Young wild and beautiful - Miya feat La Santa Muerte

Young wild and beautifulJe reste encore terriblement affectée par la mort de mon dernier cobaye. Je m’étais attachée à lui, plus que je ne l’aurais dû. Il était prometteur et avait passé avec succès tous les tests mais le dernier lui aura été fatale et m’aura prouvé que mon vaccin n’était finalement pas tout à fait abouti. Je m’en suis beaucoup voulu et je continue à m’en vouloir. Je sais que je ne dois pas m’attacher à eux. Ils peuvent mourir à tout moment et ce n’est pas très professionnel. Je dois me montrer sans cœur et impitoyable mais il est difficile de changer sa nature profonde. Tout ce que je peux faire, c’est porter un masque et serrer des dents.

Mon cobaye numéro 1 étant mort, nous avons dû tout reprendre à zéro en commençant pas une sélection de cobayes aux défenses immunitaires particulièrement intéressantes. Pour la phase de présélection, je laisse toujours mes assistants s’en occuper. Il y a bien trop de candidats potentiels et ce n’est pas le genre de tache que j’ai besoin de mener à tout prix moi-même.

Lors des premiers tests, une candidate s’est démarquée des autres. C’est une femme et ça m’a fait sourire de le constater. D’habitude, mes cobayes sont des hommes et je crois que ça me fera du bien de changer un peu de registre. Il se pourrait également qu’elle soit plus résistante que ses prédécesseurs.

Elle s’appelle La Santa Muerte. En voilà un nom original. Il me tarde de faire sa connaissance mais d’après le dossier, cette demoiselle est particulièrement violente alors je vais devoir faire très attention. Heureusement j’ai reçu du nouveau matériel et ça sera l’occasion d’en tester la résistance.

Je termine d’installer ma salle d’examen puis demande aux infirmiers de m’emmener ma nouvelle cobaye. La Santa Muerte arrive dans la pièce pieds et mains liés. Elle a également été bâillonnée, sans doute pour l’empêcher de distribuer des noms d’oiseau à tout va mais qu’elle se rassure, j’ai besoin qu’elle puisse parler pour l’examen préliminaire. Les infirmiers l’installent sur la table d’examen où elle se retrouve sanglée et une fois la demoiselle maitrisée, je leur fais signe de nous laisser. Je m’approche alors d’elle et lui adresse un sourire rempli de douceur avant de me présenter :
« Je suis le professeur Heo. Heo Miya et nous allons collaborer ensemble pour les prochains jours, voir semaines… »
En fonction de comment son corps réagira aux produits que je lui injecterais et si elle ne meurt pas trop vite.
« Mais si tu veux bien, je vais te retirer ce bâillon. »
Ce que je ne tarde pas à faire pour qu’elle puisse enfin s’exprimer.
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Young, wild and beautiful

Combien de temps était-elle ici ? Quelques jours ? Quelques semaines ? Peut-être un mois, voir plus ? Elle n'en savait strictement rien et en plus d'avoir perdu son identité, s'ajoutait la notion du temps. La Santa Muerte n'avait jamais su comment elle avait atterri ici, ni pourquoi d'ailleurs. Sa mémoire était vide. Pas de famille, pas de petit copain, pas de nom. Même pas une chose aussi insignifiante que fut son scolaire primaire. Rien du tout. Comme si elle n'avait jamais existé en dehors de ce laboratoire...
Parlons-en, d'ailleurs ! Depuis son arrivée, elle avait subi une multitude de test et de maltraitance en tout genre, tels que cela puisse dépasser l'imaginable. Elle n'était pas seule, de multiples personnes répondant à la fonction de "cobaye" accompagnaient sa descente aux Enfers. Sauf que la jeune femme ne voulait pas descendre seule. Et c'est pour ça qu'elle n'acceptait aucune forme d'autorité. Les scientifiques ? Elle deviendra leur pire cauchemar. Les autres cobayes ? Un bon moyen de déverser sa haine grandissante. Les assistants ? Qu'ils essaient même de l'approcher, tiens. Elle allait leur montrer ce que c'était de se frotter à un démon, un vrai.

