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15.04.20 1:21
Lost Souls ::
Oz
Oz
Say Cheese : Lost Souls Tumblr_oszqpr08u81v7vzr3o3_540
Avatar : Oh Hee Jun
Crédits : Suture
Pseudo : Suah
Messages : 119
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Age : 24 ans
Statut : Veuf. Attiré par une scientifique timbrée qui ne veut que sa peau mais il n'ose pas se l'avouer parce qu'il préférerait mourir plutôt que d'avoir un quelconque sentiment positif envers ces monstres.
Aile : Sud
Date d'inscription : 08/09/2019
DC : Lee Jisoo
I'm still fighting like a warrior!
https://theexperiment.forumactif.com/t304-oz
Lost Souls ft Nobody

I hate myself for being such an asshole, I'm so sorry I just want to be free, I'm a bad guy, can you hate me, please ? I don't deserve your attention.

Un jour de plus dans cet enfer, combien de temps est-ce qu'il allait encore pouvoir tenir ? Il n'en savait rien mais autant dire qu'il était convaincu qu'il était entrain de devenir fou. Sa peau ne faisait que marquer un peu plus dû au fait qu'il ne faisait que se battre avec les autres cobayes comme pour se prouver à lui-même qu'il était encore vivant. Et les expériences sur son organisme n'arrangeait rien à tout ça. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il avait beau se battre, se rebeller ou même faire ce qu'il voulait, il n'arrivait à rien. Tout se soldait par un échec puisqu'il finissait toujours par passer une nouvelle journée à se réveiller dans cet endroit froid, aussi froid que son cœur. Se réveiller en sursaut après un nouveau cauchemar, avoir encore cet impression d'être trempé et que l'eau s'était infiltré dans ses poumons. Il étouffait, il coulait et tout devenait noir autour de lui, c'était toujours la même chose. Et dans cette situation, il finissait par serrer dans sa paume, son seul bien, son collier. Il prétendait toujours que ça allait, essayant de se convaincre avec lui-même que ce n'était rien, qu'il n'aurait pas dû se permettre de dormir aussi profondément. Il se le reprochait à lui-même avec cette foutue habitude de se mordre la lèvre jusqu'à finir par en saigner parce que ça l'angoissait.

Il avait envie de craquer, de pleurer juste un bon coup mais il intériorisait bien trop pour y arriver. De toute façon, ce n'était pas son genre. Oz était bien trop fort pour se permettre ça. Autant dire qu'il se détestait lui-même. Il se rabaissait à draguer ces fichus scientifiques dans l'espoir de pouvoir s'en sortir. Priant chaque jour pour que l'un d'eux puisse finir par être charmé par lui. Alors que tout ce qu'il voulait, c'était être libre, pouvoir être maître de ses propres décisions. Juste voir la lumière du jour, ça lui paraissait irréel. Et pourtant, c'était de ce genre de petites choses dont il rêvait secrètement alors il continuerait à faire les yeux doux à ces fichus scientifiques juste dans l'espoir de se barrer d'ici. Le jeune homme était convaincu qu'un jour, il finirait par quitter cet endroit et si il venait à mourir avant alors il ne regretterait pas de s'être battu jusqu'à la fin.

Personne dans les parages, c'était le moment parfait pour se permettre de souffler un peu et laisser redescendre toutes ses pensées qu'il avait en lui. Absolument pas des pensées joyeuses. Appuyé contre un des murs du dortoir, il semblait tenir le côté droit de sa taille qui le faisait toujours autant souffrir quand on finissait par le frapper en retour. Il avait une plaie assez mal cicatrisé et autant dire que c'était horrible de supporter cette fichue douleur. Et pourtant, c'est comme si il se fichait bien qu'elle saignait à nouveau sous cette blouse. Voilà que pour une fois, il s'était permit de pleurer, enfin, il ne se l'était pas vraiment permit, les larmes avaient coulés seules, non pas à cause de la douleur mais parce qu'il voulait mourir cette fois. Tout abandonner. Se laisser mourir et ne plus avoir à souffrir une seconde de plus. C'était la première fois qu'il pleurait au sein de cet endroit et pourtant, il avait cette impression que ce n'était pas la première fois qu'il ressentait ça.

