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21.02.21 22:42
like if we're In the middle of the night... ft. Sun-Hi ♥ ::
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Like if we're In the middle of the night...


Parfois, la vie semblait aimer se jouer de nous. Parfois, elle s'acharnait. Parfois, on aurait même pu penser que tout cela n'était qu'un jeu, tant les situations surréalistes s'enchaînaient. Si la vie était un jeu, il était dangereux. Un jeu vicieux, malsain, dont les ficelles étaient tirées par quelqu'un. Ce quelqu'un qui se délectait de la souffrance, du malheur de tout être présent sur cette terre, inlassablement. Il prendrait plaisir à voir la douleur se rependre sur cette terre, sans jamais en avoir assez, s'acharnant sur le destin de certain, qu'il aurait sélectionné, et dont il aurait fait ses jouets. Des jouets vivants, des mannequins, des poupées, de simples numéros, parfois relégués au rang de choses, des pauvres petites choses sans âmes, vides, sans fierté, qu'il s'amusait à façonner, torturé. Si un tel être existait... Ça serait probablement la pire personne de toute l'humanité. Et ça serait aussi la pire chose qu'elle puise redoutée.

En regardant ta vie à l'heure actuelle, tu aurais eu tendance à dire que cette personne, enfin non plutôt, cette chose, devait probablement être réelle, tant tout était un véritable chantier. Depuis que tu avais atterri dans cet endroit, ce véritable enfer sur terre, le temps semblait s'être arrêté, figé. Plus rien, plus de souvenirs, plus de vie, plus de lumière... Juste des sensations étranges, des rêves... Des rêves récurrents, enfin des rêves, non des cauchemars plutôt. Pas une seule nuit ne se passait ici sans que ces flashes ne viennent te hanter. Les rares fois ou le sommeil t'emportait, sans que tu ne te fasses réveiller par ces hommes qui parfois t'emmenais, les cauchemars te réveillais en sursaut, avec violence. Tremblant, le cœur battant à tout rompre, trempé de sueur, tu finissais par te réveiller, seul, dans le noir, désemparé et complètement paniqué. Systématiquement, à chaque fois que cela arrivait, tu te sentais faible... Une pauvre petite chose fragile et paniquée. Mais qu'est-ce que tu pouvais y faire dans le fond ? Tu ne te souvenais de strictement rien. T'étais paniqué avec des foutus rêves, rêves que ton cerveau effaçait après chaque réveil. Tu tremblais comme une feuille sans savoir les raisons qui t'y avais poussé. T'avais l'impression de devenir complètement dingue, un peu plus fou chaque jour que tu passais ici, enfermé dans ce labo, cet enfer blanc, ou t'étais condamné à finir ta vie, assurément.

Ta vie, si on pouvait appeler ça une vie, se résumait à souffrir. Partout autour de toi, tous ceux que tu voyais avaient déjà abandonné. Ils étaient tous tarés, rongés par la fatigue, les expériences désastreuses effectuées sur eux, et les cauchemars. Tout cela avait eu raison de leur volonté, et certains s'étaient même mit à apprécier les diverses tortures que l'on vous infligeait. Être entouré de tout ça... Ça n'arrangeait rien pour toi, et lentement, plus les heures passaient, tu te sentais t'engouffrer, toi aussi dans les méandres de ce trou, ce puits sans fond qu'était la folie. Tu tentais de lutter, de garder la tête hors de l'eau, mais bien vite, ton cerveau te rattrapais. Il te hurlait dessus, te disais que cela ne servait strictement à rien, et que tout lâcher était la solution la plus adaptée. Parfois, tu avais tendance à le croire, parce que tu pensais... À quoi bon continuer ? À quoi bon rester lucide, alors que ta vie était vouée à voir le même jour encore et encore se répéter ? C'est vrai... Tout cela, c'était des conneries, néanmoins, t'avais rien d'autre à faire, à part essayer de continuer d'exister.

Assis dans ton dortoir, sur ton lit, enfin, si on peut appeler ça un lit, tu étais plongé dans tes pensées, comme souvent. Incapable de dire qu'elle heure il était, tu tentais, comme d'habitude, de faire le tri dans ton esprit. Des flashes te revenaient. Des brides, des morceaux sortit de leurs contextes, des trucs incompréhensibles, des choses qui semblaient être des échos très lointains du passé. Tu passais tes journées à faire ça, c'est quelque chose qui t'obsédais. Tu voulais te souvenir, tu voulais comprendre ce qu'il s'était passé, comprendre ce que tu foutais là... Mais il n'y avait rien à faire. En plus de cela, les diverses séances de tortures que tu subissais chaque jour semblaient encore plus mettre ton esprit en vrac, te faisant oublier les pauvres brides de souvenirs que tu essayais désespérément de rassembler. C'était frustrant, ça te donnait envie de tout lâcher... Quel cercle vicieux, quel merdier, dans lequel tu t'étais empêtré.

Alors que tu étais posé là, sans rien demander à personne, ta tranquillité fut troublée par une entrée en trombe, de deux infirmiers qui s'étaient jetés sur toi, comme deux brutes écervelées. Un sursaut secoua ton corps, et sans que tu n'aies le temps de voir rien venir, tu étais déjà attaché, complètement sanglé, sur une table d'opération, face à un de ces tarés de scientifiques que tu ne connaissais que trop bien. Tu n'essayais même pas de te débattre en soit, car après tout ce temps passé ici, tu avais bien pu constater que cela ne servait à rien. Fixant ce monstre en puissance qui venait de faire relever ta manche, tu respirais rapidement, bruyamment. Ton cœur battait à tout rompre, si fort que tu avais eus l'impression qu'il allait exploser. Qu'allaient-ils encore te faire subir ?  Quelle saloperie est-ce qu'ils allaient encore t'injecter ? Tu n'en savais rien... Mais le moins qu'on puisse dire, c'est que t'étais terrifié.

À chaque fois, la peur de mourir était là. Au début, tu t'en foutais, tu l'attendais, comme si elle était une délivrance. Mais non, t'avais beau dire, à chaque fois que tu sentais son souffle s'approcher de toi, toutes tes convictions tombaient, et la peur te dévorais. Attrapant une seringue emplie d'un liquide transparent dont tu n'avais aucune idée de ce que c'était, il l'approcha lentement de ton bras, et toi, pas réflexe... Tu commences à te débattre, à gesticuler, mais un coup fort, violent, au ventre, administré par un des infirmiers suffit à te faire arrêter. Sans ménagement, l'homme planta sa seringue dans ton bras, y faisant couler ce liquide inconnu comme si ce n'était rien, et rapidement, très rapidement même... Tu sens une douleur, une douleur violente, lançante, une sensation horrible, dans tout ton corps. Ça chauffe, ça brûle. Ton corps entier s'embrase, violemment, il brûle, il est secoué par des spasmes. Tes mains serrent ce qu'elles peuvent attraper. Une moue de douleur horrible déforme ton visage, alors que tu te retiens de toutes tes forces pour ne pas crier. Ton cœur s'accélère, un te fait mal tellement un tambourine. Tu souffres tellement que tu as l'impression que tu vas réellement mourir. Finalement, ta vue ce trouble, tu sens ton esprit glissé... Et rien, terminé. " Est-ce qu'il va y passer ?" , " Mais non voyons... Il va juste ronfler pendant un bon moment. Au moins, j'aurais constaté que cet antibiotique avait tout sauf l'effet escompté. " Un rire sadique s'échappant des lèvres de ce taré qui venait de te faire subir une torture comme rarement tu avais enduré, tu finis par être détaché, et trainer, inconscient jusqu'à ton dortoir, où on te balança sur ton lit, comme un déchet.

Ce n'est que quelques heures plus tard, secoué à nouveau par un cauchemar, que tu t'étais enfin réveillé, en sursaut, totalement essoufflé. Tremblant, tentant tant bien que mal de te redresser, tu tentes de te calmer. Cette fois, tu avais vraiment cru que c'était la fin. Quand tu t'étais senti partir, quand tes yeux c'étaient fermés... Tu avais cru qu'ils ne se rouvriraient jamais. Mais non... T'étais encore là, encore ici, dans le noir, coincé dans cet enfer. Te recroquevillant sur toi-même, tu fermes les yeux et tu soupires longuement. Tu tentes de te reposer, réellement, un instant, trop crevé par cette saloperie quelconque qu'ils t'avais injecté. Tu n’aimais pas dormir, mais t'en avais besoin. Juste quelques minutes... Quelques minutes...

Encore une fois, ce n'est pas quelques minutes, mais plusieurs heures qui c'étaient écoulées. Quand tes yeux s'ouvrirent enfin, un mal de tête pire que l'enfer te frappa de plein fouet, te faisant cacher ta tête dans l'oreiller. Saloperie d'effet secondaire. En voilà déjà un qui s'amenait. Ça allait être quoi la suite hein ? Bonne question... La surprise, comme d'habitude. Te redressant doucement, très doucement même, tu soupires de nouveau, et tu prends ta tête dans tes mains, soufflant un bon coup, tentant de nouveau de calmer ton corps. Mais allez savoir pourquoi, c'est précisément à ce moment là que de nouveau, deux hommes entrèrent dans la pièce, et vinrent t'attraper par les bras. " Putain, mais merde quoi, ils sont en dech' de cobayes ces cons ? Laissez moi souffler!!! " Tu penses, tandis que tu te laisses faire, pas réellement en état de te débattre avec ce foutu mal de tête qui te rongeais. Finalement, c'est dans un bureau qu'on te conduisis, et ce bureau, tu le reconnus de suite, malgré ta tête à l'envers. D'office, on t'attacha à la chaise, craignant probablement que tu ne te jettes sur la scientifique face à toi. Docile, enfin, trop out pour quoi que ce soit, tu les laisses faire, et tu baisses les yeux. Qu'est-ce qui t'attendais encore... T'avais déjà eu une sacrée dose il y a quelques heures. Elle, tu savais qu'elle était gentille avec toi, t'avais un truc particulier avec elle. Mais dans ton état, t'étais plus sur de quoi que ce soit " Bon... Qu'est-ce que ce sera cette fois ? " Tu commences, relevant les yeux vers le bureau de Sun-Hi, face à toi. " Je vous préviens... J'ai déjà pris cher, il y a quelques heures. Je ne sais pas si je suis encore capable de subir quoi que ce soit sans mourir... Je dis ça comme ça. " Ta voix rauque parait encore plus grave que d'habitude, et ton ton est sarcastique. Tu l'aimes bien, elle, plus que bien même. Tu aimes qu'elle soit si douce avec toi, et ajouté à cela, elle est tellement belle qu'elle t'éblouis à chaque fois. Mais bon... Elle reste une personne qui travaille pour ces monstres, alors toi, et bien, tu te méfiera toujours un minimum. C'est comme ça.