Car même si elle était en position de faiblesse, elle inversera la balance. Celui ou celle qui allait la museler n'était pas encore né(e). Et elle se battrai jusqu'à la victoire, ça c'est sûr. Et peut importe le nombre de torture qu'elle pourrait subir, cela ne la calmant pas, bien au contraire ! Rien de pire pour augmenter sa fureur et sa violence. En parlant de ça, justement, elle voyait divergentes personne rentrer dans son espace. Du moins, ce qu'il s'y ressemblait. Parfait, elle les attendait. Et même si elle finissait solidement attachée, elle allait leur laisser au moins quelques cicatrices. De ses coups, de ses ongles, de ses dents. Qu'importe, son corps entier devenait une machine de guerre dans ses moments-là.

Après un affrontement plutôt musclé, la voilà de nouveau solidement attachée. Ses mains, ses pieds et même sa bouche n'étaient plus libre de leur fait et geste. Ce qui ne l'empêcha pas de tenter de déséquilibrer ses geôliers, elle tentera toujours quelque chose, ne laissant aucun moment de répit à qui que ce soit. Sa force de caractère était inébranlable et encore, ce n'était que le début. La Santa Muerte entra dans ce qui s'apparentait à une salle d'examen, peut importe, elle s'en fichait. Elle regarda tout de même les alentours, afin de voir quels matériels assez coûteux pourraient bientôt finir brisé, voir brûler, selon ses pensées. Ce n'était peut-être pas grand chose, mais voir ces saletés et les salauds dedans se faire consumer par les flammes lui ferait un grand bien. Bientôt solidement sanglée par ces mêmes salauds tandis qu'elle maugréait des insultes sous son baillon, une scientifique les congédia peu après. La Santa Muerte avait les yeux brûlant de haine en la voyant de plus près. Et bientôt, des idées sombres lui traversa l'esprit. Elle était sans doute beaucoup plus costaude que l'autre et aurait largement le dessus, si elle n'était pas harnachée ainsi. Elle tenta de bouger dans tous les sens, de briser ses liens, sans succès. Celle qui allait devenir sa tortionnaire se présenta et expliqua brièvement qu'elle allait lui infliger d'autres souffrances sans toutefois l'expliquer clairement. La cobaye ne savait pas si elle connaissait le coréen d'avant ou alors qu'elle a subi une sorte de lavage de cerveau pour le comprendre. Elle se calma légèrement lorsque la scientifique parla de lui libérer la bouche -ce qu'elle fit aussitôt, était-ce positif ? Évidemment que non. À peine libérée, elle se racla la gorge et cracha un molard au visage de Miya. Ce n'était peut-être pas violent, mais cela lui procurait un certain plaisir.

<< Approche encore une fois ta sale gueule de putain de ma face et ce seront mes dents qui s'occuperont de toi ! >>

Elle fit grincer ses dernières, pour montrer qu'elle ne plaisentait pas et qu'il fallait mieux la prendre au sérieux. La Santa Muerte émit un petit rire cristallin avant de foudroyer une nouvelle fois son ainée :

<< Crois-tu vraiment que je suis à ta merci ? Que je ne peux pas me détacher ? Je devrais remercier tes imbéciles d'employés. Ils étaient tellement pressés de se débarrasser de moi qu'ils n'ont pas songer à ce que je prenne ma respiration à fond et que maintenant, je peux me détacher si je le veux. Donc, je pourrais te faire un avant-goût de ce que décide mon esprit et devine quoi ? Tu meurs à chaque proposition !

Bien sûr, c'était du bluff. La technique de retenir sa respiration avait seulement permis d'entraver ses mouvements sans que cela la fasse aussi souffrir que l'aurait voulu les infirmiers, sans doute par vengeance. Mais ça, la scientifique n'était pas sensée le savoir.

_Je te conseille dès à présent d'aller me chercher quelque chose à grignoter, cela fait un moment que je n'ai pas eu un repas convenable, vois-tu. Autrement, je t'assure que j'irai le chercher moi-même, en m'occupant de ton cas, et je t'assure que tu n'as sûrement pas envie que j'abîme ta sale gueule.>>

Si la Santa Muerte ne pouvait pas faire grand chose au niveau de sa situation, elle pouvait toujours en profiter. Et peut-être faire en sorte que Miya la craigne assez pour céder à ses caprices. Et encore, elle avait commencé soit, sûrement dû à la fatigue. Ce n'était que le début.

