Tout ça pour ça ? -18 ( Se Jun)

Ce soir c'est un soir comme les autres, un soir où il y a pas mal d'affluences faut dire que voir des mecs enfermaient dans une arène et se battre à mort ben ça attire du monde ! Surtout lorsque ses hommes lancent les paris, encore un moyen de se faire encore plus de fric ! Oui, Liang il ne voit que ça, l'argent, le pouvoir et surtout voir ses hommes écraser les autres combattants. Il est là dans sa loge là où seul lui et ces rares invités on le droit de monter. La meilleure place, celle où on peut tout voir sans être dérangé par la foule ! Il esquisse un sourire lors du premier combat et part au bout du deuxième, tellement répétitif surtout qu'il sait déjà le résultat, bien sûr que son poulain ne peut pas perdre face à ça. Il descend doucement les escaliers qui mènent à un couloir que seul lui a le droit d'emprunter. Il pousse un long soupir voyant le bâtiment si peu animé, aaaah il aurait mieux fait de rester là-bas finalement ! Il pousse la porte de son bureau et ne perd pas de temps avant de s'y asseoir dans un long soupir et de poser les pieds sur son bureau tout en regardant le plafond. Aaaaah si ennuyant, il pousse un soupir et sort son couteau qu'il lance quelques fois en l'air avant de le rattraper pour le planter dans son bureau.

Il se penche et sort ses papiers, de la paperasse encore et toujours ! 'C'est ça d'être le grand patron de son propre territoire et de surtout ses propres trafiques. Alala, il pousse un soupir trop de morts ces temps-ci ! Il en peut plus de remplir leurs dossiers pour les transférer au marché d'organes. Il pousse un long soupir et si on les enterrait seulement ? Hein ? Ce ne serait pas une meilleure idée ? Sans doute, il fournit déjà bien assez de cobayes et d'organes, prendre de petites vacances et se concentrer seulement sur les armes et les combats se serait cool. Il finit par jeter tous les papiers à la poubelle et c'est à ce moment qu'il entend frapper à sa porte. Hum ? Les combats ne sont pas encore terminés pourquoi est ce qu'on vient le déranger ? Il pousse un soupir et autorise ses hommes à entrer. IL arque un sourcil lorsqu'il voit l'un de ses hommes blessé et surtout, mon Dieu c'est quoi ce taré, oui il pense clairement ça alors qu'il n'est pas mieux hein. Il esquisse un sourire amusé, amusé pour plusieurs choses, le serpent qui semble le défier du regard, ce regard qu'il apprécie autant qu'il déteste. Aaaaah comment il aimerait planter son couteau en plein milieu de ce dernier.

Il se reprend cependant très vite n'oubliant pas que le mec en face de lui, il pousse un soupir tout en reprenant son couteau qu'il cache dans la manche de sa veste. Il se retient, mon Dieu comment il se retient de lui sauter dessus pour buter son serpent. Mon Dieu comment il le veut dans un bocal sur l'étagère au-dessus de son bureau, il tape doucement ses doigts sur son bureau en bois, comme pour essayer de calmer ses pulsions qui commencent à pointer le bout de son nez.

"T'es qui pour foutre le bordel ici ?"

Son ton n'est pas des plus accueillant, car il faut l'avouer ce mec vient quand même le faire chier sur son territoire et même si cela l'amuse il se doit d'aborder un air sérieux et autoritaire voir même d'inspirer la peur. Il se lève cependant de sa chaise de bureau et s'assoit ce dernier juste en face de l'inconnu prêt à lui sauter à la gorge au moindre faux pas.

