Bleeding heart. Marble face || Ft. Hadès

Dernière édition par Ja Na Yeong le 04.04.21 11:14, édité 1 fois

Bleeding heart. Marble face

Hadès & Na Yeong

Une nouvelle journée se profile à l’horizon, alors que je lis attentivement, une nouvelle fois, les dossiers que l’on m’a donné. Aujourd’hui, pas de soin urgent à proprement parlé, du moins pas pour l’instant, et ce n’est pas pour m’en plaindre. Depuis l’exposition de deux ails du labo, je n’avais pas eu une seconde à moi. Les cas urgents s’étaient enchaîné à une vitesse hallucinante à tel point que je n’avais pas pu m’occuper des soins quotidiens sur certains cobayes qui me rendent habituellement visite. Cela m’avait d’ailleurs fortement ennuyé de devoir les confier à certains de mes collègues, mais au vu de la situation, je n’avais clairement pas eu le choix. Le seul avantage dans toute cette histoire, est que j’avais réussi à tenir loin de moi l’un d’entre eux. Nul le temps de penser à lui. Aucun moment de répit pour lutter contre le désespoir qui m’envahit à chaque fois que son visage se présente devant moi. Je ne haïs pas ce cobaye, c’est même tout le contraire. Là est d’ailleurs le problème, comment rester fidèle à mon emploi et mon patron, comme l’amour de votre vie, celui que vous pensiez disparu, se trouve en fait réduit à un vulgaire rat de laboratoire sans aucun souvenir.

Observant l’heure sur mon téléphone, avant de le ranger dans mon bureau, je laisse un soupire s’échapper de mes lèvres tandis que je retranscris les informations importante qui m’ont été communiquées. Tout moyen est bon pour éviter de trop penser. Plongé donc dans mes annotations, j’entends soudainement la porte de mon infirmerie s’ouvrir sans grande délicatesse. Inutile de relever la tête pour connaître l’identité des personnes responsables. Il n’y a de toute façon que les gardes de la sécurité ou des scientifique avec un ego aussi gros qu’une pastèque, pour rentrer ainsi sans aucune formule de politesse. Aucun respect avec les patients, ni même avec le personnelle. Pourquoi donc cela ne me surprend pas ? Néanmoins, malgré cette impolitesse, je ne fais aucune remarque, préférant termine ce que je suis occupé à faire, tandis qu’il invite sans ménage le jeune homme à pénétrer dans la pièce.

Au vu des paroles qui sont échangées et de l’agitation que je peux percevoir, nul doute qu’une bagarre à du éclaté. La tension est d’ailleurs tellement électrique, que je décide finalement de m’extraire de mes dossiers pour éviter que la situation ne dégénère. Seulement, ce qui n’était pas prévu, c’est que mon cœur manque un battement lorsque je m’aperçois de l’identité du cobaye. Bêtement, je reste pendant une fraction de seconde à l’observer alors que j’entends vaguement l’agent de sécurité m’expliquer brièvement la raison de sa visite. Mon cœur bat à une allure folle dans ma poitrine alors que je combats de toutes mes forces les larmes pointant le bout de son nez. Rester professionnelle. Ne rien montrer. Continuer à afficher ce sourire qui me caractérise et surtout, ne pas laisser l’inquiétude prendre le dessus.

-« Je vais m’occuper de lui ne vous en fait pas. Finis-je par dire après m’être raclé la gorge pour reprendre un peu de contenance. Cela dit, je n’arriverais à rien si vous continuer à le provoquer, veuillez donc sortir d’ici. »

Ma voix est calme. Posé. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui me manque de lui hurler dessus. Vu l’état de Ji Hoon …. Enfin …..de Hadès, il est évident que ce garde s'est défoulé sur lui plus que de nécessaire avant de le conduire dans mon infirmerie.

-« Et oui, je sais qu’il en dangereux, mais ça ira. Sortez maintenant. »

Me levant, je contourne mon bureau pour refermer la porte derrière le gardien. Je sais que je dois rester prudente. Ne pas être trop confiante avec ce cobaye, mais c’est difficile. Difficile de faire abstraction de l’amour que j’ai pour lui. Difficile de ne pas souffrir en voyant le chat sauvage qu’il est devenu. Douloureux, de me souvenir de notre vie commune, alors qu’à ses yeux, je ne suis qu’une menace de plus à sa survie. Je prends une grande inspiration, avant de finalement me tourner vers Hadès. Le détaillant du regard à la recherche de ses multiples blessures afin d'évaluer la gravité de son cas.