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Feat. @Heo Miya

I'm ready to fight !

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❝ Miya feat @La Santa Muerte ❞

Young wild and beautifulJe ne suis pas en colère. Je suis plutôt surprise… non choquée. Je m’étais attendue à tout sauf à ça. Me faire cracher au visage dès le début… si vite… Je ne sais pas comment réagir alors je reste pétrifiée incapable de réagir alors que sa salive s’écoule le long de ma joue. Sous ses menaces je recule d’un pas. C’est inconscient et je réalise trop tard mon erreur. C’était un rapport de force. Un premier teste pour établir notre relation et j’ai lamentablement échouée. L’espace d’un instant elle a réussi à m’impressionner, me faire douter et peut-être même m’inspirer une once de crainte. Cela dit je me reprends très vite. Je ne suis pas une faible chose. Je supervise les recherches dans ce département et j’ai déjà vu tellement d’horreur et fait face à un certain nombre de cobaye violent et dangereux… Alors non je ne me laisserais pas démonter par La Santa Muerte mais je réalise juste qu’elle porte peut-être trop bien son nom.

Sans la quitter du regard je tends la main pour attraper une compresse propre et m’en servir pour nettoyer mon visage. Cette femme… je n’ai encore jamais rencontré de cobaye comme elle et même si je suppose qu’une partie de ses menaces ne sont rien d’autres que du bluff, je sais qu’elle est sérieuse sur ses intentions de me tuer à la moindre occasion. Il va me falloir agir avec beaucoup de prudence et en même temps cette hargne et cette fougue force l’admiration. Je comprends mieux pourquoi elle est la candidate parfaite. Elle est résistante et elle saura survivre aux expériences que je lui réserve.
« Tu mangeras après l’examen pour ne pas fausser les résultats. »
Ma voix tremble légèrement à cause de l’émotion mais je me reprendrais très vite et puis je ne peux pas me permettre de paraitre faible devant elle.
« Je vais commencer par te faire une prise de sang et écouter ta respiration ainsi que ton cœur battre. Ensuite tu seras placée en observation. »
Après bien sûr que je lui aurais injecté le fameux vaccin que je viens de peaufiner et dont je dois tester les effets sur elle. Je déglutis et ajoute :
« Tu mangeras quand tu seras en observation. Si quelques choses en particulier te fait plaisir ou envie, je me débrouillerais pour te l’obtenir. »
Parce que je veille au bien être de mes cobayes. Leur condition physique est déterminante pour le bon déroulement de l’expérience.

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Désormais, la Santa Muerte avait un regard qui n'avait plus, l'espace d'un instant, une lueur haineuse mais plutôt orgueilleuse. Elle fixait la scientifique avait une attitude fière et hautaine, l'air de dire "Et tu n'as encore rien vu !". C'était assez ironique, compte tenu de la situation. En effet, c'était ELLE qui était muselée comme une bête, ELLE qui était en position de faiblesse. Et pourtant, c'est bien ELLE qui avait fait reculer son bourreau, libre de ses mouvements, même d'un pas. Elle s'autorisa même un léger sourire, afin d'humilier un peu plus la scientifique :

<< On fait un peu moins la maligne, hein ? Tu penses peut-être que tu as le dessus parce que je suis attachée mais bientôt, je t'assure que tu ramperas devant moi, me suppliant d'épargner ta misérable vie. >>

La cobaye avait craché ses derniers mots avec du mépris dans la voix, comme si Miya elle-même ne méritait pas que l'illustre (et modeste !) personnage qu'était la Santa Muerte lui adresse la parole. Suite à cela, elle se mit à bouger comme une forcenée, tentative désespérée pour se défaire de ses liens. Bien que la jeune femme savait que c'était en vain, elle n'abandonnait pas. Plutôt crever que de montrer, ne serait-ce qu'un seul signe de soumission, voir de faiblesse. Son égo démesuré ne s'en remettrait jamais. Évidemment, elle s'essouffla peu après, la fatigue de tout ce qu'elle avait endurée ne lui permettant pas d'avoir la force qu'elle voulait. Elle cracha une nouvelle fois en entendant l'autre ouvrir sa gueule. Et sa réponse ne tarda pas à fuser :

<< Tu n'es pas en position de me donner des ordres ! Ce n'est pourtant pas bien compliqué, tu vois. MOI pas obéir à TOI. Je ne peux pas faire plus simple. Alors je te conseille de me servir quelque chose au lieu de ne servir à rien ! >>

Rien que de prendre la scientifique pour une conne lui donna plus d'assurance et son sourire satisfait ne quittait plus son visage. Sa personnalité de gamine capricieuse faisait surface et tant qu'elle n'aura pas ce qu'elle voudra, elle continuera dans cette voie.