Il s'était laissé tomber contre le sol tandis que ses larmes se faisaient de plus en plus nombreuses. «Arrêtes d'être minable Oz, t'as pas le droit d'être faible si tu veux survivre. » avait-il finit par crier à lui-même en finissant par mettre un coup de poing dans le sol. Il se pensait seul et pourtant, il venait de croiser le regard d'une autre personne.
©️crack in time

15.04.20 2:22
Re: Lost Souls ::
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Lost Souls ft those who remains


J'aimerais dire que ce n'est qu'un jeu et que l'imaginaire, que cette sensation vient de l'inspiration soudaine alors qu'elle vient de la réalité et qu'elle est souffrante. C'est une douleur étrange, silencieuse et ingérable. De mettre des mots qui n'ont l'air de rien font du bien.


Cette ambiance lourde. Étouffante. Quelque chose aujourd’hui semblait peser sur son torse au point où il cherchait la cause, s’imaginant le poids immense peser sur lui. Il était las. Lourd. Après presque une décennie en ces lieux, quelque chose avait changé en lui. Une certaine distanciation. Comme si le monde était devenu irréel. Il était là sans vraiment l’être. Le monde entier se retrouvait face à lui, de l’autre côté d’une fenêtre dont le verre était incassable. La vie passait et il restait là à la contempler. À n’être qu’une fourmi parmi tant d’autre. À errer sans but et sans vision. Est-ce que c’était vraiment là qu’il allait finir ses jours? À répéter encore et encore les mêmes mouvements, les mêmes insultes, les mêmes pas. Une routine diabolique, où le matin et le soir se mélangeaient, se confondaient jusqu’à ce qu’il ne sache plus où il en était. Il devenait petit à petit un robot qui réagissait automatiquement. Qui mettait un pied devant l’autre puisque c’était dans son programme. D’avancer, encore et toujours, parce que ainsi va la vie. Parce que c’est comme ça que la vie se fait et que c’est ainsi qu’il fallait continuer. Essayant de ne pas trop regarder en arrière. De toute façon, il n’y avait plus rien à y contempler. Le passé lui avait filé entre les doigts depuis bien longtemps déjà. Parfois, quand il allait au lit, il avait l’impression de soudainement se réveiller. De réaliser qu’il se trouvait bien là, entre ces murs. Qu’il n’était rien. Qu’il ne valait rien. Que le monde entier se moquait de son existence et que peu importe ce qu’il allait faire, personne ne saurait son nom, un nom que lui-même ne se souvenait plus. Une envie qui ne le lâchait plus, celle de s’agenouiller au sol et de pleurer. Pleurer jusqu’à ce qu’il n’y ai plus aucune larme encore présente au fond de ses yeux. Pleurer jusqu’à ce qu’il en tomber d’épuisement et s’oublier dans une nuit, dans les rêves, en souhaitant que son sommeil dur des semaines et des semaines. Parce que autre que dormir, qu’est-ce qui lui apportait de la joie, ces dernières années? Et si dès demain il rendait l’âme sur l’une de ces tables stériles, qui serait là pour le regretter?  


La réalisation de n’être qu’un engrenage dans un rouage bien plus complexe était terrifiante. De savoir qu’il avait beau hurler à s’en défoncer les poumons, s’ouvrir le torse pour s’en sortir le coeur, gratter les murs jusqu’à en faire tomber ses ongles et saigner ses doigts, faire une scène, briser tout, rien ne changeait. Comme le condamné qui marchait vers la corde, Zero se traînait difficilement dans ces couloirs trop blanc, trop éclairé, trop écoeurant.  Une routine empoisonnée qui le faisait mourir à petit feu, sous les regards moqueurs de ceux qui jouaient avec eux comme s’ils n’étaient que de vulgaires poupées. Sa respiration était difficile. Les poings serrés, il les sentait trembler alors que, pour une fois, il vivait cet espèce d’éveil face à la vie alors qu’il déambulait aux yeux de tous. Il avait besoin d’être loin. D’être seul. Réprimant les larmes brûlantes qui rougissaient déjà ses yeux. 