22.02.21 0:30
Re: like if we're In the middle of the night... ft. Sun-Hi ♥ ::
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Like if we're In the middle of the night...


La croyance du paradis et de l’enfer était un concept à mille lieu de moi, de mes pensées, de mes convictions. J’avais grandis dans un univers scientifique, cartésien, terre à terre. Il n’y avait pas de place pour ce genre de chimère, pour ce genre de fantaisie abracadabrante toutes plus folle les unes que les autres. Tout ceci n’était qu’un fait pour effrayer les esprits faibles afin, comme des moutons, de leur mettre des barrières pour qu’ils restent dans le droit chemin. Alors l’église, la religieux, Dieu, tout ceci n’avait aucunement sa place dans notre foyer où la bible était une encyclopédie. Pourtant… Lorsque je suis entrée à la Clover corps et que j’ai vu ce qui s’y passait, j’ai automatiquement repenser à tout ça.. Je m’étais dis que si l’enfer sur terre devait exister, il se trouverait forcément à cette place en cet instant. Et une partie de moi espérait que l’enfer d’un autre monde existe, pour emporter toutes ses âmes impurs qui prenaient un plaisir incommensurable à faire souffrir leur prochains. Des esprits sadiques, malades, dérangés.. Que je devais côtoyer dans mon quotidien. Loin, très loin d’être du même calibre, il était parfois difficile de s’intégrer. J’étais donc redevenu la froide et distante Sun Hi, celle des années d’école qui ne se mélangeait pas. Les rares à qui je parlais étaient ceux qui était à peu près dans le même état d’esprit que le mien. Les autres, quand je leur adressais la parole, s’était uniquement afin de m’embrouiller avec eux, de leur rentrer dedans et de déverser toute ma haine à leur sujet lorsqu’ils osaient toucher à mon cobaye, celui qui m’avais été exclusivement attribué. Malheureusement, l’exclusivité n’était que relative, et n’importe lequel de mes collègues pouvait aller s’amuser avec lui si le coeur lui en disait. C’était quelque chose qui me mettait hors de moi, que je ne supportais pas. Alors quand ça arrivait, je partais en vrille immédiatement, au point de ne presque pas me reconnaître, et je n’hésitais pas à dire ma façon de penser même si certains étaient tellement psychopathe qu’ils étaient plus effrayant qu’autre chose.. Mais il y avait des choses pour lesquels il fallait savoir se battre avec conviction, et pour celui que j’avais choisis comme mon « cobaye », je serais prête à tout… Même à risquer de finir enfermer ici comme d’autres l’ont déjà été avant moi, réduite à mon tour à l’état de jouet pour des scientifiques complètement fous pour beaucoup.

Comme beaucoup de scientifique autour de moi, je tenais à mon sujet principal, celui avec qui je travaillais en priorité. Même les plus cinglés avait leur chouchou, leur possession.. Mais pour moi, les choses étaient bien différentes. Celui pour qu j’avais fais des pieds et des mains afin qu’il me soit attribué comme cobaye était… Quelqu’un que je connaissais avant, dans une autre vie. Et dire que je le connaissais était en réalité un doux euphémisme. Il avait été mon sauveur, mon protecteur.. Et accessoirement le premier homme que j’ai aimer dans ma vie. Mon premier amour celui que je ne pourrais jamais oublier. A l’époque du lycée, alors que je subissait les moqueries, les brimades, la violence.. Il était arrivé, comme un chevalier en armure et il m’avais protéger de tout ça, comme un bouclier invisible qui empêchais le mal de pénétré trop près de moi. I avait été ma bouée de sauvetage alors que je me sentais sombrer dans cette vie qui ne faisais que m’enfoncer un peu plus vers cette terrible dépression qui gagnait du terrain jour après jour. J’étais en proie à une vrai lutte intérieur à l’époque, entre celle que l’on voulait que je sois et elle que je voulais être réellement. Mais je n’avais pas, pendant longtemps, eu le courage d’assumer qui j’étais, qui j’étais réellement à l’intérieur et à l’extérieur. Mais lui… Il l’avait vu tout de suite. Et jour après jour il s’est évertué à me donner confiance en moi, à m’encourager, me dire que je pouvais tout accomplir, que je devais prendre mon courage à deux mains et enfin devenir cette personne que je voyais réellement. Ca avait été très dur, ce fut le temps d’un long travail sur moi-même. Mais grâce à lui, j’avais réussis à me bouger, et du jour au lendemain j’étais apparue transformée. Et même lui, il avait semblé avoir l’air d’apprécié. Mais ce changement à finalement finit par avoir raison de notre amitié. Devenant populaire, j’avais eu l’impression de me disperser, et malgré moi je lui accordais moins de temps… Ou alors m’éloignais-je de lui volontairement ? Je ne savais pas réellement… Non, enfaite je le savais très bien.

Comment resté proche de quelqu’un dont on est éperdument amoureuse, alors que vous avez cette horrible sensation qu’elle ne pourra jamais vous aimez ? Que vous ne pourriez être qu’une amie et rien de plus à ses yeux ? C’est malheureusement ce que j’ai vécu avec lui, Min Jae. J’étais tombée amoureuse de lui très vite finalement, il m’avais éblouis de par ses charmes divers et variés et j’avais littéralement succombé, comme tellement de fille autour de nous l’avais déjà fait. En même temps il était tout bonnement parfait, et je me sentais privilégiée de pouvoir évoluée à ses côtés. Et lorsque j’ai changée… Je n’arrivais toujours pas à avoir la confiance en moi nécessaire pour lui avouer mes sentiments, alors que mon coeur débordait littéralement d’un amour inconditionnel pour lui. Et cet amour.. même aujourd’hui, il n’avait pas bouger, pas changer. Il m’avais marqué au point de ne pas vouloir laisser sa place, au point où je n’ai jamais réellement put aimer quelqu’un depuis ce moment-là. C’était fou, irréel, et pourtant c’était bel et bien le cas.

Lorsque je suis entrée à la Clover Corps et que j’ai vu qu’il faisait partit des cobaye.. Je n’ai tout simplement pas pu y croire. Tout ceci me semblait être une grosse blague, une caméra cachée. Et pourtant ça n’avais été que l’horrible et pur vérité.. Deamon, c’était le nouveau nom qu’il portait ici. Et biensur, comme tous les autres cobayes il n’avait plus aucun souvenir de sa vie passé avant d’entrer dans le labo. Chaque fois que je le voyais c’était pour moi une véritable torture. Je ne pouvais rien lui dire, et en parallèle je devais le regarder souffrir, complètement impuissante. J’avais espéré qu’en faire mon cobaye attitré arrangerait les choses, mais même si elles s’étaient plus ou moins calmé, cela n’empêchais pas ses tarés d’affluer sur lui. Alors je me battais, je me battais encore et toujours pour lui. Il n’en savait rien, et il n’avait pas besoin de le savoir. A notre premier séance ensemble, j’ai bien cru que j’allais fondre en larme, cela m’avais beaucoup coûté de faire comme si je ne le connaissais pas.. Et la seule chose que je pouvais faire de mon côté était de me montrée gentille avec lui, attentionnée, essayant d’être le moins invasive et la plus douce possible. Mes expériences ne requerraient quasiment jamais de devoir faire souffrir un cobaye, et quand cela arrivait, je m’en rendait littéralement malade, encore plus si c’était lui. Je voulais le sauver… Tellement le sauver… Je voudrais pouvoir lui renvoyer l’ascenseur, le protéger comme il l’avait fait pour moi à l’époque. Je voulais devenir son bouclier… Et même si ce bouclier avait de nombreuses failles, je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour arranger les choses.

Relisant mes notes dans la salle de repos, alors qu’il commençait à se faire tard et que la plupart des autres scientifiques étaient partis, j’entendais au loin quelques collègues parler. Il s’agissait d’un groupe qui, pour la plupart prenaient un malin plaisir à faire souffrir leur cobaye, qui n’était réellement pour eux rien d’autre que des objets facilement remplaçable au pied levé. J’en entendais un en particulier qui captais mon attention.. Principalement car il parlait d’une expérience qu’il aurait fait sur Daemon plus tôt dans la journée. Complètement en alerte mon sang ne fit qu’un tour. Et j’étais à deux doigts de bondir sur mes jambes en lui balançant ce que j’avais sous la main à la figure… Mais je me retenais, j’avais toujours peur que, si j’y allais trop fort, on finisse par s’en prendre directement à lui pour se venger de moi, et ça je ne le permettrais pas. Par contre ce qui m’inquiétais, c’est que dans un fou rire, il avait annoncé qu’il était sur le point d’y retourner afin de lui injecter un nouvel essai, en espérant que cette fois ce soit la bonne, sinon tant pis il y passerait et il devrait en trouver un autre… Je dû faire preuve d’un immense self-contrôle à ce moment précis pour ne pas exploser littéralement. Essayant de respirer calmement, je me levais, et alors que je marchais vers la sortie, je fis exprès de renverser mon café bouillant sur lui. « Oops excuse moi, je suis vraiment maladroite des fois. » Lui dis-je simplement avec une moue faussement contrariée. Il s’énervait, mais je l’avais laisser bien vite dans son coin à s’énerver tout seul. De mon côté j’avais des choses bien plus urgentes à faire.