-« Comment te sens-tu ? » Le questionnais-je en essayant de garder un ton neutre, tout en le détaillant du regard, à la recherche de blessure éventuelle.

code by FRIMELDA

Bleeding heart

Hadès & Na yeong

◊ ◊ ◊

Une énième journée passée entre ces murs lugubres, entre les mains de scientifiques prêt à tout pour vous charcuter, trouver soit disant un remède au vieillissement, aux maladies excitant dans ce monde, que des conneries oui... Ils ne sont qu'avive d'horreur et de sang et prennent un malin plaisir à faire souffrir autruit uniquement pour leur propre plaisir et bien être! Cependant Hadès, lui, ne compte pas se laisser dominer aussi facilement qu'ils ne le pensent et le souhaitent. Bien au contraire! Prendre des coups? De la rigolade pour lui, il sait les recevoir et les rendre! C'est ce qui se passa aujourd'hui d'ailleurs.

En effet, ce jours là après une énième expérience faites par l'un des scientifiques du labo ce dernier pensant qu'Hadès était encore shooté et incapable de se défendre eut un moment d'inattention. Pauvre de toi petit scientifique.... Il ne faut jamais tourner le dos à son ennemis ou à quelqu'un qui ne souhaite qu'une chose vous faire du mal, vous faire payer tout ce que vous faites. Hadès se jeta sur lui et tenta de le planter avec le scalpel que ce dernier avait laisser sur la table. Il lui fit une énorme entaille au cou, il aurait pu continuer mais les agents de sécurité arrivèrent et ils se sont battus, méchamment battus! Cependant ils ne pouvaient le tuer il était bien trop précieux pour les scientifiques présent dans ces lieux alors ils étaient obligés de l'emmener à l'infirmerie. Arrivé dans l'infirmerie les jurons, les insultes fusent dans tout les sens tout comme les coups. «Allez crever bande de fdp....» hurlait-il.

Vous connaissez cette sensation de déjà vu, cette sensation que votre coeur vous dit que vous connaissez une personne, qu'un sentiment fort lie deux personnes mais que votre tête vous dit le contraire puisque l'on vous a effacé toute votre mémoire? C'est exactement ce qu'il se passe pour Hadès à chaque fois qu'il voit cette infirmière. Certes elle ne lui fait absolument pas confiance mais il avait cette petite voix interne lui disant qu'il pouvait mais que voulez vous cela est difficile de faire confiance lorsque l'on vit dans cet enfer. Regardant alors l'infirmière en arquant son sourcil et avec un sourire en coin très flippant sur les lippes. « J'ai l'air d'aller bien? 'Fin Ils ont eu plus mal que moi...Yen a un qui a fini presque égorgé so!» Dit il alors à la fois un peu agressivement mais beaucoup moins qu'avec les autres.

ft @Ja Na Yeong

(c) oxymort

Bleeding heart. Marble face

Hadès & Na Yeong

Bien évidemment qu’il ne va pas bien. Il suffit d’ailleurs d’un simple coup d’œil pour s’en rendre compte. Est-ce que ma question est stupide pour autant ? À vrai dire, complètement, mais sur le coup, je n’ai pas su dire autre chose. À chaque fois que je m’adresse à lui, j’ai peur de faire une maladresse. De trahir le secret de notre passé où pire, de le braquer et de le voir s’éloigner de moi. Non pas qu’il ne soit hyper proche de moi. Toutes complicité que l’on avait pu avoir s'est envolées en envolées en même temps que sa mémoire, mais j’aime à croire qu’actuellement, il ne me hait pas autant que les autres. Quoi que quand j’observe son regard sur moi, il m’arrive fréquemment de douter. Par ailleurs, il suffit de voir son sourire malsain pour comprend qu’il n’a pas que des bonnes intentions à mon égard. Mon cœur se sert dans ma poitrine. Je souffre. Comment tant d’amour à peu se transformer en tant de haine …. Mais finalement …. Peut-être est-ce mieux pour lui.