C’est là qu’il croisait Oz. Revenant vite sur ses pas, de peur de se faire prendre sur le fait de cette faiblesse qu’il n’arrivait pas à cacher. Plaquant une main sur son visage pour couvrir sa bouche et le bruit des reniflements qu’il avait. La voix du cobaye lui parvint, cependant. Des paroles qu’il s’adressait à lui-même, mais qui semblaient résonner avec la façon de penser de Zero. À vouloir rester fort, ils ne faisaient qu’empirer. Ils rouillaient tous lentement de l’intérieur. Et si ça continuait de cette façon, ils tomberaient tous comme des mouches. Il laissa lentement glisser sa main de son visage, puis décida de s’avancer vers Oz. Inutile de se cacher. Ils étaient tous dans la même situation. Ils étaient tous ici. Il inspira par la bouche avant de renifler et s’approcha de l’autre, se jetant presque à genoux devant lui pour passer ses bras autour des épaules de l’autre cobaye, incertain de qui avait le plus besoin de se faire serrer dans les bras de l’autre. Voulait-il le réconforter ou lui-même en avait-il besoin. « T’es pas minable. » marmonna-t-il doucement. 

©️crack in time
16.04.20 12:20
Re: Lost Souls ::
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J'aimerais dire que ce n'est qu'un jeu et que l'imaginaire, que cette sensation vient de l'inspiration soudaine alors qu'elle vient de la réalité et qu'elle est souffrante. C'est une douleur étrange, silencieuse et ingérable. De mettre des mots qui n'ont l'air de rien font du bien.