Il était hors de question que cet enfoiré fasse du mal à Daemon, j’avais donc pris la décision de rester sur place, aussi longtemps qu’il le fallait, pour le protéger, pour ne pas qu’il ai à subir les assauts de ce taré une nouvelle fois aujourd’hui. Alors que j’étais dans mon bureau, j’avais demandé à ce qu’on aille me le chercher pour me l’emmener directement là où je me trouvait. Je n’avais aucune expérience de prévue, j’allais devoir improviser, la seule chose que je voulais actuellement, c’était le sauver, et m’assurer qu’il aille bien. Alors que j’attendais son arrivée, mon coeur tambourinais à tout rompre dans ma poitrine, j’avais peur, j’étais stressée de l’état dans lequel je pourrais potentiellement le retrouver.. Toute cette situation était réellement entrain de me tuer à petit feu, et bien entendu de son côté, il n’avait conscience de rien.. Et ça valait peut-être mieux ainsi. Lorsqu’il pénétra enfin dans le bureau, mon coeur rata un battement. Instantanément, je pouvais lire sur son visage qu’il était mal.. Et je sentais tout mon corps bouillonner de rage. Je ne savais pas combien de temps j’allais encore pouvoir tenir avec tout ça.. Si ça ne tenais qu’à moi je serais partit depuis longtemps.. Mai si était hors de question pour moi de partir sans lui… Alors qu’il s’installait, on l’attachait comme la plupart du temps. La sécurité des scientifiques était primordiale, mai le voir attacher comme ça tel un chien qu’on voudrait empêcher de mordre.. Était vraiment un crève coeur. Une fois que nous étions seuls, sa voix raisonna dans la pièce, et ses mots ne firent qu’achever un peu plus mon pauvre organe meurtrit par cette situation désastreuse. J’avais envie de me jeter sur lui, de le prendre dans mes bras, de lui dire à quel point j’étais désolée de ne pas réussir à le protéger mieux que ça… Je m’en voulais tellement que j’avais la sensation d’être prise à la gorge et de suffoquer littéralement. « Rien, ne t’inquiète pas. Ce soir je voulais juste faire le point sur nos dernières séances. Et vérifier.. Que tout allait bien. » A demi-mot je lui avouais que je m’inquiétais pour lui, et que je voulais m’assurer de son état de santé général. j’essayais toujours de rester neutre et professionnelle, mais avec lui c’était mission impossible, mes émotions à fleur de peau finissaient toujours inexorablement par prendre le dessus sur ma raison. Et je me montrais au final plus que gentille avec lui, plus qu’un scientifique ne devrait l’être avec la distance affective qui doit le séparer de son cobaye.

Lentement je me levais. Je venais me placer sur la chaise à ses côté et me tournait pour lui faire face. Je le regardais un moment et je faisais tant bien que mal ce que je pouvais pour réussir à garder une contenance alors que j’avais tant d’émotions qui me submergeaient en même temps. « Est-ce que tu as ressentis des effets indésirable après notre dernière séance pendant la journée ou même la nuit ? Tu sais à cause de ce produit pour aiguiser les sens que je t’avais donné ? » Lui demandais-je, dans un dernier élan pour essayer de faire en sorte de parler de quelque chose qui ai réellement à voir avec le travail, même si en soit sa réponse m’intéressais réellement. Après tout, je n’étais jamais à l’abri que mes expériences est un impact sur lui après coup, même si je faisais mon possible pour prévenir ce genre de chose. En même temps que je lui parlais, je lui rendait sa liberté, le libérant de ses liens qui ne faisais que me rappeler cette horrible condition dans laquelle on l’obligeait à vivre. Et puis finalement, il ne fallut pas longtemps pour que mes inquiétudes me submerge de nouveau, au point de ne pas pouvoir retenir cette question qui brûlait mes lèvres et hantait mon esprit depuis que j’avais entendu parler cet abruti dans la salle de repos un peu plus tôt. « Qu’est-ce qu’il t’as fais ?…. Le scientifique Shin, qu’est-ce qu’il t’as fais Daemon ? » Lui demandais-je sur un ton sérieux et presque impatient, mon regard venant s’encrer au sien un instant, qui devait venir malgré moi trahir le sentiment d’inquiétude qui me rongeait complètement.





22.02.21 2:07
Re: like if we're In the middle of the night... ft. Sun-Hi ♥ ::
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La tranquillité. Cette sensation que jamais, ô grand jamais, rien ne pourrait vous arriver. Cette même sensation que tout être humain était obligé de ressentir, à un moment donné, comme s'il s'agissait d'un besoin vital, d'une bouffée d'oxygène, dans ce monde complètement fou, régie par des choses absurdes, qui ne cessait jamais de bouger. La tranquillité était quelque chose de totalement nécessaire à la vie, car sans elle, il était impossible d'avancer, de bouger, de continuer à vivre, sans finir par succomber. Et pourtant... Ici, cette dite tranquillité était proscrite, comme un être indésirable, à qui on ne cessait de refuser l'entrée. Ici, tout sentiment positif, apaisant, ou juste bienveillant, était étroitement surveillé, prohibé, filtré. Rien, jamais rien de bien n'arrivait, c'était impossible. Cet endroit, c'était une sorte d'enfer sur terre. Une prison, un trou sans fond, duquel on ne pouvait pas s'échapper, quand bien même on essayerait de grimper les parois qui nous empêchaient d'attendre le sommet. Ce lieu, c'est là où tous les vices semblaient se réunir, se rassembler, pour finalement, formé une sorte de zone sinistrée, une zone dans laquelle seule la haine, la douleur et le sadisme profond étaient tolérés. Finalement, c'était comme une sorte d'asile de fous, quand on y pensait. Un endroit ou tous les êtres les plus dégénérés de la société se regroupaient, un endroit parfait pour eux, pour qu'ils assouvissent leurs besoins les plus obscurs de torturer, faire du mal, même tué. Tu ne comptais plus le nombre de fois ou tu avais appris qu'un des cobayes avait perdu à vie, à la suite d'une expérience qui avait mal tourné. Tu ne comptais plus le nombre de lits vides, qui s'étaient finalement présentés autour de toi, te laissant comme un des seuls cobayes de cette aile, et te mettant directement en ligne de mire. Mais les disparitions ne t'avais jamais étonné. C'est comme ça que ça marchait ici. Vous, les cobayes, n'étiez que des consommables, des bouts de viande, des "choses" sans âmes, même plus des êtres humains. Vous étiez tels des rats de laboratoires, prêts à être sacrifiés et jeter à la poubelle, après que l'on ce soit bien servit de vous. C'était terrible, inhumain, immorale, tout ce que vous voulez... Mais c'est la vie que maintenant, depuis des années, tu menais. Le risque, la peur, la douleur... C'était ton quotidien, et cela ne semblait pas prêt de s'arrêter.

Après avoir encore une fois subi les délires vicelards de cet énergumène qui semblait prendre un malin plaisir à te torturer ces derniers temps, malgré que tu sois devenu l'exclusivité de Sun-Hi, tu t'étais retrouvé trainer dans ton dortoir, et jeter comme un malpropre, te laissant dans un état proche de la mort, pendant des heures, sans que personne ne se soucie de ton sort. Réveillé plusieurs heures après par un mal de tête cuisant, et comme si le destin s'acharnait sur toi, tu te retrouvais de nouveau trimballé, pour cette fois, finir attaché à une chaise dans le seul bureau que tu aimais réellement visiter. Un peu dans les choux, encore un peu sonné par la drogue ou autre substance inconnue qu'on t'avais injecté bien des heures pus tôt, ton regard perdu et fatigué, c'était levé vers la seule personne que tu appréciais réellement ici, la seule qui te considère comme un être humain et pas comme du simple bétail. Tu lui avais légèrement souri, et tu lui avais lancé une petite phrase, sur un ton sarcastique, tentant comme d'habitude de dédramatiser la situation, alors que tu sentais toujours ta tête légèrement cognée. Écoutant ses mots, c'est finalement soulagé que tu souris légèrement de nouveau. Comme tu t'y attendais un peu, elle ne comptait rien te faire, elle venait simplement d'encore t'éviter de te faire malmener par ces tarés qui composait presque l'ensemble du personnel, et rien que pour ça, t'avais juste envie de l'enlacer. À chaque fois que tu étais près d'elle, ton corps semblait réagir. Ton cœur se mettais à battre la chamade. Son parfum t'enivrais. Une envie irrésistible de la prendre contre toi, de la touchée, et même, de l'embrassé te tiraillais le ventre, sans que tu ne saches réellement d'où elle venait. Systématiquement, c'était pareil, et le moins, que l'on puisse dire, c'est que cela te perturbais. Tu ne comprenais rien, mais tu n’avais pas forcément envie d'aller contre ces sentiments, bien que la peur de te faire remettre à ta place de bétail soit plus que présente. Sans que ton esprit ne soit en mesure de lutter, tu laissais cette proximité venir s'installer. Tu laissais ton cœur, et ces émotions étranges te guider.

Relevant les yeux vers elle, tu écoutais ses mots, mots qui comme d'habitude étaient doux et posés, et un sourire se dessine sur tes lèvres, tirant tes traits fatigués. " Je vais bien... Ne vous en faites pas pour moi. Je suis habitué à tout ça, à forces, vous savez..."[/b] Baissant les yeux légèrement, tu soupires, sans t'en empêcher. " Des sensations étranges ? Non, pas que je sache. Je pense que je m'en souviendrais. " Tu dis, simplement, à sa demande, l'observant mieux, maintenant qu'elle était près de toi, ton cœur étant bien sûr, comme à chaque fois, transcendé par sa beauté. Désormais détaché, de cette fichue chaise qui te rappelait un peu trop ces tables d'opération où on te collait sans arrêt, tu t'étires légèrement, soulagé d'être libre, et reconnaissant envers elle, pour la confiance qu'elle t'accordais. Tu la regardais, toujours tout sourire, mais quand elle te parla de ce fameux Shin, et de ce qu'il t'avais fait... Ton sourire s'envola immédiatement, pour laisser place à une mine grave. " Je... " T'as du mal à parler. Quand tu essaies, tu te remémores cette sensation terrible qui t'avais traversé. " Je ne sais pas exactement... Il m'a injecté quelque chose, un produit translucide, j'ignore ce que c'était, mais...Juste après, mon corps tout entier m'as brûlé, comme s’il était en train de s'embraser de l'intérieur... La sensation de douleur était tellement intense que j'ai fini par tomber dans les vapes... Quand je me suis réveillé, j'avais un mal de tête atroce. C'est tout ce que je peux vous dire... " Avalant bruyamment ta salive, tu soupires de nouveau, secoué par ces événements qui étaient chaque fois difficiles de ce remémoré. Sans que réellement, tu ne réfléchisses, comme si ce geste était guidé par ton corps lui-même, tu prenais doucement ses mains dans les tiennes " S'il vous plaît... Ne le laissez pas recommencer... " Tu commences à dire, alors que ton regard venait de se planter dans le sien. " Je... Je ne sais pas ce qui arriverait, s'ils m'injectais ça de nouveau... Les sensations... Elles étaient tellement fortes... J'ai cru que c'était terminé... " Étrangement, ton assurance, tous les airs que t'essayais de te donner, tout avait disparu. Là; tu ressemblais juste à un animal apeuré. " Je ne sais pas si je pourrais tenir... Je ne sais pas si je..." Tu t'arrêtes, incapable de continuer. Ton regard, encré dans le sien, était suppliant. Tu avais beau tout faire pour jouer les durs, les garçons insensibles à la torture, tout cela s'effondrait quand t'étais à ses côtés. Ton cœur tambourinait dans ta poitrine, alors que la chaleur de ses mains dans les tiennes, te faisais encore ressentir des choses. Des choses... Comme oubliées.   