-« Pas spécialement, mais je t’ai déjà vu dans un état pire que ça. Honnêtement, je devrais m’estimer heureuse que pour cette fois, il me l’on amené sur deux jambes. A cette phrase, je fais également écho à son séjour à l’hôpital, mais ça, il ne peut pas s'en souvenir. Je suppose que la personne en question est ton scientifique …. Je devrais le réprimander. Lui faire une remarque désobligeante sur son comportement. Après tout, je suis sensé être dû coter de ses bourreaux, mais je ne peux m’y résigner. Comment en vouloir à un animal sauvage de lutter pour sa vie. Il devrait pourtant savoir qu’avec toi, on ne soit jamais te tourner le dos ….. »

Encore une phrase inutile, mais que puis-je dire d’autres ? L’encourager ? Certainement pas. Le mettre en garde que son comportement pourrait le conduire à la mort ? Cela serait lui laisser entr'apercevoir mes sentiments. Jouer la méchante et le menacer dans ce cas ? Ca serait la meilleure chose à faire, mais c’est loin d’être dans mon caractère.

-« En tous cas, quoi qu’il en soit, tu n’es pas sorti indemne non plus. Tu pourrais me dire où tu as mal pendant que tu enlèves ton haut ? »

Si voir le corps meurtri d’un cobaye que je ne connais pas me fait déjà mal au cœur, voir le corps de l’homme que j’aime dans cet état est encore plus insoutenable. J’essaye pourtant de rien montrer. De garder ce sourire tendre et rassurant qui orne constamment mes lèvres surtout quand je suis triste.

code by FRIMELDA

Bleeding heart

Hadès & Na yeong

◊ ◊ ◊

Ne pensez pas que ce cobaye se trouvant à l'infirmerie est dans le mal et surtout abandonne absolument tout combat, vous vous mettez le doigt dans l'oeil et jusqu'au coude. En effet, ce dernier venait certes se faire fracasser par les scientifiques et leur chiens de gardes pour insubordination mais ce n'était rien pour lui, une habitude. La douleur? Il ne la sentait presque plus. Un rire s'échappa de ses lippes à la remarque de l'infirmière, c'est claire qu'il était déjà venu dans un état encore plus pitoyable qu'aujourd'hui et que c'était toujours cette demoiselle qui le soignait. Il ne comprenait pas d'ailleurs pourquoi. Certes il ressentait quelque chose qu'il ne comprenait pas lorsqu'il était à ses côtés mais le fait qu'elle porte une blouse blanche et qu'elle travaille, même à soigner les cobayes, pour cet enfer il ne pouvait avoir confiance en elle. «Même pas! Ce type s'amuse simplement avec moi et comme beaucoup de nouveau qui s'amuse avec moi pour les premières fois, ils se croient trop en confiance et baissent la garde, mauvaise idée!» Il ria puis toussa puisqu'une certaine douleur vint lui prendre le ventre. « Que veux-tu ceux-là se croient intouchable et tout permit! » Ajouta-t-il.

Allongé sur le lit de soin, il l'observait, cette femme très belle pour une des leurs. Voilà qu'il devait se déshabiller maintenant, il avait envie de raconter une connerie mais ce n'était pas le moment. Doucement et difficilement il enleva son haut laissant apparaître une plaie et des ecchymoses un peu partout. Il touche sans aucune délicatesse ses plaies, ses bleus et cicatrices. Bah quoi elle a demandé où il avait mal alors il y allait franco. «Là! Je sais pas ce qu'il a fait ce con avant que je le dégomme mais à l'intérieur c'est tout dur et ça fait mal » Alors oui il avait l'habitude de la douleur et la jeune femme le savait mais lorsqu'il disait qu'il avait mal c'était un mal différent de d'habitude et il trouvait cela étrange que ce soit si dure dans cette partie de son corps, le ventre ne doit pas être aussi dure.

ft @Ja Na Yeong

(c) oxymort

Bleeding heart. Marble face

Hadès & Na Yeong

Lorsqu’il me raconte brièvement ce qu’il lui est arrivé ou plutôt qui s’est acharné sur lui, je dois retenir profondément ma façon de penser. Fort heureusement, c’est une chose que j’ai appris à faire depuis que je suis toute petite. Cela énervait d’ailleurs profondément Ji Hoon à l’époque que je me retienne autant de dire ce que je pensais. Il a bien essayé de faire disparaître cette manie, malheureusement à sa disparition, les mauvaises habitudes ont très vite repris le dessus.