code par EXORDIUM. | Images par Oblivion

Il est mort. Je l’aimais bien pourtant. Enfin il était distrayant et je ne m’ennuyais jamais avec lui. La preuve, c’est lui qui m’a emmené ici et je dois avouer que voir tous ces gars se battre à mort a quelque chose de très excitant. Entre les effusions de sang et les hurlements de la foule, je n’ai pas hésité à l’encourager à monter sur le ring. Il en mourrait d’envie de toute façon et au final, il a fini par en mourir tout court. Sa mort était pathétique, pas très drôle, pas très distrayante non plus et le voir étendu sans vie au milieu de l’arène m’a rappelé que je m’étais toujours dit qu’il avait un visage digne d’être conservé dans du formol. C’est cette réflexion qui m’a poussé à quitter les gradins pour me rapprocher au maximum de l’ère de combat, à temps pour les voir emporter son corps. Quand j’ai demandé à l’un des hommes travaillant ici ce qu’ils en feraient, il m’a envoyé balader, alors forcément j’ai été obligé de le couper un peu pour le faire parler et l’obliger à m’emmener jusqu’à son patron. Comme quoi, emporter mes scalpels était une bonne idée.

Après avoir donné un bisou à mon petit boa chéri, l’un des bébés de Béa justement, qui est encore si petit que je peux me permettre de me promener avec lui en le gardant autour du cou, je suis ces gars qui bossent ici. Ils m’emmènent jusqu’au bureau du patron pour que je puisse lui faire une réclamation. Je crois que c’est comme ça que ça marche, non ? Et puis s’il ne veut pas, je le découperais lui aussi. Ce n’est pas très grave. Les gens ont tendance à mieux comprendre les choses et à se montrer obéissant quand j’utilise mon scalpel. Il n’y a pas de raison pour qu’il fasse exception.

J’entre dans son bureau et observe tout ce qui le compose, écoutant à peine ce qu’il me dit. Ce n’est pas très beau ici. Ça manque de plante carnivore et de reptile. Pourtant je vois bien un vivarium là, dans le fond. Oui ça serait tout de suite plus accueillant, non ? Ah ! Mais il me parle. Qu’est-ce qu’il m’a dit ? Bon ce ne devait pas être très important parce que moi j’ai des choses à dire :
« Je veux son cadavre. Il était à moi de son vivant il est donc à moi-même dans sa mort. Allé vite. Je n’ai pas que ça à faire. »
Ou plutôt cet endroit est d’un ennui mortel alors je n’ai pas très envie d’y rester.

code par EXORDIUM. | Images par Oblivion

Il ne dit rien, non, il préfère se contenir pour mieux exploser ensuite, ce mec là, il ne l'a pas écouté n'est-ce pas ? Il se fout totalement de sa gueule non ? Et ça manière de lui parler ? Mon Dieu, il va le buter.... Puis il parle de quoi ? Hein ? Un corps ? S'il savait que le corps qu'il est déjà sur la table d'opération entrain de se faire enlever tous ses organes. Il esquisse cependant un sourire tout en hochant la tête avant de se lever de son bureau pour se diriger vers la porte d'entrée et de l'ouvrir avant de lever son pouce en souriant signal à l'homme derrière qu'il peut partir. Oui, mieux vaut ne pas être dérangé, il se retourne ensuite vers le mec qui se trouve maintenant de dos un grand sourire étirant ses lèvres il ne tarde pas à s'approcher de lui, son couteau dépassant légèrement de sa manche. C'est lorsqu'il se trouve à une distance plus que raisonnable qu'il se penche en avant pour aller lui chuchoter à l'oreille.

"Je crois que tu ne sais pas où tu te trouves"

Il ne lui laisse pas le temps de répondre qu'il prend son serpent serrant sa main sur la gueule pour l'empêcher de l'ouvrir et d'un coup sec il lui sectionne la gorge. C'est drôle, c'est amusant, mais pas assez pour lui qu'il jette le corps du serpent pour loin comme un vulgaire déchet avant de placer la lame de son couteau sous la gorge du brun et de reprendre la parole.

"Tu es chez moi, ne me provoque pas sur mon territoire"

Il appuie un peu sa lame sur son cou jusqu'à que cette dernière soit perlée de son sang. Il sourit, c'est drôle, il devrait le tuer là tout de suite comme son serpent. Car après tout c'est lui qui est venue sur son territoire, c'est lui qui l'a défié non ? Il lâche un rire amusé tout en enlevant son couteau avant de faire et de s'accroupir pour être à la même hauteur. Désolé mec, tu ne sortiras pas d'ici en vie, il lui caresse d'abord doucement la joue avant de passer sa main sur sa nuque pour la lui choper rapprochant son visage du sien tout en souriant comme un gamin de 10 ans.

