Tenue ••• Le jour J est arrivé. Rappeler moi déjà pourquoi j’ai accepté de m’encombrer d’une femme à la maison ? Ah oui, c’est vrai, parce que je ne sais rien refuser à ma chère mère. Honnêtement, je ne comprends toujours pas pourquoi elle m’a choisi une fille comme Nanami. Soyons honnête, il n’y a rien de bien intéressant chez elle, excepté, forte heureusement, son physique. Malheureusement pour moi, le type de femme que j’apprécie n’est généralement pas du goût de ma maternelle. Elle m’avait fait tout un discours sur le fait d’avoir une femme respectable et discrète à mes côtés, mais au fond, je sais bien que ce que madame Kang veut, c’est surtout une belle fille facilement manipulable. Je n’y retrouve pas grand-chose à redire là-dessus, après tout, du moment que ma mère est heureuse cela me convient, mais je sens que je vais fortement m’ennuyer avec cette fiancée. Déjà que nos sorties ensemble,, depuis trois mois, n’étaient pas follement divertissante, je crains que cela soit la même histoire une fois à la maison.

Un soupire franchis mes lèvres alors que j’observe les nombreux cartons empilés à divers endroits de la maison. Ma belle vie de célibataire est officiellement terminée, même si j’ai encore du mal à me faire à l’idée que je vais être enchaîné à une fille pour le restant de ma vie. J’aime ma liberté et pouvoir vaquer à mes occupations sans rendre de compte. J’aime pouvoir inviter des filles dans ma maison. Je veux pouvoir rentrer chez moi après une chasse de cobaye sans rendre de compte sur mon absence prolongé à une heure plus que tardives.

Nouveau soupire alors que je laisse tomber ma tête en arrière, pour que celle-ci reposer sur le dossier du canapé. Au final, ce qui est le plus problématique, c’est que je ne sais pas vraiment comment me comporter avec Nanami. Durant nos sorties, j’ai toujours essayé de lui donner une bonne impression, mais c’était uniquement parce que j’avais l’ombre de ma mère derrière moi. Ne voulant pas la décevoir, j’avais mis un point d’honneur à respecter son désire et donc, de plaire à ma future fiancée. Seulement voilà, le Wooni qu’elle attend de moi n’est pas ma véritable personnalité ou du moins, elle ne l’est plus depuis un moment.

Je passe ma main dans mes cheveux et les secoue frénétiquement agacé par mes nombreuses pensées sans réponses. Toute cette histoire m’énerve profondément. Je ne garantis pas que je ne finirais pas par être odieux avec cette fille. Il est presque indéniable que je finirais par être agacé par sa présente et surtout, par le fait qu’elle risque d’être une potiche plus qu’autre chose. Forte, heureusement pour elle, je n’ai pas vraiment le temps de me mettre en colère, que la sonnette fini par annoncer sa présence. Nouveau soupire alors que je me donne du courage pour sortir de mon canapé. Le mieux à faire dans le cas présent est de ne pas trop se prendre la tête et de laisser venir les choses.

Me dirigeant donc rapidement vers ma porte d’entrée, j’ouvre rapidement celle-ci pour découvrir la plastique parfaire de ma future femme. Tendrement je lui souris, avant de me pencher vers elle pour poser rapidement mes lèvres sur les siennes. Après tout n’oublions pas que nous sommes fiancée. Si elle veut être ma femme, il ne va pas être question de rester prude trop longtemps.

-« Bienvenue dans ton nouveau chez toi Nanami. »

Tenue ••• C’est quoi cette vieille pensée, sérieusement ? Un mariage arrangé, vraiment ? Nous sommes en 2020 et on pense encore à cela ? Des questionnements qui bombardent mon esprit depuis dorénavant trois mois ? Cette situation m’a exaspéré de plus belle lorsqu’on m’annonçait que j’allais épouser un Kang. Me disant que c’était peut-être le fils de mon patron, jusqu’à temps que finalement c’est le neveu. C’était réellement la façon qu’on me le disait qui me choquait. Aléatoirement, alors que j’avais croisé cette dame une ou deux fois lors de mes spectacles de chant au casino de mon frère. Je n’avais jamais réellement songé qu’elle puisse s’adresser à mon frère - mon tuteur légal - pour ensuite offrir ma main à son fils si parfait, semble-t-elle. Au départ, c’était bizarre. Makoto ne cessait pas de me dire de rester sage et de prendre soigneusement mes médicaments pour ne pas que je change et que je deviens incontrôlable. Il n’a pas ce problème-là non plus ! Ceci dit, je ne savais pas quoi faire lors des premiers rendez-vous, je les trouvais les plus ennuyants. Me disant que si mon fiancé est aussi platonique, j’allais m’emmerder, mais aussi commettre des adultères éventuellement. Ou bien lui retirer le balai du cul pour qu’il se décoince, c’est à décider encore. Sauf qu’en me fiant à son physique à croquer, je penche légèrement pour le second choix.

