It's in our blood to be selfish - Se Jun feat La Santa Muerte

Date d'inscription : 24/05/2020

❝ Rhee Se Jun feat @La Santa Muerte. ❞

It's in our blood to be selfishJe vais finir par croire que j’ai un penchant pour les cobayes de l’aile Nord. Comme les précédentes, La Santa Muerte a ses quartiers dans cette partie du laboratoire et si je veux pouvoir observer de plus près ce spécimen exotique, je dois m’y rendre en trouvant à chaque fois un bon prétexte pour qu’on ne sache pas que j’ai jeté mon dévolu sur cette troublante brune pas comme les autres. J’aurais aimé me l’approprié mais elle appartient au professeur Heo et de mon côté, j’ai déjà Monster qui répond à toutes mes exigences en termes d’expérience. Alors mon désir pour La Santa Muerte tient davantage du caprice parce que j’aime ce que je vois dans ses yeux à chaque fois que nos regards se croisent.

Je sais de quoi elle est capable. Je l’ai déjà vu à l’œuvre avec des cobayes ou des scientifiques. J’ai pu assister à quelques expériences qu’on a menées sur elle et j’en suis arrivé à la conclusion qu’il me fallait un tête-à-tête avec cette fille. C’en est presque devenu une obsession et tout le monde sait comment je suis quand je deviens obsédé par quelqu’un ou quelque chose.

J’ai réfléchis à mille et une manières de m’y prendre. La plus simple serait de la faire venir ici pour une expérience mais la paperasse à remplir m’ennuie et je sais que le professeur Heo est très à cheval sur l’administratif surtout quand ça concerne l’objet de ses expériences. Non le plus simple étant d’aller droit au but, comme je sais si bien le faire mais il faut quand même que j’attende le bon moment. Je ne suis pas réputé pour ma patience mais je n’ai pas à attendre très longtemps pour que La Santa Muerte ne se retrouve seule dans son dortoir et m’y introduire est un jeu d’enfant.

Il fait sombre lorsque je pénètre dans la pièce. Il n’y a personne d’autres que nous, la Santa Muerte et moi. Il est fortement déconseiller pour un scientifique de se rendre seul dans un endroit comme celui-ci mais la violence dont peuvent faire preuve les cobayes ne m’a jamais impressionné. Au contraire, j’ai toujours trouvé ça excitant et divertissant. Et puis je viens ici en connaissance de cause. Si elle n’était pas aussi dangereuse que belle, elle n’aurait jamais éveillé le moindre intérêt ni curiosité en moi. D’ailleurs je me demande si elle est endormie ou si elle m’observe, tapi dans l’obscurité du dortoir.
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It's in your blood to be selfish

Toutes les journées se ressemblaient au laboratoire, absolument toutes. Et la nuit était le moment que préférait la jeune femme. Car ce n'était pas de tout repos que de devoir passer son temps à subir les différentes brimades des scientifiques, tout en étant constamment rongée par la haine et la rancoeur, sans compter sur les multiples questions qu'assaillait sa tête. Car une fois la journée passée, la Santa Muerte devait faire face à la réalité. Elle n'était personne, juste un simple cobaye. Et cela l'énervait plus que tout, comme pouvait le montrer l'état de son espace personnel. Beaucoup d'interrogation et bien trop peu de réponse. Heureusement, sa personnalité était forte et malgré tout ce qu'elle pouvait subir, sa haine s'attisait davantage. Et la haine était un puissant moteur pour ne pas sombrer, ou pire, devenir parfaitement soumise aux autres salopards. Ne pas se rebeller signifiait devoir accepter de subir tout cela. Mais il avait un côté positif à ne pas avoir de mémoire, c'était qu'il n'y avait aucun risque de les scientifiques ne s'en prenne à ceux et celles qu'elle aurait sans doute aimer auparavant, ce qui signifiait pour la cobaye aucun attachement, donc aucune faiblesse.