22.02.21 12:20
Re: like if we're In the middle of the night... ft. Sun-Hi ♥ ::
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Like if we're In the middle of the night...


Depuis que j’avais commencé à travaillé ici, j’avais la sensation d’avoir basculé dans un univers plongé dans les ténèbres.. Des ténèbres si profonde qu’aucune lumière ne serait jamais puissante pour la traverser. C’était un sentiment d’impuissance particulièrement douloureux qui s’emparait de moi chaque jour un peu plus. Lorsque j’avais compris ce qui se passait dans cet endroit, j’avais eu envie de tout envoyé balader, de crier au scandale.. Mais je savais très bien qu’il m’aurais été impossible de faire tomber cette organisation comme ça si facilement. Alors je suis resté, non pas parce que je faisais partit de ses sadiques au coeur de glace, mais bien parce que je faisais partit de ceux qui aimaient leur prochain et qui voulait tenter tant bien que mal de les protéger. Je savais que chaque cobaye qui passait sous mes doigts, ne passait pas sous ceux d’un autre à ce moment-là. C‘était bête, complètement idiot.. Mais j’avais cette sensation d’aider à ma manière comme je le pouvais. Et puis il y a eu ce fameux jour où j’ai entendu parler d’un cobaye en particulier. Un certain dénommé Daemon, je n’avais encore jamais eu affaire à lui, mais la description qu’en faisais certaines scientifique en ventant les traits de sa beauté me rappelais vaguement ceux d’un garçon que j’avais connu au lycée… Ce même garçon qui avait complètement changé ma vie. Et poussé par une curiosité bien trop forte pour être juste occulté, j’avais été voir ce fameux sujet qui me faisais tant pensé à lui de par sa description.. Mais je ne savais pas à quoi je m’attendais au juste, de toute façon ce n’était pas comme si, lui, pouvait se retrouver ici, c’était complètement fou et insensé.. Alors pourquoi, alors que je me dirigeais vers les dortoirs pour aller le rencontrer… J’avais cette horrible sensation que tout allait finalement basculer ? Au plus profond de moi, jusque dans mes entrailles je pouvais le sentir.. C’était sûrement fou, complètement fou et surréaliste, mais la peur me tiraillais déjà de tout les côtés alors que mes pas me rapprochaient de plus en plus.. Et lorsque j’étais entrée, lorsque son visage s’était levé vers moi.. J’avais cru mourir instantanément, foudroyée sur place par cette vision de lui, là, dans cet enfer que je commençais à trop bien connaître. Si je ne m’étais pas retenue à ce moment là par réflexe, j’aurais pu en tomber et ne plus m’en relever. C’était trop, beaucoup trop, vraiment… Trop. Non.. Pas lui.. Il ne méritait pas de subir ça.. Et il était hors de question que je reste à sans rien faire. C’est comme ça que j’ai pris la décision d’en faire mon cobaye officiel, même si, malgré tout je ne pouvais empêcher les autres de l’approcher.

Assise là à mon bureau, entrain de l’attendre avec une angoisse que je n’arrivais pas à maîtriser, je soupirais… J’étais littéralement épuisée, de toutes les manières possibles et imaginable. Les nuits étaient devenus un vrai cauchemar. Je ne dormais plus, quasiment plus, j’étais hantée par l’anxiété qui m’empêchais de fermer l’oeil, et ensuite elle était relayé par les cauchemars.. Ses horribles cauchemars, toujours les mêmes où je voyais l’homme que j’aime se faire torturer par ses esprits complètement dérangés et sans une once d’humanité. Et je me réveillais en pleurant, encore et encore.. Mon coeur avait mal, un mal que je ne pouvais soigner. Je passais un temps infini au labo, toujours à l’affût de la moindre occasion d’empêcher un autre scientifique de s’en prendre à Deamon.. Mais même comme ça, certains comme cet enfoiré de Shin, avait réussis à passer entre les mailles du filet que je m’évertuais pourtant à tendre au maximum. Je me sentais impuissante, inutile. J’avais envie de hurler, de tout envoyé valser, j’avais la sensation de devenir folle, littéralement plus les jours avançaient. Et je me noyais un peu plus, un pas après l’autre, dans une dépression profonde sans réellement m’en rendre compte. Toute cette histoire me dépassais complètement, je n’avais le contrôle d’absolument rien, et c’était plus qu’insupportable. Encore une fois, je ne savais pas dans quel état j’allais le retrouver, et je sentais que mon coeur n’était pas prêt à le voir encore une fois meurtrit et affaiblit par toutes ses conneries complètement invraisemblables qui ne devraient pourtant même pas exister.

Lorsqu’il était enfin appartut dans mon champs de vision, je ressentis un immense soulagement… C’était sûrement bête, mais rien que le fait de le voir devant moi bel et bien en vie et non à l’agonie ou mort dans un coin.. Cela me retirais un poids énorme et me faisais du bien.. Il fallait parfois se contenter de peu pour se sentir mieux. Apprécier les petites choses pour ne pas complètement sombrer dans la folie. Avec un pincement au coeur, je le regardais se faire attacher à cette maudite chaise, tel un animal qui ne devait pas s’enfuir, qui n’avait pas le droit au statut d’être humain. Encore une fois je me retenais de ne pas exploser, laissant les gens présents simplement faire le travail qu’on leur a demandé. Je sentais que j’étais à fleur de peau aujourd’hui, j’avais enchaînée de nombres heures sans jamais me reposer, et toute cette histoire avec Shin m’avais mis dans un état de rage extrême. Et me voilà encore une fois là, devant lui, avec aucune autre raison que celle de vouloir le protéger du mieux que je le pouvais avec le peu de moyen que j’avais.. Et le voir me faisais un bien fou tout comme cela me tuais. Nous avions crée un lien maintenant, établit une bonne communication, une bonne relation.. Mais lorsqu’il posait ses yeux sur moi.. Je ne voyais plus cette petite étincelle d’autre fois.. De plus, son regard ne reflétait que l’inconnu me concernant.. Il m’avais oubliée, complètement et irrémédiablement. Notre passé commun, j’en étais le dernier gardien aujourd’hui, et ce n’était pas toujours évident d’être la seule à posséder les souvenirs d’une relation passée qui avait pourtant tant compté. Je n’étais plus qu’une inconnue pour lui, une de celle du clan opposé. Et pourtant.. Il n’avait aucune idée que mon coeur lui appartenait complètement, bien malgré moi.

Malgré le sourire qui se dessine sur ses lèvres pour faire bonne figure, je sens bien qu’il va profondément mal. Tout ceci ne m’aide pas, vraiment pas à prendre du recul, à garder la distance émotionnel que j’étais sensée avoir avec lui.. Pourtant je le devrais, ne serait-ce que pour protéger un peu mieux mon pauvre petit coeur… Mais rien, rien ne fonctionnais pour ça, il était à nu, complètelent vulnérable aux agressions extérieur, et malheureusement pour lui, il y en avait une multitude. Je l’écoutais me répondre sur la question complètement bateau que je lui avais posé concernant les potentiels effets secondaires dû à notre dernière séance. Dans le même temps, j’étais venu m’installer près de lui, le libérant de ses entraves, ne supportant pas plus longtemps de le voir comme ça. Beaucoup diraient que je suis folle, après tout bon nombre de mes collègues se sont déjà retrouvé dans des conditions compliqué, à deux doigts de se faire tuer par des cobayes qui tentaient le tout pour le tout afin de s’en sortir. Mais même s’il n’était plus l’homme que j’avais connu, je ne pouvais m’empêcher de le faire une confiance aveugle. C’était risqué mais je m’en fichais, et s’il venait à me sauter au cou.. Je crois que je ne lui en voudrais même pas.. Tout ceci était finalement bien complexe à gérer. Mon coeur battait la chamade à sa proximité. Et je fus soulagé de l’entendre me dire qu’il n’avais éprouvé aucun mal après les dernières expériences que je lui avais faites moi-même subir. Mais je ne pus garder longtemps cette question qui me brûlait littéralement les lèvres pour moi. Sans m’en rendre vraiment compte, elle avait déjà fuis loin, posée bien malgré moi à celui qui était le centre de toutes mes inquiétudes.. Je voulais savoir ce que cet enfoiré lui avait fais subir, je voulais qu’il me dise s’il allait bien, je voulais qu’il me rassure… Mais hélas ce fut tout le contraire qui se produisit. Il me parlait d’un produit qu’il lui aurait injecté, et qui lui aurait fait tellement mal qu’il avait eu la sensation d’en mourir. Mon coeur se serra un peu plus… Je bouillonnais encore d’avantage.. Décidément ce Shin j’allais vraiment finir par le tuer ce n »était pas possible autrement… Je me demandais bien qu’elle chose étrange il avait bien pu lui injecter pour empoisonner son corps encore un peu plus. Ses mains prenant les miennes me ramenèrent sur terre, alors que je faisais tout pour garder contenance et ne pas exploser… Mais la suite… Non la suite je n’y étais tout bonnement pas préparée.