Cela fait trois mois que je tente de me changer les idées en chantant ou bien en travaillant avec les cobayes tués lors des expériences. Parlant de tout et de rien avec eux, ne me répondant pas, par moment je trouve des révélations extraordinaires, mais pas cette fois. Rien ne me vient mise à part de la frustration. Alors que je caresse le visage de cette carcasse avec mes gants en latex. Je soupire bruyamment. Prenant les outils nécessaires afin de commencer l’autopsie de la cause du décès, je soupire encore une énième fois. Kang Woong In, un homme totalement beau physiquement, mais étrange. Il ne semble pas autant satisfait des décisions de sa mère, c’est ce que j’ai remarqué depuis quelques temps. On dirait qu’il agit différemment quand elle est là puis quand elle est absente. S’il est à ce point le fils à maman pourquoi m’a-t-il demandé de vivre avec lui en si peu de temps ? Si Woong in est comme moi ; exaspéré, par tout cela pourquoi tente-t-il d’aller au rendez-vous au lieu de vaguer à ses occupations ? Pourquoi avoir accepté un mariage qui ne semble pas l’enchanté plus que cela ? Qu’est-ce que mon frère a à gagner dans ce mariage ? Cela m’agace énormément et c’est en piquant le corps inerte avec un instrument chirurgical tranchant qu’il va falloir que je me calme sur le champ. Il ne faut pas qu’elle sorte, pas toute suite en tout cas.

À la fin de mon travail, je retourne chez mon frère - qui initialement c’est chez moi – pour prendre une sacré bonne douche et de me changer. Je n’ose même pas réfléchir à cette histoire. Je tente de penser que le soleil brille et les oiseaux chantent pour ne pas être tentée par la colère qui bouillonne en moi envers cette situation. Le mariage ça ne me dérange pas, mais qu’on ne puisse pas m’expliquer ce qui se trame et qu’on m’utilise comme monnaie d’échange. Puis tout ce que je vois semble faux chez cet homme. Tout comme cette relation qu’on va avoir et le faux paraître qu’on va démontrer aux yeux du monde entier. C’en ai frustrant. Arrivant dans ma chambre vide, je me dirige vers la salle de bain afin d’aller vers mon nouveau chez moi sous la demande de ce mec. Me purgeant du cobaye, me purgeant de toutes ses mauvaises pensées. J’ai un de si mal à mon cou que je tente de me masser. Cela m’épuise fortement. Où est-ce foutu queutard de frère quand j’ai besoin de lui pour lui dire ses quatre vérités ? La méditation, je dois méditer, mon état devient critique.

La voiture roule s’arrêtant devant la porte. Je ne jette aucunement un regard au chauffeur que je descends de la bagnole en prenant soin de prendre mes affaires. Je regarde l’emplacement avec un œil blasé et découragé. Roulant les yeux, une phrase me vient à l’esprit ; un gosse de riche. Me dirigeant vers la porte, je sonne en attendant jusqu’à temps qu’il ouvre. Ah ? C’est quoi ce sourire ? Puis ses lèvres collent sur les miennes. Pourquoi je trouve cela prévisible ? C’est en lui agrippant la chemise pour ne pas qu’il s’éloigne qu’après sa phrase, je lui vole ses lippes. Il veut jouer à ce jeu ? Je ne suis pas prude, j’espère qu’il le sait ? En essuyant sa bouche de mon rouge à lèvre, je souris, amusée par la situation avant de le relâcher et de pouvoir entrer. Je suis la bienvenue et je suis chez moi, non ? Dans le hall, je contemple la décoration qui est très simple et jolie pour un fils à maman. Je tourne vers l’homme afin de le regarder, mais aussi me demandant ce qu’il a prévu par la suite. « Je pensais pas que tu allais me demander de vivre chez toi aussitôt, Woong In. » Me disant que chaque homme préfère sa vie de célibataire que de vouloir être casé. Puis aussi après trois mois, il aurait pu profiter d’être seul jusqu’au mariage. « Merci de m’accueillir. »

Tenue ••• Honnêtement, en posant mes lèvres contre les siennes, je m’attendais à ce qu’elle soit choqué où qu’elle rougisse comme une petite enfant. Après tout, je n’ai jamais eu ce genre d’attention en vers elle. Déjà parce que la situation entre nous est étrange et ensuite, parce qu’on sait toujours vu dans des lieux publics. Du coup, lorsque j’ai senti ses mains venir accrocher ma chemise pour m’attirer à elle, je n’ai pas su comment réagir. Ses lèvres se sont à nouveau posé contre les miennes sans que je ne m’y attende. Les doigts de Nanami essuient ensuite mes lèvres, alors que je peux clairement lire l’amusement sur son visage. Vraiment ? Finalement, peut-être que cette fille n’est pas aussi insipide que je le pensais. Cependant, si elle continue ainsi, elle ne sait pas dans quoi elle s’embarque avec moi. Si j’essaye d’être un fiancé correcte, c’est uniquement parce que je ne voulais pas qu’elle prenne peur, en la pensant prude.