"Le cœur ou une artère ?"

De quoi il parle ? Oh sans doute de ce que doit planter son couteau qui est en ce moment même entrain de se promener sur son torse. Ne quittant pas des yeux la nouvelle tête qui est maintenant devenue sa nouvelle proie.

code par EXORDIUM. | Images par Oblivion

Installé sur une chaise en face de son bureau, je soupire tout en caressant du bout des doigts la tête de mon reptile. Je ne m’occupe pas vraiment de ce que fait ce type. Ça ne m’intéresse pas. J’imagine qu’il doit s’occuper des formalités pour que le corps de mon défunt compagnon de jeu me soit restitué. A vrai dire si je pouvais, je n’aimerais emporter que son visage mais j’imagine que ça serait abuser que de leur demander de me laisser le découper ici avant de m’en aller avec le bout qui m’intéresse ?

Perdu dans mes pensées, je ne l’écoute pas vraiment. Ce qu’il a à me dire ne m’intéresse du moins jusqu’à ce qu’il ne m’arrache mon serpent des mains. Tout va tellement vite que je ne réalise pas ce qui vient de se passer. Je reste simplement figé en comprenant qu’il vient de tuer mon bébé. Mon corps se tend sous la colère et lorsque je commence à bouger, je sens la lame de son couteau sous ma gorge. Elle me coupe légèrement mais la douleur physique me fait du bien, elle apaise d’une certaine manière celle que je ressens intérieurement après qu’il ait tué mon serpent. Il était à moi. C’était le mien et il est mort maintenant à cause de lui.

Tremblant de colère, je le laisse faire mumuse avec son couteau sans craindre une seule fois la douleur. C’est quelque chose que j’apprécie alors il lui faudra plus pour m’impressionner parce que là, la seule chose qu’il m’a donné envie, c’est de le tuer.

Il rapproche nos visages, grave erreur et j’arque même un sourcil alors que je lève mon bras vers son cou pour presser la lame de mon scalpel pile à l’emplacement de sa carotide.
« J’aime trancher au niveau de la carotide. Si je le faisais là tout de suite, je pourrais me baigner dans ton sang mais aussi le boire. »
Je guide son poignet et sa lame sous mes côtes et ajoute :
« Poignarder quelqu’un est moins facile qu’on le croit. Vise juste entre les côtes ou bien passe par ici. Juste sous les côtes pour être sûr de bien t’y prendre. »
Je presse sa lame contre mon corps, l’entaillant de sorte qu’une tache rouge commence à se former sur ma chemise blanche. C’est ma main qui guide la sienne pour que sa lame s’enfonce légèrement dans ma chair et en sentant la douleur m’envahir, je sens ma colère s’apaiser un peu. D’ailleurs il me suffirait d’une pression pour lui trancher la gorge et je vois justement une petite goute se former là où mon scalpel appuie. Je la trouve adorable et elle me donne envie de goûter à son sang mais pour ça, il faudrait que je le coupe un peu plus.

code par EXORDIUM. | Images par Oblivion

Il sent très rapidement une lame sous sa gorge, et, comment dire.... Ça le fait sourire ! Il esquisse un large sourire alors que ce mec reprend la parole est ce qu'il l'écoute ? Non, bien sûr que non, il est bien trop occupé à essayer de calmer ses tremblements qui ne sont bien sur pas dû à de la peur mais plus à l'excitation. Bizarrement c'est lorsqu'il sent la main de l'inconnu sur son poignet qu'il se calme, attend il le touche là ? Il tire la langue signe de dégout alors que sa main s'arrête juste au-dessous des cotes. Est-ce qu'il se laisse faire ? Bien sur, il adore ce qui est entrain de se passer et il veut savourer chaque seconde pour après mieux le tuer. Il sent une pression sur son poignet alors qu'il sent une légère douleur au niveau de scalpel. Il le laisse s'amuser avec son poignet et ne le quitte pas des yeux essayant de chercher ou plutôt de comprendre ce qu'il a en face de lui. Il n'a clairement jamais était aussi proche de quelques aussi longtemps et ça l'amuse il finit par lâcher sa nuque et prendre son scalpel. Il recule un peu la tête et passe sa main sur la lame tout en la serrant fort dans sa main pour le reculer de sa gorge alors que son autre main appuie un peu plus fort sous ses cotes. Est-ce qu'il va le tuer ? Oui, mais pas tout de suite il veut s'amuser avant. Il serre un peu plus le scalpel laissant le sang de sa main couler jusqu'à son poignet avant de reprendre la parole.