Sentir la chaleur de ses mains prenant les miennes fit rater à mon coeur un battement. Je ne m’attendais pas à ça si soudainement.. Mais le regard qu’il me lança, ainsi que son expression qui avait changer du tout au tout… Et surtout les paroles.. Les suppliques qu’il prononça eurent finit de m’achever littéralement. J’avais la sensation que l’on venait de m’enfoncer un poignard en plein coeur, et qu’on s’amuser à tourner la lame pour accentuer la douleur. Alors qu’il me suppliait de ne plus laisser Shin l’approcher.. J’avais l’impression de mourir, littéralement. Je l’aimais tellement… Le voir dans cet état était vraiment trop douloureux.. Et s’il savait… S’il savait à quel point je me battais pour lui au quotidien.. Mais apparemment ce que je faisais ne servait à rien.. J’étais inutile, complètement inutile et je m’en voulais à un point qui dépasse l’entendement. Je ne savais pas quoi dire, j’avais la sensation que les mots restaient coincés et qu’ils m’étouffaient complètement. Je sentis une vague de tristesse m’envahir sans ménagement, violemment, me secouant de toute part. Mes yeux s’embuèrent presque instantanément, je pouvais les sentir commencer à s’humidifier, à vouloir déverser toute cette douleur cumulée. Mais je me retenais.. Comme je le pouvais je me retenais de ne pas complètement craquée. « Daemon... » Je me rapprochais un peu plus de lui et le regardais dans les yeux. J’aurais tellement voulu le serrer contre moi à ce moment là, le rassurer, et lui dire à quel point je l’aimais… Mon coeur était définitivement fissuré. « Je te promets… Que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour l’empêcher de t’approcher… Même si je dois m’interposer entre vous je le ferais. » Et mon cerveau commençais déjà à retourner dans tous les sens comment je pouvais empêcher ce taré de venir lui faire du mal.. J’allais lui rentrer dedans, le menacé, engagée quelqu’un pour trouver des choses compromettantes.. Je ne savais pas encore quoi exactement, et même si je devais camper ici pour ne plus qu’il l’approche, j’étais prête à le faire.. Mais plus jamais je ne voulais qu’il puisse le toucher. Je libérais doucement mes mains des siennes avant de venir les poser sur son bras pour examiner l’endroit de son injection. Je pouvais voir la couleur de ses veines ressortir, ce poison avait complètement traumatisé son corps, s’était clairement visible. Inconsciemment je caressais sa peau du bout des doigts, traçant la ligne de sa veine principal en soupirant. Mes mains vinrent ensuite encadrer son visage, examinant son aspect général, alors que sa pâleur en disait déjà long. Je regardais ses yeux un peu plus profondément, essayant de voir si j’y décelais quelque chose de plus. « Est-ce que tu as toujours cet horrible mal de tête ?... » Lui demandais-je alors que, bêtement, je venais de me laisser happer dans son regard… Grossière erreur alors que me sentais trop vite me perdre en ce dernier. Je sentais un frissons entièrement me parcourir à cet instant, et le pire c’est que je n’arrivais même plus à bouger, ni à m’en détacher...





22.02.21 22:30
Re: like if we're In the middle of the night... ft. Sun-Hi ♥ ::
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Cette chose, ce truc probablement ignoble, que ce mec complètement taré avait injecté dans tes veines... Plusieurs heures avaient eut beau passé, tu arrivais encore à ressentir les sensations absolument terribles qui t'avais traversé. Tu arrivais encore à sentir là douleur, le feu, cette chaleur intenable... Au moment même où cette aiguille était entrée dans ton bras, sans ménagement... Au moment où ce liquide inconnu avait pénétré dans ton organisme... Tu avais pu le sentir se rependre en toi, tel un poison, tel une maladie extrêmement virulente, agissant immédiatement. Telle de l'eau dans une rivière, elle avait coulé en toi, parcourant tes veines, ce glissant dans les moindres recoins de ton corps déjà diminué et fatigué, et s'infiltrant loin, très loin, toujours plus loin, partout ou elle avait possibilité de passer. Immédiatement, c'est comme si, en se rependant partout en toi comme ça, elle avait commencé à te dévorer de l'intérieur. Avant la douleur, c'est la chaleur qui avait commencé à t'attaquer, te brûlant de plus en plus fort, pour finir par tellement te mettre en feu que tu eus l'impression que ton corps tout entier était en train de ce consumé. La douleur s'était finalement jointe à la fête, et là, et bien, c'était terminé. Autant, t'étais plutôt habitué à ce qu'on t'injecte toute sorte de saloperies, toutes plus nocives les unes que les autres, autant là, c'était vraiment pire que tout, la pire sensation que tu n'avais jamais éprouvé, depuis le nombre conséquent d'années où tu étais ici, et où tu subissais toutes ces conneries. T'étais bien incapable de dire avec exactitude le nombre de fois où on t'avais injecté quelque chose, ou maltraiter ton corps. Chaque fois, c'était comme jouer à la loterie, chaque jour était composé d'une "surprise" sur ce qui t'attendais. Qu'est-ce que ce sera aujourd'hui ? Une injection ? Une simple osculation, émise par une de ces scientifiques perverses et tordues qui prenaient un malin plaisir à "t'examiner" le corps de plus près ? Ou encore, est-ce qu'on te charcuterais le corps, juste par plaisir, pour voir si leurs produits pourris avaient un quelconque effet à l'intérieur de toi, directement ? Tant de joyeusetés, de choses diverses et variées, qui rythmaient ton quotidien, quotient d'une existence misérable, infernale, qui commençait réellement à te peser. Tu le sentais. Tu arrivais très bien à t'en rendre compte, malgré tout ce qui t'arrivais. Ton corps... Bien qu'il soit puissant et finement musclé... Il commençait à craquer. Il commençait à ne plus supporter toutes les tortures qu'il subissait, il commençait à lentement s'effondrer, se briser sur lui-même, et bientôt, si tout cela continuait... Il cesserait de fonctionner, et indubitablement, tu cesserais d'exister. C'est le triste destin qui t'attendais, et malheureusement, tu n'y étais pas préparé. Pensant longtemps que la mort serait comme une délivrance, tu étais désormais en train de la craindre, de tenter de la fuir, de l'empêcher à tout prit d'arrivée... Car tu refusais que déjà, elle vienne t'emporter. Tu refusais, purement et simplement d'accepter ce qui semblait déjà décider, tu ne pouvais pas le concevoir... Simplement parce que tu voulais connaître la vérité. Tu voulais savoir qui tu avais été, tu voulais retrouver ces souvenirs qu'on t'avais injustement volé. Tu voulais comprendre, c'est tout ce que tu demandais, et là, seulement après cela... Tu laisserais la mort venir te chercher, si elle le voulait.

Mais pour l'heure, ce n'était pas le sujet. Ce qui te préoccupais, là, tout de suite, c'était elle, cette scientifique. Elle qui semblait toujours vouloir te protéger, là ou tous les autres passaient leur temps à te maltraiter, voir tenté de te tuer. Elle qui était toujours douce, qui semblait toujours souffrir le martyr, chaque fois qu'elle devait te faire subir des examens, ou des injections diverses et variées. Elle qui, sans le savoir, te faisais ressentir des choses qui te troublais au plus au point, qui te donnais l'impression constante que ton cœur allait exploser. Tu n'aurais pas su dire ce que tu ressentais réellement. Avec ta mémoire effacée, tu n'avais plus aucun point de comparaison, tu ne savais plus ce que c'était réellement, d'éprouver des sentiments. Et pourtant... Pourtant, plus le temps passais, plus tu avais l'impression que ton cœur était tombé malade, et qu'il guérissait uniquement quand tu étais prêt d'elle. Malgré toi, ton cœur semblait passer son temps à la réclamer, à lui tendre les bras. Tes yeux étaient hypnotisés par sa silhouette, son visage.. Tes sens, affolés par son parfum, et par cette aura qu'elle dégageait. Au fond voilà, pourquoi le nier... Tu étais attiré par cette femme, et ça, pas réellement besoin de souvenirs pour le dire, l'instinct seul suffisait. Et ça aussi, plus le temps passait... Plus il était difficile de le cacher.

À présent détaché, tu étais proche d'elle, puisqu'elle s'était installée à tes côtés. Tu appréciais beaucoup le fait qu'elle te fasse confiance, au point de te rendre ta liberté. Juste grâce à ce geste, tu avais l'impression de retrouver un peut de ton humanité, et ça faisait battre ton cœur un peut plus fort, si tenté que cela soit possible, vu l'état dans lequel il était. Après lui avoir raconté ce qui s'était passé, tu avais finalement pris ses mains, et tu l'avais presque suppliée de ne plus laisser ce malade de scientifique te toucher. Sur ce coup-là, tu avais laissé tes sentiments, ta peur parlé, sans réellement réfléchir. Tu craignais ce type, c'était un malade, un sadique, un fou bon à enfermé. Tes yeux suppliants encrés dans les siens, tu observais sa réaction, et bizarrement... Tu avais un instant cru qu'elle allait se mettre à pleurer. Tu ne compris pas pourquoi bien sûr, mais la voir si émotive envers ton cas ne fit qu'empirer encore un peu plus l'état de ton cœur fatigué. " Je ne sais pas, vraiment pas ce que je ferais, si vous n'étiez pas là... J'ignore comment je pourrais vous remercier, je vous dois déjà tellement..." Tes mots sortent comme ils te viennent. Tu libère ses mains, et tu la laisses examiner ton bras, lieu de la fameuse injection, qui était dans un sale état. Le contact de ses doigts contre ta peau te provoqua des frissons incontrôlés, et ce fut pire encore, quand elle caressa légèrement ta peau du bout des doigts. Tandis qu'elle prend finalement ton visage entre ses mains, tu laisses ton regard se perdre dans le sien. Enfin, se perdre à ce stade, ce n'est pas le mot qu'il faut, ce noyé était bien plus approprié. Incapable d'en décrocher, tu n'entends pas réellement ce qu'elle te dis, sur le moment. Hypnotisé, quasiment dans un état second, tu ne réfléchis plus, tu laisses tes gestes être guidés par toutes ces sensations qui te traversais. Une de tes mains se relève, et elle ce glisse doucement dans ses cheveux, pour aller ce logée dans sa nuque, la forçant ainsi à s'approcher encore plus prêt. Ton regard, auparavant, fixé dans le sien jongle désormais lentement entre ses yeux et ses lèvres, lèvres que maintenant, tu brûle littéralement de goûté, sans comprendre encore une fois d'où ça venait. " Non... Il est partit... " Tu commences, tandis que tes doigts caressaient sa nuque " Je crois que vous l'avez fait disparaitre.. " Un fin sourire au coin de tes lèvres, tu finis par recommencer à approcher. Tu te laisses entièrement guidé par tes émotions, tu ne penses même pas au fait que tu pourrais te faire tuer pour ce que tu étais en train de faire. Tu sembles totalement t'en tamponner... Tout ce que ton cœur souhaite, là, tout de suite, c'est un baiser... Juste un baiser, un geste tendre, un geste totalement humain, avant de retourner dans ton enfer quotidien. La distance vous séparant finissant par être réduite à néant, tes lèvres entre en contact avec les siennes, et là... Un ouragan de sensations ce met à t'envahir. C'était totalement fou, surréaliste. Tu avais l'impression de vivre un premier baiser, puisque t'avais tout oublié, mais quel baiser... Un baiser, échanger avec une femme comme elle, aussi belle et d'une douceur inégalée... Ça valait sûrement tout l'or du monde entier.