Tandis que je m’écarte pour la laisser passer, j’en profite pour détailler plus attentivement ses courbes et sa tenue. Jouait-elle un rôle tout ce temps avec moi ? Sa façon de s’habiller, n’a rien avoir avec le souvenir que j’en avais d’elle. Le baiser, sa tenue provocante … Elle ne devra pas se plaindre si je décide de passer à la vitesse supérieure avec elle.

-« Tu as voulu être ma fiancée alors autant agir comme-t-elle. Lui répondis-je tout en refermant la porte. Elle avait séduit ma mère par je ne sais qu’elle moyen, mais elle ne savait pas dans quoi elle s’embarquait avec moi. Vivre avec moi allait certainement lui remettre rapidement les idées en place. Ne me remercie pas. »

Avançant, je passe à côté de la demoiselle pour me repositionner face à elle. À nouveau, je la détails du regard, ne pouvant m’empêcher d’être agréablement surpris par sa tenue, mais en même temps déranger par ce point de sa personnalité que je ne connaissais pas.

-« Dit moi une chose, tu t’habilles tous les jours comme ça pour sortir en rue ? »

Nanami ne peut pas le savoir, mais je suis un garçon extrêmement possessif avec ce qui m’appartient. Que je l’aime ou non, n’influence pas ce que je peux ressentir à l’idée que d’autre homme puissent poser des regardes de prédateur sur elle. Quand une chose est à moi, il est hors de question qu’on la convoitise. Encore plus quand cette convoitise est provoquée par ce qui est à moi.

-« J’apprécie de pouvoir admirer tes courbes parfaites, mais je te préviens d’avance que je ne supporterais pas que tu t’habilles ainsi quand je ne suis pas là. »

Tenue ••• Une parfaite petite nana pour la mère, une parfaite petite sœur pour mon frère, mais ils ne savent pas la folle que je puisse être dans ses moments critiques. Rester sage, prendre des médicaments, bien souvent ces derniers ne font pas d’effet. Après tout, les émotions sont bien plus fort qu’une dose médicamentée. Devrais-je dire que ma dose augmente pour être aussi souriante et sage que d’habitude ? Devrais-je ne rien dire comme en ce moment et de changer drastiquement sans que ça ne se sache ? Vous avez deviné ? Je n’ai pas besoin de vous dire que la Nanami n’est plus et que Nami est là bien présente. Comment je suis apparue engouffrant la douceur et la sagesse dans une torpeur jusqu’à temps que moi-même je m’endors ? C’est assez simple ; la colère qui la ronge, la folie qui l’habite constamment et qui attend sagement un moment vulnérable pour prendre possession de son corps. Elle n’a vu que du feu, mais déjà le premier signe étant que j’ai un horrible mal au cou. Que je tente de détendre mon cou, me l’étire afin que cela passe me rendant encore plus irritable. L’accumulation qui se retrouve dans l’histoire du mariage a fait en sorte qu’elle n’a pas eu la force de contenir sa colère. Du fait, j’ai pris la place qui me revient de droit. Je n’ai pas perdu la main, non ? Il est si surpris de me voir l’embrasser.

Dire qu’il me pense prude. Il serait surpris de voir que n’importe quelle partie de nous deux ne l’est pas. L’autre plus discrète, plus sage, contrairement à moi que le charnel ne me dérange aucunement pas, j’adore. D’ailleurs, cette chemise j’aurais la mauvaise manie de tirer au sens contraire pour pouvoir arracher les boutons et regarder le contenu qu’il cache soigneusement. Woong in, pourquoi son prénom semble si long ? Je vais le raccourcir à vue d’oeil, il sera tout autant surpris par la tenue que je dois porter. Après tout, je ne m’habille pas “normalement” comme l’autre, je m’habille un peu plus vulgairement. Cette fois, j’ai été plus en douceur en m’habillant de cette manière. Malgré que j’aurais pu totalement ne pas faire fie de cette attention que je donne à mon fiancé et carrément comme j’aime être habillée. On verra la prochaine fois comment que je me sens, si cette nanami me cède la place encore une fois de contre cœur. Regardant la déco, mais aussi le regardant lui s’approcher se positionner une nouvelle fois devant moi, je constate qu’il ne cache pas le fait qu’il me reluque de haut en bas. Est-ce que je lui plais ? Ça ne cache pas l’amusement qui affiche sur mon visage. Les hommes sont si prévisibles et si faciles à cerner. J’ai bien hâte d’en apprendre un peu plus de lui. Ce qu’il aime et ce qu’il n’aime pas afin que cet apollon me montre sa vraie personnalité.