Enfin, ce n'était pas tout à fait exact. Car désormais, elle avait une sorte de faiblesse. Et encore une fois, c'était quelque chose qui la dépassait, ce qui l'agaçait au plus haut point. Un scientifique, auquel elle n'arrivait pas à s'attaquer physiquement. Oh, elle a pourtant essayé. Plusieurs fois. Mais c'était un échec total. Il y avait quelque chose qui la bloquait, son corps refusant d'obéir aux ordres qu'elle lui donnait. Comme si son inconscient cherchait à lui faire passer un message. Pourtant, cet homme n'avait aucun lien avec son passé, elle en était sûre et certaine. Alors pourquoi ce comportement ? Elle le haïssait, c'était sûr. C'est un scientifique après tout, un tortionnaire, sans doute un sombre imbécile, en plus. Alors quoi ? C'était justement ce qu'elle n'arrivait pas à trouver. Pourtant, elle n'avait qu'une envie, et c'était de l'écorcher vif, et cela devait se voir, non ? Alors pourquoi elle n'y arrivait pas. C'était une bataille permanente dans son esprit, déjà bien assez en constance occupé par les moyens de sortir d'ici ou de trouver un moyen de les brûler vifs.

Soudainement, la Santa Muerte n'était plus seule. Elle devinait qu'il n'y avait qu'une seule personne assez folle pour rentrer dans SON dortoir à cette heure-ci et sans une ribambelle d'assistants et autres connards qui résidaient au laboratoire. C'était forcément lui. Aussi silencieuse qu'une panthère, elle se déplaça et saisi le premier objet qui pouvait lui servir de projectile avant de le lancer avec violence en direction de la porte. Elle se doutait qu'elle avait dû manquer sa cible, ce qui attisa sa fureur. Mais c'était sans doute dû à cause de l'obscurité, n'est-ce pas ? Ça ne pouvait pas en être autrement de toute façon. Fort heureusement, son inconscient ne lui avait pas censuré sa langue de vipère, ce qui lui donnait l'impression futile que tout n'était pas perdu, et que son comportement n'était que temporaire. Et qu'un jour, elle ne ratera pas sa cible. Qu'elle ira jusqu'au bout, ce jour-là, achevant ce qu'elle commencé sans jamais le terminer. C'est ainsi qu'elle lui cracha tout son fiel dans ses paroles :

<< Dégage de là ! Ou je te jure que la prochaine fois, ce sera mon poing que tu prendras dans la gueule ! Et je sens que tu ne vas pas aimer ça ! >>

Puis, elle se tut peu après. Même si elle se jetait sur lui, il y aurait toujours quelque chose qui l'empêcherai d'aller jusqu'au bout. Si elle ne pouvait pas se montrer violente, au moins, elle était toujours capricieuse. Et ça, avec n'importe qui.

<< J'espère pour toi que tu n'es pas venu les mains vides. Quitte à subir ta présence insignifiante dans MON espace, autant que ça me soit utile. Comme ça, j'aurais des remords à t'étrangler. Ou pas. Ça dépend de ce que j'ai en échange. >>

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Feat. @Rhee Se Jun

An illusion that can't end.

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It's in our blood to be selfishElle est réveillée et elle sait que je suis là. D’ailleurs son accueil est à la hauteur de ce que j’imaginais et j’ai du mal à réprimer un sourire alors que j’esquive sans mal le projectile. De toute façon dans le noir, elle ne peut me viser correctement. Il va falloir qu’elle attende que je me rapproche. Que nous prenions tous les deux le risque de nous retrouver si proche l’un de l’autre. Rien qu’à cette idée, un frisson d’excitation parcourt mon corps. Je suis impatient et en même temps, j’ai envie de profiter de ce moment, celui qui précède celui où elle sera à moi. Parce qu’il ne peut en être autrement. J’ai décidé qu’elle prendrait la place laissée vacante par les autres, toutes celles qui m’ont trahi et abandonné mais elle… La Santa Muerte, elle ne me fera jamais ça. Je le sens, je le sais qu’entre nous ça sera jusqu’à ce que la mort nous sépare. Et quelle belle mère elle aurait si elle mourrait de mes mains. Rien qu’en m’imaginant recouvert de son sang tiède, j’en banderais presque mais en même temps je n’ai pas envie de casser un si beau jouet. Je ne le ferais que si elle ne m’en laisse pas le choix.

Je souris à ses paroles et me retient de rire. J’aime sa façon de me parler et je sens que j’aimerais entendre d’autre sorte de son s’échapper de ses lèvres qui dans mes souvenirs sont particulièrement attirantes.

