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" Déjà-vu"... Cette sensation étrange que l'on a déjà vécut ce qui est en train de nous arrivé. Une sensation d'irréalité, d'étrangeté.
C'était il y a des années de cela. Tu étais simplement en train de rentrer chez toi. T'étais dans la rue. Et là, tu a croisé un jeune garçon, aux cheveux sombres, comme toi. Et c'est à ce moment là que ce sentiment étrange c'est emparé de toi... Ce petit garçon semblait être un petit SDF. Ses cheveux étaient sales, son visage également. Il portait de véritables fripes, et semblait terrifié, si terrifié que tu en eus des frissons. La véritable chose qui t'a donné cette sensation étrange de déjà vu, c'est que ce petit garçon te ressemblait trait pour trait. Mais surtout, il était dans la même situation dans laquelle tu t'étais trouvé, bien des années auparavant...
너의 인생은 너무 나쁘게 시작했다
Tu es né pour un soir glacé de février. L'hiver était mordant, particulièrement mordant en ce début d'année 1996. L'horloge affiche exactement
23h32, et tu venais de pousser ton premier cri. Tu étais gelé. C'est comme si tu ressentais le froid de l’extérieur jusque-là. Lentement, une sage-femme te prit dans ses bras et t'a emmener avec elle. On pourrait alors qu'elle t’emmènerait vers la douce chaleur des bras réconfortants de ta maman... Mais non.
Tu l'ignorais totalement, mais ta mère venait de ce débarrassée de toi, comme d'une vulgaire chaussette, un caillou dans la chaussure. Après tout, elle n'avait jamais voulu de toi. Tu n'étais qu'une erreur, le résultat d'une soirée alcoolisée de trop, à traîner avec de mauvaises personnes... De toute façon, ta mère n'a fait que des erreurs, dans sa vie de dépravée. Et toi, pauvre petite chose qui vient de naître, tu allais en subir les conséquences.
Tu a été adopté dès ta venue au monde. Ta mère avait accepté un chèque généreux de la part d'une famille riche en mal d'enfants et t'avais "vendu" avant même que tu ne sois formé. Oui, c'est horrible, atroce même. Mais cette femme n'ayant aucune morale, cela n'a choqué personne. A cause d'elle et son égoïsme, le début de ta vie allait être un véritable enfer.
La famille qui t'a adopté, enfin plutôt
"acheté", c'est bien occupée de toi, du moins, dans les premières années ou tu a vécut avec eux. La mère était gentille, du moins, elle faisait la gentille. Par contre le père te faisais vivre un enfer. Quand tu a eus 4 ans, il c'est mit a boire et à devenir très violent, à te frappé, te malmené, parfois même t'enfermé dans un placard et te privé de nourriture. Cela t'a énormément traumatisé. Au bout d'un moment, ce fut trop pour la femme de l'homme, et elle décida de ce débarrassée de toi. Elle t'a mise dans un orphelinat, dans le dos de son mari, un soir, balancé comme une vulgaire poubelle, avec simplement avec toi quelques vêtements, et une peluche. Il faut croire qu'ils ne te voulaient pas vraiment... Te voilà de nouveau seul et abandonné.
너의 삶은 너무나 끔찍해
Tu n'avais absolument pas réalisé ce qu'il t'était arrivé, cette nuit-là, en même temps, tu n'avais que 4 ans. Tu avais pleuré, bien entendus, incapable de comprendre pourquoi celle que tu considérais comme ta mère t'avais abandonné ainsi, sans scrupules et sans ce retournée. Une femme travaillant à l'orphelinat, alertée par tes pleurs et tes cris, ouvrit la porte, te trouvant sur le seuil, frigorifié et bouleversé. Malheureusement, ton calvaire était loin d'être terminé...
On te mis dans une chambre, déjà surpeuplée d'enfants, sans essayer de te consoler, de comprendre ce qu'il venait de t'arriver. Tu avais continué de pleurer, jusqu’à t'endormir sur ton nouveau lit misérable, épuisé. Pauvre petit...
Le lendemain, ta nouvelle "vie" débuta. Tu dus te faire à l'idée de rester là, et ce fut très difficile pour toi. Tu étais si jeune, changer d'environnement comme cela, fut extrêmement difficile pour toi. En plus, il fallut ajouter à cela la cruauté des autres enfants.
Comme tu étais très timide et esseulé, ils se mirent à tous se moquer de toi. Ils te traitèrent de tous les noms, d'erreur de la nature, de monstre... Un jour, alors que cela faisait déjà deux ans que tu étais dans cet endroit infecte, un de tes "camarades" t'a même violemment poussé du haut des escaliers. Tu as fini avec une jambe cassé et des béquilles. Bien sûr, tu t'es jamais rebellé contre eux, t'en avais pas le courage, pas la force... Mais un beau jour, bien des années après t'a décidé d'agir.