« Disons que je voulais casser l’image que tu avais de moi. » fis-je en tournant autour de moi-même pour lui montrer ma tenue de fond en compte. Dévoilant par moment mon épaule en lui lançant des regards provocateurs. De toute façon, nous sommes fiancés et je voudrais qu’il ne regarde que moi. Je suis très possessive sur les bords et l’idée de penser qu’il pourrait voir ailleurs me rend encore plus instable et surtout sauvage. Je ne suis pas un ange sur cette forme et je ne le serai jamais. Écoutant ce qu’il me dit concernant la possessivité. J’arque un sourcil en s’approchant de lui, replaçant son collet de sa chemise et doucement j’approche de ses lèvres. « Tu ne supporterais pas ? Il arrive quoi si jamais tu me surprends comme ça au bar, trésor ? » Soufflant un peu sur ses lippes avant de rire et de m’éloigner de lui en lui faisant dos. Il me ferait quoi après tout ? Est-ce qu’il a l’intention de me punir ou quoi que ce soit ? Je n’ai pas peur de le provoquer. Je suis là pour pimenter sa vie de fils à maman et gosse de riche, non ? « Est-ce que tu me fais une visite guidée, mon trésor ? Ou je dois le faire moi-même ?» Si c’est le dernier choix, il risque d’être nu rapidement.

Tenue ••• J’ai fait littéralement rentrer le loup dans la bergerie sans le savoir. Au bien sûr, je n’ai rien d’un mouton inoffensif, mais l’idée global est là. Je n’ai pas la moindre idée du danger que peut représenter ma fiancée. Je n’ai nullement conscience qu’une autre femme se cache en elle et qu’elle vient justement de faire surface. Bien sûr, son soudain changement de comportement m’intrigue. Tout comme sa tenue d’ailleurs. Casser l’image que j’ai d’elle ? Vraiment ? J’apprécie de voir son corps, mais je ne suis pas bien certain d’aimer ce côté dévergondé. Mon meilleur ami me prendrait pour en fou s’il m’entendait dire cela, mais j’ai signé pour épouser une jeune femme douce et gentille et non pas ….. Je ne sais même pas comme qualifié ce que j’ai sous les yeux. Ce n’est pas péjoratif, loin de là, disons simplement que je suis perdu face à cette personnalité de Nanami que je ne connais pas. Clairement, je ne sais pas trop quoi en penser. Si je traîne habituellement avec ce genre de fille, c’est uniquement pour passer une seule nuit avec et faire mon malin auprès de mes amis. J’ai toujours pensé que ce genre de comportement me convenait, mais maintenant que je suis fiancé, je ne suis plus certains. Cette fille, aurait-elle déjà réussi à me faire tourner la tête sans que je ne m’en rende compte ? À moins que cela soit le fait d’avoir renoué avec un peu de douceur qui m’a reconnecter, bien malgré moi, à l’homme que j’étais avant.

-« Trésor vraiment ? Pas sûr que j’apprécie si rapidement ce surnom. D’autant plus que j’ai le sentiment que quelque chose sonne faux dans sa voix. Tout comme dans ses gestes. Me rhabiller. Souffler sur mes lèvres. Je devrais apprécier et pourtant, une petite voix intérieure me hurle de rester méfiant. Je vais te faire visiter, un peu de patience. Faisant abstraction de cette impression étrange, je pousse un petit soupir et m’avance vers elle. Par contre, évite de tenter le diable. Bien que je ne frappe pas les femmes, je suis un garçon jaloux et je te garantis que tu ne voudrais pas savoir ce dont je suis capable. »

Malheureusement pour ma future femme, le garçon doux et compréhensif que j’ai pu être est mort depuis bien longtemps. Ma mère m’a élevé de façon à ce que je ne développe aucun sentiment et aucune compassion pour qui que ce soit. Il serait donc très risqué de jouer avec mes nerfs à répétition.

-« Bien, comme tu peux le voir, ici se trouve le salon ainsi que la cuisine. Droit devant toi, tu as également une mini terrasse. Avançant sur le côté, j’ouvre une porte à droit de la porte d’entrée. Ici, se trouve une première chambre. Elle est rarement utilisée, mais toujours bien pratique quand je reçois des invités. Je passe rarement du temps au rez-de-chaussée. Je te propose donc de passer à l’étage pour une vue bien plus agréable. À moins que tu as des questions ? »