Après quelques secondes à entièrement apprécier ce contact totalement hors du temps, tu avais fini par revenir à la réalité. d'un geste rapide, et confut, tu t'étais reculé, séparant vos lèvres à la hâte, et baissant les yeux, tel un gosse prit la main dans le sac après une bêtises, et qui s'apprêtais à se faire réprimandé. " Je.. Pardon ! Je suis désolé... Je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête, je ne..." Les mots galèrent vraiment à sortir, tu te sens vraiment con, vraiment gêner. Maintenant, avec tes conneries, t'as peur qu'elle change d'avis sur toi, qu'elle t'éjecte du bureau avec un coup de pied aux fesses, et qu'elle ne veuille plus jamais te revoir.. Comme si tu n'avais jamais existé. Tournant la tête sur le côté, tu n'oses plus la regarder. Ton cœur bat toujours la chamade, il n'est pas décidé à ce calmé. Ce geste... Il a probablement tout gâché, et pourtant... Pourquoi est-ce que tu n'arrivais pas à le regretter ?




23.02.21 19:24
Re: like if we're In the middle of the night... ft. Sun-Hi ♥ ::
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Je me demandais, encore et encore comment Daemon avait bien pu finir dans cet enfer. Dans ce lieu si reculé du monde que même Dieu s’il existait, ne semblait pas vouloir regarder. Jamais je n’aurais pu imaginer qu’un homme comme lui, avec la vie qu’il avait, puisse finir dans un endroit pareil ? Son père, sa famille devaient inlassablement le chercher, ce n’était pas possible autrement. Et de mon côté je me sentais impuissante. Dans l’immédiat je ne pouvais rien faire pour le sortir de là. Le système était trop bien ficelé, tout était méticuleusement prévu pour que personne ne puisse en sortir, ou qu’un scandale n’éclate pas aussi facilement qu’on le voudrait. Les choses étaient complexe et devaient être traitées avec sang froid et méthode. Je ne pouvais pas simplement foncé dans le tas comme ça, je devais réfléchir à un plan d’action, et avec le coeur complètement en vrac, ce n’était pas évident de rester lucide sans être affectée en permanence par ce qui se passait. L’épée de Damoclès qui régnait en permanence au dessus de la tête de Min-Jae… Elle ne faisais que me faire m’enfoncer un peu plus dans l’angoisse, jour après jour. Je savais que du jour au lendemain, son existence pourrait prendre fin.. Sans que personne ne s’en soucis réellement, parce qu’il n’aura été qu’une chose, une chose qu’il suffit de jeter et de remplacer. J’avais envie d’hurler, littéralement. Ce concept me mettait dans une colère telle qu’il m’aie déjà arrivé de casser maintes choses dans mon propre appartement, complètement tuée face à ma propre inutilité. Pourtant, un espoir avait finit par venir illuminer ce quotidien si sombre dans lequel je vivais jour après jour. On m’avais contacter, et j’avais rejoins une organisation secrète qui œuvrait pour la liberté des cobayes, et pour faire tomber la clover corp. Évidemment, j’avais sauter sur l’occasion de les rejoindre sans perdre une seconde. Je voulais plus que tout faire sortir l’homme que j’aime de là, peu importe les moyens utilisé, peu importe ce que ça pourrait coûter, peu importe les risques que je devais prendre pour ça. Je savais que mon statut de scientifique, ayant une position directement à l’intérieur des lieux pouvaient leur être utiles, et je faisais tout ce que je pouvais en ce moment même pour leur prouver ma bonne foie et intégrer une bonne foie pour toute officiellement les mirrors, et par la même occasion augmenter grandement la chance de pouvoir faire sortir Min-Jae un jour de ses murs hostiles.

Là, face à lui, je ne pouvais que constater qu’encore une fois on s’était attaqué à lui.. On s’était servis de lui comme un rat de laboratoire dont la destiné n’avais aucune espèce d’importance. On lui avais fais du mal.. Et je ne le supportais pas, réellement pas. Encore une fois je m’étais sentie si impuissante que j’avais la sensation d’étouffer. Et ses mots.. Alors qu’il me suppliait de ne plus laisser cet enfoiré l’approcher n’avais fais que me briser le coeur d’avantage. Alors j’ai promis.. Oui j’ai promis que je ferais quelque chose, et que je n’hésiterais pas à me mettre entre eux s’il le fallait, et j’étais plus que capable d’en arriver là. Je ne savais pas encore comment j’allais faire, mais il faut croire que mes prochains moments de repos ne seront consacrer qu’à l’élaboration d’un plan pour protéger d’avantage l’homme que j’aime de ses démons qui se battaient pur avoir un morceaux de son âme déjà si fragmentée. Rien que d’imaginer qu’il vivait un tel calvaire depuis des années… Je ne savais même pas comment il faisait pour tenir encore debout après tout ce qu’il avait dû subir. Comment son corps faisait il pour encaisser, encore et toujours encaisser les coups qui lui étaient asséné ? J’avais toujours sû qu’il était fort, qu’il était un battant.. Il avait été ma lumière au bout du tunnel, et aujourd’hui je voulais à mon tour devenir la sienne. « Tu n’as pas à me remercier… Tu ne devrais même pas être ici... » Laissais-je sortir sans vraiment réfléchir. Avec lui à mes côté, il était difficile de rester dans mon rôle de scientifique, et aujourd’hui plus que jamais je sentais que c’était compliqué, beaucoup trop compliqué pour moi. Je devrais rester loin de lui, derrière mon bureau, et pas là, face à lui, laissant mes doigts se balader sur sa peau. Je l’examinais c’est sur, mais je trouvais un certains réconfort dans ce toucher, comme si ça me permettais de réellement me rendre compte qu’il était toujours bel et bien là devant moi.

Mes mains se posèrent ensuite au niveau de son visage, l’encadrant afin que je puisse examiner son aspect général. Rien ne semblait clocher, pas à premier vu en tout cas.. La seul chose potentiellement problématique c’était moi.. Moi et ce problème de myocarde qui s’accélérait constamment en sa présence. Moi et cette tendance à me perdre dans ses yeux alors que nos regards étaient encrés l’un a l’autre. Ce n’était qu’un examens.. Et même ça, en cet instant, ça me semblait être le bout du monde. Un rien me faisais partir loin, très loin dans ce passé oublié où lui et moi étions des amis.. Et bien plus. Je sentais sa main venir passer dans mes cheveux avant de se poser sur ma nuque, me procurant des frissons le long de ma colonne. J’aurais dû le repousser tout desuite à ce moment-là. Je n’aurais jamais dû laisser les choses allaient si loin.. Parce qu’une fois lancé, je ne savais même pas si je serais capable de m’arrêter. Ses mots raisonnèrent comme un écho lointain alors qu’il répondait à ma question sur sa fameuse migraine. La distance qui nous séparait avait été drastiquement réduite.. Avant de ne finalement même plus existé alors qu’il venait scellé nos lèvres dans un baiser. La sensation que j’éprouvais à ce moment-là était… Complètement folle, incroyable, indescriptible. Je sentais tout mon corps réagir, mon coeur était prêt à exploser dans ma poitrine. Et j’appréciais.. Je n’appréciais que trop cet échange qu’il m’offrais, et j’aurais voulu que pour rien au monde il ne prenne fin…

Pourtant, c’est ce qui finit par arrivé. Comme pris d’une pulsion de lucidité, il se détachait de moi, avec une rapidité déconcertante, me laissant orpheline de sa présence. Je pouvais sentir mes lèvres me brûler littéralement. C’était peu.. Trop peu… Je sentais que j’avais envie de plus.. J’avais envie de sentir à nouveau ses lèvres sur les miennes.. Je devais vraiment être folle. Mon amour pour lui me submergeais littéralement, et si de base je peinais à le contrôler, avec ce qu’il venait de faire c’était complètement foutu.. Tout ce travail acharné à essayé de lutter contre moi-même depuis si longtemps… Venait d’être réduit en fumer en l’espace d’une seconde… « Non ne t’excuse pas.. S’il te plaît. » Lui demandais-je alors que je posais mon regard sur lui. Il se sentait mal, et peut-être avait-il peur de ce qui pourrait lui arriver ? J’espérais que non, qu’il me connaisse assez depuis le temps pour savoir que je n’étais pas du genre à hurler au scandale pour une chose comme celle-là. Je ne savais plus vraiment quoi faire. J’étais perdue, complètement perdue. Une partit de moi voulais rester professionnel jusqu’au bout et éviter de flancher, pour ne pas rendre la situation plus douloureuse qu’elle ne l’était déjà.. Mais une autre partie de moi me hurlais de foncer, parce que travailler ici chaque jour me rappelait que la vie était trop courte et qu’elle ne tenait qu’à un fil.. Alors à quoi servait-il de toujours se mettre des barrières quand on sait que, demain l’un de nous pourrait disparaître ? J’avais peur d’avoir des regrets… Je posais alors une main sur sa joue, le forçant à venir croiser mon regard alors qu’il l’évitait soigneusement jusque-là. « Daemon… Je veux que tu sache que, pour moi, tu ne représente pas un cobaye, un objet comme pour la plupart des autres fous qui se trouvent ici… Tu es un homme, l’homme le plus fort et le plus courageux que j’ai jamais rencontré. Et je tiens à toi... » Je me stoppais une seconde, me mordant la lèvre inférieur. J’étais entrain d’aller loin.. Beaucoup trop loin, et je savais qu’après ses paroles il n’y aurais pas de retour en arrière possible.. Mais tant pis, le mal était maintenant fait. « Je tiens à toi plus que je n’en ai le droit… Alors comprends moi.. Si je fais ça. » Lui dis-je avant de finalement tout lâcher, couper ma raison et mon bon sens, laissant mon coeur gagner. Sans attendre une seconde de plus, mes lèvres vinrent à leurs tour se poser sur les siennes, réclamant leur jumelles avec douceur et tendresse. Mon coeur battait à tout rompre.. Je na savais pas ce qui pouvait lui passer par la tête à ce moment.. Mais dans la mienne il n’y avait plus rien. Je venais de tout déconnecter, je ne voulais plus me laisser freiner par des peurs idiotes alors que la seule chose que je voulais, c’était pouvoir lui exprimer l’amour que je ressentais pour lui.