"Le seul corps que tu auras sera celui de ton serpent"

Ou pas, car il ne compte pas le laisser sortir d'ici vivant, ou, si ? S'il ne meurt pas tout de suite il pourra encore s'amuser avec lui non ? Mais, il a tellement envie de le briser raaaaaah si c'est frustrant et difficile ! C'est sans doute pour ça qu'il se recule, qu'il enlève son couteau et qu'il le regarde. La lèvre inférieure maltraitée par ses dents seul trois mots résonne dans sa tête. Casser ou non ? Casser.... Non, il doit le garder et jouer avec lui..... Mais s'il ne le casse pas il sera frustré.... RAH MERDE ! Il explose.... Il explose et explose par la même le seul vase qu'il avait au sol, ben bon ben la secrétaire va devoir tout laver hein. Il ne perd pas de temps et clairement se jette sur lui couteau à la main il ne perd pas de temps et tout simplement le plante, une première fois, avant de prendre en main son scalpel et de le placer sur son ventre. Est-ce qu'il va le planter ? Oui, sans doute de toute manière s'il ne fait rien Liang va le buter il en est déjà à son deuxième coup de couteau dans le ventre. Il s'amuse, il aime ça et franchement ça se voit à son regard qui pétille, son sourire qui n'a jamais était aussi grand et surtout à ses tremblements d'excitations.

code par EXORDIUM. | Images par Oblivion

Si j’avais voulu, j’aurais pu l’égorger. Ça aurait été tellement facile pour moi, trop pour que ça soit réellement drôle et savoureux. Pourtant baigner dans son sang m’aurait d’une certaine manière plu. J’en aurais retiré malgré tout une certaine satisfaction. J’en suis sûre et pourtant j’ai laissé passer ma chance parce que j’étais curieux de voir ce qu’il allait faire surtout lorsqu’il a relâché son étreinte sur ma nuque pour attraper mon scalpel. Sentir sa lame s’enfoncer dans sa chair m’a fait frissonner de plaisir et j’ai alors réalisé à quel point je prendrais plaisir à le découper. Oui, j’ai changé d’avis, c’est son visage à lui que je veux ramener avec moi et s’il en est d’accord, je n’ai même pas besoin de le tuer pour le lui retirer.

Quand il me parle de mon serpent, je ne comprends pas immédiatement à quoi il fait allusion. En fait, je l’ai complètement oublié, lui ou bien l’homme qui m’a accompagné jusqu’à cette aire de jeu. Je n’ai plus qu’une seule chose en tête là tout de suite, c’est m’amuser avec lui avant de repartir avec son visage. Et il me plait tellement. Il se dégage de lui une expression qui me fait me sentir vivant. Ô oui ! Je l’aime et je le veux. Il sera parfait pour trôner dans mon bureau. Je pourrais ainsi l’admirer tous les jours jusqu’à ce que je ne m’en lasse et qu’il finisse à la poubelle parce que dans le fond, je me connais. Je sais bien que tôt ou tard, je me lasse de tout. Et lui, pourquoi ferait-il exception ?

C’est à peine si je réalise qu’il recule. Je suis bien trop perdu dans mes pensées pour ça. Imaginant déjà la sensation de mon scalpel s’enfonçant dans sa peau pour découper son visage mais est-ce que je me satisferais uniquement de ce trophée ? J’aimerais rapporter d’autres bouts de lui… Mais lequel ?

C’est le bruit du vase qui se brise qui me tire de mes pensées à temps pour le voir fondre sur moi et enfoncer sa lame dans mon corps. Je pousse alors une plainte où se mêlent à la fois douleur et plaisir car il n’y a rien de plus savoureux que de sentir un corps étranger s’introduire dans le mien d’une quelconque façon. Chaque fois que ça arrive, ça me rappel à quel point je suis vivant.