Tenue ••• Cette libération, je l’aime, je l’adore. Me sentir libre de mes émotions et pas toujours être stricte sur mon laisser aller. Être libre à vouloir gueuler et être en colère si je le voulais. Être libre de rouler mon postérieur à ma guise. Être libre de porter des tenues moulantes ou très osées. Ce que je porte actuellement ce n’est rien. Je peux porter des robes beaucoup plus courtes et qui dévoilent un peu plus. Même me promener uniquement vêtue d’une petite chemise pour aller au frigo et manger un morceau, qui sait ? Ne voulant pas dormir, uniquement profiter, respirer enfin. Que les gens fassent une autre impression de moi que celle qui reste toujours aussi capable et tente d’être plus posée. Sauf que dès que les choses se gâtent ; on sait très bien où cela emmène cette tournure. Je n’ai pas peur d’être sauvage, agressive et encore. On pourrait dire en moi nous avons une démone et un ange. L’ange est bien plus ennuyeux alors que pour ma part, je tente de m’amuser comme une vraie petite folle. Puis cet homme, mon fiancé, je sens que je vais le croiser régulièrement contrairement à l’autre. Le séduire, le vouloir découvrir avec son corps d’athlète, le voir aussi imposant qu’il le prétend.

Chaque personne à leur propre petit nom d’amour que je leur impose. Makoto est baka et puis désormais Woong In est trésor. Pourquoi mon frère, je l’insulte et mon fiancé non ? Mon frère sait pour ma double personnalité. Il sait tout pour ma part et ne cesse de m’enquiquiner par rapport à ma médication. Est-ce qu’il sait que parfois ça ne sert à rien ? Est-ce qu’il sait que bien souvent, lors de mon changement, j’avais pris ma médication ? C’est uniquement dû à ma colère intense qui fait en sorte que je change. À une émotion très forte, négative qui me rend comme je suis actuellement. Peut-être qu’il faudrait que j’augmente ma dose, mais ai-je réellement envie ? Ce kang est un trésor avant tout. Nous allons éventuellement entrée dans une famille la plus prestigieuse de la Corée du sud et sûrement le neveu de M. Kang en question qui sait ? Donc c’est une perle qu’étonnamment mon autre moi as su dénicher. Je lui remercie, mais il ne faut pas oublier de partager. Je sens que je vais être égoïste sur certain point malheureusement pour lui. On verra comment notre relation va se dérouler. Je grimace en étant dos à lui, je ne suis aucunement patiente contrairement à l’autre. Je veux que les choses soient faites toute suite, rapidement. Au pire, je m’en fiche éperdument de la visite, je découvrais tôt ou tard ma nouvelle maison, ce que je veux découvrir là, c’est bien ce qui se cache sous cette chemise.

« Éviter de tenter le diable... ça me donne le goût de faire le contraire. » le narguais-je en glissant mon doigt entre sa ceinture et sa peau pour l’approcher de moi. « Ceci dit, tu n’auras pas la chance d’être jaloux, trésor, car quand j’ai quelque chose, j’y tiens absolument... » J’ancre mon regard vers lui. Peut-être une lueur de folie perce le jour, mais je suis extrêmement sérieuse sur ce sujet au point de le relâcher car finalement il finit par faire cette foutue visite. Soupirant intérieurement, je regarde ses indications sans réellement m’intéresser en tant que tel. J’espère que l’autre l’écoute car c’est d’une ennuie. « Pourquoi tu as insisté pour qu’on puisse vivre ensemble ? Pas que cela me dérange, mais c’est qu’on ne se connait pas. Tu n’as peur qu’on puisse s’entretuer ? » demandais-je en allant voir la chambre en question. Très jolie et spacieuse. Je suis bien curieuse quel personnage puisse passer la nuit à l’intérieur. J’hausse les épaules avant de m’approcher de Woong In. « Et est-ce que la visite inclue le corps d’apollon aussi...? » fis-je suavement en glissant ma main sur son torse avant de rigoler.

Tenue ••• Elle me nargue. Joue la provocation. J’essaye de comprendre où elle veut en venir tout en gardant un visage impassible. Elle essaye de titiller mes sens. Joue habilement avec certains geste qui en aurait fait craquer plus d’un. Moi ? Si elle avait été une vulgaire fille, nul doute que je l’aurais retourné à l’instant sur mon canapé. Le fait cependant qu’elle soit ma fiancée et surtout, que je ne connaissais pas cette facette de sa personnalité me pousse à être méfiant. Ses objectifs sont clairs. Il faudrait être aveugle pour ne pas comprendre. Cependant, pourquoi maintenant ? Si elle était si avide de mon corps pourquoi ne pas me le montrer avant ? Pourquoi jouer la jeune fille prude et innocente, si c’est pour se comporter ainsi une fois qu’elle se retrouve dans ma demeure ?

Je réfléchis à la meilleure façon de procéder avec elle, alors que je fais mine de ne pas être touché par ses avances. Focalisant toute mon attention sur ma visite, je vois aisément que l’intérêt de Nanami n’est pas très haut. Pourtant, c’est elle qui m’a demandé de lui montrer ma maison. Elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même. Elle pense jouer avec moi, mais moi aussi, je sais jouer. Elle a d’ailleurs minimisé mon avertissement sur ma jalousie, mais elle s’en mordra les doigts dans la future si elle vient faire un pas de travers. Qu’elle puisse tenir à moi, ne change pas le fait qu’elle n’a pas à se comporter comme une dévergondée à l’extérieur de cette maison.