25.02.21 0:08
Re: like if we're In the middle of the night... ft. Sun-Hi ♥ ::
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Like if we're In the middle of the night...


Cette peur, cette crainte constante... Tu devrais pourtant y être habitué à force, avec les années. Tu devrais pourtant avoir compris, qu'en tout temps, et en toutes circonstances, il te fallait rester droit, obéissant, sous peine que l'on te fasse regretter d'être né. Tu devrais pourtant avoir pigé, que tout ce que t'avais à faire, c'était supporté, et prié pour qu'à chaque fois que l'un de ces malades entrait dans la même pièce ou tut te trouvais, il t'ignore juste, ou prenne ton voisin, celui posé là, juste à tes côtés, à ce moment-là. C'est vache de penser comme ça, hein ? Mais au bout d'un moment... Tout devient si dur, si compliqué a supporté que tout ce que l'on souhaite, c'est que celui qui soit choisit, soit n'importe qui, sauf soit. Mais c'est comme ça. Tout le monde devenait un animal. Un animal traqué en permanence, qui devait ce caché, sous peine d'être attrapé et disséqué, pour ensuite être dévoré. Vivre ainsi... Contrôlé, malmené, torturé... Une dose quotidienne de ça, tous les jours, sans que jamais personne ne tente de l'arrêter. L'angoisse, la crainte de la souffrance, de la réprimande, dans aucune raison, sans vraiment y être totalement préparés. Tous les prétextes étaient bons pour vous frapper, parfois, t'avais même l'impression qu'on allait t'en coller une, juste parce que tu respirais le même air que ces types, qui en permanence, vous surveillaient. Ces brutes épaisses, ces mecs, là, ceux même qui jouaient les gros durs, et qui vous reconduisaient à chaque fois à vos dortoirs en vous y jetant comme si vous étiez de vulgaires sacs de sable...

Alors que toi, tu venais d'avoir ce geste, au combien déplacer envers cette femme, tellement douce et attentionnée qui passait son temps à s'inquiéter pour toi, toi qui venais d'oser déposer tes lèvres de cobaye, de pestiféré, sur les siennes, au combien parfaites, et douces... T'avais peur qu'ils viennent te chercher, illico, parce qu'elle les aurait appelés à l'aide, et qu'ils ne te fasse subir les pires atrocités que tu aurais pu imaginer. Si elle l'avait voulu, il lui aurait été extrêmement facile de faire en sorte qu'on te "punisse" pour ton audace inconsidérée. En un claquement de doigts, ils auraient débarqué, et ça aurait été terminé pour toi. Si une telle situation devait se produire, tu n'aurais pas la moindre échappatoire, tu serais d'avance mort et enterré. Et malgré cela, t'étais tellement con, tellement stupide, que tu n'arrivais pas à regretter ce baiser. Depuis un moment, déjà, tes sentiments te tiraillais. En sa présence, ton corps, ton cœur... Tout semblait complètement s'affoler. Une attraction, comme un lien invisible, quelque chose de fort, d'incontrôlable... Voilà ce qui te liais à elle, et plus le temps passait, plus cela empirait. Impossible de savoir d'où venait ces sensations, la seule chose que tu savais, c'est que dès que tu te trouvais dans la même pièce qu'elle, tu ne voulais plus t'en aller, plus la lâcher. Tu voulais approcher, tu voulais l'enlacer, tu voulais pouvoir sentir sa peau glissée sous tes doigts, et par-dessus tout... Tu voulais goûter ces lèvres, ses lèvres rosées, si appétissantes, si belles, que tu buguais sur elles sans t'en rendre compte, chaque fois qu'elle se mettait à parler. C'était quelque chose d'incontrôlable, d'insupportable même, puisque tu ne pouvais absolument rien faire pour remédier à ce "mal", qui dévorait ton cœur, un peu plus encore, à chaque fois que tu la voyais. Il te fallait tout cacher, tout réprimé. Il te fallait tout garder dans un recoin de ton cœur, cœur fatigué de vivre, qui dans le fond, battait encore uniquement quand tu te trouvais à ses côtés... Elle était devenue ton oxygène, celle qui pour toi, pauvre petite chose, petit cobaye, était la seule qui te permettais de continuer à avoir envie de respirer.

Et malheureusement, alors qu'elle était là, prêt de toi, son visage si prêt du tien, tu n'avais pas été capable de résister. Poussé par une "pulsion", le même genre de chose qui avait tendance à te contrôler, dès qu'elle était dans la même pièce que toi, tu n'avais pas réfléchi... Tu avais uni vos lèvres, dans un baiser, à la fois doux et sincère qui te provoqua des sensations incroyables, telles celles d'un premier baiser, avec tes souvenirs envolés. Ton cœur battant la chamade, ton corps meurtri prit d'une poussée d'adrénaline, tu t'étais finalement reculé, comme si tu avais enfin réalisé ce que tu venais de faire, et tu t'étais excusé, confus, troublé, n'attendant plus qu'une seule chose, qu'on vienne te chercher, et qu'on te fasse passer l'envie d'avoir envie de tant de familiarité. Contre toutes attentes, elle ne sembla pas en colère, son ton était le même que d'habitude et pour autant, toi, confus tel un enfant, tu ne voulais toujours pas la regarder. Finalement, c'est sa main sur ta joue qui te força à poser les yeux sur elle, et ton regard perdu et chamboulé se perdit immédiatement dans le sien, s'y noyant un peu plus, à mesure que le temps passait et que tu l'écoutais. Ses mots te font l'effet d'une bombe, ils transpercent ton cœur, les uns après les autres, et tu y étais tout sauf préparé. Muet, incapable de parler, elle termina de t'achever alors qu'à son tour, elle déposait ses lèvres sur les tiennes, t'offrant un baiser complètement dingue, magique, le genre à tout te faire oublier. Surpris par son geste, mais en même temps absolument incapable de l'arrêter, tu avais prolongé son baiser ; appréciant ce contact humain plus que tout, puisque c'est le premier réellement "tendre" depuis des années. L'esprit totalement parti ailleurs, t'avais décidé d'approfondir le baiser. On aurait pu croire qu'après tant de temps, et sans tes précieux souvenirs, tu aurais été incapable de faire ça, bien trop perdu perturbé, tel un ados qui découvre tout pour la première fois. Mais non, loin de là. À son contact, c'est comme si tu te sentais de nouveau entier. Elle te donnait une impression de sécurité, l'impression que là, tout de suite, une bulle, un espace impénétrable, c'était formé, et que tout ce qu'il te restait à faire, c'est profité, et laisser ton cœur explosé.

Ta main revient ce posé dans sa nuque, et tu approfondis le baiser, envoyant ta langue cherchée la sienne, afin d'entamer une danse enflammée, danse que tu ne te souvenais même pas avoir vécu un jour, tant les sensations te noyais. Toujours sans réfléchir, laissant les sensations, et ton corps te guider, tu te lèves de ta chaise, l'entrainant avec toi dans ton geste et tu la fais reculer. Collée contre le bureau et toi devant, toujours en train de l'embêter, tu glisses tes mains le long de son corps. Toutes les sensations qui s'emparent de toi de faire complètement vrillé, tu as le cerveau à l'envers, totalement retourné. Guidé par une sorte d'instinct, par ces pulsions destructrices, qui venaient de s'emparer de ton corps et qui l'avait fait littéralement s'embraser, tu avais laissé tes mais venir se s'approcher, s'attaquer à sa chemise, chemise que tu ouvrais... Enfin, que tu déchirais plutôt, faisant sauter tous les boutons ou presque lors de ce geste inconsidéré. Et puis, tes lèvres quittent enfin les siennes, et elles viennent se glisser contre cette peau nouvellement dévoilée, peau qui provoqua chez toi une vague de chaleur, chaleur qui réveilla une partie de ton corps. Une partie de ton corps que tu avais presque oublié, à force de passer ta vie dans la souffrance et l'obscurité... Et le gros problème maintenant, c'est que tu ne serais sûrement pas en mesure de tout arrêter. Plus de retour en arrière, terminé... Il te faudrait assumer cette envie, sortie de nulle part, et assumer de l'avoir laissé entièrement te brûler..




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28.02.21 2:23
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Like if we're In the middle of the night...


