir, Liang est comment dire.... Démotivé ? Oui, l'adrénaline est vite redescendue lorsqu'il a brisé la nuque de la pauvre bête. Il pousse un autre soupir et tire sur le scalpel pour le prendre en main et par la même occasion se couper assez profondément.

"De toute manière, tu sais où me trouver."

Oui, même s'il ne le laissera pas entrer Sejun connaît le lieu de travail du plus vieux. Il jette le scalpel qu'il a en main par terre et comme prévu, il lui tourne le dos. Non, il ne doit pas céder au caprice de Sejun, car sinon il le sait, il n'aura jamais fini. Il sait aussi que le plus jeune ne va rien tenter, non, il ne va pas essayer de l'attaquer par-derrière. Ce soir il devait 's'amuser et c'est finalement ce qu'il a fait, dommage que ce soit avec le cerf et non avec le scientifique.

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Pourquoi il devrait me prendre chez lui ? J’arque un sourcil de surprise à sa question dont je n’ai clairement pas la réponse. Je ne sais pas moi. Parce que j’en ai envie ? Parce que ça pourrait être drôle ? Que je m’ennuierais moins si je suis avec lui ? Pourquoi est-ce qu’il se pose tant de question hein ? Il m’oblige à m’en poser alors que tout pourrait être plus simple. Quand je veux faire quelque chose je le fais c’est tout. Pourquoi chercher une raison ? C’est ennuyant et il est justement en train de m’ennuyer. Si c’est pour ça soit comme ça entre nous, je n’ai plus tellement envie d’aller avec lui. Non, je crois que je m’amuserais plus au labo. C’est peut-être de ce que je devrais faire. Y retourner.

Je sors un peu brutalement de mes pensées quand il tire son mon scalpel. Au début je ne comprends pas ce qu’il fait et pensant qu’il cherche à me le prendre, je resserre mes doigts dessus sans succès. Il me l’arrache des mains mais ce n’est plus ce qui compte car mon attention s’est posée sur sa main rouge de sang. Immédiatement je sens comme une excitation m’envahir. C’est la vue du sang qui me fait ça et encore plus parce que c’est le sien. Instinctivement je passe ma langue sur mes lèvres alors que je fixe ce liquide rouge que j’aimerais goûter et dont je vais devoir me passer puisque le scalpel finit sur le sol. Je lui adresse un regard contrarié alors qu’il s’en va. Oui je sais où le trouver mais il n’est pas certain que l’envie d’aller le voir soit suffisamment forte pour me faire sortir de ma tanière. Surtout après la manière dont il vient de me traiter. Il parait que c’est ça être vexé et c’est peut-être pour ça que je ne prends pas la peine de ramasser mon arme. Je me contente de donner un coup de pied dedans pour la pousser jusqu’à l’intérieur de chez moi. Je claque ensuite la porte et me dirige vers ma penderie pour me changer et retourner au laboratoire où je pourrais vraiment m’amuser.

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