Par ailleurs, je commence à être exaspéré qu’elle insiste tellement sur le fait de vouloir me mettre dans mon lit. Un soupire travers à nouveau mes lèvres, alors qu’elle fait comprendre très clairement que ce n’est pas ce genre de visite auquel elle aspirait. Si j’ai voulu faire des efforts et bien me comporte avec elle, il ne faudra pas qu’elle vienne se plaindre ensuite de ce qui risque d’arriver.

Sa main glisse sur mon torse. Nouvelle tactique pour me séduire. La lueur dans mon regard change. Dans un geste rapide et vif, je lui attrape le poignet. À l’aide de mon autre main, je me penche pour lui attraper le creux des jambes afin de la soulever et de la jeter sur le lit sans ménagement. Je ne sais pas à quoi, elle joue et à qui elle pense avoir à faire, mais elle va rapidement comprendre que ma patience à infime. Sans lui laisser l’opportunité de réagir, je me place rapidement au-dessus d’elle. Peu m’importe si je suis occupé à l’écraser. Par ailleurs, ma main vint se placer au niveau de sa gorge pour lui signifier que je ne suis pas occupé à jouer.

-« Pourquoi j’ai insisté pour vivre ensemble ? C’est justement pour ça, pour apprendre à te connaître. Tu aurais pu jouer encore longtemps les jeunes filles effarouchées, si ce n’avait pas été le cas. Seulement, je ne supporte pas que l’on se fiche de moi. Tu t’es fait passer pour une fiancée modèle, mais tu dévoiles enfin ta vraie nature. Alors j’ai une question à te poser. Tu veux être ma fiancée ou une vulgaire fille que je prends à chaque fois que l’envie m’en donne ? Réfléchis bien à ta réponse. »

Tenue •••  Pauvre Nanami qui se retrouve à être avec un homme aussi impassible face à mes charmes. N’importe quel homme serait à genoux devant moi me quémandant davantage d’attention à leur égard contrairement à lui ; lui ce Kang, que mon frère nous a osé nous fiancer. Comment dois-je le prendre ? Cette nouvelle a blessé énormément la petite sage, elle se demandait pourquoi on l’abandonnait ainsi au bras d’un homme alors qu’elle faisait tout pour me cacher aux yeux de tous. Toutefois, je suis difficile à cacher surtout quand il s’agit des émotions. Une colère qui nous rend totalement instable faisant une transition si douce à la folle que je suis. Une soudaine haine, c’est un changement radical et je peux être totalement incontrôlable. De toute façon, je suis toujours incontrôlable. Même sous médication, quand les sentiments négatifs sont trop fort, je pète littéralement un câble. Voulant rire aux éclats, déjantée, voulant être violente, séductrice, sanguinaire et surtout à ne pas sous-estimer. Dans un sens, celle qui se trouve devant ce Woong in est là pour protéger l’autre, principalement, mais dans le fond, elle essaie de prendre entièrement la place d’où le pourquoi les cachets que l’ange prend religieusement. Cependant, dès que je les ingère sur cette personnalité, il n’y a pas d’effet, ça s’annule. C’est comme si on essayait de contrôler l’autre alors qu’elle est en train de faire un cauchemar. Uniquement un moyen qu’on peut me faire changer de personnalité ; il faut me rendre KO.

Cette visite est fade, ennuyante. Nanami va s’arranger pour le reste, car le moment le plus intéressant de cette visite est bien le bel homme devant moi. Après tout, il m’avait embrassé en premier, il faut bien qu’il écope de mes pulsions. C’est lui qui a fait les premiers pas et malgré toutes mes avances, il ne semble être ravi. En soupirant, et en ne le cachant pas, je crains que je dois sortir les grands moyens. Cependant, il y a quelque chose dans ses expressions qui m’amusaient de temps à autre. Je voyais les interrogations. Comment se fait-il que j’étais sage et plus maintenant ? Si Woong In le savait. De toute façon, son opinion sur moi est officiellement changée. Il ne nous verra plus de la même façon désormais et c’était ce que je voulais. Me montrant ainsi la mauvaise fille avant qu’il puisse passer la plupart du temps avec la sage. Comme ça, il va se dire que c’est emmerdant. Préférant l’action, il va tout faire pour me réapparaître. Déjà, est-ce que je lui dis pour ma double personnalité et des cachets ? Je ne sais pas, je veux m’amuser encore un peu. Lui casser l’image qu’il a de moi. Faisant rentrer une bête cinglée dans son chez lui.