-« Ils vont rapidement apprendre avec toi qu’ils ne sont pas des dieux. »

La carrière d’un scientifique dans cet endroit est cruciale durant la première année. C’est là qu’ils doivent absolument apprendre qu’ils ne sont pas dans un petit royaume où ils peuvent agir à leur guise sans aucune prudence. Avec un cobaye comme Adès, bon nombre d’entre eux, finissent à l’hôpital ou pire à la morgue plus tôt que prévue. À croire que, quand on les engage ici, on ne les prévient pas de la dangerosité de certains patients. Bien sûr, ce n’est pas moi qui y dirais quelque chose. Je suis extrêmement empathique et je ne souhaite la mort de personne, mais à un moment, il fait bien dire qu’ils l’ont cherché.

-« Cela dit …. Méfie-toi de certains nouveaux, ils ne sont pas tous aussi stupides que ceux que tu as pu rencontrer. »

Je sais que je ne devrais pas lui dire ce genre de chose. Je ne dois absolument pas lui laisser penser que je peux m’inquiéter à son sujet. Dans un premier temps, parce que je sais que mes gestes et paroles sont observées et deuxièmement parce que le connaissant, il prendrait certainement cela pour une technique destinée à lui endormir la méfiance. Ne lui laissant donc pas trop l’occasion d’y réfléchir, j’enchaîne très rapidement avec ses blessures et surtout mes consignes.

À la vue de son corps et surtout de ses blessures, mes sourcils ne peuvent s’empêcher de se froncer alors que j’essaye de garder profondément enfui cette douleur qui écrase ma poitrine. Mes doigts se referment momentanément en poings alors que j’essaye de me contenir. Surtout resté calme. Ne rien laisser transparaître, même si tu as envie à la fois de pleurer et d’exploser de rage. Forte heureusement la façon d’agir de Ji Hoon enfin … d’Adès me tire assez rapidement de mes réflexions me poussant à agir lorsque je le vois appuyé un peu partout là où se trouvent ses hématomes et sa plaie.

-« Surtout, ne touche pas, lui ordonnais-je en lui attrapant les poignets. Ça pourrait s’infecter. »

Cela dit, sa réflexion n’est pas tombée dans l’oreille d’une sourde. Relâchant l’un de ses poignets, mes doigts glissent le long de son torse jusqu’à arriver au niveau de la zone qu’il a mentionnée. Fort heureusement, mon esprit est obnubilé par ce qu’il vient de me dire, je ne donne pas cher de mon cœur si non.

-« Tu ne te souviens vraiment pas de ce qu’il a pu te faire ? Tu n’as aucun souvenir d’indice qui pourrait me mettre sur la voix ? » Le questionnais-je tout en palpant la zone durcie.

J’essaye de ne pas paniquer, car cela pourrait être qu’un symptôme dû au stress de son corps. Cela dit, cela pourrait être aussi un organe endommagé où un objet introduit dedans pour je ne sais quelle raison. Avec ses scientifiques, on n’est jamais à l’abri d’une idée farfelue et bien sûr, encore une fois, rien ne se trouve dans le dossier qui pourrait m’aider à comprendre ce qui lui arrive.

-« Ça te fait mal comment si j’appuie juste-là ? » Lui demandais-je en appuyant légèrement plus fort sur une certaine zone.