Après avoir passé pas moins de 5 ans dans cet endroit infecte à devoir subir, tu as décidé de t’enfuir. Un soir, tu as donc profité de la négligence d'une des surveillante pour t'enfuir, par la porte de derrière. Tu n'avais alors que 11 ans, et tu étais désormais livré à toi-même, dans la rue, et le froid. Mais au moins, tu te sentais enfin libre.
당신의 끔찍한 삶
Les mois suivants furent particulièrement éprouvants pour toi. Personne ne chercha à te retrouver à l'orphelinat, de toute façon, personne n'en a jamais rien eut à faire de toi. Tu te nourrissais en fouillant les poubelles, ou en volant. Tu dormais dans une voiture abandonnée, dans une décharge. Ta vie était si misérable... Mais tu tentais malgré tout de garder espoir. Espoir que ta vie allait s'améliorer, que tu t'en sortirais. Et heureusement pour toi, tu avais raison.
Un jour, alors que tu étais en train de marcher fébrilement dans la rue, tu a croisé la route d'une femme, son mari et leur petite fille de 7 ans. La petite fille c'était avancée vers toi, et t'avais regardé. Elle a souri. Elle avait ensuite demandé à ses parents pourquoi tu avais l'air si triste, malade et affamé. Ils lui avaient répondu que c'était probablement parce que tu avais l'air de vivre dans la rue. D'ailleurs, ils ont paniqués immédiatement après lui avoir dit ça puisque tu avais perdu connaissance devant leurs yeux. Tu étais affamé, alors ton petit corps fragile a fini par craquer.
당신의 삶이 향상됩니다
Ils t'on pris avec eux et emmener à l’hôpital le plus proche. Tu as alors été mis sous intraveineuse, pour t'injecter des vitamines et t'aider à récupérer des forces. Tu repris connaissance quelques jours plus tard seulement, et à ta plus grande surprise, les gens qui t'avais aidé étaient toujours là à ton réveil. La maman tenait ta main, la petite fille pleurait parce qu'elle était triste que tu sois malade, et le père était là aussi, veillant sur toi. Tu n'a pas trop compris pourquoi ils étaient restés, mais ils n'allaient bientôt plus jamais te quitter.
Ils sont venus chaque jour te voir à l’hôpital, t'apportant des cadeaux a chaque fois. Tu es devenu de plus en plus proche d'eux, surtout de leur fille, avec qui tu t'entendais si bien. C'est comme si tu avais enfin une famille. Des gens sur qui compter. Mais tu n'étais pas dupe, tu savais qu'ils finiraient par ne plus venir, qu'ils ne seraient jamais ta famille. Mais, encore une fois, tu faisais fausse route. Tu es resté des semaines à l’hôpital, ton état nécessitant un suivis assez long. La famille est venue, encore et encore, jusqu'au moment où tu ne les vis plus. Tu étais si triste que tu en a pleuré pendant des heures, mais bientôt une surprise si grande et si magnifique te rendrais le sourire. Ils sont revenus, un beau jour ou le soleil brillait si fort, qu'une chaleur étouffante régnait sur la ville. Tu as été si heureux de les revoir, que tu les as pris dans tes bras, les serrant si fort que tu aurais pu les étouffer. Eux aussi semblaient vraiment heureux de te revoir. Ils s'étaient autant attachés à toi que toi à eux. Et ils avaient une surprise pour toi.
Ils n'étaient pas revenus avant, car ils avaient fait des démarches. Prirent tes mains dans les leurs, et t'expliquèrent tout. Ils venaient de t'adopter, tu étais officiellement leur fils, leur enfant. En entendant cela, tu avais pleuré, pleuré toutes les larmes de ton corps. Ils t'avaient pris dans leurs bras, t'entourant de chaleur, d'amour. C'était la première fois de ta vie que tu ressentais ça, et c'était si agréable, si réconfortant. Ta nouvelle petite sœur pleurait aussi, elle était heureuse, car elle t'aimait déjà si fort.