La main sur son torse se fait saisir. Arquant un sourcil à ce retournement de situation jusqu’à temps qu’on me prend pour me jeter sur le lit. Lâchant des plaintes de surprise avant de me retrouver écraser sous un poids. Putain qu’il est lourd. Fronçant les sourcils, je tente de me débattre. Quel abruti ! Il aurait pu me prévenir de cette tentative ou bien commencer plus langoureusement qu’aller direct à ça. Il pense que je suis aussi facile que ça pour qu’il ait tout cru dans le bec ? Non, il va falloir qu’il travaille. Par exemple, cela va prendre du temps avant que ça soit adéquat. À moins qu’il veut aller cul-sec ? Ça c’est hors de question ! Toutefois, je me fige quand il saisit mon cou. Mon regard le regarde directement. Je ne détourne pas, en fait je le confronte. Il est de mauvaise humeur ? Bienvenue de club. Je suis si instable que je change d’émotions à un quart de secondes. Son monologue semble si menaçant. Apprendre à se connaître tel un homme et une femme qui voudrait se connaître. Il a horreur qu’on se fiche de lui, mais c’est pourtant le cas quand il agit comme un fils à maman, non ? Dévoiler ma vraie nature ? Que je choisisse entre deux options ? J’éclate de rire. « Ma vraie nature ! On ne m’a jamais dit un truc comme ça. » Totalement hilarant que je continue de rire. Malgré les quelques rires restants, je lui réponds, tant pis pour le secret, il va découvrir tôt ou tard ; « Tu n’as jamais pensé que je pourrais avoir un problème et à ce point prendre des cachets pour me contrôler, Trésor ?!» Justement mon alarme sonne ce qui m’a fait rire encore plus. C’est l’heure de les prendre, mais c’est trop tard. « Mon autre moi serait du genre à vouloir être ta docile petite fiancée. Celle que tu voudras connaître et parler naïvement des trucs à l’eau de rose à vomir ! Pour ma part, je veux que tu montres ce que tu as dans le ventre. Si tu as vraiment les couilles pour m’étrangler. Si tu es ou pas le fils de ta chère maman qui n’a pas cherché bien loin pour te fiancer à n’importe qui ! »

Tenue ••• J’attends une réponse. Une réponse franche et honnête qui m’indiquera comment l'a traiter. En cet instant, je lui offre une seule et unique chance de ne pas vivre un enfer en ma compagnie. Si j’ai fait des effort pour me montrer gentil, cela ne veut pas dire pour autant que je suis réellement compatissant et que j’éprouve une once de sentiment à son égard. Hormis ma famille et Jinwoo, il n’y a absolument personne qui compte dans ma vie. Sans aucun scrupule, je pourrais réduire n’importe qui en pièce et cette jeune femme ne fait pas exception à la règle. Digne fils de ma mère, il ne faut pas sous-estimer la puissance de mon nom de famille et les mauvaises habitudes qui nous habites lorsqu’une personne devient un peu trop gênante. Si cette pauvre Nanami s’était renseignée, elle aurait facilement appris qu’au tour de nous il y a bons nombres d’accidents et de disparitions étranges. Me mettre en colère n’est donc pas une chose à faire. Sa gorge commence d’ailleurs à en faire les frais alors que m’on emprise se resserre à son rire de psychopathe.

Folle. Complètement folle. Est-elle tombée sur la tête ? Après avoir joué la carte de la pauvre petite ingénue et de la séductrice, voilà qu’elle tente de se faire passer pour folle. Pathétique. Ses mots glissent sur moi, comme l’eau sur un rocher. À vrai dire, je ne l’écoute même pas. Elle m’énerve bien trop pour cela. La seule grosse erreur qu’elle ose commettre est finalement le fait de parler de ma mère sans connaissance de cause. Cette dernière phrase finie de me mettre hors de moi. Mon emprise se resserrant sur son cou, jusqu’à ce que je commence à entendre le souffle lui manquer. Je n’ai pas peur de la tuer. Je me fiche même complètement de sa misérable vie. Sans aucun remords, j’aurais pu stopper son existence minable sur ce lit. Cependant, la tuer ici et maintenant finirait réellement par m’attirer des problèmes. Difficilement, je pourrais faire passer cette mort pour un accident et j’ai encore bien trop de choses à faire que pour me retrouver en prison.

-« Je te conseille de retrouver rapidement tes esprits et d’apprendre où est ta place avec moi. Mes mots sont emplis de colère et de sévérité, alors que j’enlève finalement mes mains de sa gorge. La prochaine fois, je n’aurais aucune clémence avec toi. »

Sans en rajouter plus et sans même écouter les éventuels mots qu’elle peut prononcer, je descends du lit pour quitter la pièce dans un claquement de porte suivie de celle de mon appartement. Après cela, j’allais avoir besoin d’une bonne grosse dose de détente. Fort heureusement pour moi, je savais exactement où aller pour cela. La seule chose que j’espérais, c’est qu’en rentrant, Nanami aurait appris la leçon et qu’elle serait qu’il vaut mieux ne pas jouer avec mes nerfs et prétexter d’être folle pour tenter de m’amadouer.