L’explosion de l’aile Ouest avait provoqué par mal de dégât et avaient laissé des plaies sur le corps de Diamond mais ce n’était pas ça le pire. Ce laboratoire c’était le seul lieu qu’elle connaissait, elle le parcourait souvent et le voir dans cet état c’était dur pour elle. Dire que beaucoup de ses amis auraient pu perdre la vie avait réveillé cette angoisse en elle, celle de les perdre pour toujours. Il n’était pas rare qu’elle ait ce besoin de voir Rain réveillé ou endormi, qu’elle ait besoin de voir Blue, Stella, Angel et tellement d’autres cobayes. Un soupir passa la barrière de ses lèvres alors qu’elle se dirigeait vers l’aile sud sans vraiment regarder où elle allait, elle avait juste besoin de marcher pour se changer les idées, pour oublier à quel point leurs vies étaient menacées. Oui, elle trouvait ça toujours excitant quand elle souffrait, quand la douleur lui faisait comprendre que, oui, elle était en vie.  Les cicatrices sur ses poignets témoignaient de ce besoin qu’elle avait ressenti à une époque et qui, comme si elle était habituée à cette drogue, lui avait fait en vouloir toujours plus. Cette jeune fille forte qu’elle était aujourd’hui n’avait pas toujours était là, en se réveillant ici, elle avait été tellement apeurée, elle n’avait plus aucune envie. Les choses avaient changé depuis mais la gamine qu’elle était en arrivant ressortait parfois sans qu’elle ne comprenne pourquoi. Cependant, elle refusait de laisser ses larmes couler, elle s’était promis de ne jamais plus leur montrer qu’elle pouvait se montrer faible et fragile. Le regard à moitié vide, elle déambulait dans les couloirs, quittant que l’aile Ouest pour arriver dans l’aile Sud. Elle avait été beaucoup moins touchée que la sienne. Elle continua de marcher, ne prêtant pas attention aux autres cobayes qu’elle pouvait croiser jusque-là. Un bruit, un seul, attira son attention.
Elle s’arrêta puis regarda la scène qu’elle avait sous les yeux. Dissimulée derrière l’angle d’un mur, elle observait un autre cobaye taper son poing contre le sol tandis qu’un autre de leur camarade de fortune était dans les parages. Elle était assez loin quand même mais elle l’avait entendu crier, elle avait entendu ses mots. Elle secoua la tête, comme pour se ressaisir. C’était la première à mener la vie dure aux employés du laboratoire mais, avec ses semblables, elle avait ce besoin de les aider, d’être là pour eux. Elle voyait cet autre garçon s’approcher pour le prendre dans ces bras. Elle n’entendait pas ce qu’ils se disaient, elle aurait aussi très bien pu faire demi-tour ais elle sentait la détresse qui émanait d’eux, elle ne put s’empêcher de les approcher. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien leur dire ? Elle ne pouvait pas s’approcher avec un grand sourire et raconter des bêtises pour amuser la galerie ou même juste parler jusqu’à ce qu’ils en aient marre. Elle savait que ce serait mal venu. Elle savait que chacun d’entre eux finissaient par craquer et qu’ils devaient continuer de se soutenir, sans relâche, ils ne devaient pas leur faire ce plaisir. Elle arriva à leur hauteur, s’accroupissant pour être à leur niveau avant de poser ses mains sur leurs dos, sentant leur tristesse en voyant leurs larmes couler sur leurs joues. « Les seuls minables ici c’est eux, en plus d’être minable ils sont lâches parce qu’ils tiendraient pas un jour à notre place. On n’est pas minable. » Sa voix était douce tandis qu’elle parlait de cette généralité. Elle se pencha, approchant sa tête de la leur, essayant de leur offrir un sourire rassurant mais on pouvait aisément sentir qu’elle était sur le point de craquer, elle aussi mais elle se le refusait. Non seulement elle se le refusait depuis qu’elle avait commencé à se rebeller mais aussi parce qu’elle sentait que les deux garçons avaient besoin d’une épaule sur laquelle s’appuyer et si pouvait l’être alors elle le serait. « On n’est pas minable. » Répéta-t-elle comme pour s’en assurer et se rassurer.

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09.05.20 20:15
Re: Lost Souls ::
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I hate myself for being such an asshole, I'm so sorry I just want to be free, I'm a bad guy, can you hate me, please ? I don't deserve your attention.

Pourquoi il avait toujours cette impression de suffoquer ? Il avait passé sa main sur son cou comme pour vérifier que rien n'était là pour obstruer sa respiration. Oz savait très bien qu'il n'avait rien mais c'était une habitude contre laquelle il ne pouvait aller. C'était comme prendre son téléphone en se levant le matin pour certains et bien lui, c'était de toucher à sa gorge. C'était toujours la même chose depuis qu'il avait ouvert les yeux ici. Il avait vérifié que ses vêtements n'étaient pas trempés. Ils ne l'étaient pas, c'était encore son cauchemar qui refaisait des siennes. Quand est-ce que ça allait s'arrêter ? Pourquoi il faisait toujours le même cauchemar ? Il n'arrivait pas à comprendre et ça ne faisait que contribuer un peu plus à sa peur de l'eau. Enfin, il se devait de la garder cette fichue peur pour qu'on ne l'utilise pas contre lui. Il était encore trop faible, il fallait qu'il devienne bien plus fort si il voulait sortir d'ici un jour. Être unit ne l'aiderait pas, dans ce genre de situation, c'était les plus faibles qu'on devait sacrifier. Devoir sacrifier une vie pour la sienne, voilà quel être détestable, il était devenu.