Je resserre mes doigts sur mon scalpel et au moment où sa lame s’abat une seconde fois sur moi, j’enfonce mon arme dans sa chair. Ce n’est plus le moment de profiter de l’instant présent car si je ne fais rien, mon jouet finira par être hors d’atteinte et il serait fâcheux que ma mort nous sépare alors que nous ne faisons que commencer à jouer ensemble.

Ma lame ne se plante pas dans son ventre mais dans son flanc, évitant par la même occasion ses organes vitaux car je ne veux pas le tuer, pas tout de suite. Je veux juste le blesser suffisamment pour qu’il s’arrête de me poignarder car je ne me contente pas de le planter, je le découpe, élargissant la plaie pour qu’il soit contraint de reculer et de me lâcher pour pouvoir comprimer sa plaie.

Profitant que mon attaque ait relâché son attention, je m’extrais non sans difficulté de mon siège et roule sur le sol. C’est douloureux et je perds beaucoup de sang mais j’ai la présence d’esprit de retirer ma chemise, arrachant au passage les boutons, pour m’en servir comme bandage de fortune en comprimant mon abdomen avec. Affaiblis par mes blessures, je reste agenouillé au sol mais ne perds pas pour autant mon sourire ni ma vivacité d’esprit. Ce moment je le savoure autant que si nous étions en train de faire une petite de jambes en l’air. Je dirais même que c’est encore meilleur et bien plus intime car je peux désormais lécher son sang qui se trouve sur ma lame et découvrir quel goût peut bien avoir cet homme.

code par EXORDIUM. | Images par Oblivion

Il ne se rend pas compte qu'il est entrain de péter un plomb, pour lui il est juste entrain de s'amuser avec cet inconnu qui, contrairement aux autres semble garder son calme. Aaaaah que ça le frustre, il aime bien les cris et les pleures ! Mais ce mec là, ce mec chelou avec son serpent ne semble pas vouloir ce plaisir. Deuxième coup, plus fort, plus agressif, et surtout plus jouissif pour Liang, Liang qui arque un sourcil lorsqu'il sent un coup. Plus précisément un coup de scalpel, il recule d'un pas et regarde la blessure. Vraiment ? En plus de ne pas hurler pour sa vie il ose le planter ? Il sourit avant de se mettre doucement à rire. Aaaah comment il est heureux d'être avec lui, il le veut, c'est décidé ce sera son nouveau jouet, un jouet qui semble beaucoup plus difficile à casser qu'il pense bien vouloir le croire. Un jouet bien plus intéressant que ce qu'il s'attendait, un jouet qu'il meurt d'envie de pousser à bout, dans ses retranchements juste pour voir une autre expression qu'il aborde en ce moment sur son visage.

Lorsqu'il reporte son regard vers lui il le voit au sol entrain de se déshabiller, euh.... Il plisse les yeux se demandant ce qu'il est entrain de foutre. Putain il ne va pas tout niquer ? Il sert un peu plus le couteau dans sa main alors que le brun se fait un bandage avec sa chemise, hum, si ça peut l'aider, mais il risque de ne pas en avoir besoin bien longtemps vu que Liang veut le buter. Il ne perd pas de temps et lui balance le couteau dessus visant le milieu de son torse, simple distraction alors qu'il se baisse et prend le plus gros morceau de verre qui se trouve au sol. Il esquisse un sourire et profite qu'il esquive le couteau pour se mettre sur son chemin et... Lui ouvrir le ventre, une plaie trop superficielle pour lui qui est plus que déçue face à ça. Ne voulant pas se faire avoir une deuxième fois il décide prendre en main son scalpel, il sourit alors qu'il sert un peu plus son arme dans la pomme de sa main. Mon Dieu il sera beau demain ! ·Enfin si demain arrive car pour le moment ils ont juste l'air de vouloir s'entretuer. Il le regarde dans les yeux et ne peut s'empêcher de sourire alors qu'il appuie son autre main sur la blessure qu'il lui a fait précédemment. Il veut le voir avoir mal et surtout il veut l'entendre crier de douleur, il aime tellement ce qui est entrain d'arriver, c'est comment dire ? Hum... Excitant, oui il sait qu'il peut se faire buter parce que ce type n'a pas l'air d'être des plus saints dans sa tête mais en même temps il trouve ça tellement amusant.