Je marche dans sa direction sans un mot, sans un bruit même si elle peut deviner ma présence et peut-être les contours de ma silhouette.
« Je suis flatté de savoir que tu m’attendais. Moi aussi j’étais impatient de me retrouver en tête à tête avec toi. »
Est-ce que ses menaces me font peur ? Non. Il parait que je suis aussi maso que sadique. A vrai dire je ne sais pas trop quoi en penser. Ce sont les autres qui me définissent comme ça. De mon côté, je me plais à penser que j’aime toutes les formes de plaisir et de stimulation. J’aime aussi les femmes aussi dangereuses que des serpents mais cela vient certainement de ma fascination pour les reptiles.
« J’aimerais te montrer mon laboratoire. Est-ce que tu en aurais envie La Santa Muerte ? »
Je tends la main vers un coin plus obscure qu’un autre et referme mes doigts sur son poignet, sachant pertinemment qu’elle ne se montrera pas docile et qu’elle se défendra comme une furie mais rien qu’à cette idée, je sens l’excitation grandir encore plus.

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À ce moment précis, la Santa Muerte se détestait autant qu'elle pouvait haïr Se Jun. Elle serra les dents de frustration et craqua sa mâchoire pour tenter de calmer les battements de son cœur qui s'intensifiaient au fur et à mesure que l'autre s'approchait d'elle. Ce n'était pas de la peur, elle le savait. Si elle aurait ressenti ne serait-ce qu'une seule once de terreur, elle n'aurait sans doute pas survécu aussi longtemps. Ou alors, elle serait sans doute en train de ramper, supplier. Elle frissona à cette atroce pensée. Plutôt mourir que de finir comme ça ! Jamais, au grand jamais, un scientifique aura sa peau.

Son corps abimé pouvait d'ailleurs en témoigner. Son corps, la seule chose qu'elle chérissait encore dans ce bas-monde malgré les atrocités qu'il avait subi. Et même si elle faisait son possible pour prendre soin de lui, elle savait que certaines cicatrices ne s'effaceraient jamais... À sa plus grande déception. Mais elle était sûre d'une seule chose. Jamais ce scientifique aurait le privilège de torturer sa chair, elle se le promis, encore une fois. Et elle tenait toujours ses promesses.

Non seulement, il entrait dans SON espace, mais en plus, il n'avait rien apporté, ne serait-ce que pour lui donner une bonne raison de le laisser en vie. Quoique l'aversion qu'elle avait à son sujet se muait parfois en entre chose, comme si son inconscient voulait lui faire passer un message. Mais lequel ? Cela faisait longtemps qu'elle ne voulait plus creuser le sujet. Mais comment devait-elle lutter contre quelque chose qu'elle même ne comprenait pas ? Ce n'était pas comme si elle pouvait torturer le problème. Elle se faisait plus de mal qu'autre chose...

<< Je pense que lorsque je t'aurais arraché les dents une par une et que je te tortuerai tellement que tu me suppliera de te tuer, tu ne serais pas aussi impatient ! Tu veux me provoquer ? Tu vas le regretter ! >>

Elle ria nerveusement alors que mille et une idées traversa son esprit. Oh, pas besoin de grand chose. Il lui suffisait d'être imaginative. Même une simple cuillère pouvait devenir une arme mortelle entre ses mains. Elle ne pouvait s'empêcher de lever les yeux au ciel à sa question.
Envie de voir son laboratoire ? Et puis quoi encore ? ! Pourquoi pas faire un pique-nique un de ces quatre entre deux séances de torture ? !

<< Ai-je l'air de vouloir te suivre docilement comme un petit toutou ? J'y gagne, rien, MOI à voir TON laboratoire ! Tu m'as apporté quelques chose ? Non ? Donc va te faire foutre ! Je ne bouger ai pas d'ici tant que TU n'auras pas fais un truc pour MOI ! >>

Avant qu'elle ne puisse ajouter ou faire autre chose, elle senti des doigts froids se renfermer sur SON poignet. Elle cracha furieusement et tenta de capter son regard, une lueur haineuse dans les yeux.