Tenue •••   Rire comme une hystérique. Me ficher de lui et rire de la situation en tant que telle. Je vois bien sa colère sur son visage et dans ses yeux. Je le vois bien qu’il n’est pas aussi prince qu’il doit être. Pauvre Nanami qui va devoir écoper de cela pendant que je profiterai d’autre chose qui sait ? Ce n’est pas les mains sur mon cou qui va pouvoir faire changer ma personnalité instantanément. Ce n’est pas comme cela que ça va me calmer alors que j’entends en continue mon alarme sur mon téléphone sonner au loin. Ce n’est pas comme ça que je vais pouvoir être aussi docile comme quand ma première moi avait rencontré sa mère. Si je pouvais cracher, je l’aurais fait pour maudire cette foutue vie. Partager un corps avec une autre qui ne sait pas comment s’en servir convenablement. Être douce, si calme, un ange aux yeux de tous, une vie ennuyante et à dormir debout. Je n’aurais jamais cru que ce mec devant moi aurait préféré ce genre de nana. Maudire d’être impuissante actuellement et de ne pas le voir céder à ce corps qui est en train d’écraser. Dans le fond, il est gay, il tente uniquement de se prétendre hétérosexuel pour satisfaire sa maman. Un fils à maman. Il va rester dans ses jupons jusqu’à cette dernière crève de manière aussi abominable comme cette foutue famille. Oui. Je les maudis tout comme je me maudis.

Ceci dit, je continue de rire. Ma colère ne cesse de grimper en flèche tout comme ce gentil monsieur sur moi. Les mains sur ma carotide se serre de plus en plus. Je sens que j’ai touché une corde sensible en visage sa mère ? Là, il doit songer que je ne me suis pas du tout enseignée et que sa famille est importante. Je sais néanmoins que son oncle, ou je ne sais pas qui de sa saleté de famille, est le fameux propriétaire et le créateur de clover corp. C’est grâce à lui d’une certaine manière que je travaille même si je pouvais aisément trouver un endroit. Grâce à lui que je peux “vivre” normalement loin de mes crises de folies. Si seulement je pouvais continuer d’être cette folle que tout le monde redoute sans prendre constamment les médicaments. Aller dans les bars, danser dans les bras de ceux qui voudraient danser et encore plus avec moi. Prendre des coups, ressentir des choses que ce Trésor serait incapable de m’en procurer à l’heure actuelle. D’ailleurs, revenant dans cette situation, mon rire cesse dû à un manque d’air. Je le toise du regard d’une froideur qui m’est propre ainsi que toute l’agressivité que je possède. Mon visage devient rouge tout comme mes yeux. Je vois sa rage, je vois sa haine qui s’empare de moi. Un sourire perce le jour, le narguant du regard. A-t-il réellement les couilles pour m’étranger jusqu’à temps que je puisse mourir ? Est-ce qu’il possède ce cran ? Ooooh si. Je le vois dans ses yeux que ce n’est pas l’envie qui lui manque. Me débattre de me servira à rien. Si je meurs tant pis ; je vais pouvoir me libérer de la petite parfaite en moi pour avoir mon propre corps par la suite. Mon baka de frère ? Il va se remettre. C’est un abruti, mais un abruti qui sait vivre malgré les pertes. Bon, il ne vit que pour dame Ayame et Yosuke, donc je ne vaux rien pour lui. Voyez-vous, c’est quand même lui qui m’a fiancé à un bel apollon aussi disjoncté que moi. Je sens que je vais apprécier ce rebondissement.

Il retire finalement ses mains. Je respire enfin même si je tousse. Apprendre où est ma place auprès de lui ? Je ris en me tenant le cou en me redressant sur le lit. Je le vois se diriger vers la sortie de la chambre. Par la même occasion, je prends le coussin pour le lancer à sa direction, mais la porte claque avant tout. Je fronce les sourcils, rageant, bouillonnant. J’ai envie de tout casser dans cet endroit, je m’en fiche des répercussions. Je ne suis pas un objet, mais bien celle qui possède les objets. Homme à deux visages. Je lui montrerai bien ce que ça fait d’avoir deux personnalités, mais toute mon explication a rentré dans une oreille avant de sortir de l’autre. Tant que ce n’est pas pour flatter son égo, ça ne lui plait pas c’est ça ? Con, idiot, connard, salop, je pourrais sortir infiniment les synonymes pour le découvrir. Je pensais que je pourrais le tolérer, mais finalement ça ne se passe pas comme prévu. Ainsi soit-il, il veut que j’apprenne ma place ? Il sait que je ne serai pas celle qui va faire son devoir conjugale quand il sera temps pour lui de se vider ? Je ne serai pas celle qui va tout faire pour lui et pour le satisfaire. Frappant un meuble de frustration. Je sens que je vais vivre un véritable calvaire, mais on est deux pour jouer à cela.