code par EXORDIUM. | Images par Oblivion

J’aime la manière dont il me travaille au corps et la détermination dont il fait preuve pour aller au bout des choses. Il ne me laisse aucun répit mais le contraire aurait été décevant. Moi aussi j’aime le travail bien fait et je sais désormais que je ne repartirais pas d’ici sans un petit souvenir. C’est de préférence son visage que j’aimerais emporter avec moi afin d’être sûr de ne jamais oublier ce moment que nous partageons. Après tout je le sais, le goût de son sang que j’ai dans la bouche, je finirais par ne plus m’en souvenir. C’est un peu triste de se dire qu’il finira certainement par tomber dans l’oubli comme ceux qui l’ont précédé même s’il est le premier à me pousser si loin dans mes retranchements.

J’évite de justesse son couteau mais réalise un peu tard qu’il s’agissait d’une sorte de diversion car il est à nouveau sur mon chemin et me blesse avec un autre objet bien moins tranchant. La douleur est présente mais bien moins vive, ça en est presque décevant mais c’est peut-être ma chance d’en finir avec lui une bonne fois pour toute. Je resserre mes doigts sur mon scalpel, prêt à l’abattre à nouveau sur lui lorsqu’il referme sa main sur ma lame. Cette dernière s’enfonce dans sa chair et j’avoue avoir du mal à réprimer un sourire à la sensation que me procure cette plaie superficielle. Pour un homme tel que lui, ce n’est pas suffisant. Je dois lui faire encore plus mal si je veux pouvoir le neutraliser le premier mais à la manière dont il tient mon arme, je sens bien qu’il ne la lâchera pas.

Un gémissement traverse mes lèvres lorsqu’il se met à appuyer sur ma plaie. Je faiblis légèrement avant de me reprendre. Il ne m’aura pas comme ça et puis, ai-je besoin de préciser que j’aime cette sensation douloureuse qu’il m’offre ? Sentir ses doigts presser sur ma plaie et tenter de s’enfoncer dans ma chair, ça me fait grogner de rage et ça me donne envie de le mordre. C’est justement ce que je cherche à faire en me rapprochant de lui. Je ne pourrais jamais atteindre quoi que ce soit d’autres que sa main avec ma lame, mais je peux lui retourner le plaisir qu’il m’offre de bien des manières, même si en rapprochant mon corps du sien, je ne fais que lui offrir une meilleure prise pour aggraver ma propre blessure. Mais n’ai-je pas déjà dit que ce n’était pas si déplaisant que ça ?

Dès qu’il se trouve à porté de ma main libre, je referme mes doigts sur son cou. J’ai bien moins de force dans le bras gauche mais ça devrait être suffisant pour le priver d’air. Peut-être pas complètement mais suffisamment pour le faire faiblir rien qu’un peu et me permettre de planter mes dents profondément dans son épaule au point que je sens à nouveau le goût de son sang dans ma bouche.

code par EXORDIUM. | Images par Oblivion

Il est tellement content, c'est tellement divertissant sauf que voilà toute l'euphorie retombe d'un coup lorsqu'il le mord, hein ? Pourquoi il fait ça ? Il se prend pour un gamin de dix ans ? Aaaaaah merde ! Ça vient de tout casser ! Il pousse un long soupir avant de taper dans l'intérieur de son coude pour lui faire lâcher son cou. Il ne tarde pas à lui donner un coup de genoux dans le ventre et fait deux pas en arrière avant de soupirer. Il le détaille quelques secondes et pousse un soupir tout en lâchant tout bas.

"Décevant..."