Ce n'était pas nouveau qu'il se haïsse, il détestait tout chez lui, à tel point qu'à cause de ça, il menait la vie dure aux autres, ne prenant même pas en compte le fait que les autres puissent aussi souffrir. Il ne tendait la main à personne, trop préoccupé par ses propres problèmes, il se voilait la face. La douleur de ses blessures à côté des sentiments haineux qu'il avait contre lui-même, ce n'était rien. Un bon nombre de fois, il avait espéré que tout ceci ne soit qu'un mauvais rêve du quel il se réveillerait une bonne fois pour toute mais non. Il se retrouvait toujours ici, coincé entre les murs pleins de moisissures qui empestait son air. D'ailleurs, il n'arrivait plus à s'y faire à cette odeur d'humidité, sûrement qu'elle allait finir par lui causer des problèmes respiratoires au fil du temps. Enfin, peut-être que si ça devenait trop grave, il finirait par mourir et donc par ne plus avoir à ressentir ça. Il essayait de ne pas être trop bruyant pour ne pas porter l'attention sur lui parce que même triste, il avait beaucoup de fierté pour laisser quelqu'un le voir comme ça.

Visiblement, c'était mission impossible parce qu'il avait entendu du bruit qui l'avait fait relever la tête. Il était venu essuyer ses larmes rapidement même si il ne parvenait pas à arrêter de sangloter tout de suite. Qui est-ce que c'était ? Un scientifique ? Ou un cobaye qui venait se venger après que Oz lui en ait foutu une ? Parce que oui, ça arrivait assez fréquemment en vrai vu qu'il adorait s'apporter des ennuis tout le temps. Et s'en prendre aux autres, c'était aussi une manière de se prouver à lui-même qu'il était vivant et surtout de décompresser un peu. La violence était la seule chose qui arrivait un tant soit peu à le calmer.

Il avait finit par apercevoir ce qui semblait être une silhouette féminine, c'était sûrement elles qui lui faisait le plus de peine même si il se gardait bien de le dire. Elles prenaient aussi cher que les hommes présents au laboratoire. Et d'une certaine façon, ça lui faisait mal de les voir souffrir de la sorte. Peut-être parce qu'il voyait leurs visages à la place de celui de cette fille dans ses cauchemars. Elle s'était rapprochée de plus en plus et il n'avait pas eu la force de se relever pour partir. C'est comme si pour une fois, il avait besoin de chaleur humaine, de quelqu'un qui puisse le réconforter même juste l'espace de quelques secondes. «Tu ne devrais pas prendre n'importe qui dans tes bras comme ça... » avait-il finit par glisser. Après tout, il pouvait se montrer dangereux et baisser sa garde ici n'était jamais de bonne augure.

Et pourtant, il avait finit par prendre doucement cette fille dans ses bras laissant tomber sa tête sur son épaule. Il n'avait besoin que de quelques minutes, juste le temps de reprendre ses esprits. «Les lâches finissent toujours par partir les premiers. » Oh ça oui, et il les tuerait de ses mains. «Tu sais, t'es pas obligé de faire semblant. » Lui, était bien à bout et il espérait d'ailleurs que ça n'arriverait plus jamais. Le japonais avait finit par la lâcher pour se reculer, voilà qu'il reprenait enfin contenance. Même si son air détaché habituel n'était pas là pour une fois. «Je suis désolé que t'ai eu à voir ça... euh... C'est quoi ton nom ? » Il essayait de faire passer la chose, ne pensant pas à ce moment gênant qui venait d'avoir lieu tout en serrant son collier dans la paume de sa main. Oz venait de détailler son interlocutrice, il l'avait déjà vu au réfectoire mais autant dire qu'il ne lui avait jamais adressé la parole, en même temps, il n'était pas là depuis très longtemps. «Qu'est-ce que tu fous dans cette aile ? » Cela n'avait pas l'air très gentil mais autant dire qu'il ne faisait pas dans la finesse, son air bourru ne le quittait pas du tout. Mais si il ne se trompait pas, elle ne pouvait pas venir ici aussi librement.
©️crack in time
30.08.20 16:11
Re: Lost Souls ::
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J'aimerais dire que ce n'est qu'un jeu et que l'imaginaire, que cette sensation vient de l'inspiration soudaine alors qu'elle vient de la réalité et qu'elle est souffrante. C'est une douleur étrange, silencieuse et ingérable. De mettre des mots qui n'ont l'air de rien font du bien.