당신의 삶은 마법이
À partir de ce moment, ta vie fut enfin heureuse. Tu étais aimé, chouchouté, et tu pus grandir paisiblement, entouré de l'amour de ta nouvelle famille. Ton père adoptif était patron d'une grosse entreprise pharmaceutique, alors l'argent ne manquait pas. Avec elle, tu as découvert les joies de vivre normalement. Tu as découvert ce que c'était d'aller en cours. Au cours de ta scolarité, tu as développé ton caractère, ainsi que ton style vestimentaire, style qui ne fut pas au goût de tout le monde, assurément, mais qui ne changeait absolument rien au fait que tu étais quelqu'un de gentil et posé, atténuant l'impact du côté "bad boy" que tu semblais affectionné particulièrement. Très populaire auprès de la gente féminine, il n'y en a pourtant aucune qui semblait attirer ton attention en particulier, aucune qui soit réellement ton genre. Tu restais insensible à leurs avances, à leurs plus grand damne. Le pire, c'est qu'elle n'avaient pas arrangé leur cas, puisqu'un jour, t'avais fini par découvrir qu'elles percutaient une fille. Voyant en elle celui que tu avais été plus petit, lorsque tous ces horribles gamins t'avaient violenté, tu n'avais pas été capable de ne pas intervenir, et dès lors, tu t'étais mis à traîner avec elle, et à la protéger. À force de discuter, vous étiez devenu proches, vraiment proches, un peut comme les doigts d'une même main. T'avais délaissé tes pseudos potes pour être avec elle, et des rumeurs stupides avaient commencer à naître sur ton dos. Ne t'en souciant pas le moins du monde, tu avais continué ton train-train quotidien, avec elle. Chaque jour qui passait, tu essayais tant bien que mal de la faire changer. Tu essayais de l'aider à prendre confiance en elle, à réalisé qu'elle était une personne exceptionnelle, et qu'elle ne devait plus ce caché, mais le montré au grand jour. Foncièrement convaincus que c'était un diamant brut qui avait juste besoin d'être taillé, t'avais fait des pieds et des mains pour qu'elle ce décide à se bouger, et un jour, ça avait enfin finit par payé. Le truc un peut bête, dans le fond, c'est qu'en la poussant ainsi à ce révélé... T'avais crevé ton cœur, instantanément. Quand tu l'avais vue comme ça, belle, magnifique, tel un ange tombé du ciel... Ton cœur avait explosé. Tu avais toujours été plus ou moins amoureux d'elle dans le fond, mais t'avais jamais été capable de te l'avouer, enfouissant ces sentiments au fond de toi pour ne pas gâcher votre amitié. La voir comme ça avait tout fait resurgir d'un coup, avec violence, et tu n'y avais pas été préparé. Le pire, c'est qu'après ça... Sa popularité à explosée, tellement que toi et bien, tu t'es effacé. Te crevant le cœur, tu t'es contenté de l'observer, alors qu'elle se faisait draguer. T'as lutté pour ne pas intervenir, mais elle semblait bien trop heureuse et flattée, alors t'as laisser couler... Elle avait sembler ce détachée de toi, et tu le lui en voulait pas. Tu la laissais brillé, et tu es retourné dans l'ombre à ta place.
T'as fini par changer d'école, et tu as perdu contact avec elle. Tu ne l'as jamais réellement oublier, mais tu t'est fait une raison avec les années. Grandissant dans un cadre on ne peut plus propice à la créativité, tu as développé une passion particulière pour la musique, enfin, pour le chant précisément. T'as jamais pensé à en faire ton métier, bien trop conscient de ce que c'était et du poids qu'il t'aurait fallu assumer, alors tu as gardé ça en guise de simple activité annexe, et, guidé par ton père, tu t'es lancé dans des études plus poussées, pour travailler avec lui, dans son entreprise, par la suite. Doué pour les études et à fond dans ce que tu faisais, t'as décroché tes diplômes, et tu t'es lancé. Ne souhaitant pas être privilégié, tu avais demandé à ton père de ne pas te mettre à une bonne place dès le départ, afin de gravir toi-même les échelons. Au départ, il ne comprit pas ton choix, mais tu avais tellement insisté qu'il avait fini par dire oui. Après une première journée où tout, c'était bien passé, tu rentrais chez toi, par tes propres moyens, flânant dans les rues sans réellement penser à quoi que ce soit, étant juste satisfait de ta vie. Malheureusement pour toi... Ton pseudo-bonheur ne durerait pas plus longtemps. Là, alors que tu tournes dans cette ruelle, ruelle sombre, froide, tout ce qui t'attend... C'est l'enfer, assurément.
Le vide. Le noir complet. Plus rien, plus de souvenirs, plus rien à part le vide et cet horrible endroit. Tu ne sais pas ce que tu fais là, tu ne sais pas ce qu'il ce passe, comment t'es arrivé là, pourquoi on te traite comme ça, pourquoi t'es dans cet état... La seule chose que tu sais, c'est ton nom
"Daemon". C'est court, bizarre, ça ne te dis absolument rien. T'es perdu, complètement perdu. Tu ne te souviens de rien, t'es seul, t'es fatigué... Si, fatigué qu'à ce stade, la mort t'aurais semblé être une délivrance. Mais ça... C'était avant qu'on t'assigne à cette femme, en tant que sujet principal. La situation entre vous est étrange, car elle semble bien te traiter... Qui sait ce que ça va donner ?