Il pousse un long soupir et ne le regarde pas, non il n'a même plus envie de jouer avec lui, il est.... Hum... Dégouté, il ne pensait pas qu'il ferait ça, bon ok, il saigne mais.... C'est une attaque d'enfant non ? Il pousse un soupir et lui montre son serpent d'un signe de la main tout en lui disant de le prendre et de se casser. Oui, il n'est pas vraiment polit et de toute manière pourquoi est ce qu'il le serait ? Il ne le connait pas il vient lui casser les couilles pour récupérer un corps qui soit dit en passant doit surement ne plus exister. Il se demande même pourquoi il le garde encore ici, il pousse un autre soupir et finit par reprendre la parole.

"Dégage ou je te bute"

Bon, en vrai il va sans doute appeler ses hommes de mains pour le faire maaaaais on s'en fout non ? Enfin ça revient au même non ? Il ne dit rien et se contente de l'observer avant de perdre patience et d'aller derrière son bureau. Il ne tarde pas à prendre le téléphone qui s'y y trouve et compose le numéro de la réception ordonnant à la réceptionniste de lui envoyer 4 hommes. Oui, 4 ça devrait suffire non ? Enfin il est déjà blessé n'en envoyons pas plus.... Il esquisse un large sourire lorsqu'il voit son reflet dans le miroir, hé bien son jouet d'une soirée n'est pas aller de mains morte et tant mieux. Il a au moins pu s'amuser l'espace de quelques minutes même si tout est très vite redescendu. Il n'attend pas bien longtemps avant de voir ses hommes frapper à sa porte, il esquisse un large sourire et ne tarde pas à les autoriser à entrer.

code par EXORDIUM. | Images par Oblivion

J’aime le goût de son sang et de sa chair. L’avoir en bouche à quelque chose d’agréable, malheureusement je me retrouve bien vite privé de ma proie qui parvient à me placer plusieurs coups particulièrement douloureux qui me font lâcher ma prise. Je retombe un peu lourdement au sol et lorsque je relève les yeux vers lui, je constate qu’il n’est plus à ma portée. On dirait qu’il a reculé. Est-ce que je lui aurais fait peur ? Est-ce qu’il a compris que je me battrais jusqu’à mon dernier souffle pour avoir ce que je veux ? Et là tout de suite ce n’est plus le visage de mon défunt amant que je veux. Lui, il n’existe désormais plus dans mon esprit car mon jouet cassé a été remplacé par cet homme, dont j’ai encore le goût dans la bouche.

Je me relève temps bien que mal, écoutant à peine ses paroles mais regardant dans la direction qu’il m’indique. J’aperçois alors le cadavre d’un serpent, mon bébé qu’il a tué un peu plus tôt mais il n’est plus qu’un jouet cassé sans importance et qu’importe les morts, seuls les vivants sont divertissants comme cet homme que je veux tuer ou plutôt je ne suis pas obligé de le tuer pour lui découper le visage et cette idée me fait sourire avant qu’un gloussement ne traverse mes lèvres.

Il me crie quelque chose mais trop occupé à rire, je ne relève pas ce qu’il me dit. Ça ne doit pas être important et comme une certaine distance nous sépare désormais, j’avoue que je relâche complètement mon attention. On dirait que son envie de me tuer est passé et qu’il ne va rien tenter sinon téléphoner. Alors quoi ? C’est déjà fini ? Je soupire de déception avant de m’approcher à nouveau de lui. C’est à cet instant que j’entends la porte s’ouvrir derrière moi. J’ai à peine le temps de jeter un coup d’œil par-dessus mon épaule que plusieurs hommes se jettent sur moi. J’ai beau de débattre, ils sont plus nombreux et l’emportent largement sur moi qui suis d’ailleurs blessé. Mais je me défends et je crois que je mords le doigt de l’un d’entre eux si fort que je le lui arrache. Je recrache aussitôt cet appendice particulièrement dégoutant. Non, ça ne vaut pas le goût de l’autre homme à qui je jette un dernier regard alors qu’on me traine hors de son bureau pour me jeter sans ménagement hors du bâtiment. Étendu sur le sol, je ne peux pas m’empêcher d’éclater de rire. C’était une soirée particulièrement divertissante et il me tarde de revenir prendre mon dû mais surtout jouer à nouveau avec lui.

code par EXORDIUM. | Images par Oblivion