<< Je ne t'ai pas donné l'autorisation de ME toucher, alors enlève tes sales pattes de là avant que je te les brise ! >>

Et pour joindre le geste à la parole, elle leva sa main, comme pour le gifler mais au dernier moment, elle la posa sur le bras de Se Jun.
Tu veux jouer ? Et bien on va jouer. Tu veux te montrer tactile ? Et bien moi aussi ! Tu n'imagine même pas tout ce que je pourrais te faire subir rien qu'avec ma bouche !
Si elle ne pouvait pas utiliser ses membres pour l'attaquer car son esprit faisait des siennes, elle devait trouver autre chose. Elle leva son poignet prisonnier et baissa la tête. Avant de mordre à pleine dent le scientifique. Et elle ne lâcha pas prise, même en sentant la chair de l'homme à travers ses vêtements.

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It's in our blood to be selfishJ’aime la violence dont elle fait preuve. Aussi bien avec les mots qu’avec ses manières. La Santa Muerte n’est pas comme tous les autres cobayes. Elle est différente et spéciale, au point de m’avoir poussé à venir jusqu’ici pour pousser me vice au maximum.

Elle ressemble à un chat sauvage qui crache et grogne contre quiconque tente de l’approcher mais il en faut plus pour m’effrayer au contraire je trouve ça particulièrement amusant. Ai-je oublié de préciser que je suis aussi sadique que maso ? La douleur n’est rien d’autre qu’une forme de plaisir pervertie et j’aime autant l’infliger que la subir. C’est certainement la raison qui me pousse à ne pas avoir peur de ses menaces, ni d’elle tout court. Ça mais aussi cette curiosité malsaine que j’éprouve pour elle et qui pourrait s’apparenter à du désir.

Elle fait mine de vouloir me frapper mais se ravise ce qui éveille un peu plus mon intérêt et me pousse à ne pas réagir lorsqu’elle lève son poignet prisonnier et baisse la tête. La suite était logique mais je n’ai pas cherché à anticiper son geste. Je voulais me laisser surprendre pour que ce moment n’en soit que plus savoureux.

Un gémissement traverse mes lèvres alors que ses dents se plantent avec force dans ma chair. C’est si bon et en même temps si douloureux. Sans chercher à me débattre, je la repousse contre un mur et approche mes lèvres de son oreille pour qu’elle puisse m’entendre gémir :
« Mords-moi plus fort si tu le peux et goûte donc à ce sang qui te fait tellement envie. »
Je capture son lobe entre mes lèvres mais surtout mes dents alors que je rapproche davantage mon corps du sien. Je n’avais rien de bien précis en tête en venant ici, sinon la ramener jusqu’à mon laboratoire. Une idée complètement folle me dirait vous, mais pas plus que celle qui traverse mon esprit alors que la douleur a réveillé chez moi mon appétit sexuel.
« Tu sais que tu es un magnifique spécimen ? Laisse-moi donc t’examiner de plus près. »
Je lui murmure ces quelques mots avant de recommencer à jouer avec son oreille comme je le ferais avec une amante.

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Fière d'avoir pu enfin blesser le scientifique, la Santa Muerte ne lâcha pas prise. Enfin, elle avait pu contrer son esprit ou quoi que ce soit d'autre de stupide pour finalement avoir le sentiment d'avoir le dessus. Elle jubilait, prête à le mutiler sur place (bon, avec difficulté quand-même hein, les vêtements et surtout que l'autre abruti ne se laisserait sûrement pas faire !). Elle était prête à garder prise, comme un chien rongeant son os et quitte à subir quelques coups, elle ne lâcherai pas. Nonobstant, rien ne l'avait préparé à ce qui allait se passer. Elle s'était sans doute attendue à une réaction violente, une explosion de haine de sa part et même à un passage à tabac, voir peut-être pire. Mais sûrement pas à ce qu'il a l'air d'apprécier ça. Pour une fois -sans doute l'une des premières, elle était perdue. Le choc était tel, qu'elle libéra les chairs du déviant. Cela lui paraissait tellement irréel qu'elle se demandait si elle n'était pas encore shootée par les divers substances qu'avait absorbé son organisme. Malheureusement, tout cela n'était pas le fruit de ses pires cauchemar. Mais une atroce réalité. Se Jun n'était pas impressionné par la douleur, il semblerait même qu'il aime ça.