Pendant des mois… Des mois qui m’avaient semblé durer une éternité, j’avais eu envie que ce qui se passait en ce moment entre nous se réalise. A l’époque dy lycée, il avait été tout pour moi, je n’avais eu que lui, réellement. Il avait été le seul à me voir tel que j’étais, à voir qui j’étais au fond de moi. Il m’avais encouragé, m’avais poussé pour que je puisse me révéler. Il avait été le seul à toujours être à mes côtés… Et je l’ai aimé, je l’ai aimé tellement inconditionnellement depuis ce temps là.. Mon coeur s’était littéralement brisé lorsqu’il était partit, qu’il avait changé d‘école, avec cette certitude qu’il m’avais simplement… Oubliée. Après mon changement radical, on s’était éloignés, éloignés un peu plus chaque jour sans que je ne comprenne réellement comme cela avait pu arriver. Peu importe toutes ses personnes qui s’étaient misent à graviter autour de moi, ses hommes qui, du jour au lendemain avaient pris conscience de mon existence.. Dans mon coeur il n’y avait toujours eu que lui. Il était le seul qu’il avait aimer, et qu’il aimerait jamais.. Parce que seul lui avait pu voir la vérité derrière le masque, et su m’apprécier pour qui j’étais réellement.. Alors non, je n’en ai jamais voulu d’autres que lui. Mais de son côté, je n’ai jamais réellement su ce qu’il voulait. Parfois, j’avais eu la sensation de déceler des choses, parfois je sentais qu’on était proche d’une frontière, une limite que l’on pourrait aisément dépasser si l’un de nous faisais le premier pas… Mais ce n’était jamais arrivé. Alors je m’étais demandé si je n’étais pas tout simplement devenue folle à lier. Si je m’imaginais des choses qui n’existaient pas, juste pour pouvoir assouvir ce propre fantasme qui m’animais. j’aurais voulu ue les choses tournent autrement.. Mais au final, jamais rien ne s’était produit, et il était juste partit, laissant mon coeur brisé derrière lui sans même s’en douter un seul instant.. Et le pire, c’est qu’il n’en avait sûrement réellement aucune conscience. Plus d’une fois, j’aurais aimer revenir en arrière, à ce moment précis, pour lui crier que je l’aimais, lui avouer mes sentiments une bonne fois pour toute.. Et peut-être espérer une meilleur fin. Malheureusement, ce genre de choses étaient impossible, et je devais vivre avec ça, avec ce regret qui me poursuivra peut-être jusqu’à la fin de mes jours.

Et qui sait si cette histoire n’avait pas été l’élément déclencheur de mon changement de comportement soudain il y a quelques année en arrière. Mon coeur toujours meurtrit, toujours en morceau n’avait jamais réussit à se recoller. Alors quand j’ai pu, je me suis noyer, complètement, irrémédiablement dans des mois, de long mois de débauches pour tout simplement oublier. L’oublier lui. Cet homme qui ne m’avais probablement jamais aimé et qui, pourtant, hantait mes pensées sans que je n’arrive à l’en faire sortir. Alors j’ai foncé, la tête la première, dans cette vie qui semblait tout indiqué pour permettre d’oublier, le temps d’une soirée les mésaventures d’un coeur abîmer ; L’alcool, les substances, les flirts d’une nuit… J’avais tout connue avec excès. j’étais.. Complètement partit en vrille à cet époque-là, il n’y avait pas vraiment de doute possible là-dessus. Et si, pendant quelque heures, tous mes sentiments négatifs semblaient s’être envolés.. Ils revenaient encore plus à la charge une fois la nuit partit et le soleil revenu, éclairant les déboires de cette nouvelle vie que j’avais choisis. Peu importe le nombre d’inconnus aussi séduisants soient-ils j’avais pu mettre dans mon lit, jamais aucun n’avait put me faire penser à autre chose qu’à celui avec qui j’aurais aimer passer ses moments complètement hors du temps. Il me hantait, et je n’arrivais pas à comprendre pourquoi.. Pourquoi lui en particulier, et pourquoi je n’arrivais tout bonnement pas à l’oublier… Après tout, ce n’était pas comme si nous avions eu une relation de quelques années, qui pourrait potentiellement expliqué cet état dans lequel je me trouvait par rapport à lui.. Non, il n’y avait définitivement aucune logique. Mon coeur aimait un homme qui ne lui avait jamais rendu concrètement cet amour.. Alors pourquoi je n’avais tout simplement pas pu passer à autre chose ? Si pendant longtemps, j’avais réussit à enfouir ses sentiments loin, très loin, profondément au fin fond de mon coeur… Tout était ressurgit, tout avait explosé alors que je l’avais vu, ici, enfermer entre les quatre mur de cet enfer.


Un nouveau rendez-vous avec lui organisé à la va vite pour lui éviter de subir à nouveau des tortures de la part d’un de mes confrères.. Et j’avais dû trouver un prétexte bidon.. Prétexte que je n’eus même pas le temps d’exécuter correctement à vrai dire. Le sujet avait vite dirigé sur les choses qu’il avait subit un peu plus tôt dans la journée.. Et qui semblait l’avoir traumatisé au plus haut point. Sa supplique, son appel ausecour m’avais complètement brisé le coeur, ce coeur déjà en morceau de ne pas pouvoir l’aider d’avantage. Et alors que je l’examinais, nos regards s’étaient perdu l’un dans l’autre un instant.. Et ses lèvres étaient venues se poser sur les miennes. Au départ surprise, et mitigée quand à l’attitude que je devais adopté, je n’avais finalement pas spécialement eu le temps de réagir, qu’il s’était déjà reculé loin de moi, honteux de son acte si spontané. Mon coeur avait battu à une vitesse effréné. Pourquoi je ne pouvais empêcher mon esprit de penser que, peut-être comme moi, il faisait face à des sentiments oubliés ? Même si sa mémoire lui avait été effacer, le reste, ses sentiments et son ressentit sur les choses, étaient toujours là quoi qu’il arrive. Alors peut-être que nos sentiments se croisaient réellement en cet instant ? Il avait peur, il se demandait si je n’allais pas appelé à l’aide pour le rejeter loin de moi.. Mais comment pouvait-il penser une chose pareil ? Comment pouvait-il ne serait-ce que croire qu’une idée de la sorte ai pu me traverser l’esprit une seconde ? A vrai dire, ce baiser furtif m’avais laisser un goût de trop peu, et j’avais déjà une envie foudroyante de les retrouver.

Pendant un instant, j’avais lutter avec moi-même pour me mettre d’accord sur la démarche à adopter. Après tout, je savais que la meilleure des solutions étaient de garder mes distances avec lui, sinon j’allais m’enfoncer encore plus dans la souffrance et la douleur quotidienne… Mais mon coeur avait décidé de prendre le pas sur le reste.. Et pendant un instant, je lui avais dis ce que je ressentais, ce qu’il représentait pour moi sans réellement aller au bout de ma pensée… Mais assez pour lui faire comprendre que je ressentais quelque chose de sincère pour lui. Que je n’étais pa une énième scientifique qui se servait de son cobaye uniquement à des fins de fantasme qu’elle aimerait assouvir. Il y avait plus, beaucoup plus… Tellement plus… Mais ça, il ne devait pas encore le savoir… Mais peut-être ne pourrais-je pas retenir bien longtemps ses fameux mots de sortir, ils étaient là, dans ma gorge, coincés depuis si longtemps.. Alors la situation actuel risquait de vite dérape.. Sans que je ne puisse finalement rien maîtriser.. Et c’était déjà en marche. En effet, après lui avoir dit ses mots, je l’avais embrasser. J’avais retrouvé ses lèvres qui m’avaient déjà tellement manqués. Et malheureusement… Je sentais déjà qu’à partir de cet instant.. Je n’arriverais sûrement plus jamais à m’en passer.. Ce qui risquait d’être problématique il fallait bien l’avouer… Mais pour le moment je n’avais pas envie d’y penser. j’avais fais un choix et je comptais bien en profiter. Ce baiser me donnait déjà la sensation de perdre pied tellement les sensations étaient incroyable. Sa langue venant jouer avec la mienne ne firent qu’intensifier un peu plus les choses. Ce baiser devenait beaucoup poussé, beaucoup plus enflammé au fur et à mesure des secondes qui passait. Daemon se levait, m’entraînant finalement avec lui. Rapidement, il me reculait contre le bureau sns que je ne cherche le moins du monde à le repousser. Et pourtant, la suite je ne l’avais pas réellement vu arriver…

Ses mains sur mon corps…  Je sens une douce chaleur m’envahir presque instantanément. En l’espace de quelques seconde. j’aurais sûrement dû l’arrêter là, le repousser avant que tout ceci n’aille plus loin.. Que tout aille définitivement trop loin, et soyons honnête ça en avait clairement prit le chemin. Et alors qu’il venait de presque arracher mon chemisier, dont les boutons n’avaient pas supportés le choque, je compris que cette fois c’était terminé, que les choses étaient maintenant allé trop loin pour revenir en arrière en prétendant que rien ne s’était passé. J’aurais dû le repousser et pourtant… Je me contentais de me débarrasser de ses morceaux de tissus devenus inutiles en cet instant, laissant ma blouse et ce pauvre chemisier atterrir sur le sol non loin. Ses lèvres sur ma peau m’arrachent des vagues de frissons incontrôlé, et je me sens encore un peu plus perdre pied, comme si rien ne pouvais plus m’empêcher de m’enfoncer dans ce désir qui se faisait nettement ressentir. Me mordant la lèvre inférieur, je profite de la sensation de ses lèvres sur ma peau encore quelques secondes.. Quelques délicieuses secondes avant de venir l’attirer de nouveau à moi, capturant ses lèvres de façon passionnel, profitant de ses lèvres aux goût si enivrant et addictif que s’en était désespérant. Rapidement, je laissais mes mains venir se balader sur son corps, sous son haut.. J’aimais sentir la douceur de sa peau sous mes doigts qui semblaient détailler chaque parcelles de cette dernière avec une envie plus que palpable. Finalement, je venait lui ôter son haut, haut qu’il n’était que gênant et dont l’utilité était plus que contestable aux vue des évènements qui étaient entrain de se dérouler actuellement. Lentement, mes lèvres vinrent se poser sur sa mâchoire, avant de tracer leur chemin jusqu’à son cou, cou que je dévorais littéralement de baisers brûlant, de baiser qui trahissais l’effet qu’il me faisait, ce contrôle qu’il pouvait déjà avoir sur moi. Je m’étais toujours interdit de voir les choses évoluer d’une quelconque manière, j’avais toujours peur du résultat, et finalement me voilà en ce moment même, entrain de foncer la tête la première dans une histoire qui n’allait faire que.. Me détruire littéralement un peu plus.





26.03.21 1:08
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