code by FRIMELDA

Bleeding heart

Hadès & Na yeong

◊ ◊ ◊

Un sourire en coin se dessina sur les lippes du cobaye, bien évidemment que trop de ces scientifiques de malheur se prennent pour des dieux tout puissant et intouchable que ce soit avec lui ou d'autre, comme avec Arès ou Oz. Quelle mauvaise idée..... Et puis il porte bien un nom de divinité grecque non? Le Roi des enfers, alors ils devraient se doutait que cela reflète pas mal sa personnalité. «Que veux tu ils se surestiment beaucoup trop ceux-là comme avec Arès ou encore Oz!» Il écoutait la demoiselle, qu'elle ne s'inquiète pas, la méfiance était sa deuxième nature après la violence et bien évidemment qu'il faisait extrêmement attention à ces énergumènes peuplant ces lieux, même certains cobayes ou encore autres membres du personnels il s'en méfit comme de la peste. «T'en fais pas pour ça! Je me méfie de tout le monde ici» Dit il alors de manière assez froide. Certes il se méfiait également de la demoiselle mais instinctivement ou par son ancien amour qu'il lui avait porté mais dont il a oublié, il avait cette petite voix en lui lui disant qu'il pouvait baisser légèrement, faut pas abuser, la garde.

Têtue comme il était, il ne fit pas attention à la remarque de la jeune femme et bien sur il toucha pour voir si ça faisait mal. Ca va il a connu pire comme douleur mais ceux-là ne l'ont pas loupé pendant l'énième expérience qu'il avait subit. C'est une sensation assez étrange qui parcours l'échine d'Hadès au touché de l'infirmière, c'était si agréable si....excitant. C'est comme si sa chair, son corps tout entier étaient toujours sous l'envoutement, sous l'amour qu'il éprouvait pour elle. C'était si agréable même si la douleur était toujours présente. «Je ne sais pas trop j'étais sous sédatif pour cette expérience et jme suis réveillé une fois qu'il avait presque fini, c'est justement pour àa qu'ils ont pas prêté attention à vérifier les dosage de l'anesthésie. » Lorsque la jeune femme appuya sur l'endroit où c'était dur et enflé il poussa un cri. «Fuck qu'est ce qu'ils m'ont dfoutu dans le bide....c'est comme si tu me plantait des lames dans le ventre lorsque tu appuie » Il n'avait pas l'habitude de montrer qu'il avait mal mais là c'était sortit tout seul malgré son seuil de tolérance très élevé.

ft @Ja Na Yeong

(c) oxymort

Bleeding heart. Marble face

Hadès & Na Yeong

Habitué à ce que les cobayes ne s’exprime pas trop au sujet de leur douleur et surtout, habitué à ce qu’Hadès ne laisse rien transparaître, le cri qu’il vient à pousser lorsque j’appuie légèrement sur sa blessure me fait tressaillir. Honnêtement, je ne me suis pas attendue à ça et cela n’augure clairement rien de bon. Les traits de mon visage se referment alors que je l’écoute me décrire ce qu’il ressent au niveau de son estomac.

-« Essaye de prendre de grandes inspirations. Lui indiquais-je tout en me détachant de lui pour fouiller dans un tiroir à la recherche d’une seringue et d’un petit flacon de morphine. Cela va t’aider à mieux supporter la douleur. Continuais-je tout en plantant l’aiguille dans le flacon et ensuite dans son bras. Je suis désolé, mais il va vraiment falloir que j’appuie plus fort pour m’assurer s’il y a vraiment quelque chose dans ton estomac ou pas. »

J’essaye de ne pas lui montrer mon inquiétude. S’il s’avère qu’il a vraiment un objet dans le corps, il devra être ouvert et je ne suis pas certaine d’arriver à faire une telle chose. Après tout, je ne suis pas chirurgienne. Je ne suis qu’une simple infirmière, avec beaucoup de connaissance certes, mais quand même. Pour cela, il faudrait un médecin, mais allez-y pour trouver une personne qui accepterait de bousiller l’expérience d’un scientifique.

-« On va attendre que la morphine fasse effet en attendant, essaye de me dire si tu éprouves une gêne au niveau de cette zone. La moindre sensation va déjà pouvoir m’aider à affiner mon diagnostique. »

J’essaye de rester concentré sur ce que je dois faire. Même en attendant, que le médicament fasse effet, je dois à tout prix éviter de me noyer dans son regard ou sur son corps. Chose plutôt difficile quand je me vois obligé de remonter mon regard par moment vers le sien pour ne pas qu’il se pose des questions sur mon comportement étrange.

-« J’espère vraiment que ce n’est qu’une inflammation » Murmurais-je tout en reportant mon attention sur son estomac.

code by FRIMELDA