Comment faire bonne figure quand les angoisses reprenaient le dessus ? Diamond était connue ici pour être une vraie tête brulée, à endurer la douleur avec plaisir et pourtant… Pourtant elle avait peur. Elle avait ce besoin de sentir qu’elle était vivante, qu’elle était là. Elle avait besoin de s’assurer que les cobayes qu’elle connaissait et aimait allaient bien. La jeune femme avait besoin de marcher pour oublier, pour oublier comment leur vie était menacée ici, combien elle avait eu peur de perdre ceux qu’elle aimait dans ce laboratoire. Elle souffla alors qu’elle arrivait sur l’aile sud, voyant un spectacle qui fit serrer son cœur. Diamond, c’était cette fille qui courait vers le danger mais qui se sentait triste lorsqu’elle voyait un autre cobaye au plus mal. Elle s’était approchée de lui pour le prendre dans ses bras. Oui, il pouvait se montrer être dangereux mais, malgré ça elle ne pouvait pas faire autrement et elle n’avait pas défait son étreinte même si sa remarque aurait pu l’effrayer. Elle devait le dire : ils n’étaient pas minables ! « Tout ce qui peut m’arriver à prendre quelqu’un dans les bras ne sera pas pire que ce qu’il se passe dans ce laboratoire. » Triste vérité à laquelle il fallait se faire malheureusement. Elle le laissa la serrer dans ses bras, passant une main dans son dos pour attester de sa présence jusqu’à ce qu’il ait eu assez de réconfort. Elle pinça ses lèvres à sa question, ne sachant pas si c’était vrai mais elle fronça les sourcils lorsqu’il lui dit de ne pas être obligé de faire semblant. Pourquoi disait-il ça ? « Je ne fais pas semblant. » Assura-t-elle alors qu’il se détachait finalement, un air plus confiant soudainement sur le visage. Elle lui fit un sourire en secouant négativement la tête. « On a tous besoin de relâcher parfois, si tu veux venir me voir quand ça ne va pas, n’hésite pas. » Assura-t-elle sans se défaire de son esquisse. Elle ne voulait pas se laisser abattre, elle ne voulait pas que quelqu’un mette sa peine de côté pour la rassurer. Elle n’avait pas le droit, elle voulait les aider comme Rain l’avait aidé. « Sinon je m’appelle Diamond, mais tout le monde m’appelle Dia, et toi ? »
La jeune cobaye le vit serrer quelque chose dans sa main mais si elle pencha la tête sur le côté, curieuse, elle ne lui demanda pas ce que c’était. Elle passa sa main dans main dans ses cheveux pour les remettre en arrière avant d’hausser les épaules à sa question. Le fait qu’elle découvre son visage dévoiler les blessures qu’il y avait dessus. « Je me sentais pas bien, inquiète suite à l’explosion dans mon aile alors j’ai marché. Si je dois être punie, tant pis, ce serait pas la première fois et ça m’empêchera pas de recommencer. Ils savent que rien ne m’empêchera de n’en faire qu’à ma tête. » Elle refusait d’être de ces cobayes dociles, de leur faire croire qu’elle avait baissé les bras. Elle ne voulait pas leur faire ce plaisir puis elle avait besoin de ces punitions. Elle croisa les bras sous sa poitrine, un sourire en coin étirait soudainement ses lèvres alors qu’elle faisait un clin d’œil au cobaye face à elle. « Il faut leur mener la vie aussi dure que eux, tu ne crois pas ? On a bien le droit de s’amuser même s’ils ne sont pas d’accord, non ? » Soudainement, toute sa contrariété avait été oublié pour un temps alors qu’elle faisait ce constat. Elle prenait bien trop de plaisir à mener les surveillants ou les scientifiques en bourrique pour s’arrêter de sitôt.

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