La Santa Muerte ne réagit pas tout de suite, même lorsqu'il se rapprocha d'elle, encore sonnée par la situation qui la dépassait. Elle se maudit de se dire ça, mais elle aurait largement préfèré qu'il la frappe. Tout mais pas ça. Elle ne pouvait l'impressionner ou même le terroriser par ce qu'elle avait toujours fait. Comment pouvait-elle avoir une chance, en sachant cela ? Une personne lambda aurait sans doute abandonnée, mais pas elle. Impossible qu'elle puisse déclarer forfait aussi facilement. Ce ne fus que lorsque l'autre osa violer son oreille de son immonde bouche qu'elle se rendit compte qu'elle était coincée contre le mur. Limitée de ses mouvements, elle n'avait pas d'autre choix que de lui cracher dessus en criant furieusement :

<< NE. ME. TOUCHES. SURTOUT. PAS. T'es limité mentalement ou quoi ? Ou alors tes parents t'ont martyrisé ?! Remarque, je les comprends, ta mère aurait dû t'avaler ce soir-là ! >>

Bien qu'elle avait dit ces mots avec rage, elle était toujours déstabilisée par son attitude. Quel genre de personne aimait souffrir, à part les déséquilibrés ? Peut-être que la santé mentale de l'abruti était vacillante et que si les coups semblaient lui procurer un certain plaisir, l'humiliation, peut-être moins. Du moins, elle se devait d'essayer. Elle se força à paraître la plus indifférente possible, abordant un air froid, même si ce n'était pas facile au vu de l'ébullition que subissait son cerveau.

<< Sérieusement ? Tu n'as pas de femmes pour faire ça ? Ou alors tu es un incapable ! Un minable qui se rabat sur les cobayes, sachant qu'aucune personne ne voudrait être avec toi de son plein gré ! Tu es pathétique ! Un vrai lâche. Tu crois être un homme ? Mais ton existence est un argument pour la castration humaine ! >>

Elle se força à rire, afin d'appuyer ses propos. Si elle ne pouvait le toucher physiquement, elle allait trouver un autre moyen. N'importe quoi, mais tout ce qui pourrait le blesser.

<< Tu crois peut-être m'impressionner mais ce n'est pas le cas. Tu ne vaux même pas la peine que je perde mon temps avec toi ! Je vaux bien plus que ça ! Pas étonnant que tu sois incapable d'avoir de relations avec les autres... Personne ne veut d'une larvette comme toi !

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It's in our blood to be selfishC’est presque de la déception qui se dessine sur mon visage lorsqu’il desserre les dents. L’aurais-je perturbé ? Ou bien n’apprécie-t-elle tout simplement pas le goût de ma chair et de mon sang. L’idée me fait sourire et je lâche même un rire lorsqu’elle commence à crier. Ah ! C’est comme ça que je l’aime ! Sauvage et indomptable. Malheureusement c’est à peine si j’écoute ce qu’elle me dit tant je suis fasciné par l’expression de son visage. Elle est belle non, je dirais magnifique et je ne regrette pas de m’être écartée suffisamment pour pouvoir l’admirer. Et alors qu’elle déverse son venin sur moi, je me contente de lécher le sang qui s’écoule de mon bras comme le ferait un animal blessé.
« Tu sais, je ne suis pas seul, j’ai Béa dans mon bureau pour me tenir compagnie. »
Oui mon boa de compagnie mais elle ne la connait pas encore… ce qui pourrait s’arranger. D’ailleurs un large sourire fend mon visage alors que je lui reprends le poignet pour la tirer de ce mur contre lequel elle s’appuie depuis tout à l’heure.
« Viens, je vais te la présenter. »
Je m’arrête un instant et la dévisage à nouveau avant qu’un nouveau sourire ne fende mon visage que je n’hésite pas à rapprocher du sien pour ajouter :
« A moins que tu n’attendes quelque chose de moi. »
Je baisse le regard sur ses lèvres si appétissantes et l’idée d’en faire mienne m’effleure l’esprit mais faire ça ici ne serait pas raisonnable, n’est-ce pas ?
« Tu veux peut-être que je te morde moi aussi ? »
Je donne un coup de dents dans le vide, très près de ses lèvres que je frôle avant de m’écarter, tirant à nouveau sur son poignet en déclarant :
« Viens, à moins que tu n’ais peur… »
Un rire m’échappe. Je ne cherche pas à la provoquer. C’est juste plus fort que moi.

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