<< Essaye, juste essaye. Et cette salle deviendra ton tombeau. >>

Elle avait prononcé cette phrase froidement, une lueur de défi dans les yeux. Tout en regardant Miya, elle fit grincer des dents, comme pour lui rappeler sa menace de s'occuper d'elle avec ses dernières. Et nul ne peut douter de son sérieux. Bien qu'elle savait qu'elle allait être sûrement plus harnachée (si c'était encore possible) afin qu'elle ne mette pas sa parole à exécution, elle n'avait pas peur. Au contraire, cela prouverai à quelle point on peut la craindre et à juste titre. Sa haine et son mépris n'avait d'égale que sa fierté et son arrogance.

<< Ce qui me fait plaisir ? Ce que j'ai envie ? Tu es stupide ou quoi ? Jamais je ne l'obtiendrai qu'en souillant mes mains du sang impure qui coule dans tes veines. Ça prendra le temps qu'il faudra, mais j'y arriverai. Et ce jour-là, je t'assure que même si j'en crève, j'irai jusqu'au bout ! >>

Derrière cette menace voilée, une chose se brisa en elle. Le peu d'humanité qui lui restait.

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❝ Miya feat @La Santa Muerte ❞

Young wild and beautifulDécidément, c’est la première fois que j’ai à faire à une cobaye comme elle. Je pensais les femmes beaucoup plus douces mais la Santa Muerte est une véritable furie qui malgré sa position de faiblesse, possède l’art de renverser la situation. Je sais pourtant qu’elle ne peut rien me faire ainsi attachée. Tout ça ce ne sont que des menaces en l’air. Si elle pouvait me faire le moindre mal, elle l’aurait fait depuis longtemps. J’ai beau me le répéter, je n’arrive pas à l’intégrer ni à ignorer ce nœud que j’ai à l’estomac. Ni ça, ni ses crachas, ses paroles blessantes, humiliantes, violentes… ses menaces qui sont bien réelles. Pourtant ce n’est pas la première fois. Les hommes cobayes ne sont pas tendres non plus. Beaucoup m’ont déjà menacé de me tuer et de me violer dans un ordre différent selon les goûts mais avec elle c’est différent. Elle me terrifie vraiment et en même temps il y a comme une autorité dans sa façon d’être qui me donne envie d’acquiescer et de lui obéir.

Malheureusement je ne peux pas faire ça. Je serre les dents et essaie de paraitre la plus impassible possible alors que je réunis mon matériel, le rapprochant d’elle mais veillant à ce qu’elle ne puisse pas y accéder.
« Tiens-toi tranquille s’il te plait sinon je serais obligée de te mettre un sédatif. »
Mais je ne le ferais qu’après avoir prélevé son sang. C’est d’ailleurs par ça que je commence. Elle bouge mais ça ne m’empêche pas de lui poser un garrot avant de commencer à tâter ses veines.
« Plus tu bougeras plus ça risquera de faire mal. »
Je la préviens et tente de parler avec le plus d’assurance possible mais également d’agir vite. Heureusement que je n’ai pas besoin de beaucoup d’échantillon et les capsules sont vite remplis malgré son manque de coopération. Prendre sa tension n’est pas non plus facile ni simple et je me dispense d’écouter sa respiration. Je crois que pour cet examen préliminaire nous allons nous contenté de ça uniquement.

Avant de lui administrer un tranquillisant, je lui injecte mon vaccin expérimental puis c’est au tour de ce relaxant qui devrait la calmer un peu et la rendre moins virulente.
« Tu vois ? Ce n’était pas bien long ni horrible. »
Je lui souris en sachant que ça ne sera pas très apprécié.
« Je vais te placer en observation et tu pourras manger. »

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